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Dans un contexte économique précaire lié à la crise sanitaire engendrée par le Covid-19, les opérateurs économiques tentent de relancer le secteur. A cet effet, la Foire économique et commerciale des 23 Régions ambitionne de répondre aux attentes de ces opérateurs en quête de visibilité sur l’avenir de leurs activités. Grâce aux partenariats des différentes Régions et en partant des besoins des opérateurs, l’évènement se déroulera du 28 au 31 octobre 2021, en simultanée à Analamanga et dans les autres Régions. « A l’heure où tous font face à la période post-Covid et que les opérateurs locaux ont plus que jamais besoin de soutien pour relancer leurs activités, cette foire économique et commerciale des 23 Régions arrive à point nommé », estime Harilala Ramanantsoa de Madavision, principal organisateur de l’évènement. « Cette foire permettra de rechercher de nouveaux débouchés et de multiplier les opportunités d’affaires au niveau national. Il s’agit également de renforcer les réseaux des opérateurs », a-t-elle renchéri. La Foire économique et commerciale s’adresse à tous les opérateurs qui souhaitent donner un nouveau souffle à leurs activités. Pour connaître les tenants et aboutissants de l’évènement, une réunion d’information se tiendra le 1er septembre prochain au jardin de l’hôtel Ibis à Ankorondrano.



Un point marqué. La rencontre très attendue par la diaspora malagasy de France avec le Président Andry Rajoelina a eu lieu samedi à la résidence de l'ambassadeur de Madagascar à Paris. Là-bas où le rassemblement n'est pas interdit en dépit de la pandémie, mais où certaines précautions ont été prises tout de même, telles que la présentation d’un pass sanitaire à l’entrée. En outre, des tests de dépistage effectués par la Croix-Rouge France et le réseau Iles de France et ce pour parer à toute éventualité.
Devant des compatriotes venus des régions parisiennes, des provinces et des pays voisins de la France et même de l'île de La Réunion, Andry Rajoelina a réalisé la promesse non tenue par ses prédécesseurs à la tête de la République de Madagascar. " Aux élections présidentielles de 2023, on va accorder le droit de vote à la diaspora malagasy de France. Pour ce faire, vous avez intérêt à vous inscrire auprès de l'Ambassade pour avoir votre carte consulaire" a lancé le Président de la République à une foule survoltée par cette annonce. En effet, les ressortissants malagasy d'Andafy sont auparavant des citoyens " passifs" aux élections présidentielles. C'est désormais révolu, Andry Rajoelina veut mettre tous les ressortissants malagasy en âge de voter, tant à Madagascar qu'ailleurs, sur le même pied d'égalité. Toutefois, ces derniers devront montrer leur volonté de garder les racines malagasy et leur citoyenneté en s'inscrivant auprès de la représentation de leur pays. 
Lors de sa première rencontre avec la diaspora malagasy de France en 2019, Andry Rajoelina a évoqué ce sujet suite à la demande des ressortissants. Deux ans après, il va exaucer les vœux en leur accordant ce droit de vote aux élections présidentielles.
Outre ce droit de vote, le Président de la République a exhorté chaque citoyen, où qu'il soit, d'œuvrer pour la Nation. "Nous les dirigeants font de notre mieux pour rendre aux malagasy leur fierté mais vous également d'une manière ou d'une autre faites-le. A vous qui ont les moyens d'entreprendre, rentrez au pays et apportez votre contribution", martèle-t-il avant de répondre aux questions posées par ses concitoyens. Mais auparavant, Andry Rajoelina a dressé le tableau de la situation actuelle du pays notamment sur la crise sanitaire et la famine dans le Sud. " On ne peut pas passer sous silence le « kere » qui frappe nos compatriotes dans la partie Sud de l'île. Une situation héritée depuis les années 30. Mais les dirigeants actuels veulent apporter une solution pérenne pour amoindrir ou même éradiquer ce cycle infernal de la famine. L’époque de l'assistanat éphémère n'est plus de mise d'où la solution d'un pipeline reliant Efaho jusqu'aux coins reculés de cette zone. Un pari à réaliser avant la fin de mon premier mandat", relève Andry Rajoelina. A la rencontre des entrepreneurs francophones, des opérateurs économiques marocains ont montré leurs intérêts dans les projets présidentiels dans cette partie de Madagascar. 
Mais à part ces points noirs, le Président Rajoelina a évoqué les travaux réalisés ces dernières années et ce malgré le ralentissement de l'économie mondiale par la Covid-9. Il a cité entre autres l'usine Pharmalagasy, équipée et opérationnelle en 4 mois, la construction des hôpitaux « manarapenitra » dans des Districts, la transformation du stade de Mahamasina en celui des Barea qui est devenu la plus grande infrastructure footballistique dans l'océan Indien et le début des travaux du bord de Toamasina.
" Madagascar a maintenant la confiance des bailleurs de fonds. A preuve, la mise à la disposition par la Banque mondiale de plus d'un milliard de dollars, une grande première dans l'histoire du pays et dans nos relations avec les partenaires financiers. Le pays est sur les rails du développement. Seul je vais vite, ensemble on va loin", insiste le Président de la République pour terminer son discours devant un parterre acquis à la cause.

