Horrible ! C’est ce qu’on peut qualifier du triste sort réservé à un Chinois de 53 ans, de son vivant un commerçant tenant boutique au 67ha, mercredi matin dernier. Des bandits l’avaient attaqué à son domicile, une agression qui était fatale au malheureux. Les faits sont survenus juste où le quinquagénaire allait justement ouvrir sa boutique, et donc à un moment où le Chinois l’attendait le moins. Plus tard, on l’avait retrouvé les pieds et poings liés à l’intérieur de son propre magasin. De nombreuses traces de coups observées sur son corps ont convaincu plus d’un que les bandits l’avaient tabassé et roué de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Certes, le vendeur chinois d’articles de décoration pour appartement, aurait tenté de se défendre, du moins selon une source. Mais les assaillants ont été nombreux et certainement difficiles à battre. Pour l’heure, aucune idée pour déterminer, ni le nombre exact, encore moins le mobile des agresseurs. Pour le moment, aucun élément n’a encore filtré de l’affaire, du moins côté Brigade criminelle (BC) chargée de l’enquête, mais aussi le Commissariat du 7ème Arrondissement. En attendant, des bribes d’informations glanées auprès de certaines sources, ont permis de récolter quelques indices. Car, comme par le hasard des circonstances, des riverains auraient affirmé avoir vu trois inconnus sortir précipitamment de la boutique. Puis, plus rien. Et c’est ce qui a alarmé certains voisins de quartier du chinois, lesquels s’inquiétaient en ne le voyant toujours pas se manifester comme à ses habitudes alors que l’heure avançait. Du coup, ils ont dû se rendre à l’endroit où la funèbre découverte les y a attendus. « On signale le vol d’une somme de 30 000 ariary sur la victime, probablement la recette de la veille », confie une source.
On sait très peu ou rarement de choses sur la victime. Une certitude, le malheureux vivait seul dans l’appartement situé au-dessus de sa boutique. Et que ses proches sont tous à l’extérieur. La balle est donc dans le camp de la BC pour déterminer s’il s’agissait d’un banal assaut de bandits, ou au pire un autre mobile tel qu’un éventuel règlement de compte.
Franck R.
« Personnellement, je crois que je n’ai pas encore vu la consommation de cuir ». Les mots sont ceux de Théodore Benhassen, le représentant du Programme alimentaire mondial à Madagascar. Ce haut fonctionnaire international désavoue ainsi les faits rapportés dans un reportage réalisé par la journaliste Gaëlle Borgia. Dans ce reportage sur la famine, dans le Sud de Madagascar, ayant fait le tour des réseaux sociaux dernièrement, cette correspondante de France 24 à Madagascar, alimente la polémique sur la situation dans la partie Sud de la Grande île. Le reportage montre des habitants de l’Androy mangeant des peaux de zébu destinées à la fabrication de semelles de sandale. Une manière pour la journaliste de montrer à la face du monde que la population du Sud est obligée de manger des chaussures en cuir pour survivre. Des faits que réfute le représentant du PAM, lequel souligne que des efforts conjoints sont entrepris par son organisation et par le Gouvernement dans la lutte contre la malnutrition dans le Sud du pays. « Des efforts quotidiens sur le terrain qui commencent à porter ses fruits», soutient Théodore Benhassen. Chaque mois, le PAM assiste dans le cadre de la crise alimentaire, 602 000 bénéficiaires avec plus de 1 500 tonnes de vivre.
Montage
Un reportage diffusé sur la Télévision nationale malagasy avant-hier vient par ailleurs accabler G.Borgia. Réalisé par des journalistes locaux de la TVM, le reportage montre les mêmes personnes que celles présentes dans le reportage de la correspondante de la chaine française en train de manger les fameuses semelles de sandale à base de peaux de zébu. Face aux caméras, les mêmes individus affirment avoir été soudoyés à coup d’ustensiles de maison et de nourriture, en contrepartie d’un passage devant la caméra lors duquel ils devraient manger des peaux de zébu séchées. Bien qu’ils souffrent de la malnutrition, la consommation de peaux de zébu séchées ne figure pas dans leur menu quotidien. D’ailleurs, devaient-ils rappeler, consommer des peaux séchées a fortiori lorsque celles-ci sont destinées à la fabrication de sandales est tabou dans la culture locale. Des propos confirmés par le gouverneur de la Région d’Androy, Soja Lahimaro. « Dans la culture Antandroy, rien que le fait de soulever des sandales en hauteur est tabou. Il ne nous viendrait jamais à l’idée de les manger », précise-t-il dans une interview récente. Avant de rajouter : « J’ai traversé plusieurs épisodes de Kere. Nous avons mangé de tout, jusqu’à consommer de la boue. Mais jamais nous n’avons cuisiné des semelles de sandale ».
