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Caisse vide. Certains établissements scolaires publics, que ce soit des écoles primaires publics (EPP), des collèges d’enseignement général (CEG) ou des lycées, font face à ce problème actuellement. Les subventions de l’Etat pour la Caisse école (CE) ne sont pas encore encaissées, à 5 mois de l’année scolaire 2020-2021. Pourtant, le ministère de l’Education nationale (MEN) a annoncé leur paiement avant ou à temps pour la rentrée scolaire, en octobre dernier, face à la gratuité imposée des droits d’inscription. L’absence de budget de fonctionnement pour les établissements reste un grand souci, notamment durant quelques semaines du premier trimestre. Les établissements ont même tourné au ralenti, faute de fournitures dont les craies, les cahiers de registre ou de journal, etc. « Nous avons pu acquérir une partie de ces fournitures grâce à la CE de 2019-2020, dont le paiement a été effectif à la fin octobre. Mais notre caisse est de nouveau vide depuis le début du mois de février. L’encaissement des subventions de cette année résoudra nos problèmes », nous confie un directeur d’EPP implantée dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, voulant garder son anonymat. Comme lui, bon nombre de directeurs d’établissement attendent le paiement des subventions de cette année scolaire et ce dans le plus bref délai.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès du MEN a affirmé que « la majorité des établissements scolaires ont déjà encaissé leurs subventions pour la Caisse école. Le non- paiement pour la minorité restante pourrait s’expliquer par des soucis d’organisation technique. Outre les procédures auprès des prestataires, notamment les banques et les agences de microfinance, des erreurs enregistrées dans les dossiers fournis par les établissements peuvent être la cause de ce retard de paiement ». Les subventions perçues varient selon l’effectif des élèves dans chaque établissement. Son montant tourne autour de 1 600 à 2 000 ariary par élève, selon les informations recueillies. Par exemple, une EPP a encaissé 1 020 000 ariary en octobre dernier pour 510 élèves inscrits en 2019-2020, soit 2 000 ariary par écolier.
Rappelons que l’Etat a alloué un budget de 16,133 milliards d’ariary pour les subventions des CE des EPP et CEG contre 2 milliards d’ariary pour les lycées. Un autre budget à hauteur de 3 millions de dollars, géré conjointement par le ministère de tutelle et les partenaires dans le cadre du projet PAEB, est destiné pour les EPP et CEG, selon les informations communiquées à l’issue du Conseil des ministres en date du 16 septembre dernier. Le FEFFI se charge de la gestion de ces financements. Selon un décret ministériel, la Caisse école inclut une liste de dépenses éligibles, dont le fonctionnement de l’établissement.


Après son passage dans le pays au mois de décembre 2019, Nicolas Santucci est de nouveau à Madagascar pour disposer un stage professionnel d’une semaine à tous les jeunes malagasy passionnés du football. L’objet du stage est de donner des bagages et de se perfectionner dans le football. Le stage se déroulera tous les jours entre 9h et 16h et se fera en deux étapes : la première aura lieu du 22 au 26 février tandis que la deuxième se tiendra du 1er au 5 mars au centre Kintana Academy à Ambohimanga. Le stage durera une heure et demie tant pour la matinée que pour l’après-midi. En somme, les participants suivront un entrainement au rythme des footballeurs professionnels de 3 h par jour durant une semaine. L’inscription est déjà ouverte à tous les jeunes entre 10 à 25 ans au 034 62 299 66 ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
« Je tiens à préciser que ce stage n’est pas un stage de détection pour intégrer le centre Kintana Academy. Par contre, il sera ouvert à tous les jeunes joueurs licenciés ou pas dans des clubs qui souhaitent avoir un fondement de base d’entrainement professionnel », souligne Tiana Ranaivosoa, secrétaire général du centre Kintana Academy.
« Après une évaluation de niveau de tous les participants, il seront répartis selon leur catégorie d’âge et de niveau. Le principal objectif du stage est de bénéficier les participants d’un enseignement théorique et pratique afin qu’ils puissent s’améliorer tactiquement, techniquement et mais aussi sur le plan physique », explique l’entraineur international Nicolas Santucci. Et d’ajouter « Après l’évaluation de niveau, il sera établi un entrainement d’une semaine adapté pour chaque niveau dont le but est d’avoir une finalité et une amélioration individuelle de chaque joueur, afin de leur faire découvrir une semaine complète d’entrainement professionnel».
Chaque joueur pourra aussi bénéficier d’un exercice d’entrainement spécifique pour surmonter ses difficultés sur terrain.  « Par exemple, si un attaquant a une difficulté d’entrer dans la surface, l’objectif de ce stage est de lui amener un travail commode pour lui permettre de surmonter cette difficulté sur le terrain».
Notons qu’après avoir affûter son arme avec l’Es Saint-Etienne, Nicolas Santucci est passé par Dijon ou Louhans Cuiseaux avant de venir à la découverte du football africain pour entrainer des grands clubs comme le TP Mazambe de la RD Congo, El MErreck au Soudan ou Soumha SC d’Alexandrie en Egypte. Il a déjà entrainé des équipes nationales du continent en passant par la RD Congo Mauritanie, Haïti, Ethiopie, Cameroun.
Elias Fanomezantsoa




