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La une du 29 juin 2021

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Covid-19 - Zéro cas positif en 24 heures


Pour la première fois au cours de cette deuxième vague du coronavirus, le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 n’a rapporté  aucun nouveau cas. En espace de 24 heures, aucune nouvelle contamination n’a été enregistrée sur l’ensemble du pays. Le bilan en date du 27 juin 2020 a rapporté zéro nouveau cas positif sur 7 tests PCRs et/ou GeneXpert réalisés. Notons que le 26 juin dernier, le CCO a encore annoncé la découverte de  10 nouveaux cas dont deux à Analamanga sur 122 tests effectués, ainsi que zéro décès. Etant donné que le nombre de cas suspects diminue, c’est-à-dire les individus présentant des symptômes ou encore les cas contacts, le nombre de personnes soumises aux analyses baisse également. Malheureusement, en cet intervalle de temps, trois personnes testées positives à la Covid-19 ont succombé à la maladie. Ces victimes ont suivi le traitement dans les Régions d’Analamanga, Vakinankaratra et Haute-Matsiatra. Depuis le mois de mars 2020 jusqu’avant-hier, la Grande île a recensé 912 morts suite au coronavirus. Toutefois, avec les différents protocoles de traitement, 10 contaminés ont recouvré la santé. Aux dernières nouvelles, le pays comptabilise 40 malades développant des formes symptomatiques graves.
197 000 personnes immunisées
Par ailleurs, lors de son intervention à la TVM dimanche soir, le Premier ministre Ntsay Christian a précisé que 197 000 personnes ont reçu la première dose du vaccin Covishield à Madagascar. C’est-à-dire qu’il existait environ 50 000 doses détruites après la date de péremption, le 17 juin dernier. Concernant la deuxième dose, elle devrait être disponible d'ici le mois d'août prochain, a précisé le chef du Gouvernement. Dans ses propos, il a aussi souligné que le Gouvernement malagasy prévoit d’administrer 800 000 doses de vaccin anti-Covid-19 d'ici 2023. Rappelons que quatre vaccins ont été retenus et autorisés à être administrés à Madagascar. Il s’agit du Covishield, la version indienne d’Astra Zeneca, le Pfizer, issu d’une collaboration entre le laboratoire américain Pfizer et l’allemand BioNtech, le Sinopharm, un vaccin chinois ainsi que le Johnson & Johnson du géant pharmaceutique américain.
Recueillis par K.R.


Une affaire dont le « Conseil pour le fampihavanana malagasy » se serait bien passée. Un de ses membres, le dénommé Rabe Landry a été convoqué par le service des affaires criminelles et spéciales au niveau de la Gendarmerie au Toby Ratsimandrava, Andrefan’Ambohijanahary. Il devait être entendu dans le cadre d’une affaire n’ayant aucun lien avec son appartenance au CFM, assure une source au sein de cette entité réconciliatrice. L’homme a été convoqué pour une enquête pour diffamation sur les réseaux sociaux, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de tentative de coup d’Etat, précise toujours notre source. Cette personnalité, qui fait partie des 11 personnalités nommées sur le quota du Président de la République de l’époque Hery Rajaonarimampianina, croit-on également savoir, devait être entendu en qualité de personne soupçonnée. Affaire à suivre !






Garantie et fonds propre sont les premiers facteurs bloquant pour la majeure partie des Malagasy désireux de commencer une aventure entrepreneuriale. Les financements sont essentiels au démarrage d'une start-up. Cependant, ils ne sont pas faciles à trouver dans la mesure où le taux d'échec d'une jeune pousse est très élevé. Néanmoins, des aides et des soutiens se multiplient pour appuyer les entrepreneurs à innover et promouvoir de l'emploi. En fonction des secteurs d'activité, des fonds sont proposés afin de soutenir le lancement d'une start-up. Il suffit de se rendre auprès des organismes financiers ou autres institutions privées.

