Les dossiers d’anciens ministres oubliés par les députés ? C’est la question qui taraude les esprits après l’adoption, hier, par l’Assemblée nationale de son dernier ordre du jour de l’actuelle session ordinaire. Un ordre du jour qui court jusqu’au 2 juillet prochain, date de clôture de l’actuelle session. Fait remarquable, l’examen des dossiers de mise en accusation d’anciens ministres impliqués dans des affaires de corruption a été remis aux calendes grecques par les députés.
De la décision des députés sur chacun des dossiers dépend en effet l’évolution de celles-ci. Pour rappel, une dizaine de dossiers ont été transmis à l’Assemblée nationale où une commission spéciale de mise en accusation a été mise en place. Cependant, la procédure de mise en accusation a fait du sur place. Sauf oubli, la commission d’enquête n’a produit aucun rapport d’enquête et de proposition de résolution de mise en accusation qui doit être soumis en assemblée plénière des députés. C’est au cours d’une assemblée plénière que les députés doivent décider si les personnalités concernées par le dossier seront poursuivies ou non.
La nécessité d’approfondir les investigations sur les dossiers fait partie des arguments avancés systématiquement pour expliquer que les dossiers n’ont pas été soumis en assemblée plénière des députés. Il faudrait encore écouter certains témoins pour éviter que les dossiers soient bâclés, argue-t-on du côté de l’Hémicycle de Tsimbazaza. Pourtant, certains dossiers avaient déjà été traités en fin de session dernière et prévus pour être soumis en assemblée plénière, avant que leur examen ne soit reporté pour des raisons diverses par les députés. A entendre certains membres de la Chambre basse, la session virtuelle à la Chambre basse expliquerait aujourd’hui l’impossibilité de convoquer les accusés et de procéder à leurs auditions et donc de boucler les dossiers impliquant ces hautes personnalités.
Plusieurs noms de personnalités figurent dans les dossiers en instance à l’Assemblée nationale. Pour la plupart des anciens ministres, celles-ci sont soupçonnées d’implication dans des affaires d’abus de confiance, de détournement de deniers publics et de vente illicite de domaine de l’Etat.
En tout cas, pendant que ces anciens ministres ne sont nullement inquiétés en attendant une future session du Parlement où ces dossiers pourraient être inscrits à l’ordre du jour, des hauts fonctionnaires impliqués dans les mêmes affaires qu’eux croupissent en prison. Citons à titre d’exemple les cas d’un ancien DG au niveau du ministère de l’Aménagement du territoire et d’un ancien directeur au ministère de la Population. Pour les observateurs, les vrais donneurs d’ordre ont les mains libres tandis que les « subalternes » paient le prix fort. C’est également le cas pour l’affaire de la CNAPS.
La rédaction
Délit de fuite et blessure volontaire. Le taxi- be de la ligne 112 a blessé une passagère, selon les explications de la Police au niveau du 6e Arrondissement (CSP6) à Ambohimanarina .En effet, une jeune femme qui venait de descendre d’un taxi-be, à un arrêt à Ambohibao, était tombée quand le chauffeur avait subitement démarré son véhicule. Bien que l’aide -chauffeur ait été témoin de l’accident, il n’a pas bougé d’un seul doigt et le bus a continué sa route. Face à la situation, la Police a poursuivi le véhicule qui n’a été attrapé qu’à Ankazomanga. D’où l’arrestation du chauffeur et son aide en vue d’une enquête et la mise en fourrière du véhicule.
Un geste qui a été loué par les citoyens qui sont fatigués de se plaindre des gabegies des transporteurs, notamment dans cette coopérative. « Nous remercions la Police de son intervention et nous l’encourageons à sanctionner les transporteurs irréguliers qui laissent les citoyens dans le chaos », soutient une mère de famille.
