La polémique autour du projet de loi relative à la pension de retraite des députés est encore loin d’être terminée. Un projet de texte qui a suscité l’indignation des citoyens car jugée inopportune et impertinente. Sitôt publiée dans les médias, l’information a placé directement les membres de la Chambre basse sous le feu des critiques. En effet, au moment où le pays traverse encore une période difficile liée à la crise sanitaire, le Kere dans le sud, entre autres, les parlementaires sautent sur la moindre occasion pour revendiquer des privilèges. Avant – hier, la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanahamasoa, a tenté, tant bien que mal, de livrer des précisions sur le sujet. Selon ses explications, la présidente du perchoir de Tsimbazaza a affirmé que la pension en question pourrait avoir une autre appellation : sous forme de pécule de fin mandat à verser de manière symbolique.
Malgré tout, ces explications peinent encore à convaincre les simples citoyens. Si les députés devait nécessairement toucher une quelconque pension de retraite, pourquoi n’envisagent – ils pas d’effectuer des cotisations en guise de prévision de leur retraire comme tous les salariés ? Si l’on effectuait un simple calcul, étant donné que les députés touchent mensuellement autour de 5 à 6 millions d’ariary, ils peuvent ainsi cotiser 400 000 ariary par mois auprès d’une assurance. Au terme de leur mandat de 5 ans, ils peuvent ainsi jouir d’une pension de 24 millions d’ariary net (intérêts exclus). Une manière simple d’épargner sans forcément recourir à l’argent des contribuables pour assurer une bonne retraite.
Des réalités différentes
Dans ses explications, la présidente de l’Assemblée nationale faisait également allusion au système social adopté à l’étranger et qui permet aux élus de bénéficier de ce genre d’avantage. L’exemple le plus proche est le système de retraire français. Toutefois, l’on peut d’ores et déjà signaler le grand fossé entre les deux pays tant sur le plan économique que social, avec des réalités totalement différentes. Si l’on devait néanmoins prendre exemple sur la France, il faut souligner que l’âge de retraite y est fixé à partir de 62 ans. De plus, pour pouvoir bénéficier d’une pension de retraite, les parlementaires de l’Assemblée nationale doivent cotiser pendant 5 à 10 ans. Les députés français bénéficient également d’un certain nombre d’avantages à la fin de leur mandat et à titre d’accompagnement pour un « retour à la vie civile ».
Aujourd’hui, certainement à cause des dépenses que cela peut engendrer, l’on constate pourtant des mesures destinées à réduire les avantages des députés alors qu’à Madagascar, les députés cherchent à augmenter leurs privilèges.
La Rédaction
Le café a figuré dans les principaux produits d’exportation de Madagascar. Dans les années 30, la Grande île a été le principal exportateur de café africain. Toutefois, aujourd’hui, cette filière est particulièrement délaissée. Elle a subi une crise en 1990. La quantité de la production est en constante baisse. Les exportateurs se concentrent surtout sur la vanille et le girofle. Pourtant, le café a aussi du potentiel. Pour soutenir la redynamisation du secteur, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à travers le programme DEFIS, un programme de développement des filières agricoles inclusives, mise sur l’introduction de variétés plus performantes, entre autres le biclonal, près de 170 000 en tout et l’extension de la superficie de production. « Auparavant, le café a fait vivre plusieurs milliers de familles de producteurs. Mais actuellement, ces producteurs peignent à se développer. C’est pourquoi nous avons décidé d’implanter une cinquantaine de champs-écoles paysans (CEP) dans les anciennes plantations de café de la Région de Vatovavy-Fitovinany et une centaine d'autres dans de nouvelles plantations. En parallèle, des pépinières de café ont également été construites pour permettre de diffuser les techniques d’entretien et de recepage, sans oublier l’insertion de nouvelles variétés », soutiennent les responsables du programme. Pour ce faire, le programme collabore de près avec la FOFIFA, le Centre national de la recherche appliquée au développement rural .
Ces mesures vont notamment contribuer à l’amélioration de la quantité de la production. En 2016, le pays produisait moins de 10 000 tonnes, soit moins de 1 % de la production mondiale. Et cette quantité diminue au fil des années. Toutefois, pour la campagne 2020-2021, une amélioration est envisagée. La production devrait atteindre les 350 000 sacs de 60 kg, soient environ 21 000 tonnes. Des efforts conséquents doivent ainsi être entrepris pour que Madagascar puisse reprendre sa place d’exportateur de référence en Afrique, sachant que le critère « qualité » des produits est déjà au rendez-vous. « Le café de Madagascar est reconnu par les connaisseurs pour sa qualité exceptionnelle. Les caféiers sont quasiment distribués dans toutes les forêts de l’île et occupent des niches écologiques très variées », rapporte un magazine spécialisé dans la filière. En tout cas, les opérateurs au sein du marché sont prêts à saisir les produits à bon prix.
