Nous attendons et accueillons le nouveau Gouvernement dans la sérénité ! Le Président de la République, Rajoelina Andry Nirina, après avoir consulté le PM, le seul rescapé, dissout le Gouvernement. La loi n’oblige pas le Chef de l’Etat à se référer à une personne dans ce cas. Il peut, à lui-seul, prendre les dispositions qui conviennent. Mais, étant un démocrate, Rajoelina a bien voulu montrer l’exemple à son peuple qu’il consulte et ne prend pas seul une telle décision de haute importance pour la vie du pays. Et d’une pierre deux coups, Rajoelina voulait témoigner à tout le monde que la confiance qu’il éprouve à l’endroit de son Premier ministre demeure entière. Ainsi donc, le tandem Rajoelina-Ntsay est toujours au beau fixe ! Et cela, en dépit des zones de turbulence qu’ils ont dû traverser ensemble durant ces deux années et demie de parcours agité. C’est un message fort garantissant les intérêts supérieurs de la Nation !
Andrianampoinimerina, le grand homme d’Etat de l’Histoire de Madagasikara, se distingue par ses deux qualités à savoir, il ne décide jamais seul. Il consulte à tout moment les « Olobe » dont Ihagamainty qui l’entourent. Et ensuite, Nampoina ne se sépare jamais de ces précieux conseillers.
Le Président Rajoelina laissa entendre le dimanche 8 aout dernier qu’il va prendre la semaine prochaine une décision importante relative au sort du Gouvernement. Il ne se dérobe point de la tourmente du peuple. Lui-même, le Chef de l’Etat se « plaint » ou plutôt constate l’ineptie aggravante de certains membres du Gouvernement causant le calvaire de la population. Les prix des PPN s’envolent et échappent totalement aux modestes bourses de la grande majorité des concitoyens. Les faibles revenus vivent dans une misère insoutenable. L’éternel caprice de la JIRAMA finira un beau jour par faire craquer les nerfs des usagers. Le Président Rajoelina, en sa qualité de Raiamandreny de la Nation ne peut rester indifférent ni les bras croisés face à cette « calamité ». A demi-mot, il l’avait fait savoir qu’il mettra fin au jour du Gouvernement.
Et chose dite, chose faite ! Rajoelina Andry Nirina tape le clap de fin ! Tout le monde descend sauf le pilote. En voilà un homme de parole ! Depuis mercredi 12 août, les ministres se limitent à gérer les affaires courantes. Le temps pour les deux chefs de l’Exécutif de cogiter ensemble sur l’échafaudage du nouveau Gouvernement qui portera un nouveau visage, parait-il. Un travail qui s’annonce d’ailleurs laborieux mais gageons que le binôme Rajoelina-Ntsay s’en tirera !
Selon certaines indiscrétions, la cogitation au sommet de l’Etat enfantera un nouveau-né ce week-end. A coup sûr, il y aura des heureux « redoublants ». Ce sont certainement ceux ou celles dont les résultats du test d’évaluation affichent satisfaisants ou concluants. Il en existe des Départements qui n’ont pas déçu dans leurs missions. Des ministres qui n’ont pas lésiné les efforts nécessaires pour rendre service aux contribuables. Le peuple, le grand arbitre, est témoin de leurs prestations. Le Chef de l’Etat et le PM ne sont pas non plus injustes pour ne pas apprécier leurs actes. Et les non-concluants partiront. On ne plaisante point !
On attend et on accueille dans la sérénité !
Ndrianaivo
Favoriser la relance économique de Madagascar après la crise sanitaire de la Covid-19. C’est dans ce sens que la Banque africaine de développement (BAD) a émis dans une note de diagnostic pays Madagascar publiée récemment, quelques recommandations pour les secteurs d’activités porteurs pour l’économie du pays. « Compte tenu des contraintes spécifiques de Madagascar en termes de déficit en infrastructures, pour industrialiser le pays, l’approche serait de promouvoir des parcs industriels spécialisés et de créer des conditions favorables au sein de ces parcs notamment en matière d’énergies, de routes, de TIC (Technologies de l’information et de la communication) et de faciliter les procédures administratives afin d’attirer le secteur privé dans le développement des activités industrielles à fort potentiel », suggère l’institution financière. Toutes les filières d’activités sont loin d’être limitées ou saturées. Ces parcs pourront alors se développer dans la majorité des secteurs, de la transformation des produits agricoles ou de mer aux industries textiles ou d’habillement, en passant par l’extraction des huiles essentielles et la production de matériaux électriques et électroniques. « La Grande île dispose en effet des atouts nécessaires pour accélérer le développement industriel avec sa main- d’œuvre abondante et de qualité. Sauf que le modèle industriel a surtout été tourné vers les industries exportatrices (textiles et minières), avec notamment la loi sur la Zone franche industrielle et la loi sur les investissements qui prévoient des incitations à portée générale », note la BAD.