La Rédaction


Des pourparlers entre les autorités malagasy, la CAF et la FIFA sont en cours, d'après le ministre de la Jeunesse et des Sports. En effet, une lettre a été envoyée aux instances du football pour demander de « reconsidérer l'interdiction d'accès des spectateurs pour le match Madagascar # Bénin du jeudi 2 septembre », révèle Hawel Mamod'Ali. Et ce, afin d'obtenir une « exception comme pour certains matchs », rajoute-t-il.
Les autorités insistent sur la possibilité d’une exception pour le match entre les Barea et les Ecureuils du Bénin et ce avec la présence du public.
En effet, celles-ci tentent une démarche auprès desdites instances du football pour le match à huis clos décidé par la Confédération africaine de football (CAF) entre Madagascar et le Bénin pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 le 2 septembre.
Toujours d’après le ministre de la Jeunesse et des Sports Hawel Mamod’Ali, « les autorités compétentes ont écrit une lettre à la CAF et à la Fédération internationale de football association (FIFA) pour que celles-ci reconsidèrent leur position, lors d’une conférence de presse ce samedi à Mahamasina. La lettre plaide pour une exception « comme c’est le cas de certains matchs ». Il évoque, entre autres, la rencontre entre les Barea et les Eléphants ivoiriens à Toamasina ou encore certaines rencontres en Afrique pour soutenir la possibilité d’une rencontre assistée par les spectateurs.
Rappelons que les organisateurs avaient misé sur la présence de 20 000 personnes pour le double événement. La distribution des tickets a commencé samedi dernier. Et certaines personnes sont venues à Mahamasina dès vendredi soir pour pouvoir obtenir le ticket d’entrée. L’espoir de pouvoir infléchir la CAF et sa décision d’un match à huis clos est perceptible chez les gens autour du stade rénové.
Recueillis par E.F

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La une du 28 août 2021

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Note d’espoir !

