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La vente qualifiée d’illégale de CD ou autres Dvd pirates, qui se vendent comme des petits pains dans certaines rues de la Capitale, se poursuit toujours en dépit des efforts menés par la Brigade anti-piratage (BAP) - entité rattachée au ministère de la Culture - pour endiguer le phénomène. A preuve, les récentes statistiques de la BAP. D’après cette dernière, 64000 CD de contrefaçon ont été alors saisis entre janvier et juin derniers dont une bonne partie a déjà détruite sinon incinérée, en mars dernier.
Dans le courant de ce mois, 50 000 de ces CD devront être incinérés à leur tour, selon toujours la BAP. Eddy Rarivomanantsoa, le coordonnateur de celle-ci mais qui est en même temps officier de police judiciaire chargé des enquêtes sur ces affaires, précise que sa mission se cantonne uniquement à s’occuper de la procédure en vue du déferrement des suspects. « Nous n’avons pas le droit de faire objection à la décision de la justice après tout déferrement », explique-t-il encore.
La chasse aux œuvres piratées dont CD et DVD confondus s’est particulièrement renforcée vers la fin de l’année 2020. Ainsi en décembre de cette année, 40 000 DVD avaient été saisis, et 51 personnes ont été arrêtées dont 33 d’entre-elles ont atterri en prison, depuis. Leurs peines varient entre 6 mois et 5 ans, sans parler d’une amende de 5 millions ariary. On peut dire que ces efforts de la BAP aideront plusieurs maisons de production à endiguer le réseau de contrefaçon, profitant d’une faille au niveau de la distribution officielle, pour pirater les films en un temps record puis les revendre à des prix qui défient toute concurrence.
Franck R.


Le stade Barea ne sonnera pas creux pour le premier match officiel qui se déroulera sur son gazon. Grâce notamment au Chef de l’Etat Andry Rajoelina, qui a plaidé la cause malagasy auprès des responsables du football international, ce match pourra se disputer devant des spectateurs. L’annonce a été faite hier en fin de soirée par le ministre des Sports Mamod Ali Hawel.
Au cours d’une conférence de presse, le ministre a indiqué que le stade Barea a reçu l’homologation de la Confédération africaine de football (CAF). Il souligne en outre que la présence de 10 000 spectateurs pour le match entre les Barea de Madagascar et les Ecureuils du Bénin, entrant dans première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022, a été acceptée par l’instance africaine de football.
Ces décisions ont été prises à l’issue d’inspection du stade Barea en vue de l’homologation finale menée par trois inspecteurs de la Confédération africaine de football (CAF) hier après leur descente d’avion. Le ministre Mamod Ali Hawel souligne d’ailleurs à ce sujet que le stade Barea a reçu une homologation définitive.
Madagascar revient en tout cas de loin. Pour rappel, dans une lettre adressée à la Fédération malagasy de football, en fin de semaine dernière, la CAF avait pris la décision d’interdire la venue de spectateurs pour le match Madagascar – Bénin. Une lettre qui vient en réponse à une lettre du secrétariat général de la FMF demandant la possibilité de présence de seulement 1 500 spectateurs pour la rencontre. Une initiative qui avait d’ailleurs été dénoncée vigoureusement par le Chef de l’Etat lundi dernier.
Les autorités malagasy avaient envoyé une demande aux instances du football international pour demander une reconsidération du cas de Madagascar. La lettre plaide pour une exception comme pour certains matchs, évoquant notamment la rencontre entre les Barea malagasy et les Eléphants Ivoiriens à Toamasina à laquelle a pu assister des spectateurs en pleine période de pandémie pour soutenir la possibilité d’une rencontre assistée par les spectateurs. 
Le ministre des Sports a souligné hier également que le Président de la République s’est adressé à la secrétaire général de la FIFA, laquelle a facilité l’envoi des inspecteurs de la CAF à Madagascar. Des inspecteurs qui devaient arriver à Madagascar depuis plusieurs semaines déjà, mais qui ont fait machine arrière suite à des recommandations erronées voire falsifiées du secrétariat général de la FMF sur la situation dans le pays, à juger par une correspondance de cette entité avec la CAF qui a fuité.
Faut-il souligner en effet que la situation sanitaire dans le pays est stabilisée depuis plusieurs semaines déjà. En outre, malgré la fermeture des frontières malagasy, des dérogations sont possibles pour une certaine catégorie de personnes dont les personnes en mission, les diplomates ou encore les sportifs.
En tout cas, après avoir sans doute analysé la situation et évalué la demande malagasy, du point de vue médical et sur celui de la conformité du stade aux normes, la CAF a accédé à la demande de Madagascar pour la présence de spectateurs pour le match de demain. Une rencontre qui sera précédée d’une cérémonie d’ouverture officielle du Stade Barea dirigée par le Président de la République. Une manifestation qui verra la présence de l’ancien footballeur international camerounais Samuel Eto’o, lequel doit arriver à Antananarivo ce matin. L’ancien attaquant vedette du FC Barcelone ou encore de l’Inter Milan devrait également être présent à l’inauguration officielle du Stade qui se tiendra ce samedi 4 septembre comme annoncé par le Chef de l’Etat lundi.
La Rédaction