Pour la Banque africaine de développement, Madagascar devrait tirer des leçons de ces lois pour initier le développement des industries dans le pays. « Les efforts devraient s’axer sur la mise en place d’une politique de contenu local afin de faciliter l’intégration des PME dans les chaînes de valeur industrielles et pour créer des emplois décents », conseille-t-elle. De plus, la dimension sociale et environnementale doit être au cœur de cette stratégie, sachant les difficultés rencontrées par les ménages malagasy actuellement mais aussi que Madagascar figure parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique.
Rova Randria
Pour cette matinée, des pluies faibles locales vont arroser le long des côtes Est du pays, tandis que des averses matinales apparaissent autour de Fort-Dauphin. Un ciel couvert ou partiellement nuageux est prévu sur Sava, la partie Est de Sofia, Alaotra-Mangoro, le versant Est des hautes terres, suivi de crachins locaux sur Marolambo, Ifanadiana, la partie Est de Haute-Matsiatra ainsi que Vondrozo et Midongy. Un temps généralement ensoleillé est attendu sur le reste du pays.
Dans l’après-midi, des pluies faibles persistent sur le long des côtes Est. Un temps nuageux avec des pluies faibles et/ou crachins locaux sont attendus sur la partie Est des hautes terres, Alaotra-Mangoro, Sava et la partie Est de Sofia. Le ciel sera couvert sur la pointe sud de Madagascar. Ailleurs, le temps sera peu nuageux ou ensoleillé. En ce qui concerne les températures, elles vont progressivement diminuer à partir de ce jour. Les températures maximales varieront de 19 à 33° C. Les valeurs minimales seront comprises entre 9 et 21° C.
Demain, des pluies faibles se concentreront sur les côtes Est de l’île. En revanche, on observera un ciel nuageux avec une possibilité de crachins fins ou pluies faibles sur la partie Est des hautes terres, Alaotra-Mangoro ainsi que la partie Est de Sofia. Ailleurs, le temps sera sec.
Pour lundi, il continuera à pleuvoir faiblement aux alentours des Régions d’Analanjirofo, Atsinanana, Vatovavy et Fitovinany. Des averses prendront place sur Atsimo-Atsinanana et Fort-Dauphin. Il fera beau ailleurs.
Recueillis par K.R.
La Grande île a de nombreux atouts pour voir naître sur son territoire des entreprises technologiques performantes. Elle souffre toutefois d'un manque de financement et d'investisseurs. Un sujet sur lequel l’Organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM) a mis l’accent dans la dernière publication du rapport « Yearbook-économique-Madagascar-2021 ». « Dans le contexte actuel où la résilience post-Covid démontre les meilleurs potentiels, les principaux secteurs propices à l’investissement à Madagascar, à court et moyen terme, sont le secteur des technologies de l’information qui s’est développé à cause ou grâce aux mesures de confinement, ou encore l’agriculture biologique pour des produits d’exception de Madagascar comme la vanille, les épices et les fruits. Cependant, le secteur de l’industrie, des recherches pharmaco-scientifiques ainsi que le domaine des huiles essentielles pour le bien-être et les produits issus de notre biodiversité unique - ayant des vertus reconnues dans le monde entier - ne sont pas non plus en reste », explique Andry Ravalomanda, directeur général de l’EDBM, lors d’une interview dans le cadre de la réalisation de ce rapport économique.
