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Soulagement pour les voyageurs, la première Aire de stationnement, de sécurité et de repos (ASSR) vient d’être inaugurée hier par le Président de la République Andry Rajoelina au niveau du PK198 de la RN2. Bon nombre d’usagers se sont plaints depuis quelques semaines déjà du fait que des individus jettent des pierres contre les voitures qui passent à Brickaville ou encore des braqueurs de poids lourds qui sévissent jour et nuit sur cet axe, plus que fréquenté.

Le rêve commence à devenir réalité. Le projet « Miami », promis par le Président Andry Rajoelina à la population de Toamasina dès la campagne électorale, se concrétise à grands pas. Le projet qui fait référence au nom d'une ville américaine dans l'Etat de Floride, consiste à l'embellissement de Toamasina dans une optique de promotion du tourisme à travers la mise en place de lieux d'attractions touristiques et des espaces de divertissement.

Le président du Sénat Herimanana Razafimahefa s'est rendu au Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC) pour rencontrer le 19 août 2021 le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de l'Union africaine, avec une délégation des membres du Parlement panafricain conduite par le vice-président de la chambre des représentants du Royaume du Maroc, et composée de présidents et vice-présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale de pays membres du Parlement panafricain, ainsi que des représentants de ce Parlement.

 

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LA UNE DU 21 AOUT 2021

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La une du 20 août 2021


Le Groupement des opérateurs forestiers de Moramanga (GOFM) prend les choses en main. Face à la hausse exorbitante du prix du charbon de bois sur le marché mais surtout pour préserver les consommateurs, les opérateurs et la société Fanalamanga ont revu ensemble leurs calculs. L’objectif étant de faire baisser le prix du sac de charbon. « Nous avons décidé de revoir les prix en nous basant sur les dépenses nécessaires à la production de charbon à base de pin. Après cette révision, le prix du sac de charbon auprès des grossistes ne devrait alors pas dépasser les 20 000 ariary. Et auprès des détaillants, ce prix serait fixé à 23 000 ariary », a soutenu le groupement dans une communication officielle. Outre la révision des calculs, le groupement veillera en parallèle à augmenter sa production afin de pallier la demande des consommateurs et éviter ainsi une éventuelle hausse des prix, et ce même si les ressources forestières exploitées par Fanalamanga commencent à diminuer à vue d’œil.
Pour que ses prix s’appliquent au mieux, le GOFM a de ce fait mis en garde tous ses revendeurs. « Si des grossistes ou des détaillants refusent de vendre à ces prix, nous nous verrons obligés de mettre en place un marché dédié à la vente du charbon que nous produisons. Nous voulons à tout prix préserver chaque ménage qui utilise encore le charbon de bois comme principale source d’énergie », a tenu à préciser le groupement. D’autre part, le GOFM avertit également tout individu essayant de vendre au-dessus de ce prix qu’« il sera considéré comme un opportuniste qui applique une hausse de prix injustifiée ».
Pour rappel, devenu presque prohibitif, le prix du charbon de bois a doublé en quelques mois,  passant de 15 000 ariary le sac de 50 kilos à presque 30 000 ariary sur les étals de la Capitale. « Nous consommons environ 2 000 ariary en charbon de bois pour la totalité des cuissons au quotidien. Ce qui nous fait environ 60 000 ariary à déduire sur le budget mensuel. Cela équivaut déjà aux frais de scolarité de l’un de nos enfants », a déploré une mère de famille, habitant dans le District d’Atsimondrano. En tout cas, avec cette initiative, la situation devrait s’atténuer dans les prochains jours.
Rova Randria

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De père en fils !