La pandémie de coronavirus a modifié un bon nombre de choses dans le quotidien des opérateurs économiques, dont ceux du secteur touristique. Aujourd’hui, pour des raisons de santé, les clients sont donc plus méticuleux en matière de normes et de mesures sanitaires. C’est pourquoi, dans ce contexte et en marge de la gestion de la crise et la préparation de la relance post-Covid du secteur touristique, le ministère de tutelle a développé un programme de mise en conformité des opérateurs de l’ensemble de la chaîne touristique aux protocoles sanitaires Covid-19 afin de mettre en confiance les clients, tant nationaux qu’internationaux. « En collaboration avec l’Office national du tourisme de Madagascar et la Confédération du tourisme de Madagascar, nous avons élaboré les protocoles sanitaires Covid-19 en 2020 et réalisé les premières sessions dans plusieurs Régions. Dans cet objectif de conformité des opérateurs aux mesures sanitaires, 117 opérateurs touristiques dont des hôteliers, des restaurateurs, des agents de voyages et des tours opérateurs, ainsi que des guides touristiques, ont été formés aux protocoles pré-établis entre février et juin dernier par le ministère. Ces derniers auront ensuite pour rôle de former à leur tour plus de 6 000 travailleurs du secteur dans différentes villes et Régions telles qu’Analamanga, Sainte-Marie, Nosy Be, Antsiranana, Atsimo-Andrefana  et Anôsy », explique un responsable au niveau du ministère.
Dans ce sens, les sessions de formation des travailleurs touristiques aux protocoles Covid-19 ont débuté la semaine dernière avec le lancement à Nosy Be le 23 août et à Antsiranana le 26 août. Pour la Région d’Analamanga, le lancement officiel s’est tenu avant-hier, avec l’objectif de former au moins 2 500 employés issus de la filière. Si les opérateurs demandent l’ouverture des frontières, cette mise en conformité des travailleurs est un passage obligatoire.
Rova Randria


