Du 04 au 07 novembre prochain, le Salon international de l'habitat entamera sa 23ème édition. Et comme à chaque année, toute la chaîne opératoire sera au rendez-vous, et ce malgré la crise sanitaire par laquelle est passé le pays. « Les visiteurs pourront alors découvrir des entreprises de construction, des vendeurs de matériaux, des paysagistes pour les espaces privés mais également urbains, des agences immobilières et bien d'autres domaines liés à la filière habitat.
La pression exercée sur les ressources naturelles continue de s'accroître dans les quatre coins du pays. Pour cette fois-ci, l'équipe de la Direction régionale de l'Environnement et du Développement durable Atsinanana avec celle de l'ONG Conservation International ont intercepté onze personnes dans la forêt d'Ampasimpotsy, dans le District de Brickaville, lors d'une mission de contrôle au courant de la semaine. « Ces personnes ont été prises en flagrant délit d'exploitation illicite d'or dans cette réserve naturelle.
Cris, applaudissements, danses, larmes de joie ! Les habitants de Mananjary ainsi que les natifs des autres Districts, venus spécialement pour l’occasion, avaient montré, chacun à leur manière, leur enthousiasme à l’arrivée du Président Andry Rajoelina, hier dans cette localité pour la cérémonie de mise en place officielle de la Région de Vatovavy. Un rendez – vous mémorable durant lequel le nouveau gouverneur de cette 23ème Région de l’île a également été installé officiellement tout comme le préfet de Mananjary.
Les procédures pour la construction du pipeline, pour le transport de l’eau de la rivière Efaho à Taolagnaro vers la Région d’Androy, vont être lancées. Le Conseil des ministres de mercredi a approuvé l’appel d’offres pour la construction de cette infrastructure. Cet appel d’offres sera rendu public le 13 octobre prochain, soit dans moins d’une semaine.
Protéger les citoyens et leurs biens, c’est la devise de la Police nationale. Les Forces de l’ordre jouent un rôle important dans la protection de la population, face à l’insécurité qui mine la Capitale. Après une opération lancée par le ministère de la Défense nationale à travers son département en charge de la Défense et de la Sécurité publique de renforcer les patrouilles nocturnes à Antananarivo et ses environs, la Police nationale passe en action. La nuit tombée, les agents font le tour des arrêts de bus, notamment ceux considérés comme des points noirs en termes de sécurité dont Soarano. Outre la sécurisation des passagers face au vol à la tire, les agents de police assistent les conducteurs et leur aide dans le respect des files. Sans parler, bien évidemment, du respect des gestes barrières à l’intérieur des véhicules. En effet, c’est durant ces bousculades au sein des arrêts bus que les pickpockets passent à l’acte. Des actes que la majorité d’entre les citoyens ont salués. « Ce sont les gestes que nous attendions des Forces de l’ordre. D’ailleurs, certains des citoyens ont peur d’eux. Ils pensent que les agents de police sont toujours agressifs et ne font que terroriser la population. Ces gestes sont louables et ils ne devront pas s’arrêter là », avance Mirana. Outre les patrouilles dans les ruelles sombres, les policiers peuvent ainsi accompagner les personnes jusqu’à leur domicile à leur demande. Et cela concerne les zones dangereuses. Durant les épreuves du CEPE, ces derniers ont déjà aidé plusieurs candidats dont l’accompagnement jusque dans leurs salles d’examen, l’achat du repas, etc.
Les taxis- be se font rare en début de soirée
Les employés des zones franches, des restaurants et même les étudiants font face à des problèmes de transport, depuis la reprise de l’activité des taxis- be dans la Capitale, après le confinement. En effet, les véhicules de transport en commun disparaissent en début de soirée. A 19 heures, seuls quelques taxis-be sont encore en activité et le pire c’est qu’ils ne veulent plus transporter les passagers jusqu’au terminus. Selon l’explication des transporteurs, l’insécurité règne et ils ont peur d’être attaqués par les malfaiteurs. Et ce sont les passagers qui en paient le prix fort.
Afin de faire face à cette situation, des solutions ont été proposées par les usagers. Il s’agit de la procuration des agents de sécurité pour escorter les véhicules, dans la soirée.
« Cela ne nous gêne pas de payer les indemnités des agents de sécurité. S’ils assurent notre transport jusqu’à destination, nous pourrions nous acquitter de la somme de 600 ariary », conclut la jeune femme.
Anatra R.