Le rideau de la Rencontre des entrepreneurs francophones à l’Hippodrome de Longchamp (Paris) à laquelle assistait une forte délégation malagasy est tombé sur une note d’espoir. Force est de reconnaître que les uns et les autres, dans ce cadre mythique, s’évertuaient à convaincre et à séduire.
Pour la délégation malagasy conduite par le Chef de l’Etat Rajoelina, la délicate et complexe mission consiste à ramener les opérateurs et capitaines d’industrie présents à se résoudre concrètement à investir dans la Grande île.
Français, Marocains et Belges ont effectivement manifesté leurs intérêts à jeter leur dévolu sur les potentialités que Madagasikara peuvent leur offrir. Des opportunités à ne pas rater du côté malagasy. La délégation malagasy, à commencer par son chef le Président Rajoelina, ne ménageait pas les efforts pour « appâter », dans le sens propre sinon noble du terme, les investisseurs en puissance participants à Longchamp de façon qu’ils n’hésitent pas à foncer. En vrai, Madagasikara dispose de réelles potentialités et de tangibles opportunités à offrir à tous ceux qui sont prêts à franchir le pas.
Nos ressources naturelles, en dépit des pillages en règle perpétrés auparavant par de faux exploitants demeurent toujours en abondance. Le sous-sol malagasy regorge, envers et contre tout, d’immense trésor qui ne demande qu’à être exploité légalement et judicieusement. Il existe encore d’espaces qui aussi ne demandent qu’à être exploités. Idem pour la main-d’œuvre qualifiée et de masse. Les grands capitaux sont ainsi les bienvenus ! Les espèces endémiques en faune et flore pouvant intéresser les touristes n’attendent elles aussi qu’à être découvertes. Des sites touristiques qui n’ont rien à envier des traditionnels et célèbres lieux de visite comme au Maroc, en Egypte ou ailleurs. Des atouts, Madagasikra en possède entre les mains ! Il suffit de les vitaliser. Pour ce faire, on fait appel à des partenariats gagnant-gagnant. Etant entendu que le système local manque terriblement de capitaux, le principe des PPP s’avère incontournable. D’où l’importance d’une telle Rencontre. Les enjeux et les défis sont de taille !
Rappelons seulement que des promesses et de bonnes intentions, le pays en avait déjà connu. De faramineuses sommes de capitaux à investir étaient mises en avant mais les réalisations concrètes se font attendre. Et ce pour plusieurs raisons.
Madagasikara doit fournir de gros voire de colossaux efforts pour créer un climat des affaires attrayant. La sérénité et la paix civile, des gages pour rassurer les investisseurs, les vrais, à venir en masse, ne sont pas à négocier. Les instabilités politiques et les troubles sociaux perturbant les activités économiques sont à bannir. A ceci s’ajoute la mise en place au préalable d’un Code d’investissement susceptible d’attirer les capitaux de gros calibre. De même un Code minier sérieux et capable de garantir les intérêts de tous, en premier lieu le pays hôte, s’impose. Dans le même ordre d’idées, un cadre fiscal attractif garantissant toujours bien évidemment l’équilibre des intérêts des deux côtés s’inscrit dans le cadre d’une nécessité à prendre en compte. Certains recadrages de l’environnement économiques ne doivent pas se faire prier.
Indiscutablement, la REF à l’Hippodrome de Longchamp se termine sur une note d’espoir mais faisons attention à l’optimisme trompeur. Il reste beaucoup à faire ! Rien n’est gagné d’avance et tout n’est non plus perdu d’avance.
Ndrianaivo


Scène de panique, hier, au sein d’une entreprise franche spécialisée dans la fabrication de produits cosmétiques à Ankadimbahoaka. Une grosse bousculade due à un courant de court- circuit fait pas moins d’une vingtaine d’employés blessés ou inconscients. D’après les témoignages des employés qui ont assisté à la scène, tout a commencé lorsqu’un électricien était en train de réparer une partie des ampoules qui éclairaient l’intérieur de l’entreprise. Visiblement ayant déclenché un court–circuit, l’éclairage en question a pris feu de façon soudaine. Pris de panique et craignant la menace d’un incendie, tous employés du local se sont alors précipités vers la porte de sortie. Ce qui a provoqué la grosse bousculade.
Pourtant, le feu a pu être maîtrisé de manière rapide contrairement aux employés qui se sont complètement affolés. La plupart des blessés ont été piétinés ou pressés par leurs collègues au moment de cette grande agitation. Certains auraient même eu les membres cassés et ont été évacués d’urgence à l’hôpital. D’autres, surpris par le choc se sont tout simplement évanouis sur place. Outre les blessés, la bousculade a également provoqué de nombreux dégâts matériels au sein de l’entreprise. Plusieurs tables et chaises qui servaient de support de travail ont été écrasées pendant la scène de panique.
Aucune consigne de sécurité
 Ayant récemment ouvert ses portes, l’entreprise franche en question a embauché un nombre important d’employés – soit plus d’un millier de personnes – dont essentiellement des femmes. Néanmoins, une grande partie d’entre elles se plaignent des incidents qui s’y produisent presque quotidiennement. « Chaque jour, il y des ouvrières qui s’évanouissent de façon soudaine sans qu’on en sache les raisons. Parfois, cela prend beaucoup de temps pour les réanimer. Etant dans l’incapacité d’assurer leur tâche, les victimes sont, la plupart du temps, évacuées à l’hôpital ou renvoyées à leur domicile», confie une employée de l’entreprise.
Normalement, une société qui emploie autant de travailleurs doit prendre les précautions qui s’imposent c’est-à-dire les consignes en cas d’incendie ou d’évacuation d’urgence en l’occurrence. D’après toujours les confidences des employés, aucune consigne ou autre formation de ce genre ne leur ont été dispensée depuis leur recrutement au sein de l’entreprise. Ce genre d’incident n’est pas étranger aux entreprises franches situées à cet endroit de la Capitale. Les employés en appellent également à l’inspection de travail pour constater de près leurs conditions de travail incluant les horaires et les salaires.
La Rédaction



