A peine inaugurée, en grande pompe, aussitôt après mise en service, la Rocade du Nord-est officiellement appelée « Rocade d'Iarivo » se trouve déjà en péril. Vandales, vols, mise à sac, etc., la nouvelle construction, un vrai joyau, subit périlleusement déjà les méfaits des hommes inconscients et immoraux. Passerelles, garde-fous métalliques, lampes, etc., disparaissent de jour comme de nuit. A ce rythme, la Rocade d'Iarivo serait l'ombre d'elle-même. S.O.S. la Rocade d'Iarivo !
Tout un investissement. De nombreuses réserves naturelles comme Ankarafantsika, Menabe Antimena ou encore Kirindy subissent ces dernières années la pression des exploitations illicites de maïs. En se basant sur les faits rapportés par les communautés environnantes et les gestionnaires de ces zones protégées, ces exploitations sont développées par des migrants en provenance de la région Sud de Madagascar.
Retombées positives pour les citoyens. C’est sous cette optique que le ministère du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) a reçu, en début de semaine, les représentants des opérateurs en téléphonie mobile du pays notamment. Ainsi, Tahina Razafindramalo le nouveau MNDPT, a profité de la visite de courtoisie de ces opérateurs en téléphonie mobile, l'Internet ainsi que le mobile banking pour échanger ouvertement sur les divers chantiers en cours dont notamment celui concernant la réduction des coûts en matière de télécommunications.
Manque d’audience et peu sollicité par les médias, le RMDM France se verse dans le faux. Ces derniers temps, en effet, les dirigeants de cette particule d’opposition partagent sur les réseaux sociaux une coupure d’un journal qui aurait traité le déplacement du Président de la République Andry Rajoelina en France. La virulence des propos du soi-disant journaliste sautent aux yeux des lecteurs non seulement les titres mais également le contenu.
L’Etat malagasy va utiliser des drones pour acheminer des vaccins et des médicaments anti-Covid-19 dans des zones reculées et enclavées du pays. Selon le compte rendu du Conseil des ministres tenu hier à Iavoloha, le Gouvernement compte en effet consacrer un budget à la formation pour l’utilisation de ces objets volants.
Double événement. Demain et ce samedi, l’Etat malagasy procédera respectivement à l’ouverture officielle et à l’inauguration du Stade Barea de Mahamasina. Le Président de la République Andry Rajoelina a invité à cette double occasion un grand nom du football africain et mondial en l’occurrence Samuel Eto’o.
Production locale insuffisante. Selon les autorités en charge du commerce et de la consommation, il reste encore un gap flagrant de plusieurs tonnes à combler sur le marché du riz et qui ne peut s’effectuer que grâce au recours à l’importation de cette denrée. D’après ces reponsables, une légère baisse du cours à l’international a été constatée. De ce fait, le prix du kilo du riz importé sur le marché local ne devrait pas excéder les 2 000 ariary. Ce constat vient d’être exposé et proposé aux opérateurs de la filière « riz » œuvrant dans l’importation par le ministère du Commerce. Le marché du riz est caractérisé par un prix flottant qui varie selon la période de l’année. La récolte n’a lieu que pendant une certaine période, représentant une petite fraction de l’année, de sorte que les ventes et la consommation au cours des autres périodes de l’année se font à partir du grain stocké. Ce marché est ainsi caractérisé par une offre insuffisante et des difficultés au niveau de la couverture des besoins rizicoles de la population. On assiste par la suite à un accroissement progressif de la dépendance en ce produit envers l’extérieur. Avec l’imposition du prix au kilo ne dépassant pas les 2 000 ariary, les importateurs devront ainsi négliger des paramètres aussi divers que variés au détriment de leurs marges bénéficiaires. A commencer par le cours de ces produits à l’international, le fret international, le dédouanement et autres taxations à tous les étages jusqu’à ce que le riz arrive dans les commerces de proximité.