La rédaction
Renforcer les mesures pour le développement social. C’est sur cette vision qu’une grande partie de l’élaboration de la loi de Finances rectificative 2021 a été axée par les autorités. Selon certains motifs avancés dans le corps de loi du projet rendu public hier, face aux événements sanitaires survenus au cours du premier semestre 2021, sources de nouveaux engagements gouvernementaux dans le secteur social, et afin de garantir les conditions préalables à la lettre de politique de décentralisation émergente, le financement des nouveaux projets émergents issus de la colloque pour l’émergence du Sud s’avère indispensable dans la rectification de la LFI 2021. Certes, la relance de l’économie est primordiale, notamment en ce qui concerne les branches industrielles et touristiques. Et le Gouvernement a pris des mesures en ce sens pour atténuer les effets directs sur les opérateurs à ne citer que l’allongement du délai de déclaration fiscale et l’échelonnement des payements de l’impôt qui ont été maintenus pour soutenir la trésorerie des entreprises. Mais pour les autorités, la relance économique passe inévitablement par des investissements conséquents, notamment dans la construction d’infrastructures économiques et sociales. Les projets prioritaires concernent entre autres le renforcement des installations sanitaires, l’aménagement et l’extension des périmètres agricoles, la construction et la rénovation des routes nationales surtout celles desservant les pôles de production et l’aménagement des zones d’émergence industrielle. Et selon eux, les 13 projets prioritaires dans les Régions d’Androy et d’Anosy, identifiés lors du colloque régional pour l’émergence du Sud, entrent dans ce cadre de la relance. On citera entre autres, le volet agriculture qui compte plusieurs projets structurants qui sont d’ores et déjà en cours d’exécution. Il s’agit de l’exploitation de terrains cultivables via des techniques innovantes agro-écologiques adaptées au contexte du Sud à laquelle s’ajoutera l'aménagement de 200ha de terrain agricole à Ifotaka, site pilote du projet Titre Vert, dans le District d'Amboasary -Atsimo. Ou encore la mise en place de Centres de réhabilitation nutritionnelle et médicale qui auront pour mission le suivi de l’état de santé des personnes, surtout les enfants, en situation de malnutrition. En effet, la sécheresse dans le Sud du pays nécessite le déploiement de moyens humains, techniques et financiers pour lutter contre l’insécurité alimentaire . Le Gouvernement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, renforcera ainsi les programmes de protection sociale en cours tels que la distribution de produits de première nécessité et les transferts monétaires. De cette manière, les autorités locales entendent mettre en place des solutions pérennes favorisant le changement transformationnel du Sud du pays, notamment dans les Régions d’Anosy et d’Androy. D’où la mise en place d’une ligne de budget dénommée «Nouveaux projets émergents» dans la LFR 2021 pour matérialiser les décisions prises en Conseil des ministres relatives aux projets structurels et transformationnels dans le Sud et celles relatives aux projets d’émergence qui découleront du Plan émergence Madagascar.
Hary Rakoto
« Nous avons initié ce projet, puis nous l’avons poursuivi. Aujourd’hui, nous avons la chance de procéder à l’inauguration », a souligné le Président Andry Rajoelina lors de l’inauguration de la « Rocade d’Iarivo » sise à Andranobevava hier. A l’annonce de la fin des travaux et de la réception officielle d’hier, les détracteurs du régime se sont encore hâtés, d’alimenter la polémique quant aux initiateurs de ce projet. Il parait ainsi nécessaire de faire un chronogramme pour en arriver à l’inauguration de cette rocade qui s’inscrit dans le cadre du plan d’urbanisme pour un désengorgement d’Antananarivo.
Après une série d’études de faisabilité, l’étude de l’avant-projet sommaire du tronçon Nord-Est a été à l’appui de la préparation des documents nécessaires à l’expropriation et à une première définition du tracé en 2009, soit durant la période transitoire. En 2010, les premiers piquets délimitant l’axe ont été posés, et les arrêtés d’occupation, ainsi que le gel de cession des terrains ont été diffusés.