Hier, les membres du Conseil municipal se sont massivement prononcés en défaveur de taxis-motos.
Parmi les questions qui ont été abordées lors de la deuxième et dernière journée de la session extraordinaire du Conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo figurait notamment l’autorisation ou non des taxis-motos d’exercer dans la Circonscription d’Antananarivo-Renivohitra. A l’issue des délibérations et du vote, les conseillers municipaux ont décidé quasi unanimement de rejeter l’autorisation pour les taxis-motos de circuler à Antananarivo. 49 conseillers municipaux se sont prononcés contre l’autorisation, 3 conseillers ont voté pour et 2 celui blanc. La décision a été prise lors d’un vote secret. Les questions de logistique, les problèmes de sécurité des passagers et les questions d’ordre sanitaire, vu que l’état d’urgence sanitaire reste en vigueur à Madagascar, ont été évoqués par les membres du Conseil municipal pour soutenir la nécessité de ne pas autoriser la circulation des taxis sur deux roues dans la Capitale.
Les conseillers municipaux abondent dans le même sens que le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo. En effet, Naina Andriantsitohaina avait à plusieurs reprises souligné son opposition à la circulation des taxis-motos dans la Capitale. Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, il avait toutefois indiqué que la décision finale reviendrait aux conseillers municipaux. Le maire se serait engagé à mettre en œuvre la réglementation applicable à ce nouveau mode de transport public si les conseillers municipaux donnaient leur accord à la circulation de ces taxis-motos. L’inscription de l’autorisation d’exercer pour les taxis-motos avait été inscrite dans l’ordre du jour de la session de l’organe délibérant de la Mairie pour que certains conseillers municipaux, qui utilisent le sujet à des fins politiques, prennent publiquement position sur le sujet, avait indiqué l’édile d’Antananarivo-Renivohitra. La circulation des taxi-motos, de manière clandestine, avait créé un tollé auprès des propriétaires et chauffeurs de taxi-ville qui ont réclamé auprès de la Mairie leur interdiction, au motif de concurrence déloyale notamment. Il est dorénavant clair pour tout le monde que l’édile de la Capitale et les conseillers municipaux n’ont aucune intention d’autoriser ces taxis-motos. En contrepartie de l’interdiction d’exercer pour ces transports, la normalisation des taxis villes dans la Capitale a, d’un autre côté, été fait remarquer par certains conseillers municipaux. Les tarifs de ces véhicules de transport en commun a également été soulevé par les élus municipaux.
La Rédaction

Il fallait s’y attendre. Bon nombre de parents d’élèves se sont rués vers les magasins de fournitures scolaires depuis le week-end dernier, à quelques jours de la rentrée scolaire. Hier, les boutiques ainsi que les étals dans le centre-ville, entre autres à Analakely et Tsaralalàna, ont été pris d’assaut. Outre la foule qui s’y trouvait à l’intérieur, une longue queue s’est formée à l’extérieur de la plupart des échoppes. Il en est de même dans les étals, avec les regroupements. Certaines fournitures ont été en rupture de stock en seulement quelques heures, avec le nombre massif de clients. « Les protège-cahiers, les stylos ou encore certaines marques de cahiers se sont écoulés en un laps de temps très court. Heureusement que nous aurons de nouveaux arrivages dès demain afin de satisfaire les besoins des parents », lance un gérant de magasin du côté de Tsaralalàna.
Du côté des clients, l’achat des fournitures scolaires constitue ces derniers jours une priorité, malgré les autres soucis quotidiens. « Je n’ai pas eu les moyens d’acheter plus tôt les fournitures de mes enfants. En fait, nous n’avons touché notre salaire du mois d’août qu’hier, et ce, sur sollicitation des employés. Notre paiement se fait toujours au dernier jour du mois, sauf si celui-ci tombe le week-end. Mais cette fois-ci, nous avons demandé à ce que nos rémunérations soient perçues en avance pour assurer la rentrée scolaire de nos enfants », nous confie Véronique R., employée au sein d’une agence de communication. Comme cette mère de famille résidant à Mahamasina, des parents ont attendu la fin du mois pour s’acquérir des fournitures de leurs enfants, faute de moyens. D’autres ont négocié auprès des directeurs d’écoles pour le paiement des droits d’inscription et autres frais. Ces responsables ont ainsi donné un délai supplémentaire jusqu’à la fin de cette semaine pour les retardataires.
Concernant le prix des fournitures, la plupart des magasins ou commerçants ont maintenu les tarifs appliqués depuis le mois de juillet. A l’exemple des cahiers en petit format, le paquet de 10 pièces pour les 100 pages varie entre 7 000 à 15 000 ariary, tandis que les cahiers de 200 pages se vendent à partir de 10 000 à 20 000 ariary les 5 pièces. Pour les cahiers en grand format, le prix pour les 100 pages étant de 27 000 à 50 000 ariary, tandis que les 200 pages coûtent à partir de 17 000 à 60 000 ariary. En général, le prix des fournitures scolaires a connu une hausse entre 15 à 50 % cette année, par rapport à celui de 2020. La plupart des établissements revendiquent des fournitures de grandes marques comme Maped, Calligraphe, Triumph, Premier, Bic, etc. Ces dernières sont ainsi les plus coûteuses sur le marché. Les dépenses des parents pour un enfant inscrit dans un établissement privé tournent autour de 100 000 à 200 000 ariary pour le niveau pré-scolaire ou primaire, contre 70 000 à 100 000 ariary pour un élève du collège et lycée.
Patricia Ramavonirina