Rova Randria
Les réserves qui avaient été émises par la Fédération ivoirienne de football (FIF), quant aux conditions d’organisation de la rencontre Madagascar-Côte d’Ivoire match retour de la quatrième journée comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ont été levées. Les doutes sont désormais définitivement palliés sur la rencontre retour entre Madagascar et la Côte d’Ivoire comptant pour le match retour des deux équipes. Après le match aller qui se jouera à Abidjan, le 14 novembre, les Eléphants se déplaceront à Madagascar pour affronter les Barea.
Marraine des enfants pris en charge auprès de l’« Akany Enfants de Joie » Andranomadio Toamasina, Lalatiana Andriatongarivo, présidente du parti Freedom accompagnée de ses représentants de la côte Est s’y est rendue ce week-end. Etant donné que le centre s’appuie sur des aides extérieures et que son fonctionnement dépend des actions de bénévolat, la délégation de cette formation politique est venue à leur rescousse.
Pour Manoa Vincent de Paul Randrianarisoa, l’actuel maire d’Arivonimamo, le développement est à l’ordre du jour, sinon incontournable. Car dans son projet, l’édile de cette Commune rurale de l’Itasy envisage la création d’une ville nouvelle. L’objectif est de profiter d’une ville capable de nourrir convenablement sa population, donc en autarcie économique totale. Mais il vise également d’attirer les visiteurs ou autres touristes étrangers à venir dans sa Commune. Raison de plus donc pour ce responsable d’interpeller les habitants afin qu’ils paient leurs impôts sur les biens immobiliers dont les habitations. « Nous avons fait exprès de ne pas faire pression sur les gens pour le faire, le pays venant à peine de sortir du confinement pour cause d’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19 », confie le maire sur ce point.
Vers la fin de la matinée hier, un Suv BMW X6 a flambé à un point de lavage sis boulevard de l’Europe, dans les parages d’Ankasina. D’après plusieurs témoins, le véhicule a pris subitement feu pour une raison non déterminée. “Le véhicule avait été lavé à l’endroit. A un moment donné, il y eut une mini-explosion, de la fumée puis de puissantes flammes qui ont dévasté le 4x4 en un temps record”, commente un riverain.
Un phénomène alarmant dans la Région Atsimo Andrefana. Les familles ayant des enfants albinos se sentent en danger permanent. Les cas d’enlèvement et de persécution de ces enfants persistent ces dernières années. Par conséquent, ces victimes s’isolent ou sont cachées par leurs familles et d’autres évitent de sortir par peur d’être persécutées ou enlevées. Les communautés restent en alerte, malgré les interventions des Forces de l’ordre. Selon les informations émanant du groupement de la Gendarmerie d’Atsimo Andrefana, 3 cas d’enlèvement ont été enregistrés cette année 2020, quoi que les victimes ont pu s’en sortir saines et sauves. « Les kidnappeurs n’ont pas demandé de rançon aux parents des enfants enlevés. Ils les ont séquestrés pendant des jours, le temps de chercher des acheteurs potentiels.
Un relâchement quant au respect des barrières sanitaires. Bien que tous les gestes barrières pour éviter la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays soient allégés, bon nombre d’entre les citoyens ne les respectent plus, notamment le port de cache- bouche et le nombre des places dans les taxis-be. Après que la Préfecture d’Analamanga a réitéré le maintien des sanctions pour le non- port de masques dans les rues, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a fait un rappel à l’ordre pour les taxis-be qui utilisent encore des strapontins. Selon l’avertissement du ministère, le nombre de places, dont 4 par rangée et un assis au côté du chauffeur est encore valable pour tous les transports en commun exerçant dans la zone urbaine que suburbaine, malgré la levée de l’urgence sanitaire.
Quatre professionnels du média défraient la chronique ces derniers jours. A la Une des journaux, ils font couler beaucoup d'encre. Sabrina, animatrice d'antenne de Kolo TV, accusée de propagation de fausses nouvelles troublant l'ordre public, fut placée sous mandat de dépôt à Antanimora. Après un séjour d’un mois, elle bénéficia d'un relax suite à une décision présidentielle. Arphine Helisoa, une autre journaliste poursuivie pour propagation de fausses nouvelles et incitation à la haine à l'encontre de la personne du Président de la République, séjourna trente jours à Antanimora. Elle retrouva également sa liberté grâce à un geste du Président Rajoelina Andry.
Préparation. Les collaborateurs de la JIRAMA procèdent actuellement à la distribution des plannings de paiement auprès de ses abonnés qui ont décidé d’ajourner le règlement de leurs factures durant la période de confinement. Après le retour à la normale du paiement des factures, le mois dernier, les responsables au sein de la société nationale d’eau et d’électricité ont notamment annoncé qu’« une facture récapitulant tous les impayés au cours des six derniers mois sera remise à près de 200 000 abonnés de la JIRAMA ». L’idée étant de porter à leur connaissance ce qu’ils doivent à la JIRAMA pour qu’ils puissent se préparer sur le plan financier. Dans tous les cas, le début des paiements ne se fera qu’en janvier 2021.