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Près de 5 mois après le naufrage dramatique du bateau « MS Francia » au large de Soanierana-Ivongo, l’affaire est encore loin d’être close. En marge d’un atelier sur la sûreté maritime qui se tient depuis hier à Ankorondrano, les responsables de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) ont, de nouveau, abordé ce drame qui a ému la Nation entière. Dans un premier temps, l’APMF a expliqué que le naufrage du bateau a été dû à « la circulation de plusieurs personnes sorties prendre l’air sur les bords du bateau et qui a été à l’origine de l’instabilité de l’embarcation ». Par cette première explication plutôt technique, l’Agence semble vouloir écarter d’autres causes, avant d’évoquer également la surcharge du bateau. Une cause qui avait pourtant déjà été évoqué au lendemain de l’accident. En effet, il s’avère que le « MS Francia » n’est nullement destiné au transport de personnes mais uniquement au transport de marchandises. A la violation de l’interdiction de transports de personnes s’ajoute donc l’infraction liée à la surcharge qui a été fatale à la majorité des passagers.
Rappelons que ce drame a fait près de 85 morts et 51 rescapés, selon le dernier bilan officiel à l’issue des opérations de sauvetage de survivants et de repêchage de corps des naufragés dans la mer. Le navire, qui opérait de manière clandestine, transportait pas moins de 138 passagers à son bord. L’embarcation était partie de Mananara – Nord et se dirigeait vers Soanierana- Ivongo.
L’armateur toujours impuni
A l’allure avec laquelle avançait l’enquête, tout porte à croire que l’interpellation des coupables avait trainé des pieds. Il a fallu attendre jusqu’au mois de février dernier pour que des suspects liés à cette affaire soient appréhendés. 13 personnes ont déjà comparu devant la Justice et ont été jetées en prison à l’issue de leur déferrement. Parmi les suspects figurent des employés de la Commune d’Antanambe- Avaratra à Mananara – Nord (lieu de départ du bateau) ainsi que des agents de l’APMF et des cuisiniers. En dépit de cette série d’emprisonnements, le propriétaire du bateau reste introuvable et demeure donc impuni. L’armateur qui est pourtant le principal responsable dans l’affaire et qui a amassé tous les bénéfices obtenus à partir des frais de transport payés par tous les passagers de ce navire.
Comme tant d’autres dossiers de ce genre, les chances d’un nouveau rebondissement dans l’affaire « MS Francia » demeurent infimes. Jusqu’ici, l’APMF semble tourner en rond quant à l’annonce de mesures drastiques pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
La Rédaction
 



En tournée dans l’Alaotra Mangoro, le Président Andry Rajoelina a tenu à défendre le bilan du Gouvernement dans cette Région, répliquant par la même à ses détracteurs.  « Alors qu’Andry Rajoelina n’a encore rien fait ici dans l’Alaotra, vous m’avez déjà donné votre amour. J’ai obtenu 50,19% des suffrages exprimés lors de l’élection présidentielle grâce à cet amour. Si Ambatondrazaka était Madagascar, j’aurai été élu dès le premier tour du scrutin », a lancé le Président Rajoelina. Des paroles prononcées lors de l’inauguration du système d’irrigation réhabilité du sud-ouest de l’Alaotra, le PC23. Le Président Andry Rajoelina rappelle que de nombreux chantiers ont été menés dans la Région d’Alaotra Mangoro. A l’exemple de la Route nationale 44, un de ses velirano, dont la réhabilitation est en marche. « Certains tronçons sont bouclés tandis que d’autres sont en cours », souligne le Chef de l’Etat, qui indique que l’inauguration sera effectuée le moment venu. Pour lui, « il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir la réalité en face ». Et de renchérir en reprenant un dicton malagasy qui dit que la motte de terre retournée témoigne du travail accompli. Le numéro Un du pays rajoute que les trois ans de mandat du Président Rajoelina ont été mis à profit pour installer la présence de l’Etat. A ce titre, il cite comme illustration la réalisation, durant ce laps de temps, de 29 hôpitaux.
Parlant toujours d’Ambatondrazaka, le Président Andry Rajoelina réitère durant son discours la volonté de son Gouvernement de réaliser l’autoroute d’une longueur de 260 kilomètres reliant Antananarivo et Toamasina et passant par Ambatondrazaka. Il dit que le ministre des Travaux publics va s’envoler pour l’Egypte sur invitation de l’entreprise égyptienne qui a remporté le marché public relatif à la réalisation de ce projet pharaonique à l’échelle malagasy. 
Le locataire d’Iavoloha annonce aussi la construction d’un hôpital manara-penitra pour Ambatondrazaka ou encore la réhabilitation de la route entre cette localité et celle de Tsaratanàna. Hier en tout cas, le Président de la République a donc procédé au lancement des travaux de réhabilitation des ponts d’Antsapazana et de Mangoro sur la Route nationale 2. Un projet que le Chef de l’Etat espère impacter réellement sur les usagers de cette artère principale pour le pays. Il a ensuite procédé à l’inauguration du système d’irrigation réhabilité du sud-ouest de l’Alaotra et au dévoilement d’une plaque commémorative et enfin de l’ouverture de la vanne du barrage. Une réalisation qui cadre avec le velirano no 9 relatif à l’autonomie alimentaire du pays souligne le Chef de l’Etat. 