Face à ce contexte, le fond de garantie Solidis vient d’initier un programme d’appui en ce sens. L’idée étant de soutenir un projet entrepreneurial sous forme de prêt pouvant aller jusqu’à 500 millions d’ariary pour les petites et moyennes entreprises qui ont un besoin primordial de recourir à un crédit bancaire. « Malgré des évolutions positives au niveau des systèmes de financement traditionnels, des problèmes structurels d’accès aux sources externes de financement subsistent, en particulier pour les start-up, les micro-entreprises et les entités innovantes à haut risque ne présentant pas de modèle économique éprouvé. Ces entreprises sont souvent dépourvues d’actifs facilement utilisables comme sûreté et ont du mal à trouver des financements externes. Cette alternative du fond de garantie arrive à point nommé car c’est surtout cet accès au financement qui représente le premier facteur de blocage pour le développement d’un projet à Madagascar », s’enthousiasme un jeune chef d’entreprise ayant débuté depuis peu dans le domaine de l’agroalimentaire.

En effet, une entreprise, même avec le meilleur business plan du siècle, dépend de plusieurs facteurs sur lesquels elle n'a pas forcément le contrôle. Pour les jeunes start-up donc, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent du climat d’investissement qui représente beaucoup trop de risque pour une entreprise émergente. Cependant, outre le recours aux fonds de garantie et aux autres prêts bancaires, il existe aussi d’autres alternatives, à l’image du crowdfunding qui est un mode de financement participatif très sollicité dans le lancement de certaines start-up. Celui-ci se présente généralement sous forme de don ou de contribution. Par ailleurs, le crowdfunding permet de faire connaître la jeune pousse au large public en un temps record, une manière de faire le « buzz » tout en récoltant des fonds pour le démarrage.

Par contre, pour espérer obtenir des fonds de démarrage conséquents, il est primordial de présenter un business plan bien établi aux investisseurs, tout en établissant un « networking » ou réseautage en béton car plus une start-up a un carnet de contacts élargis, plus elle a une chance de se développer et plus les financements peuvent affluer. D’ailleurs, certains bailleurs observent de près le réseau des jeunes pousses avant de décider d'injecter des fonds dans la société.

Hary Rakoto


Au vu de la dégradation actuelle de l’environnement à Madagascar, les « fokonolona » dans les différentes Régions du pays déploient leurs efforts pour une meilleure gestion des réserves naturelles. En effet, cette structure, avec son autorité reconnue et respectée par la population locale et en collaboration avec les différentes entités concernées, arrive à gérer durablement des réserves naturelles situées dans les quatre coins l’île comme Amboboka ou encore Tsiafajavona. « Ni la colonisation ni les Gouvernements qui se sont succédé à Madagascar n’ont réussi à effacer le "fokonolona". Raison de plus pour en user. Sauf qu’aujourd’hui, la place du "fokonolona" dans la gestion des aires protégées n’est pas encore vraiment reconnue. Pourtant, nous sommes particulièrement efficaces. Il n’y a qu’à voir les reconnaissances internationales obtenues au cours des dernières années. Cinq associations ont notamment fait partie du top 5 du Prix de l’Equateur sur plus de 200 participants, avec une somme de 10 000 dollars à la clé. Nous ne réclamons aucun financement, mais plutôt la reconnaissance de l’Etat. Cela nous permettrait notamment de formaliser nos activités pour de meilleurs impacts sur l’environnement », défend Louis de Gonzague Razafimanandraibe, président national du réseau Tafo Mihaavo (« Tambazotran’ny Fokonolona Miaro ny Harena Voajanahary »), jeudi dernier, lors d’un atelier de bilan et de perspectives pour les cinq prochaines années qui s’est tenu à Ankadikely Ilafy.
La gestion pratiquée par le « fokonolona » ne se limite pas seulement à l’environnement. Elle s’étend aussi vers les activités génératrices de revenus de la population locale, d’où l’appellation d’Aire protégée communautaire (APAC). «Nous avons une stratégie sur cinq axes pour une gestion durable des réserves naturelles. Au premier plan, nous retrouvons bien évidemment la gestion des ressources naturelles. Nous abordons aussi la question du "dina" dont la valeur est toujours préservée. Nous nous attelons également aux questions socio-économiques pour lutter contre la pauvreté, car nous savons que ce point reste la principale cause de la dégradation de notre environnement », rajoute le président de Tafo Mihaavo. « De plus, il faut savoir que la restauration de notre environnement ne se limite pas à sa protection. Une politique générale axée sur l’environnement est donc plus que nécessaire car en ce moment, à cause du stress quotidien, nous oublions le fait que tout ce que nous avons vient de la terre. Et nous finissons par mordre la main qui nous nourrit », renchérit Dama, artiste, fervent défenseur de l’environnement. Avec sa stratégie, l’association, ayant plus de 60 000 membres, entend se poser comme modèle par rapport aux différentes communautés. En se formalisant, le « fokonolona » pourra aussi collaborer avec tous les secteurs d’activité.
Rova Randria