Les procédures pour l’exécution des travaux proprement dits ont été engagées à partir de l’année 2011. Le projet a été soumis à l’AFD sur demande du ministère en charge de l’Aménagement du territoire. Au terme de nombreuses démarches, les travaux ont débuté de manière effective en 2018.
Fluidification du trafic urbain
L’objectif dans la mise en place de cette infrastructure est aussi de fluidifier le trafic interurbain en provenance et à destination des principales provinces et ports de Madagascar comme celui de Toamasina, sur la RN2 selon les précisions du ministre de l’Aménagement du territoire, Hajo Andrianainarivelo. Ainsi, l’infrastructure comprend plusieurs parties. D’abord, la Rocade Est qui relie la RN2 au boulevard de Tokyo s’étendant sur 3,8 km pour une largeur totale de 60 m. Cet endroit comprend 2 giratoires de 25m de diamètre à Ambohimahitsy et à Amoronankona, 9 arrêts-bus avec abris – bus, 7 traversées piétonnes et deux escaliers de jonction, ainsi qu’un pont de 20m enjambant la rivière Ampasimbe.
Pour sa part, la Rocade Nord-Est s’étend sur 3,426 km et comporte 2 giratoires de 25m de diamètre à Masay-Andranobevava et à Nanisana, 8 arrêts-bus avec abris-bus, 7 traversées piétonnes, accessibles par des escaliers de jonction munis de rampe, 21 ouvrages hydrauliques, un pont de 47m à Soamanandrariny.
Le raccordement urbain de 1km en longueur commence au niveau de Nanisana et se termine par un carrefour à Ankadindramamy. Il s’agit d’une route à double voie de 3,5m de large chacune, bordée en RG par une voie cyclable et en RD par une voie piétonnière, larges chacune de 1,5m, 4 abris-bus et une traversée piétonne, 4 ouvrages hydrauliques.
La Rédaction
Tout s’est passé en mars 2020. F. a été violée par un religieux alors qu’elle regardait un film chez lui, un mercredi après-midi. Les résultats de l’enquête et de l’expertise médico-légale, menées auprès du Centre Vonjy à Fort-Dauphin ont confirmé un viol par pénétration anale de la fillette âgée de 5 ans. L’affaire a aussitôt passé devant le Parquet, après duquel le suspect a bénéficié d’une liberté provisoire.
Ces dernières semaines, les actes de banditisme se traduisant par les assauts armés et surtout les cambriolages se sont multipliés de façon alarmante dans la ville d’Ambatondrazaka. Une raison qui a alors poussé la Gendarmerie à déclencher une opération de ratissage et autres coups de filet inopinés sur place, mardi dernier. C’est ce qui s’est produit dans le quartier de Tanambao et d’Ambavarano où cinq suspects ont finalement atterri dans les filets des gendarmes. Les complices de ces bandits sont actuellement en cavale et recherchés.
Célébration spectaculaire. Le Stade de Barea Mahamasina sera cette année le lieu culte de la célébration du 61ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. Des évènements hors du commun ravivant l’histoire, la culture malagasy et l’Armée malagasy s’y préparent. A en croire les organisateurs et responsables hiérarchiques commandés par le Général Randrianatoandro, président du comité d’organisation du 26 juin 2021, devant la presse, hier, cet évènement promet d’être inoubliable tant sur le plan culturel et organisationnel que sur celui artistique sans toutefois sous-estimer la traditionnelle parade militaire.
Du jamais vu ! Il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour disperser la foule se trouvant dans le hall d’un centre commercial à Behoririka, hier. En effet, des centaines de détaillants et grossistes de jouets ont fait la queue devant ce local pour l’achat de « laser vert pointeur ». Cependant, le stock est limité et ce qui a causé un débordement dans le hall du magasin.
A l'approche de la célébration nationale du retour de l'indépendance de Madagasikara, il importe de revisiter certains principes fondamentaux. Des préceptes de base indissociables !
Encore du pain sur la planche ! Depuis l’année dernière, les responsables de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) vantent l’amélioration de l’approvisionnement en électricité dans les quartiers souffrant de délestage dans la Capitale grâce à son programme « Une semaine, un quartier ». Toutefois, ils ont encore beaucoup de travail à faire parce que des quartiers subissent encore jusqu’à aujourd’hui des coupures de courant à longueur de temps.