Direct à Ambatondrazaka. C’est l’une des actions prioritaires annoncées hier lors de la cérémonie de passation entre Lantosoa Rakotomalala et le nouveau ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), Edgard Razafindravahy. Ainsi, ce dernier effectuera des descentes dans l’Alaotra -Mangoro afin d’y rencontrer les principaux producteurs de riz et de se concerter avec ces derniers afin de trouver les axes d’amélioration pour définir concrètement les prix réels au départ du grenier à riz du pays jusqu’au prix du détail qui impacte toujours considérablement au niveau du budget des ménages aux revenus moyens qui composent la majorité des citoyens malagasy. Dans la même optique, le MICC se rapprochera aussi des industriels afin de voir, avec ces derniers, les priorités pour le redressement du secteur de manière à ce qu’il puisse contribuer convenablement à la relance économique post-Covid. Ainsi, le premier responsable des autorités en matière de commerce et de consommation ambitionne de mettre en lumière les principaux facteurs de l’envolée incontrôlable du prix des produits de première nécessité actuellement. Des facteurs qui peuvent s’agir notamment de phénomène de spéculation de la part de certains opérateurs, d’autres acteurs de la chaîne des produits de première nécessité ( PPN) ou profiteurs en tous genres. Pour cela, tous les acteurs de la chaîne de valeur touchant de près ou de loin aux PPN seront consultés par l’équipe du MICC. Ceci afin d’établir une stratégie claire et rapide à appliquer dans l’immédiat pour atténuer autant que possible cette hausse des prix sur les étals de la Grande île.
Herculéens
Si le demi-dieu grec s’est attaqué à une douzaine de travaux, Edgard Razafindravahy, quant à lui, a donc annoncé une demi-douzaine de tâches tout aussi difficilement réalisables que le Président de la République lui a confié lors de sa nomination à sa place de ministre. A rappeler qu’Andry Rajoelina a défini la lutte contre la hausse des prix des PPN comme étant une consigne prioritaire. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, les consommateurs se plaignent de la flambée incessante des prix des PPN. La Covid-19 a carrément fait grimper le coût de la vie. Tous les produits ou presque, notamment l’huile, la farine et le sucre, n’ont pas échappé à la hausse car même les prix des légumes se sont envolés, dépassant même les 50%. Présentement, le prix du litre de l’huile de table oscille sur les 10 000ariary tandis que le kilo du sucre a été de 2 800 ariary, il y a une semaine, et, en ce moment, il est acheté à plus de 3 000 ariary. Il n’y a plus de variétés de riz dont le prix du kilo est au-dessous de 2 000 ariary, que ce soit les « Vary gasy », le « Makaolika », ou les « riz importés ». Le taux de la hausse environne les 25% aujourd’hui. Le nouveau ministre qui est dans son élément comme un poisson dans l’eau serait à même de conduire ce chantier et de réaliser ces travaux herculéens ? Wait and see…
Hary Rakoto
La deuxième session de la conférence mondiale des ministres sur les jeux et sports traditionnels s’est tenue en webinaire les 14 et 15 août 2021. Cette conférence constitue une opportunité pour les participants de développer leurs réseaux, d’échanger leurs différents points de vue, de mettre en place des projets pour la sauvegarde des jeux et sports traditionnels et de réduire les écarts de connaissance entre les Etats membres de différentes régions.
Les faits sont survenus le 10 août dernier à Ambanidia lorsque la Police a intercepté quatre suspects âgés respectivement de 26, 29, 34 et 56 ans. Ils ont été arrêtés à la suite de plusieurs plaintes les concernant à propos d'une affaire d'escroquerie dont ils auraient planifiée, selon les Forces de l'ordre. Le mode opératoire de cette bande d'arnaqueurs consiste à se comporter comme des « petits ruraux » illétrés, mais qui veulent revendre leurs huiles essentielles de vanille, lesquelles ne sont en réalité que contrefaites, à leurs victimes. Un vol avec lequel la bande en cause a déjà réussi à amasser plusieurs millions d'ariary.
Reprise officielle du paiement des cotisations pour les parents d'élèves. Le ministère de l'Education nationale (MEN) a validé cette décision depuis le mois de février dernier, et l'a confirmée récemment dans une note relative à la préparation de la rentrée scolaire 2021-2022. Cette contribution financière des parents sert au paiement des salaires des maîtres FRAM ou les enseignants non fonctionnaires (ENF) non subventionnés. Les cotisations parentales servent également à financer les petites réparations et entretiens internes, à l'exemple de la peinture des tableaux.
Les taxis – ville en situation de détresse. En effet, certains d’entre eux ont déjà suspendu leurs activités, tandis que d’autres misent seulement sur le transport de clients fixes. L’existence des taxis- moto, qui envahissent les rues de la Capitale jusque dans les zones stratégiques comme les stationnements de taxi, les hôpitaux, les Centres de santé de base, les pharmacies, les bureaux administratifs, en est l’une des raisons de cette situation.
Au travail ! Le coup d’envoi est donné. Il n’est plus question de tergiverser. Le temps d’hésitation et de tourner en rond est révolu. Au risque de fâcher certains esprits, nous tenons à rabâcher certaines redites qui conditionnent la réussite du nouveau Gouvernement. Les enjeux et les défis sont tellement compliqués qu’on ne peut pas rester sans réagir.
Le prix des produits de première nécessité (PPN) continue d'augmenter. Face à cette situation, les ménages à revenu moyen et les plus nécessiteux espèrent que la refonte du Gouvernement, notamment les autorités responsables du commerce et de la consommation, puisse rapidement impacter sur l'assiette de chaque ménage. Le chantier est énorme mais pas irréalisable en ce qui concerne la maîtrise du prix des produits de première nécessité.
Qui n’a jamais visité le Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) au moins une fois dans sa vie ? La diversité de la faune et la flore que renferment l’endroit lui vaut le statut de lieu incontournable. Les amoureux, les familles, les écoliers, sans oublier les touristes étrangers en quête d’une aventure à Madagascar y font souvent le détour.
Si une grande partie des acteurs et experts en transport aérien pense que la compagnie aérienne nationale malagasy n’en a plus pour longtemps, les responsables au niveau d’Air Madagascar essaient encore de trouver la solution qui ferait redécoller la compagnie. Plus d’un an après le divorce avec le «soi-disant» partenaire stratégique Air Austral, le bruit court qu’une éventuelle union avec sa filiale domestique, Tsaradia, est actuellement envisagée par les responsables au niveau de la compagnie.
L'utilisation des réseaux sociaux a favorisé, ces dernières années, la profusion des comptes « fake ». Des comptes dont les auteurs passent essentiellement leur temps à proférer des propos à des fins de diffamation et de provocation contre des simples citoyens ou des dirigeants étatiques. La majorité d'entre eux sont des ressortissants malagasy qui résident à l'étranger.