En vain! Après toute une année d’attente, le plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy n’a toujours pas été dévoilé. Les annonces de présentation se succèdent mais rien ne se concrétise. En effet, dès l’officialisation du divorce entre Air Madagascar et Air Austral, les responsables ont annoncé la présentation d’un nouveau business plan pour relancer les activités de la compagnie aérienne pour le mois de septembre 2020. Ce délai a ensuite été rallongé d’un mois puis de deux mois. Mi-novembre 2020, le président du Conseil d’administration de la compagnie, Mamy Rakotondrainibe, a annoncé qu’ « un calendrier a déjà été établi et que le plan sera finalisé à la fin du mois de novembre, au plus tard au début du mois de décembre ». Cependant, arrivé au mois de février 2021, toujours aucune trace de cette présentation. Joël Randriamandranto, l’ancien ministre des Transports d’antan, a évoqué à quel point l’élaboration d’un plan de redressement n’est pas une tâche facile, d’où tout l’importance de prendre son temps. Mais quand même, un an plus tard, ils ont déjà eu largement de temps de peaufiner ce document. Il ne faut pas oublier qu’Air Madagascar a fait appel à des experts en aviation internationale, des spécialistes en relance de compagnie aérienne en détresse, dans la conception de ce nouveau business plan. De plus, le mois dernier, le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto ainsi que le PCA d’Air Madagascar ont annoncé sa présentation prochaine au Conseil des ministres mais aussi au Conseil du Gouvernement. Cependant, aucune présentation du plan de redressement n’a été rapporté au cours des quatre Conseils de ministres et de Gouvernement pour le mois de septembre.
Jusqu’à maintenant, seules les grandes lignes sont connues. Pourtant bon nombre de personnes, mais plus particulièrement les employés de la compagnie aérienne, attendent depuis longtemps pour connaître une fois pour toutes le sort d’Air Madagascar, sachant surtout que la Grande île prévoit bientôt de rouvrir ses frontières aériennes.
La Rédaction
Le Président de la République Andry Rajoelina a signé, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, l’engagement de l’Etat malagasy au programme national de cantines scolaires. Ce programme vise à augmenter le nombre de bénéficiaires de ces cantines scolaires. Il rentre également dans le cadre d’une réforme et d’une amélioration du secteur de l’éducation à Madagascar. Ce programme doit ainsi permettre de lutter contre le décrochage scolaire. 17 Régions
et 43 Districts de la Grande île bénéficieront, grâce à ce
programme, de cantines scolaires.
Cette initiative participe ainsi à l’atteinte du « Velirano » numéro 4 du Président Andry Rajoelina qui priorise l’éducation de qualité pour tous. Un engagement qui concorde, par ailleurs, avec les objectifs du développement durable des Nations unies. Le Chef de l’Etat malagasy estime que les enfants scolarisés, particulièrement ceux dans les établissements publics, doivent tous recevoir de la nourriture pour les inciter à étudier, accroître le taux de scolarisation et surtout augmenter le taux de réussite au niveau des écoles.
Pour mettre les élèves sur un même pied d’égalité, un effort sera mis en œuvre par l’Etat malagasy avec les partenaires techniques et financiers. Un budget de 18 milliards d’ariary sera désormais accordé à ces cantines scolaires à partir de cette année scolaire. 525 524 élèves devront ainsi bénéficier de cette cantine scolaire contre les 103 442 comptabilisés auparavant. Soit cinq fois plus de bénéficiaires. Les élèves du Grand sud de la Grande île seront privilégiés, notamment ceux des Régions d’Androy et d’Anosy qui rencontrent et vivent dans l’insécurité alimentaire et le kere, les Ecoles primaires publiques, les Collèges d’enseignement général et les Lycées de ces deux Régions en bénéficieront donc tous.
Nouveau mécanisme
La méthodologie de travail entière a été modifiée afin d’atteindre les objectifs, note la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala.680 ariary étaient auparavant consacrés à l’achat de denrées pour un élève. Ce budget est passé de 214 à 574 ariary. Pourtant, le nombre de bénéficiaires augmentera ostensiblement. En effet, auparavant, le ministère au niveau central se chargeait de l’achat des denrées et de l’acheminement de ceux-ci sur l’ensemble du territoire. Un mécanisme qui présentait des risques notamment par rapport au stockage, l’acheminement, de détournement ou encore de marchés fictifs.