A Antananarivo, autant dans la zone urbaine que suburbaine, les irrégularités et infractions perpétrées par les taxis-be ne cessent d’augmenter. Les transporteurs ne se soucient plus des passagers. S’ils ne font pas la course, ils insultent ou menacent les passagers qui n’ont pas le choix que de céder à leur comportement méprisable, sans parler des transbordements, l’augmentation des tarifs, le demi-trajet ou encore le changement d’itinéraire. A plusieurs reprises, les consommateurs ont effectué des manifestations et des dénonciations sur les réseaux sociaux mais la mauvaise habitude revient après quelques jours de changement.
Anatra R.
Renforcer les capacités des opérateurs économiques et des entrepreneurs dans le secteur artisanal. C’est l’objectif que se fixent les organisateurs de la 5ème édition de l’évènement « Kanton’i Gasikara » qui se déroule présentement à Antaninarenina, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). L’objectif étant de promouvoir l'artisanat et le savoir-faire des artisans malagasy.
L'une des priorités de MICA est de changer de point de vue sur les artisans, afin que leur travail, qui est étroitement lié au « Velirano » n° 6 du Président de la République, puisse subvenir à leurs besoins et non un travail facultatif ou un travail à mi-temps. « La Direction générale de l’artisanat sensibilise également la population à consommer des produits locaux qui sont aujourd’hui compétitifs sur le marché tant local qu’international. L’artisanat malagasy mérite d’être soutenu par nous Malagasy », explique Christian Ramanankavana, directeur général de l’Artisanat. En effet, étant un vecteur puissant pour la transformation du système productif à Madagascar, l’artisanat contribue de manière effective à la réduction de la pauvreté. A travers ses actions, le ministère de tutelle se concentre donc à créer un environnement propice au rayonnement de notre culture et l’émergence de notre économie par la valorisation du métier d’artisan. Ainsi, l’évènement se veut être un catalyseur du développement local, régional, voire national, tout en incitant la créativité et l’innovation dans le concept « Vita malagasy ». Par ailleurs, les organisateurs ont rajouté, durant l’ouverture, que la sixième édition de l'événement « Kanton'i Gasikara » s'étendra dans les différentes Régions pour promouvoir l’artisanat malagasy.
Hary Rakoto
Une tentative afin d'exporter 0,85kg de méthamphétamine, une variété de drogue dangereuse vers la Nouvelle-Zélande, s'est produite dans la Capitale en octobre 2020. Hier, deux accusés étaient devant la barre : une jeune femme malagasy de 25 ans et un jeune passeur nigérien, Obalior Chibuike. Tous les deux ont comparu devant la CCO du Pôle anti-corruption (PAC), pour répondre de leurs actes devant les accusations de tentative d'exportation de drogue à haut risque et complicité pour association de malfaiteurs. Au terme de son procès tout au long duquel il a nié les faits, la présidente de la Cour a énoncé le verdict : 5 ans de travaux forcés et une interdiction de séjour de 5 ans après la purgation de peine pour le Nigérien.
Antoine Bongo, cet autre africain impliqué dans cette même affaire, mais qui n'a pas comparu, est recherché par la Justice malagasy. Par contre, le Tribunal a relâché la jeune accusée malagasy au bénéfice du doute. Lors de sa prise de parole, Obalior n'a pas caché d'avoir été payé à 200 $ par Bongo, qui l'avait chargé d'expédier le colis auprès d'une société sise à Ankorondrano. Et là, son colis était constitué de quelques paniers en raphia, d'authentiques et purs produits d'arts malagasy.