Où sont passées les indemnités de réquisition des paramédicaux ? Telle est la question qui a titillé l’attention des personnes à l’affût de l’actualité ces derniers jours. Une source auprès du ministère de la Santé publique a avancé d’une manière officieuse que le paiement de cette indemnité revient à la Présidence de la République de Madagascar. Cependant, un haut responsable au sein de la Présidence a expliqué que tout a été déjà réglé conformément au montant correspondant à la période de réquisition des personnels de santé. « Un professeur travaillant au sein d’une Direction du ministère de tutelle a même représenté les professionnels de la santé et le ministère lors de la remise de la somme adéquate », a-t-il insisté.

En voulant recouper cette information, le ministère concerné n’a pas apporté de confirmation ni d’affirmation. « A ma connaissance, il existe deux récompenses pour les personnels de santé dont les paramédicaux, et ce par rapport au travail qu’ils ont accompli en cette période de Covid-19. La Présidence de la République, pour sa part, a octroyé des primes spéciales. Les professionnels de santé travaillant auprès des grands établissements hospitaliers à Antananarivo, Fianarantsoa, ainsi qu’au niveau des zones où est passée la caravane présidentielle, ont également perçu leur part. Quant à la prime de réquisition en question s’étendant sur 228 jours, le ministère de la Santé publique a promu de l’acquitter à raison de 30 000 ariary par mois. Malheureusement, ce département nous a juste payé 6 jours de travail. Et cela grâce à l’aide financière de l’Ambassade de Chine et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). J’ai même appris que la caisse du ministère est actuellement vide, et qu’aucun budget pour cette prime de réquisition n’est disponible. Une raison qui explique la non-résolution dudit problème, même après des jours de négociation », a détaillé un médecin voulant garder l’anonymat.

Ce dernier a également rappelé que le Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM), sous l’égide de Jerisoa Andriamaholy Ralibera, est entré en grève depuis le 8 février dernier. Ses revendications concernent en premier lieu la prime de réquisition non payée, sans oublier le recrutement massif. Pour les Centres hospitaliers universitaires Joseph Ravoahangy Andrianavalona et Joseph Raseta Befelatanana, leurs paramédicaux ont honoré leurs responsabilités. Plus particulièrement, ceux en tour de garde sont venus pour assurer leur service. Pour les établissements sanitaires sis à Andohatapenaka et Anosiala, des absents ont été enregistrés.

Dans une déclaration hier du numéro un du ministère de la Santé publique, Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, la fameuse rencontre entre ce ministère et les paramédicaux a encore eu lieu. Et il a été promis lors de cette rencontre que ces problèmes vont être résolus. En ce qui concerne particulièrement l’indemnité d’éloignement spécial aussi revendiquée, elle sera perçue avec le salaire du mois de mars pour les paramédicaux qui n’ont pas été payés et dont les impayés datent de 2018.  Par ailleurs, une prime de motivation de 97 200 ariary sera octroyée d’une manière continue à tous les paramédicaux.

K.R.


Les réformes du secteur de la sécurité mis en place par le Gouvernement portent leurs fruits. Les derniers chiffres attestent d’une baisse des trafics et de l’insécurité. La nouvelle politique porte notamment sur une nouvelle doctrine d’emploi de l’Armée malagasy adoptée en 2019. Ces progrès illustrent aussi bien la pertinence de cette réforme qu’un début d’assainissement de l’administration et le retour de l’Etat. Un constat confirmé par la presse internationale. Dans un article consacré, paru sur le site spécialisé revueconflits.com, intitulé « Madagascar : Quand défense rime avec développement », le journaliste Yannick Smaldore met en avant les réformes entreprises par le gouvernement et ses corolaires.
« Sous son gouvernement (ndlr : celui d’Andry Rajoelina), la réforme du secteur sécurité va s’accélérer, notamment dans son volet militaire. Cette réforme s’appuie sur des concepts renouvelés d’emploi des forces pour l’Armée malagasy », rappelle ainsi le journaliste. En effet, Madagascar présente un faible risque d’agression militaire étrangère. Compte tenu de ce fait, la mission des forces armées est définie comme étant d’abord un support du développement du pays. « L’emploi des forces a ainsi été réorienté vers la sécurité intérieure, la lutte contre les trafics, le soutien à la cohésion nationale et le retour de l’Etat », soutient le journaliste.
Ceci dit, étant donné le budget très faible alloué à l’Armée malagasy, en comparaison avec les armées étrangères, les réformes ont privilégié, dans un premier lieu, une restructuration. L’amélioration de la formation des opérateurs, le renforcement des partenariats militaires internationaux dans le cadre de la formation et du transfert d’expériences, font ainsi partie de ces réformes.
Le redéploiement des forces fait également partie des réformes qui ont été entreprises. A titre d’exemple, 700 hommes ont été déployés autour d’un réseau de bases opérationnelles. Cet effort « important » traduit « la volonté politique du gouvernement de reprendre la main », commente à ce propos le site revueconflits.com. 
Ce redéploiement s’accompagne de l’intégration de matériels tels que l’armement individuel ou encore de véhicules de transport ou bien de quelques hélicoptères. Toujours parlant de matériels, le gouvernement prévoit la dotation prochaine de cinq avions de patrouille maritime légers pour aider le volet maritime.
« La réforme du secteur de la sécurité et les opérations comportent une dimension duale civilo-militaire conformément aux concepts d’emploi des forces armées malagasy. Dans leur dimension opérationnelle, militaires et gendarmes sont chargés de traquer les « dahalo » et les trafiquants afin de permettre à l’Etat de regagner sa légitimité », note Yannick Smaldore. Il précise que les missions civilo-militaires, qui s’articulent alors avec des missions d’aide aux populations et d’aménagement du territoire, sont le premier palier de soutien aux populations destiné à convaincre ces dernières de la présence de l’Etat et de sa légitimité.
Les chiffres officiels confortent le bien-fondé de la politique menée par l’Etat. Les vols de zébus, les cas d’enlèvement ont diminué et la restitution d’armes illégales a connu une forte hausse. « S’il est difficile de ne pas y voir un impact direct de la réforme entreprise ces dernières années, ces succès sont aussi un indicateur de l’amélioration de la gouvernance du pays, notamment sur le plan de la lutte contre la corruption », soutient le journaliste.
La rédaction