Un Imbiky atterrit de nouveau à Faravohitra. Avec un décalage de quelque trois décennies, un Saint-marien remplace un autre. Après le père, Imbiky Anaclet, le fils Imbiky Herilaza investit le portefeuille de la Justice. Il manque le Saint-Esprit et le saint trinôme, pour ne pas dire la « Trinité », soit au complet. Mais en tout cas, en décryptant le parcours du tout nouveau Garde des Sceaux, ministre de la Justice et scrutant ses intentions qui sont apparemment bonnes sinon saintes, force est de reconnaitre que l’esprit saint plane au-dessus de Faravohitra.
Imbiky Anaclet, le père, fut l’un des membres inamovibles du Gouvernement successif de la deuxième République. Le Chef de l’Etat Didier Ratsiraka, inamovible lui aussi, lui confiait le département de la Justice presque durant son « règne », de 1975 à 1990. De mémoire d’homme, je me rappelle de lui un homme de confiance auquel le locataire d’Ambohitsorohitra plus tard d’Iavoloha vouait une estime sans faille. Et tous les proches collaborateurs au Faravohitra ainsi que les confrères et consœurs (juges) leur manifestent un respect mutuel. D’ailleurs, aucun propos teinté de médisance ni de malveillance n’a jamais été entendu à son égard durant son long passage, au ministère de la Justice à Faravohitra. Imbiky Anaclet garde toujours cette ascendance auprès des juges qui, semble-t-il, se transmet à son digne fils. A noter qu’Imbiky Herilaza fit partie, auparavant, du respectable Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Un poste qui n’est pas donné à qui veut. Il s’obtient par un sérieux vote parmi les pairs de la magistrature.
Nous ne sommes pas sans savoir que le département de la Justice caracole en tête de peloton parmi les « champions » de la corruption dans le pays. Amnesty International ne cesse de le pointer du doigt. Cette maladie gangrène le Corps de la magistrature. Evidemment, tout le monde n’est pas corrompu au sein de la Justice malagasy mais trop de verdicts ont été tout de même rendus au grand dam des pauvres justiciables.
Imbiky Herilaza, le nouveau patron de la Justice, veut redorer le blason de ce département dont le crédit est terni par une mauvaise réputation et ce depuis de longue date. Animé d’une volonté réelle d’assainir le milieu, Herilaza pour les intimes, s’engage publiquement à apporter un nouveau souffle. Lors du discours d’usage au moment de la passation de service, il veut incarner un nouveau visage auprès des concitoyens justiciables. Il s’est engagé à promouvoir d’une Justice de proximité. Lui-même, Imbiky Herilaza décide avec conviction d’instaurer un nouveau style qui se veut être « à l’écoute » des concitoyens. Une nouvelle et révolutionnaire initiative qui apportera un coup de lifting à ce ministère usé par les pratiques désolantes. Bref, Herilaza veut se démarquer des anciennes pratiques qui ont sali l’image de la Justice auprès de l’opinion publique.
Un visionnaire à l’image de son patron, locataire d’Iavoloha, Imbiky Herilaza vise à échafauder un nouveau ministère de la Justice proche de la population et soucieux des intérêts supérieurs de la Nation.
De père en fils, la célèbre famille Imbiky marque son empreinte. Serions-nous en face d’une dynastie qui s’installe à Faravohitra ?  Le Chef de l’Etat et le peuple n’ont que faire d’une dynastie ou non, seuls les résultats qui comptent.
Ndrianaivo


