Les réseaux sociaux représentent actuellement une plateforme de partage la plus prisée par la population malagasy. En plus de la création des relations entre les membres, les médias sociaux permettent également de partager ou de publier divers contenus. Ces derniers mois, l’aspect de diffusion immédiate et rapide des informations a été très bénéfique pour les usagers, notamment en cas de dénonciation des injustices, une pratique qui est de plus en plus répandue sur les réseaux sociaux.
Depuis hier, des nouveaux tarifs sont appliqués au niveau de la gare routière Maki, sise à Andohatapenaka. Pour relier Mahajanga, les frais de transport coûtent désormais 40 000 ariary contre 30 000 ariary auparavant, tandis que le ticket pour Toamasina vaut 25 000 à 30 000 ariary. Il s'agit de tarifs « standard » de basse saison, selon les transporteurs. D'après Fidy Ranaivosoa, directeur adjoint de la gare Maki, cette décision a été prise à l'issue d'une rencontre entre présidents de coopérative. Une réunion qui s'est tenue le 18 décembre dernier. Cette hausse des tarifs concerne non seulement ces deux destinations, mais également les taxis-brousse œuvrant sur les RN1, RN6, RN 5, RN 44.
Il a fallu attendre presque un mois, et ce, après l'arrivée de la cargaison de vaccin Pfizer à deux injections pour pouvoir en profiter. Le ministère de la Santé publique a annoncé, hier, le début de l'administration des 398 970 doses du vaccin Pfizer à Antananarivo-ville et dans les Districts Atsimondrano et Avaradrano. Particulièrement pour la Commune urbaine d'Antananarivo, l'inoculation du vaccin va se faire auprès des vaccinodromes installés à l'HJRA, Hôpital Befelatanana, stade Barea Mahamasina, Théâtre de verdure Analamahitsy, Site de vaccination des Nations unies Andraharo et dans le campus universitaire Ankatso.
La Cour Criminelle ordinaire Salle 4 (CCO 4) a rendu son verdict dans l' « Affaire Apollo 21 ». Les quatre principaux accusés reconnus coupables sont condamnés à des peines de travaux forcés dont Paul Rafanoharana (20 ans), Philippe François (10 ans), Aina Razafindrakoto (10 ans) et Voahanginirina (5 ans). Et deux autres à la peine de prison avec sursis, Victor Ramahatra (5 ans) et Randriazanakolona dit Sareraka (5 ans) et cinq Généraux acquittés, Jocelyn Ravelonarivo, Totoarison, Anthony Rakotoarison, Nicholson Edouard Rapo et Jean Michel Dabaka.
Unanimes. Les membres du jury de Financial Afrik ainsi que les votes du public ont désigné Ylias Akbaraly comme le meilleur CEO (« Chief Executive Officer ») ou directeur général de l'année. « Financial Afrik Awards » est un évènement stratégique qui regroupe chaque année, depuis 2018, des experts, des hauts dirigeants du pays, des banques, des assurances, des institutions publiques, des fintechs, des bourses, des fonds d'investissement ainsi que des PDG et décideurs d'Afrique et d'ailleurs. L'homme à la tête du groupe SIPROMAD est ainsi considéré comme le meilleur meneur d'entreprise pour la quatrième édition de ce concours continental.
L’ambassadeur de l’Inde Abhay Kumar a organisé jeudi dernier une rencontre avec le Professeur François Rajaoson, président de l’Académie malagasy. Durant cette rencontre, le diplomate indien s'est adressé à une session spéciale réalisée avec la partie malagasy. Lors de sa prise de parole, il a mis l’accent sur la manière de renforcer les liens culturels et académiques entre l’Inde et Madagascar.
La Région d'Analanjirofo en émoi. « J'habite dans cette Région depuis des années mais jamais je n'ai entendu pareil drame », lance un agent de l'administration face à l'accident maritime qui s'est produit, hier matin, à Soanierana Ivongo. Un boutre rempli de passagers, 230 selon une source locale, s'est renversé en pleine mer faisant ainsi de nombreuses victimes. Hier en début d'après-midi, au moins une vingtaine de personnes auraient trouvé la mort selon un bilan officieux provisoire.