La première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 qui devra opposer les Barea de Madagascar aux Ecureuils du Bénin, le 2 septembre, au stade flambant neuf Barea Mahamasina ne verra pas la présence du public, à en croire la dernière décision de la CAF. La nouvelle tombe comme un couperet tant pour les autorités malagasy que les supporters des Barea. Tard dans l’après-midi d’hier, la réponse de la CAF (Confédération africaine de Football), adressé au secrétaire général de la Fédération malagasy de football, a été claire : la présence de spectateurs n’est pas autorisée au cours de la rencontre opposant les Barea aux Ecureuils.
Alors que les supporters malagasy espéraient communier avec l’équipe nationale à l’occasion de l’inauguration officielle du Stade Barea, la CAF n’a pas autorisé leur présence au stade pour des raisons liées à la situation sanitaire, selon ses arguments.  En effet, les protocoles de la CAF et de la FIFA exigeraient que tous les matchs de cette première journée de qualification à la Coupe du Monde Qatar 2022 doivent être joués à huis clos sur tous les continents.
Menace de sanctions
Rappelons que la Fédération par le biais de son secrétaire général a envoyé une demande d’autorisation  pour  l’admission de 1.500 spectateurs dans le stade lors du match  comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA, Qatar2022, prévu le jeudi 2 septembre. La CAF a ainsi réitéré dans sa réponse les protocoles de match de la CAF et de la FIFA Covid-19 qui « stipulent clairement que tous les matches doivent être joués à huis clos ».
« (…) La CAF a analysé et évalué votre demande du point de vue médical, du comité aux exigences du stade et de la sûreté et de sécuriser votre site. En conséquence, une décision a été prise de ne pas autoriser la présence de spectateur dans le match susmentionné », stipule la déclaration. Des propos intrigants étant donné le bilan quotidien de l’épidémie à Madagascar et la tenue de nombreux matchs avec un public dans les autres pays du monde.
Au terme de son « message » la Confédération souligne qu’en cas de non-respect de la décision de la CAF, la Fédération s’exposera à des sanctions disciplinaires. Pour le moment, la réaction de la partie malagasy est attendue à la suite de cette décision de la CAF. Actuellement, les préparatifs en vue de la cérémonie d’inauguration du stade prévue plus tôt dans l’après – midi suivent leur cours.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa

L’ancien Centre malgache pour le développement de la lecture publique et de l’animation culturelle (CMDLAC), connu aussi sous l’appellation « Galerie 6 », renait de ses cendres. Situé sur l’arcade Analakely, il s’agit désormais d’un centre dénommé « Ivokolo », dédié aux théâtres et à la peinture ainsi qu’à d’autres projets culturels aussi intéressants les uns que les autres. Au rez-de-chaussée se situe par exemple une salle de théâtre baptisée Charles Ravaloson, figure qui a marqué les années glorieuses du théâtre malagasy. Enjolivé de matériels modernes et géré par l’Office national des arts et de la culture (OFNAC), cet espace accueillant toute sorte d’événement culturel demeure un lieu où se retrouvent désormais les adeptes de la culture malagasy et le grand public.
Mieux encore, les travaux artistiques des peintres vont également être mis en valeur. Une galerie d’art signée Roland Raparivo, l’illustre peintre malagasy, peut en parallèle réunir artistes et acheteurs à travers des activités de vente et d’exposition. Dans son discours, Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC), a souligné qu’il s’agit de la toute première galerie d’art gérée par l’Etat. Et de poursuivre que la promotion de la culture entreprise par son département ne se limite pas à ces deux initiatives. D’ailleurs, un centre d’incubation culturelle faisant suite au programme « Tosik’art » y a été aménagé. « Nous allons contribuer à la promotion de l’esprit entrepreneurial dans le milieu culturel, et cela par le biais de la formation et/ou du coaching. Il s’agit d’un accompagnement des jeunes créateurs d'entreprise en leur apportant le savoir-faire nécessaire à la rédaction du business-plan, la gestion de tous les aspects juridiques et ceux liés à la propriété intellectuelle », a avancé le n°1 du MCC.


Enième projet culturel en moins de 3 années

En deux ans et 7 mois d’exercice, le ministère de la Communication et de la Culture a réussi à construire des édifices. On peut citer les Maisons de la communication et de la culture installées au niveau des Chefs-lieux de province. A cela s’ajoutent la réhabilitation et les rénovations apportées au niveau des infrastructures rattachées au ministère, à savoir l’Office de la radio et de la télévision publique de Madagascar (ORTM), la Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM), le Centre national d'éducation musicale et de danse (CNEMD), le Musée des archives iconographiques et notamment le Palais de la reine d’Antananarivo, symbole historique de l'unité nationale et reflet de la souveraineté nationale.
K.R.


45 minutes. C’est la durée du tête-à-tête entre les Présidents Andry Rajoelina et Emmanuel Macron hier au Palais de l’Elysée dans la foulée de la participation de Madagascar à la Réunion des entrepreneurs francophones (REF) 2021. Contrairement aux habitudes, les deux hommes qui se rencontrent pour la deuxième fois dans la capitale française ont fait face à la presse française et malagasy avant le début de leur entretien.
C’est le locataire du Palais de l’Elysée qui a annoncé d’emblée dans son discours de bienvenue le sujet brûlant des îles Eparses revendiquées à raison par la partie malagasy suite à la décision des Nations unies. « Ensemble, je souhaite que nous puissions poursuivre nos échanges à la fois francs et constructifs sur la question des îles Eparses. Nous avons pris l’initiative ensemble en 2019 de créer une commission mixte qui a commencé ses travaux. Il est maintenant important qu’elle puisse les poursuivre », a avancé le Président Emmanuel Macron. Le Président Andry Rajoelina a confirmé par la suite que le sujet des îles Eparses figure bel et bien dans l’ordre du jour de la discussion entre les deux Présidents de la même génération et élus presque dans la même période.
A la fin de l’entrevue, point de rapport d’un côté comme de l’autre. Mais il va sans doute que Macron et Rajoelina ont défini une date de la reprise des discussions au  niveau de la commission mixte créée pour discuter de ce sujet « fâcheux ». La Covid-19 a pris le dessus sur toutes autres affaires, importantes soient –elles, d’où le silence total depuis presque deux ans sur cette question des îles Eparses. Quoi qu’il en soit, l’espoir est de mise dans la mesure où les deux parties ont accepté de remettre ce point capital sur le tapis lors de cette seconde rencontre.
A part les îles Eparses, les deux Présidents, comme ils l’ont évoqué avant l’entrevue, discutaient également sur le problème du Sud de Madagascar, frappé par le changement climatique, et la lutte contre la Covid-19.
La veille de ce déplacement au Palais de l’Elysée, la délégation malagasy a invité les autorités et entrepreneurs français à un dîner de présentation des atouts de la Grande île. La gastronomie malagasy ainsi que ses musiques ont été à l’honneur à cette soirée marquée par la présence de l’ancien Président français, Nicolas Sarkozy, le Secrétaire d’Etat, Jean Baptiste Lemoyne, et la secrétaire générale de la francophonie, Louise Mushikiwabo.
Aujourd’hui, sur l’agenda du Président de la République de Madagascar, la rencontre avec les membres de la diaspora malagasy.
La Rédaction