Jérôme Mombris, « Jéjé », pour les intimes n'est plus Grenoblois ! En effet, l’international malagasy de 33 ans qui vient d’arriver ce jeudi à Guingamp, où il a passé sa visite médicale, est désormais guingampais. L’arrière gauche va s’engager pour deux ans en faveur de Guingamp avec, a priori, une possible troisième année en option. Un transfert facilité par la résiliation de son contrat avec Grenoble qui courait jusqu’au 30 juin 2022. En Isère, le nouvel entraîneur, Maurizio Jacobacci, ne comptait pas sur lui. Tout l’inverse de Stéphane Dumont qui a lui-même appelé à plusieurs reprises le joueur. Le coach guingampais voit en lui un élément d’expérience (266 matchs de Ligue 2 !) et de caractère. Jérôme Mombris est, également pour lui, né à Saint-Brieuc et attaché à la région. En Côtes-d’Armor, il va notamment retrouver son frère, Matthieu, toujours joueur de Plérin (R1).
C’est un joli coup pour Guingamp ! Ce jeudi 19 août, Jérôme Mombris a passé sa visite médicale avec le club. Si aucun problème n’est détecté, il signera dans la foulée un contrat de deux années. A Grenoble depuis 2018, il a disputé 105 matches toutes compétitions confondues dans les Alpes. Le GF38 a officialisé la résiliation de son contrat dans un communiqué paru mercredi soir.
Natif des Côtes-d’Armor, Jérôme Mombris ne débarque pas en terre inconnue, mais ce sera sa première en pro dans un club du département. L’international malagasy, avec 21 sélections, a évolué à Plabennec, Avranches, Le Havre, le Gazélec Ajaccio et donc Grenoble. Cadre du vestiaire dans son ancien club, il viendra apporter toute son expérience à une jeune équipe guingampaise.
Grenoble a annoncé la résiliation du contrat de Jérôme Mombris, via son compte Twitter. Le back gauche de 33 ans, débarqué à l'été 2018 en provenance du Gazélec FC Ajaccio, a disputé 105 matchs sous les couleurs du GF38. Le joueur était lié au club jusqu'en juin 2022.
 « Le GF38 souhaite remercier Jérôme Mombris pour ces 3 saisons et lui souhaiter bonne chance pour la suite et sa carrière », annonce le club dans son site officiel.
D'un commun accord, le GF38 et Jérôme Mombris ont résilié leur contrat qui les liait jusqu'au 30 juin 2022. Joueur cadre des trois dernières saisons du club au poste de latéral gauche, Jérôme Mombris ne portera plus le maillot du GF38. Arrivé à l’été 2018 en provenance du Gazelec d’Ajaccio (L2), “Jéjé” aura marqué le club par sa régularité sur le terrain et sa joie de vivre dans le vestiaire.
Recueillis par E.F.


C’est officiel ! Le ministre fraichement nommé à la tête du département des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Randrianasolo, a quitté son poste. Ministre qui était au cœur d’un déferlement de polémiques sur les réseaux sociaux quelques heures seulement après sa nomination. Alors que beaucoup s’attendaient à une décision de limogeage de la part du Président de la République, le concerné a remis sa lettre de démission au chef de l’Exécutif à Ambohitsorohitra hier. Dans une déclaration à la presse, le désormais ex – membre du Gouvernement Ntsay a expliqué que les raisons de sa démission seraient « dans un souci d’apaisement et dans l’intérêt supérieur de la Nation ».
Il affirme avoir fait l’objet de « calomnies » sur les réseaux sociaux. A ce sujet, Brice Randrianasolo reconnait qu’« effectivement, j’ai été prévenu dans une affaire judiciaire portée devant le Tribunal de première instance d’Antananarivo, mais les manipulations médiatiques ont omis ou ont délibérément omis de souligner le fait que j’ai été relaxé durant le procès y afférent ».
Record du mandat le plus court
En démissionnant 4 jours seulement après sa nomination au département ministériel des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Randrianasolo détient ainsi le record du mandat le plus court à la tête d’un ministère. Malgré tout, il tient à optimiser. « Mon engagement par l’intermédiaire du projet Faneva Lovainjafy dont je suis l’initiateur prend fin mais ma détermination pour servir la Nation ne cessera jamais », a – t – il indiqué avant d’ajouter que « (…) pour ma personne, devenir ministre n’était pas un but mais une étape me permettant d’apporter mon concours au développement de notre chère patrie ».
Concernant les personnes qu’il considère comme étant les initiateurs des troubles notamment sur les réseaux sociaux, Brice Randrianasolo affirme avoir l’intention d’émettre une plainte de réserve à leur encontre. Enfin, il soutient que « je n’ai pas eu le temps de démontrer mes compétences pour apporter ma part de responsabilité envers la Nation mais je suis intimement convaincu que Madagascar connaîtra un jour son heure de gloire ».
Rappelons que cet ex – membre du Gouvernement n’a pas vraiment pu occuper – au sens propre du terme – son fauteuil. Sa passation de service ayant été invalidée, il n’a pu intégrer ce qui devait lui servir de bureau et ce fut son prédécesseur qui a assuré les affaires courantes au sein dudit ministère depuis lundi.
La Rédaction