Dans le cadre de la nouvelle approche, le ministère de l’Education nationale ne va plus acheter les denrées. Il va transférer les fonds pour l’achat des denrées alimentaires aux associations Farimbon’Ezaka ho fahombiazan’ny fanabeazana eny ifotony (FEFFI) dans les écoles, pour les inclure dans une gestion financière convenable des caisses-écoles. Les denrées seront ainsi achetées localement ce qui, outre la question des coûts, permettra aux élèves de bénéficier de repas sains. Ce programme de financement répond aux exigences d’orthodoxie financière et respecte les règles l’exécution budgétaire. Un mécanisme de contrôle et d’audit et de suivi sera mise en place.
Outre la distribution gratuite de livres scolaires pour les élèves des classes de T5, T9 et T12, à partir de cette année, le Chef de l’Etat a annoncé que toutes les classes de la maternelle jusqu'en terminale bénéficieront également de livres scolaires gratuits de la part de l'Etat, afin que ces élèves puissent d'abord, maîtriser leur langue maternelle, avant d'apprendre d'autres langues étrangères.
La Rédaction
Si les uns jouent la construction, d’autres la destruction. Si les uns s’activent en bâtisseurs, d’autres en ravageurs. Si les uns se rendent utiles, d’autres les nuisibles. Bref, si les uns jouent le jeu, d’autres l’anti-jeu ! Et ainsi de suite.
Le Chef de l’Etat et son épouse Rajoelina Mialy parcourent monts et vallées à travers l’île pour réparer sinon construire et venir en aide aux concitoyens en détresse. La pandémie de Covid-19 provoquant le confinement d’au moins deux ans a paralysé voire détruit le pays. Bien avant le fléau, le pays était déjà mal en point.
Le régime Bleu laissait en héritage en 2018 au régime Orange un pays éreinté, exsangue. Madagasikara, dégradé au rang des cinq pays les plus pauvres du monde, traîne les pieds derrière les Comores, l’Afghanistan, etc. Une bonne partie de la population vit au-dessous du seuil de la pauvreté. Les conditions de vie dérisoires du petit peuple sont visibles à l’œil nu. Les populations rurales fuient la campagne et viennent s’entasser dans les villes. Le nombre des mendiants augmente. Les sans-abri pullulent.
L’insécurité étrangle aussi bien en milieu rural qu’urbain. La recrudescence du vol à main armée, de la violence de tout genre et les actes de banditisme dépasse l’entendement. Le phénomène dahalo sévit sans commune mesure à travers tout le pays. La population en proie à une psychose ne sait plus sur quel pied danser ou plutôt où mettre les pieds.
Arrivé au pouvoir en janvier 2019, le jeune Rajoelina Andry constate de visu de l’urgence partout. « Tout est urgent ! » Il fallait redresser, remettre de l’ordre, reconstruire. Ici, on ne mange plus à sa faim ! Là, on meurt de soif et de faim ! Partout, la désolation ! Il fallait agir vite. Une course contre la montre à laquelle les dirigeants n’ont pas droit à l’erreur. Et ce fut dans ce contexte désolent que la SRAS-Cov 2 débarqua en 2019.
A peine sorti de ce long tunnel de confinement, la bataille de la relance fait rage. Le Président de la République Rajoelina Andry ne transige point. Il ne plaisante pas. Tout est urgent ! Rajoelina exige à tous les membres du Gouvernement, à tous les gouverneurs la célérité d’action sans se précipiter. Les réparations des routes nationales, la construction de nouveaux hôpitaux et de nouveaux bâtiments scolaires, de nouveaux stades urgent. La galère dans laquelle le pays s’englue ne nous mérite pas. Le couple présidentiel s’implique à fond dans ce marathon où il est question de vie ou de mort.
A côté, les apprentis sorciers de l’opposition jouent l’anti-jeu. Ils tentent par tous les moyens de saper, démolir et détruire. En jouant le rôle de détracteurs, les supposés membres de l’opposition font les nuisibles. Tels les rats et les cafards, ils sèment la désolation. Ils ne voient que du noir ! Les sociétaires du RMDM, le club des « négationnistes », arpentent monts et vallées pour apporter le message de la destruction. Gonflés à bloc pour l’anti-jeu, Ravalomanana et ses ouailles prêchent l’antipode du développement. Au lieu de sauver, ils font couler le bateau. En tant qu’ennemis de la Nation, ils jouent les traîtres ! S’ils veulent réellement remonter le pays, ils doivent cesser immédiatement leur anti-jeu !
Ndrianaivo