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Moins de surfaces cultivables, plus de sols nus. Tel est le principal impact des vents de sable qui se répète dans le Sud, notamment dans les zones côtières entre Amboasary- Atsimo et Beloha, depuis 2020. Le rapport de l’étude menée par CartOng et l’Action contre la faim (ACF), récemment publié, en parle. « Sur les 20% de zones agricoles dans cette partie, plus de 64% sont ensablées.

La situation sanitaire liée au coronavirus demeure de plus en temps rassurante. Les statistiques rapportées par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 tendent vers le positif. Le nombre de patients testés positifs et développant en même temps des formes symptomatiques graves est considérablement en baisse.

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Bouée de sauvetage !

La Banque mondiale (BM) accorde un financement de 150 millions de dollars à Madagasikara dans l'optique d'une croissance inclusive. En 2019, le président de la Banque mondiale effectuait une visite officielle à Madagasikara. A peine installé au 1818 H. Street 20433 à Washington DC et investi de ses fonctions en tant que président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass tenait à visiter la Grande île et cela dans le cadre d'un long périple le conduisant en Afrique et en Asie.

 

Baliser le développement exponentiel des petites exploitations informelles. C’est l’objectif que se fixe le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) avec l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT), en ayant réalisé une étude sur le recensement des petits exploitants du mica dans les Régions d’Anosy et d’Androy. La restitution des résultats de cette étude a été réalisée hier à l’Hôtel Panorama, Andrainarivo, Antananarivo par visioconférence.

 

Depuis le mois de juin 2020, le cours du pétrole sur le marché international ne cesse d’augmenter. Au vu de l’évolution du marché, les consommateurs devraient alors s’attendre à une hausse éventuelle des prix à la pompe. Toutefois, jusque-là, rien n’est encore fixé. Les parties prenantes, à savoir l’Etat, l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) mais aussi les compagnies pétrolières sont encore aujourd’hui en pleine réflexion.

Première dame et icône mode. Mialy Rajoelina ne passe jamais inaperçue à chacune de ses apparitions en public. Que ce soit au cours d'une cérémonie officielle, religieuse ou d'un simple déplacement sur le terrain, l'épouse du Président de la République enchaîne les sans - fautes en matière de goût. D'ailleurs, les adeptes de mode le confirmeront.

« La vérité ne se mesure pas par l’envergure ». Ce sont les termes d’introduction du directeur par intérim de la Télévision nationale malagasy (TVM), Nampoina Ranarivelo, dans le communiqué qu’il a diffusé hier en riposte à celui divulgué par des correspondants de la presse internationale avant-hier.

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LA UNE DU 30 JUIN 2021


Alors que Madagascar a déjà franchi le pic de la 2ème vague de la Covid-19, une nouvelle menace est déjà en train de rôder autour de l’île. Il s’agit de la 3ème vague de la pandémie qui frappe déjà plusieurs pays d’Afrique et de la région océan Indien qui s’accompagne de la présence du variant Delta, apparu pour la première fois en Inde et continue de se propager de manière très rapide. D’après l’Organisation mondiale de la santé, le variant Delta est déjà officiellement présent dans 14 pays africains dont la République Démocratique du Congo et l’Ouganda où respectivement 77% et 97% des cas diagnostiqués sont liés à ce variant. A cela s’ajoutent d’autres pays comme le Kenya où le variant a été détecté depuis le mois de mai dernier.
 En Afrique du Sud, le variant Delta serait à l'origine de la hausse importante des contaminations au coronavirus selon les scientifiques. D’après les statistiques officielles publiées dimanche dernier, le pays de Nelson Mandela a enregistré 15.036 nouvelles contaminations, un record pour l'année 2021. Au total, 1,9 million de personnes y ont été atteintes par la Covid, avec 59.900 décès, pour une population de 58 millions d'habitants. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa parle d’ailleurs d’une « vague dévastatrice » et a annoncé de nouvelles restrictions dans le pays, le plus touché sur le continent noir, pour faire face à cette forte hausse des contaminations.
Des cas confirmés à La Réunion et aux Seychelles
Il n’en reste pas moins pour nos voisins de l’océan Indien qui font face à ce variant Delta. Sur l’île de La Réunion, au moins cinq cas de variant Delta ont été détectés selon les autorités sanitaires réunionnaises. Les Seychelles, quant à eux, confirment la présence de trois variants : le variant Alpha (sud-africain), du Bêta (britannique) et Delta (indien). Pour le moment, seuls les Comores, l’île Maurice et Madagascar en sont épargnés. Toutefois, la prudence est de mise. Selon les experts en microbiologie, l’un des principaux caractères qui rend le variant Delta redoutable c’est qu’il est très contagieux. Il se transmet donc facilement mais présente aussi un risque plus important d'hospitalisation pour les personnes infectées.
Lors de sa dernière intervention sur la chaîne nationale, dimanche, le Premier ministre Christian Ntsay a réitéré que les frontières extérieures de Madagascar restent fermées pour les 15 prochains jours. Une mesure judicieuse étant donné le contexte sanitaire actuel. En effet, bien que le nombre de contamination à la Covid soit en forte baisse ces dernières semaines, la menace demeure réelle. D’autant plus que la saison froide, propice à la propagation du virus, n’est qu’à son début.
Sandra R.