C'est là que le pot aux roses fut étalé au grand jour. Car les agents de l'entreprise ont flairé quelque chose de louche sur les raphias. Et en les démontant, leur doute s'avérait fondé sur ce que contenaient réellement les jolis paniers. Effectivement, ils découvrent, non sans mal, la méthamphétamine savamment cachée à l'intérieur des attaches de ces paniers. "J'avais un problème d'argent, et je m'étais rendu au Glacier pour y rencontrer des gens. C'est là que j'ai rencontré Bongo, qui m'a proposé ce boulot", raconte l'accusé au juge. Pour ce dernier, les conditions sont requises pour qualifier le Nigérien de trafiquant de drogue : "Vous séjournez pendant trois années à Madagascar et vous n'avez pas d’emploi. Comment avez-vous alors pu vivre dans de telles conditions pendant toute cette période ?", lui questionne la présidente de la Cour. « C’est là qu’Antoine Bongo m’a rendu service avec ce colis dont j’ignorais qu’il contenait de la drogue », explique l’accusé.
Quant à la jeune malagasy, elle nie totalement connaître Obalior, qui affirme autant. Ce qui a contribué à sa mise en liberté, elle qui avait été placée sous mandat de dépôt, depuis octobre 2020 où la Brigade des stupéfiants l'avait arrêtée. Car elle était embarquée dans cette affaire malgré elle. Toutes les instructions sur le colis ont été trouvées sur son téléphone. Et cela a pu être mis au grand jour après la réquisition de sa puce téléphonique. "Comment expliquez-vous que vous êtes trempée dans cette affaire à la suite de cette histoire de puce ?", lui demande le Parquet général, tout autant que le juge. "Ces gens ont simplement cette puce que j'avais achetée et que j'ai perdue depuis. J'étais à Ambatondrazaka lorsque cette affaire a éclaté en plein confinement, et je ne les connais, ni d'Adam, ni d'Eve", explique l'accusée qui, finalement, a été relâchée par la Justice…
Franck R.
Elles ont été tout simplement médiocres, si on veut être clément et indulgent envers les joueuses de l''équipe nationale féminine malagasy de handball. Néanmoins, c'est un résultat qui n'a pas surpris. L'équipe nationale dames a perdu son dernier match contre le Cap Vert sur le score de 16 à 30 après avoir perdu 16-35 contre le Kenya.
Un cancer social très destructeur dans le monde du travail. Telle est la qualification donnée par la ministre de l'Emploi, du Travail, de la Fonction publique et des Lois sociales (METFPLS) quant aux violences et harcèlements au travail. « Les violences et harcèlements au travail sont moins aperçu, voire dissimulés, faute de preuves constituées.
Martin Anthony Pascal, ce ressortissant français d’une quarantaine d’années, qui est déjà condamné à une peine de 30 mois de prison ferme pour achat et usage de drogue dure, a dû comparaître de nouveau à la Cour criminelle ordinaire (CCO) du Pôle anti-corruption ou PAC des 67Ha, hier. En cause, l’opposition de la partie civile notamment la douane malagasy.
Les autorités sanitaires malagasy ont procédé à la fermeture des Centres de traitement Covid-19 (CTC) installés à Mahamasina et Mandriamena Andohoranofotsy. Les quelques patients qui y restaient ont été transférés au CTC Village Voara Andohatapenaka, le seul et dernier à être opérationnel dans tout Madagascar.
Le statut de service à utilité publique remis en question. Les « taxis-be » exerçant dans la zone urbaine et suburbaine commencent de nouveau à dicter leur loi. Outre la négligence des barrières sanitaires et le non respect des passagers, les transporteurs ne pensent plus qu’à leurs propres intérêts. Pour les lignes reliant le centre-ville avec Ambohimangakely, Itaosy ou encore Ivato et Ambohidratrimo, seulement quelques voitures arrivent à destination à partir de 16h. En effet, pour la ligne Ivato, même si leurs véhicules sont équipés de GPS, les transporteurs osent encore défier les autorités.
Dans les enseignements des Saintes Ecritures dispensées dans les Ecoles du dimanche, l'unique objectif du diable consiste à faire trébucher par terre (lavo amin'ny tany) les enfants du Bon Dieu. Tous les moyens sont bons, placage par derrière, médisance (dire du mal, accuser sans fondement aucun…), bousculade pour déstabiliser et renverser, etc.