La rédaction


Attirer davantage de téléspectateurs et changer de « cliché ». Tel est le défi lancé par les responsables au sein de la Télévision malagasy (TVM). Pour ce faire, la chaîne nationale passe au relooking, en priorisant la réforme de sa grille de programme, depuis les chansons et films diffusés jusqu’au journal télévisé, en passant par les émissions et productions locales. « Les employés déploient beaucoup d’efforts pour assurer une production de qualité, pouvant concurrencer celle des chaînes de télévision privée. Nous restons ouverts à la mondialisation et aux nouvelles technologies, avec l’appui des partenaires locaux et étrangers », informe Nampoina Ranarivelo, directeur de la TVM.
Parmi les réformes entreprises, la chaîne nationale projette de diffuser des bandes annonces concernant les émissions et le programme de la journée. Des émissions sur le cinéma ainsi que des jeux télévisés seront également au rendez-vous prochainement, à en croire le directeur. « Depuis ces 6 derniers mois, le journal ne se limite plus à l’institutionnel mais propose plusieurs rubriques, dans le but d’étoffer la culture générale des téléspectateurs », avance notre source.
Coopération avec l’Inde
La concurrence est rude. Les responsables au sein de la TVM reconnaissent ce fait, d’où la multiplication des coopérations avec les partenaires locaux et étrangers. La chaîne indienne « Prasar Bharati » en fait partie depuis la signature d’un protocole d’accord, hier à Anosy. « Ce partenariat vise l’échange de programmes, l’exploration de la coproduction et la formation du personnel », résume Jean Yves Belalahy, directeur général de l’Office de la radio et de la télévision malagasy (ORTM). Concrètement, la TVM va diffuser des programmes issus des productions internes de Prasar Bharati dans les domaines de la culture, de l'éducation, de la science, du divertissement, du sport, de l'information ainsi que d'autres domaines d'intérêt mutuel. Aussi, les deux parties exploreront les opportunités de coproduction liées à des sujets d'intérêt commun et organiseront une formation pour le personnel de TVM en Inde.
« Les journalistes, techniciens et animateurs de la TVM n’ont bénéficié d’aucune formation spécifique ni de renforcement des capacités depuis des années. Cela reste un défi à relever dans le cadre de la réforme entreprise », reconnait le directeur de la chaîne. Outre la coopération avec l’Inde, à travers la chaîne citée précédemment, d’autres partenaires entrent en scène pour ce faire, entre autres la BBC, le ministère de la Communication, etc. Le but étant de rehausser le niveau des employés, voire de la chaîne nationale. Celle-ci compte, notons-le, 120 employés dont 30 journalistes, 30 techniciens et 20 animateurs.
Patricia Ramavonirina


La nuit de vendredi dernier, les hommes de l'Unité spéciale d'intervention (USI) de la Police ont éliminé un suspect surnommé Dadafara, présenté par cette Force comme un dangereux récidiviste, et non moins vétéran de Tsiafahy. Et réponse du berger à la bergère ! Récemment, la famille, et spécialement le père de Dadafara est sorti du silence pour monter au créneau.

Plumpy'Nut, Plumpy'Sup. Outre la vente de médicaments, celle de compléments nutritionnels pour les enfants souffrant de la malnutrition aigüe modérée et sévère, comme le Plumpy'Nut et le Plumpy'Sup se répand sur les réseaux sociaux. Ils sont vendus par pièce ou même en carton dont 500 et 1 500 ariary la pièce. Or, la vente de ces aliments thérapeutiques est interdite dans le pays.

« Le terrain du Père Pedro ne pourrait pas accueillir les épreuves d’éducation physique et sportive (EPS) à l’examen du BEPC de cette année, avec les 2 mois de travaux engagés. Pourtant, cet examen officiel doit être valorisé et ne peut se faire sur n’importe quel terrain "hors normes". Raison pour laquelle nous avons dû choisir le terrain d’Isahafa Avaradrano à la place de celui du Père Pedro pour cette session ». Aina Nambinintsoa Ratsimandresy, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo Avaradrano le précise, suite aux plaintes de certains parents des candidats quant à la distance à parcourir pour rejoindre l’un des centres d’EPS du BEPC.

Croissance structurellement limitée. C’est de cette manière que la Banque mondiale décrit la conjoncture actuelle concernant le développement de la Grande île. Selon elle, même dans les meilleures conditions, Madagascar devra encore attendre près de 70 ans avant d’atteindre le niveau de vie actuel du Rwanda. Un constat exposé par cette institution dans une note détaillant une vue d’ensemble du pays. « Le capital humain à Madagascar se classe parmi les plus faibles du monde.

De quoi faire réjouir les fans de la culture urbaine. Après la déferlante populaire et les lamentations de nombreux fans de ne pas avoir eu le sésame pour pouvoir assister au grand concert d'Oboy, les organisateurs du spectacle ont trouvé une solution pour les retardataires. Ainsi, le rappeur n'effectuera pas le show dans le théâtre de verdure d'Antsahamanitra pour le 21 mai prochain. Kintana Productions a donc décidé de changer de décor et de salle pour le grand jour. Ce sera dans la grande salle du Palais des Sports Mahamasina que le concert se tiendra. Une décision prise du fait que les places disponibles à Antsahamanitra se sont vendues comme des petits pains, 15 jours avant le jour J.

Vice-présidente du Conseil d’administration de la compagnie Air Madagascar et administrateur de Madagascar Airlines, Rinah Rakotomanga nous emmène survoler les problèmes de la compagnie aérienne nationale et les solutions apportées pour qu’elle renaisse de ses cendres. Interview.

« Lève-toi car je t'établirai témoin des choses que tu as vues » (Acte 26,16). Tel est le thème choisi pour la dixième édition des Journées mondiales de la jeunesse à Madagascar (JMJ Mada X). Ce grand rendez-vous des chrétiens catholiques notamment des jeunes se tiendra dans le diocèse d’Antsirabe du 30 août au 4 septembre 2022. Les JMJ sont surtout organisées pour les jeunes âgés entre 15 et 35 ans même si des exceptions sont accordées à d’autres catégories d’âge. Des cellules de prière ou encore des partages au niveau national seront au programme des JMJ.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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