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La messe est dite !

Les sénateurs ont voté, à l’unanimité, le projet de « loi Idealson » tout en apportant certains amendements. Avec ce vote de l’Institution d’Anosikely, le projet de loi portant n° 0162020 PL  soumis par le député Idealson d’Ampanihy-Ouest est en principe adopté définitivement. Le Projet revient à Tsimbazaza afin que les députés réétudient les « retouches » apportées par les sénateurs. En tout cas, une question de formalité ! Le principe étant déjà acquis, la messe est dite !
A titre de rappel. Le 2 juillet 2020, l’Assemblée nationale vota un projet de loi n°01-2020 PL présenté par le député indépendant d’Ampanihy-Ouest Idealson portant modification de la loi n° 2016-021 du 22 août 2016 portant création et fonctionnement du Pôle Anti-Corruption (PAC). Un vote qui a suscité des réactions virulentes de la part des activistes de la Société civile et surtout de l’ensemble du Système Anti-Corruption (SAC) avec en tête le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI). Ils mettent en garde les autorités étatiques sur le risque de dépouiller du PAC de ses éléments fondamentaux dans la lutte contre la corruption. Sahondra Rabenarivo et consorts rappellent à l’Exécutif ses engagements pris devant les bailleurs de fonds traditionnels concernant la lutte contre la corruption à travers le PAC qu’il ne faut pas toucher ni retoucher. Conscients de cet engagement ferme de l’Etat notamment vis-à-vis des Institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale), les sénateurs ont eu de gros soucis face à ce projet de loi initié par le député Idealson. Néanmoins, par respect à l’esprit de solidarité avec leurs pairs de Tsimbazaza, pour ménager certaines susceptibilités et calmer les tensions entre Tsimbazaza et Anosikely, les sénateurs ont adopté le fameux projet de « loi Idealson » en apportant tout de même quelques modifications.
Dans tous les cas de figure, les députés et les sénateurs ont usé de leur droit en leur qualité de parlementaires détenteurs du pouvoir Législatif que la Constitution leur garantit et les compétences qui en découlent. Personne ni aucune autre Institution ne peuvent pas se prévaloir le droit de s’y opposer. La République fonctionne ainsi ! Et honneur à l’Etat de droit !
Toutefois, si on ne peut pas s’opposer, la même Constitution garantit et défend le droit à chacun d’émettre son jugement, à la rigueur, son appréciation face à la « chose adoptée ». La liberté d’expression s’applique à tout du moment qu’elle ne se livre pas à un acte de dénigrement. La Société civile et les simples citoyens sensibles à la lutte contre la corruption ne manqueront pas de réagir copieusement et s’impatienteront. Comment en réalité va se concrétiser et s’activer la nouvelle loi ? Le fond de la crainte repose sur le risque, selon eux, que le PAC soit déplumé de ses principales forces d’attaques. Et donc, la menace sur le combat contre ce fléau se dessinerait à l’horizon.
De toutes les manières, avant qu’un projet de loi adopté par les deux Chambres parlementaires n’entre en vigueur, il doit nécessairement passer par deux « écrans » : la validation auprès de la Haute Cour constitutionnelle et la promulgation du Chef de l’Etat. Deux passages obligés qui sont loin d’être acquis au préalable comme une « lettre à la poste ».
Ndrianaivo

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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