La Confédération africaine de football (CAF) avait envoyé un communiqué mentionnant l’interdiction pour le public d’assister au match entre les Barea et les Ecureuils du Bénin prévu le 2 septembre au stade Barea. Et ce, une réponse de la CAF suite à une lettre de la FMF demandant la possibilité de présence de 1.500 personnes. En raison de ce refus, les autorités étatiques malagasy via le ministère de la Jeunesse et des Sports a mené une négociation auprès de l’instance dirigeante du football continental demandant à cette dernière de « reconsidérer » sa position.

 

La nouvelle désignation de la rue « Charles Rambelo » située devant le Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) à Ankadifotsy, le partenariat entre la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) et l'Office régional du tourisme d'Analamanga (ORTANA), la rénovation et l'aménagement du bazar de quartier de Manakambahiny, le projet de mémorandum d'entente entre la CUA et la ville de Wenzhou, ainsi que l'éventuelle autorisation afférente aux taxis-motos.

La localité d'Amparihibohitra, dans le District de Soavinandriana-Itasy a vu se produire un cas de détournement de mineure, le 19 août dernier. La victime, une jeune fille de 16 ans, gardienne de troupeau de son état. D'ailleurs, ce fut au moment de garder des bœufs qu'elle a été enlevée. A l'index : un homme de 22 ans.

Suite à l'amélioration apportée par les autorités sanitaires malagasy concernant l'attestation de vaccination, toute personne ayant reçu les doses requises peuvent l'obtenir en ligne. Ainsi, une attestation électronique munie d'un code-barres ou QR-Code est actuellement disponible. Il s'agit d'une pièce justificative de l'immunisation contre la Covid-19, à présenter en cas de besoin.

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Quid de la stabilité des prix !

Où en sommes-nous par rapport aux prix des PPN ? Où en est-on vis-à-vis du prix de nos produits d’exportation phare telle la vanille ? La question relative à la stabilité des prix des produits stratégiques inquiète les producteurs ainsi que les consommateurs locaux et sous d’autres cieux. En fait, maintenir de façon pérenne la stabilité des prix est un défi majeur que tout dirigeant en place se doit de relever. C’est un enjeu politique de taille menaçant la stabilité, cette fois-ci politique.

 

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Editorial

  • Vrai leader !
    Rajoelina Andry Nirina reçoit le Prix de la 14ème édition des « Persons of the Year » POTY 2024 autrement « Leader politique africain de l’année ». Une louable initiative entretenue par African Leadership Magazine, ALM, qui a organisé à Casablanca, au Maroc, samedi soir, la cérémonie de remise de prix. Ayant obtenu 65,69 % de voix, le Président malagasy Rajoelina Andry décroche la victoire. Chaque année, ALM organise un concours particulier pour désigner le Leader africain de l’année, Homme ou Femme de l’Année, Persons of the Year, POTY. Selon les explications des responsables de l’ALM, le prix décerné récompense les leaders africains qui se sont distingués par leur impact positif, leur leadership exemplaire et leur contribution au développement socio-économique et politique de leur pays et pouvant même apporter du rayonnement sur le continent. Etre choisi parmi les « Persons of the Year », signifie une reconnaissance sur le continent …

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