Excès de vitesse, abus d’alcool, non-respect du Code de la route. Tels sont en général les infractions commises par les usagers de la route à Antananarivo. Et ce sont les premières causes des accidents de la circulation, souvent mortels. En effet, depuis l’ouverture de la rocade d’Iarivo, beaucoup de jeunes s’y sont donné rendez-vous pour une course de motos, histoire d’inaugurer cette infrastructure. Un programme qui s’avèrait être dangereux, autant pour les conducteurs que les piétons. Face à cette situation, les éléments de la Police au niveau du Commissariat du 8ème Arrondissement (CSP8) à Analamahitsy ont effectué une descente sur place, dimanche soir. Ils ont sensibilisés les usagers afin de lutter contre les accidents de la circulation dans cet endroit, ainsi que sur les autres rocades de la ville.

Ansi, les cyclistes sont invités à rouler sur la piste cyclable. Les véhicules qui gênent la circulation, comme les commerçants ou encore les noctambules sont sollicités de quitter les lieux. Les piétons sont sensibilisés à utiliser le bas-côté conçu pour eux et de ne pas piétiner la plate-bande des véhicules. Ainsi, tout un chacun doit respecter la propreté et sont priés de ne pas jeter des ordures partout. Se défouler sur ces rocades, à l’instar de celles de Tsarasaotra et d’Iarivo est devenu une habitude pour les Tananariviens, notamment durant le week-end.

Cette opération avait comme objectif d’enseigner les citoyens sur le respect du Code de la route. D’ailleurs, cette nouvelle rocade a été réalisée selon les normes de la circulation requises pour les usagers. La route est ainsi divisée en plusieurs parties, dont l’une est reservée au piétons, une autre pour les cyclistes, et une autre pour les autres véhicules.

Recueillis par Anatra R.

Changement de cap. La Fédération du sport automobile de Madagascar annonce un changement de localisation pour le prochain rallye de Mangoro TASAMM, initialement prévu se tenir à Moramanga et comptant pour la deuxième manche de la saison. Ce dernier se tiendra finalement à Antsirabe. La course aura lieu les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 juillet. La FSAM annonce qu'elle communiquera plus de détails prochainement.

 

Nombreuses prestations de styles différents, toutes évoquant l’unité nationale, ont ravivé l’amour de la patrie pour le public du stade Barea Mahamasina et des téléspectateurs dans l’après-midi du 26 juin. Le drapeau malagasy a été hissé d’une manière différente, avec fierté, par les 80 chorégraphes, des élèves du Centre national d'éducation musicale et de la danse (CNEMD), ceux du centre Akamasoa, ainsi que divers artistes dont Luk, Lilie, Njakatiana, Rossy, Vilon’Androy, Lôla.

 

Deux jours d’actions sociales et de partage. Les membres de l’association Fitia n’ont pas manqué d’apporter de la gaieté aux personnes âgées ainsi qu’aux enfants nécessiteux issus de 6 centres localisés à Antananarivo. Parmi les plus vulnérables en ce temps de crise liée à la pandémie de Covid -19, les bénéficiaires ont quand même pu fêter comme il se doit la fête de l’indépendance.

« Manao ahoana Madagascar ! L’île est tellement grande que j’ai eu du mal à la faire entrer dans le cadre ! Elle ressemble à un continent, ses couleurs sont incroyables ». Ce sont en ces mots que Thomas Pesquet a dédié une publication pour la Grande île, en marge de la célébration de sa fête nationale, le 26 juin dernier.

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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