Société

Hier matin vers 9 heures, une alerte de violence physique sur mineur, perpetrée à Soavimasoandro Amboditanimena, a été lancée sur le réseau social Facebook. Deux vidéos publiées montrant en détail comment un homme d'une quarantaine d'années a tabassé un petit garçon ont vite fait le tour de la toile. La première vidéo a montré l'agresseur muni d'un balai en bois à côté de sa proie en train de faire des pompes, les genoux posés sur le sol. La deuxième image est encore plus écœurante.
La crise sanitaire due à la Covid-19 dans le pays a ainsi affecté le commerce et l'approvisionnement en volailles dans la Capitale. Leur prix a connu une hausse conséquente par rapport à l'année dernière, et notamment depuis les fêtes de Pâques, de Pentecôte et la célébration du retour à l'indépendance. En effet, les commerçants avancent comme excuse la vente à perte de leurs produits durant la période de confinement. Et cette fois-ci, ils ont comme argument de devoir compenser les pertes qu'ils ont accumulées durant cette période. Ainsi, leur production a diminué. Bon nombre d'entre les éleveurs sont confrontés à…
Après l’arrestation, le 6 décembre dernier à Fianarantsoa, de trois femmes incriminées pour leur appartenance à un mini-réseau d’envoi clandestin de jeunes femmes malagasy en Chine, où elles ont été obligées de se marier à des vieux chinois, les trois passeuses supposées ont été jugées au Pôle anti-corruption des 67 ha. A l’issue de l’audience, elles ont été emprisonnées à Antanimora. Notons que depuis l’éclatement de cette affaire, c’est le service des enquêtes spécialisées de la Police qui a mené l’enquête. Les victimes, c’est-à-dire, les filles qui sont envoyées clandestinement en Chine, y ont été vendues, dans l’objectif de les…
« Les sensibilisations ne suffisent pas pour lutter ou faire face aux violences ». Sariaka Nantenaina, coordonnatrice du projet SAHALA, en est consciente. Une des raisons pour laquelle ce projet a mis en place depuis 2019 une cellule psychologique pour les auteurs de violences faites aux femmes et aux enfants. « Nous collaborons avec les centres d’écoute et de conseil juridique de la Commune urbaine d’Antananarivo et du ministère de la Population ou encore ceux de gestion privée pour l’identification des auteurs, composés majoritairement par des hommes. Leur accompagnement se fait en thérapie de groupe ou en individuel, assuré par…
La sonnette d’alarme tirée. Le personnel de l’Alimentation en eau dans le Sud (AES), un établissement qui a pour mission de charger l’approvisionnement en eau potable dans le Sud de Madagascar, est mal au point. Comme tout autre habitant de cette partie du Sud, ils sont aussi victimes du « kere ». Autrement dit, ils n’ont plus d’argent pour s’approvisionner en nourriture. Cela fait quatre mois que tout le personnel de l’AES dans l’Androy n’a pas perçu ses rémunérations. « Nous sommes censés se trouver en première ligne sur le front dans la lutte contre la famine. Mais que pourrions-nous…
Sur les 8 personnes impliquées dans une vieille affaire de détournement, dont l’ancien maire de la Commune urbaine d’Antsirabe, seules 5 ont comparu à la Cour criminelle anti-corruption (PAC) des 67Ha, hier. A l’issue d’assez longs débats, mais aussi d’une délibération qui s’est prolongée jusqu’à une heure tardive de la soirée, le verdict tombe enfin: Paul Razanakolona, l’ex-maire, a été condamné à une peine de 6 ans de travaux forcés tandis que Lucien Randrianambinina, son co-accusé et non moins ancien 1er adjoint au maire a écopé d’une peine de deux ans de prison ferme. Ainsi, tous deux ont dû retourner…
Le premier établissement d’accueil mis en place à Antananarivo. Le centre de prise en charge intégrée des victimes de violences basées sur le genre (VBG) implanté à Manjakaray vient d’ouvrir officiellement ses portes hier. Cet établissement se démarque par le fait qu’il peut héberger provisoirement les victimes de violences qui ont besoin d’abri pour leur sécurité ou pour se ressaisir. Celles venant de loin ou celles en danger à cause des conjoints violents en seront prioritaires, selon les informations recueillies.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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