Déficit
La valeur des importations de Madagascar a connu une hausse de 20 %, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique (INSTAT). Sans aucune surprise, les importations du pays durant cette période sont largement constituées par l’importation de riz, vu l’envolée de prix des différentes variétés de riz local, constatée depuis quelques temps. L’approvisionnement au niveau national est un défi majeur durant ces deux dernières années, en raison de la condition climatique défavorable à la riziculture dans les zones productrices, sans parler de la crise sanitaire. En effet, à Madagascar, la part de l’auto-consommation rizicole est très élevée, avec environ 55% des récoltes qui sont auto-consommées. En moyenne, seule 27 % de la production est vendue, dont 19,6 % sous forme de paddy et 7,6 % sous forme de riz blanc. En parallèle, 18 % de la production est stockée. Et une fois les ventes locales ou de proximité déduites, seulement 11 % de la production alimente les autres Provinces et approvisionne les villes.
Il faut savoir que la plupart des ménages mangent du riz trois fois par jour. La consommation moyenne est de 138 kg/hab/an en milieu rural et 118 kg/hab/an en milieu urbain. Malgré cela, la production est effectivement encore loin d’être suffisante. Madagascar doit encore importer du riz pour combler le déficit au niveau de la production nationale.
Hary Rakoto
Le vase déborde. La guerre est déclarée, devait-on signaler quelque part.
Le Chef de l’Etat Rajoelina s’en était pris vertement à la Fédération malagasy de football (FMF), du moins pour certains membres, à sa descente d’avion à Ivato, en début de semaine. En cause, la demande que la FMF a adressé aux autorités continentales du ballon rond (la CAF) à solliciter l’autorisation pour 1500 personnes à assister au match entre Barea (Madagasikara) et les Ecureuils (Bénin). Une démarche que le numéro un malagasy qualifie ni moins ni plus d’acte irrespectueux et ingrate mais également unilatérale tout en sachant pertinemment que la Présidence organise conjointement avec le ministère de la Jeunesse et des Sports une cérémonie grandiose le jour du match, le 2 septembre, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 que le Gouvernement voulait coïncider avec l’inauguration du grand stade Barea. D’une pierre deux coups ! Ainsi, les organisateurs étatiques comptaient faire jouir au moins 20.000 spectateurs soit l’équivalent de la moitié de la capacité d’accueil du stade. Et les spectateurs, très emballés, ont déjà fait la queue aux portails du stade Barea depuis samedi. Coup de tonnerre, la CAF fit savoir sa décision apparemment irrévocable que le match Barea contre Bénin sera à huis clos ! Un coup de semonce pour les Malagasy ! Une pénalisation que le public ne mérite pas.
Devrait-on mettre le point sur les « i » que le Président ne remet pas en cause l’indépendance de la FMF dans la gestion du football à Madagasikara, loin s’en faut ! Il n’est pas sans savoir que la FIFA ne transige guère sur la totale indépendance de toutes les structures nationales gérant le football dans chaque pays dans le monde. Nul ne peut dicter quoi que ce soit sur la tête de la structure nationale en ce qui concerne la gestion des affaires relatives au développement du sport-roi. C’est clair et net !
Seulement voilà, personne ne pourra pas non plus empêcher la FMF d’établir une relation de collaboration franche avec les structures étatiques et cela dans l’intérêt supérieur du football, des joueurs et du public. Personne n’impose à personne ! Cependant, tout le monde doit se donner la main pour l’épanouissement de cette discipline qui a trop souffert depuis. Il faut admettre que l’actuel Chef d’Etat est parmi le rare (au singulier s’il vous plaît) locataire d’Iavoloha qui ne lésine pas sur les moyens afin de porter le football malagasy au firmament ! Les exploits de 2019 des Barea en témoignent suffisamment. La « fureur » du Président se comprend d’ailleurs aisément par le fait que les membres de la FMF (du moins certains) ont sciemment ignoré la volonté exemplaire du Chef de l’Etat en place à sauver la discipline. A aucun moment, il ne dénonce pas l’indépendance de la FIFA et par déduction celle de la FMF mais il espère tout de même bénéficier du retour de l’ascenseur de la part des locataires d’Isoraka. Un geste légitime et compréhensif qu’aucun d’entre nous ne pourra pas minimiser.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase ne s’inscrit nullement dans un sentiment de supériorité ni d’un complexe de mégalomanie mais tout simplement d’une considération purement nationale que chacun a intérêt à respecter.
Ndrianaivo