Depuis le 27 novembre dernier, l'Ambassade de Madagascar à l'île Maurice a décidé d'établir une liste des malagasy souhaitant revenir au pays, en vue bien évidemment de l'organisation d'un vol de rapatriement. Ce dernier se fera ainsi samedi, le jour de Noël. Les liaisons aériennes entre les deux pays ont en effet été suspendues à cause de la recrudescence de l'épidémie de Covid-19 à l'île Maurice. Avec ce vol, les Malagasy résidant ou travaillant à Maurice vont pouvoir revenir au pays.
Allons-nous réellement combattre ou non la corruption et asseoir vraiment la Justice équitable ? Des questions fondamentales auxquelles les dirigeants politiques se doivent de clarifier par des réponses nettes et transparentes.
Le Président de la République Rajoelina Andry Nirina s’engage publiquement, depuis la campagne électorale, de lutter contre la corruption et pour une Justice équitable (Velirano point III). On ne doit pas le trahir.
La volonté réelle de lutter contre la corruption et la mise en place effective de la Justice équitable signifie, par ricochet, saper à la base les fondements de l’impunité ! Toutefois, les observateurs politiques, la Société civile, la vraie, et les concitoyens responsables enfin bref l’opinion publique, constatent certaines contradictions et s’inquiètent de l’absence quelque part de la volonté politique tangible pour ce faire.
La Haute Cour de Justice (HCJ) existe bel et bien depuis 2019. Mais elle a toutes les difficultés pour pouvoir fonctionner effectivement. Apparemment, la HCJ se trouve dans une situation d’attente incompréhensible. Les tergiversations de l’Assemblée nationale le paralysent et le pénalisent. Des dossiers compromettant d’au moins douze anciens hauts dirigeants ont été transmis à Tsimbazaza, plus précisément à la Commission d’accusation en 2020. Jusqu’à ce jour, les juges de la Haute Cour n’en ont eu vent des suites à donner. Deux ans après, les députés membres de la Commission spéciale d’accusation, présidée par le député Honoré Tsabotokay, ne parviennent pas à rendre leur « verdict ».
Madame la présidente de l’AN, lors de son récent discours, est monté au créneau pour dénoncer diplomatiquement l’attitude de la Commission d’accusation. Elle propose qu’on révise le texte fondamental y afférent. En effet, les articles 131, 133 et 134 exigent le vote à la majorité absolue des députés comme préalable aux accusations des hauts dirigeants dont le Président de la République jusqu’aux députés et sénateurs. En terme clair, le bon fonctionnement de la HCJ est soumis à la bonne volonté des députés autrement dit dépend du caprice de la politique. Le perchoir de Tsimbazaza n’est pas le premier à soulever la question et le réclamer. Un certain Jacques Randrianasolo, ancien procureur général de la Cour d’Appel (PGCA) et premier Garde des Sceaux de l’ère Rajoelina, l’a déjà pointé du doigt comme étant une contradiction aberrante dans la lutte contre la corruption et pour l’instauration d’une Justice équitable et donc par ricochet contre l’impunité. En outre, la lourdeur de la procédure handicape beaucoup à la volonté d’assainir le pays.
Sous d’autres cieux, dans les pays où la démocratie s’érige en système irrévocable et où le sacro-saint principe « personne n’est au-dessus de la loi » s’applique en lettre d’or, la chasse aux délinquants, quel que soit leur rang, ne plaisante point.
A quoi joue-t-on exactement ? De la tromperie ou d’actes constructifs ! Si les députés se déclarent incompétents, qu’ils le disent ! Le pays ne peut plus se permettre de rater l’opportunité que le régime Orange lui offre pour assainir le pays. Le Chef de l’Etat tient sa parole. A nous tous de jouer la vraie note. Il ne faut pas le contredire ni le trahir.
Ndrianaivo