Trouver le juste équilibre entre pêche économique et pêche responsable.C’est de cette manière que Tsimanaoraty Paubert Mahatante, ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, entend emmener sa politique en ce qui concerne ce secteur. En effet, la pêche représente un grand potentiel pour un certain nombre de pays en voie de développement, à l’instar de la Grande île. Le poisson est devenu le produit alimentaire le plus échangé au monde, avec une demande qui continue à croître fortement. Certains pays en développement ont même un avantage comparatif en raison d'un faible coût de la main d'œuvre et des eaux riches en plusieurs variétés très prisées de poisson. Source de revenu pour près de 1,5 million de Malagasy, le secteur de la pêche pesait près de 7 % du PIB national et représentait 6,6 % des exportations il y a quelques années encore. Il joue un rôle primordial dans l’économie avec une production annuelle de 750 millions de dollars, soit 7 % du PIB national et une contribution de 6,6 % aux exportations de la Grande île. Ce secteur est aussi important pour la santé nutritionnelle et la sécurité alimentaire car il contribue à environ 20 % de la consommation de protéines animales.
Cependant, la gestion des ressources naturelles est particulièrement importante pour la pêche dans la mesure où l'absence de droits de propriété crée une tendance à la surexploitation. « C’est ainsi que notre ministère poursuit sa vision de valorisation de l’économie bleue tout en  préservant l’écosystème marin et encourageant l’exploitation durable des ressources naturelles » argue le ministre de tutelle.

Coexistence
La surpêche est une menace grave pour l'industrie mondiale de la pêche. Prévenir cette pratique en limitant l'accès aux ressources est difficile en toute circonstance et pose des défis particuliers dans la mesure où le pays a tout de même des capacités et des fonds administratifs limités pour assurer la surveillance et la prévention de la surpêche. D’où la promotion du concept de l’économie bleue afin de garantir la productivité et la compétitivité d'une part et préserver les stocks de poissons de l'autre. De plus, avec la diversification des exportations, la création d'emplois et l'augmentation des recettes en devises, la pêche est également une source importante de revenus pour l’Etat. Le secteur de la pêche dans la Grande île est caractérisé par la coexistence de la pêche industrielle et artisanale. La distinction entre les opérations formelles et informelles prend la forme de pêche industrielle et artisanale. Quant au secteur informel, généralement la pêche artisanale est une activité de survie. C’est une source majeure d'emplois et de revenus mais le secteur est handicapé par des infrastructures obsolètes. « Raison pour laquelle une réforme de ce secteur s’impose à travers la mise en activité d’au moins un port de pêche ayant une jetée avec des brise-lames dans chaque région côtière de Madagascar. Chaque port de pêche aura une capacité d’accueil allant jusqu’à cinquante bateaux », explique le nouveau ministre de la Pêche.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vrai leader !
    Rajoelina Andry Nirina reçoit le Prix de la 14ème édition des « Persons of the Year » POTY 2024 autrement « Leader politique africain de l’année ». Une louable initiative entretenue par African Leadership Magazine, ALM, qui a organisé à Casablanca, au Maroc, samedi soir, la cérémonie de remise de prix. Ayant obtenu 65,69 % de voix, le Président malagasy Rajoelina Andry décroche la victoire. Chaque année, ALM organise un concours particulier pour désigner le Leader africain de l’année, Homme ou Femme de l’Année, Persons of the Year, POTY. Selon les explications des responsables de l’ALM, le prix décerné récompense les leaders africains qui se sont distingués par leur impact positif, leur leadership exemplaire et leur contribution au développement socio-économique et politique de leur pays et pouvant même apporter du rayonnement sur le continent. Etre choisi parmi les « Persons of the Year », signifie une reconnaissance sur le continent …

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