Publié dans Société

Navette « Gare Maki - Fisandratana » - La première ligne en attente d'ouverture

Publié le jeudi, 08 juillet 2021

La ligne ne passera pas par la rocade d'Iarivo, mais traversera la ville. La Commune urbaine d'Antananarivo et l'Agence des transports terrestres (ATT) sont actuellement en réunion afin d'identifier les arrêts intermédiaires pour la navette qui reliera la gare Maki d'Andohatapenaka et celle de Fisandratana située à Amoronankona. En effet, cette nouvelle ligne ne passera pas par la voie rapide, fraichement inaugurée, d'après l'explication du directeur général de l'ATT, Reribake Jeannot. Et cette décision a été déjà prise depuis l'année 2018 où un appel d'offres a été lancé.

 

L'exploitant adjudicataire et les véhicules à utiliser sont déjà prêts depuis 2019. Mais selon les explications, la pandémie de Covid-19 a retardé le service ainsi que l'ouverture de la gare routière Fisandratana.

Deux navettes différentes relieront ces deux gares routières, dont l'une traversera la ville et l'autre la rocade Iarivo. Quant à cette dernière qui sera une ligne express, elle ne sera pas encore opérationnelle d'ici peu. Plusieurs démarches sont encore à réaliser, outre le lancement d'un appel d'offres. Pour les deux autres lignes express qui vont traverser les rocades de Tsarasaotra et celle d'Iarivo, une vingtaine d'arrêts-bus sont déjà implantés sur cet axe. La ligne express orange est prévue être opérationnelle au cours de ce mois. Pour celle de couleur rose, reliant Talatamaty  et Amoronankona, son itinéraire passera par Talatamaty, Tsarasaotra, Marais Masay, By-pass et Amoronankona.

En rappel, l'appel d'offres pour l'exploitation de la navette reliant la gare Maki à Andohatapenaka et celle de Fisandratana à Amoronankona été lancé en 2018. Contrairement aux « taxis-be », les lignes express devront travailler jusqu'à 22 ou 23 heures et il n'y aura aucun arrêt minute jusqu'au terminus. Afin de mieux surveiller leurs mouvements, tous les véhicules seront équipés d'un GPS.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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