Les soupçons de campagne de pêche illégale affolent la toile présentement. Ceux-ci concernent particulièrement les eaux territoriales malagasy selon des médias africains spécialisés dans l’environnement. « Effectivement, on nous a fait part de ces informations, raison pour laquelle nous avons pris l’initiative d’entamer une investigation concernant cette affaire depuis quelques temps. Les résultats de l’enquête seront rendus sous peu », explique Etienne Bemanaja, directeur général de la pêche, joint au téléphone. Il faut dire qu’avec plus de 5 000 kilomètres de côte et une flotte limitée pour les contrôles, les eaux territoriales malagasy sont facilement en proie aux phénomènes de pêche illégale, et cela malgré le fait que les autorités portent tout de même des efforts dans les accords économiques allant dans ce sens avec les pays partenaires, à l’image de l’Union européenne. Or, avec cette dernière, les négociations peinent à évoluer. En effet, il y a eu deux ou trois rencontres entre les deux parties depuis le début de cette année, et ce, via une visio-conférence dans le but de discuter sur l’amélioration des principes généraux de cet accord de pêche. L’aspect financier, notamment la révision à la hausse des redevances de pêche à payer par les armateurs européens et l’amélioration des conditions fiscales sur les activités des bateaux de pêche européens, ainsi que la délimitation des zones de pêche faisant la souveraineté de la Grande île, constituent les points majeurs qui font encore l’objet d’un désaccord entre les deux parties.

Inquiétude
Par ailleurs, selon la CAPE ou Coalition pour des accords de pêche équitables, la Grande île a signé des accords de pêche destructeurs avec des investisseurs asiatiques. Ces accords auraient été conclus en décembre 2018 par les autorités de l’époque, lesquelles ont signé deux protocoles permettant l’accès aux eaux malagasy à une trentaine de navires appartenant à des investisseurs chinois, et cela à travers la société de droit malgache Côte d’Or, dont les dix actionnaires sont chinois. Ce qui permet à 12 bateaux de pêche polyvalents (chalutiers/senneurs/fileyeurs) de pêcher des espèces pélagiques, démersales, des céphalopodes et des crustacés, dont la crevette - « l’or rose » de Madagascar, dans toutes les zones de pêche, tant sur la côte Est que sur la côte ouest. Des accords qui, selon la CAPE, confirment l’emprise grandissante des flottes d’origine asiatique sur les ressources halieutiques de Madagascar, ainsi que l’inquiétude que cela génère depuis plusieurs années chez les petits pêcheurs malagasy. Cette coalition estime à environ 100 000 le nombre de personnes pratiquant la petite pêche dans le pays. Cependant, la plupart des ressources qu’ils ciblent, également visées par des chalutiers semi-industriels et industriels étrangers, sont en état de surexploitation.
Hary Rakoto

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Editorial

  • Enfin !
    De la lumière ! Qu’importe jusqu’à quand ! Ne soyons pas trop grincheux ni trop hargneux ou d’éternels insatisfaits. Les délestages seront réduits de 6 heures à 20 heures. C’est déjà ça ! Sur le plateau de la Télévision nationale (TVM), le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonce dans la soirée de jeudi dernier la réduction notable des délestages sur la zone interconnectée (RIA) mais aussi à Mahajanga et à Antsiranana. A l’issue d’une réunion du locataire d’Iavoloha, au Palais, avec les responsables dirigeants de la Société nationale qui ont pris l’engagement à condition qu’on augmente la quantité du carburant livré, ce que le Président Rajoelina concède. Et donc, la galère due aux coupures de courant intempestives devra cesser du moins limiter à des heures de la nuit, de 20 heures jusqu’à 6 heures. En personne, il l’a fait savoir pour rassurer la population. Enfin ! Toutefois, on croit…

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