Fin des matches ''aller'' pour la conférence Nord dans la course au titre de champion de Madagascar Orange Pro League 2021. Five FC mène provisoirement au classement à l'issue des 5 matches comptants pour le match ''aller'' de la conférence Nord. Le nouveau venu de la compétition, qui vient de monter dans cette division, ne cesse de surprendre les grandes équipes. Five FC, une modeste équipe du 5ème Arrondissement, figure parmi les grands clubs actuellement. Au vu de sa prestation dans la phase ''aller'', il a dompté toutes les grosses cylindrées de la compétition.

Le conflit entre les habitants et le propriétaire d’un terrain s’intensifie à Ampasamadinika. En fin de semaine dernière, des employés sont venus sur les lieux afin de poursuivre les travaux de construction d’un mur de soutènement, ce qui a engendré un éboulement aux alentours du chantier. Les habitants ont déjà empêché la poursuite des travaux suite à un arrêté municipal publié par la Mairie de la Commune urbaine d’Antananarivo le 14 octobre 2020. Après avoir lu l’arrêté, les responsables de ce chantier ont décidé d’évacuer provisoirement les lieux.

 

Des puissants fusils d’assaut, d’autres de chasse, et enfin des revolvers tous calibres confondus, et parfois de manufacture locale. Au total, 210 armes que l’Armée malagasy a confisquées par différents moyens, avaient été exhibées à la presse. Cette opération a eu lieu hier matin dans l’enceinte de l’Etat-major de l’Armée à Andohalo.

 

Les 192 « Fokontany » au sein des 6 Arrondissements de la Capitale ont déjà reçu le registre pour la réception du nouveau carnet biométrique. Chaque « Fokontany » dispose encore de quelques jours pour remplir la fiche de renseignement, puisque la liste provisoire devra être retournée auprès du District, le 19 février prochain. Afin d’atteindre ce délai, des dispositifs ont été mis en place par chaque « Fokontany », entre autres les affichages au niveau de chaque secteur. Ainsi, chaque habitant doit remplir la fiche de renseignement auprès de son « fokontany » ou y vérifier son nom.

 

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De quelle médiation !

L’Opposition supplie la facilitation du FFKM (Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagasikara) de bien vouloir servir de « pont » entre RMDM (Rodoben’ny mpanohitra ho amin’ny demokrasia eto Madagasikara), figure de proue de l’Opposition, et le pouvoir en place. Les jeunes RMDM en rajoutent et font appel aussi aux dirigeants des Associations cultuelles dites « Fiangonana Zandriny » aux côtés des quatre prélats du FFKM.

 

100 000 dollars à la clé. Le Prix Anzisha a procédé hier au lancement de l'édition 2021 de la plus grande récompense d'Afrique pour les jeunes entrepreneurs âgés de 15 à 22 ans. « Le monde de l'emploi a radicalement changé alors que nous sommes confrontés à une pandémie. Les jeunes entrepreneurs sont restés inébranlables et ont aidé leur communauté à surmonter les difficultés. Nous sommes ravis de récompenser les 20 prochains jeunes chefs d'entreprise qui sont, sans aucun doute, essentiels à la création d'emplois sur le continent », a déclaré Melissa Mbazo-Ekpenyong, directrice adjointe du Prix Anzisha.

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

A bout portant

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