En effet, investir dans la science, la technologie et l'innovation (STI) est essentiel pour le développement économique et le progrès social. Aujourd'hui, la recherche et le développement dans le domaine des technologies vertes peuvent contribuer au progrès économique et social - tout en préservant l'environnement - et construire des sociétés intrinsèquement plus vertes. Par ailleurs, les technologies sont souvent présentées comme des outils permettant aux pays en développement de les aider, mais le tableau demande à être nuancé. Les nouvelles technologies réduisent les prix des biens et services auxquels elles sont appliquées. Elles mènent également à la création de nouveaux produits. Les consommateurs bénéficient de ces améliorations, qu'ils vivent dans des pays riches ou pauvres.
Création d’emplois
Cependant, pour que la technologie apporte une contribution réelle et durable au développement, elle ne doit pas seulement fournir des produits meilleurs et moins chers. Elle doit aussi générer plus d'emplois mieux rémunérés. Par exemple, en Amérique latine et ailleurs, les nouvelles technologies numériques ont joué un rôle important dans la transformation de l'agriculture à grande échelle. Les « big data », GPS, drones et communication à haut débit ont permis une amélioration des services d'extension agricole, notamment une optimisation de l'irrigation et de l'usage de pesticides et d'engrais, un développement de systèmes d'alerte précoce, ainsi qu'un meilleur contrôle de la qualité et une gestion plus efficace de la logistique et de la chaîne d'approvisionnement.
Dans ce contexte, selon le premier responsable de l’EDBM, le redressement économique par les investissements doit s’effectuer pour le secteur privé et avec le secteur privé puisque ce dernier est le principal maillon pourvoyeur d’emplois et de valeur ajoutée à Madagascar. Pour ce faire, il est primordial de pouvoir faciliter l’environnement des affaires pour que le secteur privé puisse se développer. De cette manière, les investisseurs pourront ainsi contribuer au redécollage économique rapide du pays. De plus, 90% des entreprises formelles à Madagascar sont des PME ou TPE. Un appui spécifique devra ainsi être mis en place pour les accompagner à développer leur potentiel.
Hary Rakoto
A quelques semaines de la rentrée scolaire, la plupart des parents se ruent actuellement sur les inscriptions ou réinscriptions de leurs enfants dans les établissements ainsi que sur l’achat des fournitures scolaires. Ces 2 devoirs obligatoires en cette période nécessitent un budget conséquent, d’autant plus qu’ils ont connu respectivement une hausse. Cela ne devrait pas être un obstacle, malgré les sacrifices engendrés, pour offrir un avenir meilleur aux élèves.
Une femme de 45 ans avait été mise en détention provisoire à Antanimora pour une affaire mêlant à la fois une arnaque mais aussi la cybercriminalité. L’accusation concerne les envois fictifs de Malagasy résidents au Canada pour y trouver un emploi sinon pour des études. La quadragénaire en cause aurait amassé des millions d’ariary après qu’elle eut trompé plusieurs personnes. Or, la concernée devait purger une peine pour une autre affaire sale lorsqu’elle se voit de nouveau entraîner par la plus récente.
Comme tous les 1 015 candidats au baccalauréat inscrits au centre d’examen Centre d’Enseignement Général (CEG) 67 Ha, Nancy, Lafatra, Fredon, Avosoa, Maholy et Angela veulent eux aussi décrocher le diplôme qui symbolise la fin des études secondaires et qui ouvre l'accès à l’enseignement supérieur. Mais à la différence de ces autres futurs bacheliers, ils ne parlent pas, ils n’entendent pas non plus. Pour cette raison, un aménagement des conditions de déroulement des épreuves demeure obligatoire pour qu’ils bénéficient d'aides techniques et humaines appropriées à leur situation.
Parmi les secteurs où le nombre d'accidents de travail est relativement élevé. Le domaine de la construction est actuellement en pleine expansion dans le pays, et cela grâce aux divers projets en cours ou bientôt mis en œuvre. C'est le cas dans la Région d'Anosy et celle d'Androy où plusieurs infrastructures sont en construction dans le cadre du programme « Emergence Sud ».
Le Chef de l’Etat franchit le Rubicon. De concert avec le Premier ministre Ntsay Christian, son fidèle compagnon, Rajoelina Andry Nirina dissout le Gouvernement. « Pour qui sonne le glas ? » C’est la principale question qui se pose !
Le tourisme figure parmi les sinistrés de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus. A cet effet, tous les opérateurs réclament aujourd’hui la réouverture des frontières aériennes pour que le secteur puisse enfin reprendre. Pour le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), cette éventualité est envisageable mais sous certaines conditions.