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Au grand complet !

Maintenant, l’orchestre est au complet. Il reste à espérer que la partition soit interprétée comme il se doit, à l’unisson, selon la règle de l’art symphonique. Tel le grand orchestre philarmonique de Berlin ou celui de Vienne où  tout se joue en parfaite harmonie selon le rythme et la cadence du chef, la team Ntsay aura l’obligation de prouver à l’opinion la capacité de travailler en parfaite symbiose.
Le grand chef vient de parachever la nomination, à titre de complément d’effectif, de quatre nouveaux éléments. Des heureux élus triés au volet par les moyens desquels les deux têtes de l’Exécutif entendent donner un nouvel élan à l’équipe gouvernementale pour sortir le pays de ce sordide guêpier. On s’attendait, selon certains observateurs, à une refonte de l’ensemble du Gouvernement. D’autres jugent inopportune la nécessité d’un grand toilettage. Vu l’urgence qui impose une ossature  déjà rodée sur terrain, c’est un risque de s’aventurer à une équipe de novices. En tout cas, l’essentiel est fait. A chacun de faire preuve respectivement d’aptitude.
Marie Michelle Sahondrarimalala, directeur des Affaires juridiques de la Présidence débarque au ministère de l’Education nationale. Bradée de diplômes, double doctorat (médecine et droit), juriste de carrière, prend la relève à Rijasoa Andriamanana. Il va falloir qu’elle réussisse à relever le défi de ce ministère « à problèmes ». La Présidence aurait bien voulu prendre en compte le modeste point de vue que nous avions véhiculé selon quoi le portefeuille de l’Education nationale n’est pas uniquement l’apanage d’un pédagogue pointu ou d’un enseignant chevronné, une personnalité disposant d’une base intellectuelle suffisante et ayant la vision claire de la mission qui l’attend suffit pour gérer ce géant département. Engluée dans deux scandales successifs, la « Trano boribory » peine à se relever. Il revient à la nouvelle titulaire de la remettre à flots.
Le Chef de l’Etat, en accord avec le Premier ministre, jugea utile de séparer l’Education nationale de l’Enseignement technique. Dr Ernest Tsikel’Iankina, un grand technicien du sérail étant, entre autres, un ancien Secrétaire général après avoir gravi tous les échelons de responsabilité, devient le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Dans le processus de mise en œuvre de l’IEM, la formation technique et professionnelle est appelée à tenir un rôle d’importance capitale.
Rakotovao Hanitrala Jean Louis, Professeur en médecine de son état, mention chirurgie, prend la relève en lieu et place de son confrère le Professeur Ahmad Ahmad, au ministère de la Santé publique. Un défi de taille l’attend. Il hérite d’un département stratégique voué en première ligne au front de la guerre contre toute forme de maladie grave et d’envergure.
Bavy Angelica Michelle, parlementaire de Tsimbazaza élue à Fénérive-Est, remplace Irma Naharimamy Lucien au ministère de la Population. Elle va continuer à œuvrer dans toutes les actions sociales (« sosialim-bahoaka ») au diapason avec tous les ministères à vocation sociale.
Enfin, la team Ntsay affiche complet. Il n’y a plus d’excuse à d’éventuels manquements. Vu le contexte critique dans lequel le pays est plongé, le peuple a droit d’espérer des résultats probants. La guerre contre la Covid-19 ne laisse à aucune chance de tâtonner. La relance du pays, spécialement sur le volet économique qui s’ensuit, exige des compétences et une solide solidarité entre les membres du Gouvernement.
Ndrianaivo


20 morts, 8 blessés graves sur 37 repris, et 31 détenus dans la nature sur les 88 évadés.  Tel est le bilan de l’évasion de la maison centrale de Farafangana, hier dans la mi-journée, selon les statistiques vers 16 heures et publiées par le ministère de la Justice dans la fin de journée, qui parle de mutinerie.  « Vers midi ce jour (ndlr, hier), des prisonniers se sont tranchés en deux groupes, à l’est et à l’ouest de la maison centrale. Ceux du côté ouest ont commencé à lancer des pierres sur les gardes pénitentiaires et ceux de l’est ont forcé le passage via les toilettes. Les prisonniers ont également attaqué les gardes et se sont emparés d’un fusil », indique la version officielle, qui parle d’une évasion se transformant en mutinerie. Plusieurs prisonniers se retrouvent en dehors de l’établissement pénitentiaire. Les éléments de l’Organe mixte de conception régionale sont dépêchés sur place. Une fusillade est rapportée. Dans des images amateurs qui circulent sur les réseaux sociaux, les corps des victimes sans vie à même le sol font froid dans le dos. Beaucoup de prisonniers ont pris un chemin à travers une zone forestière longée par une rivière probablement pour se cacher. Or, la zone du fleuve en question, s’avérait finalement comme un piège mortel pour eux à cause des tirs, d’abord de semonce puis réels des Forces de l’ordre lancées à leurs trousses. Les fuyards ont été pris au dépourvu. « Croyant être à l’abri des regards des gendarmes et des gardes pénitentiaires, les fugitifs s’étaient donc lourdement trompés car ils n’ont pas échappé aux tirs nourris », commente un témoin. Ce qui explique donc le nombre particulièrement élevé des victimes. Un nombre élevé de décès qui ne manquera pas de soulever des polémiques ces prochains jours. L’arme volée par les détenus en fuite a été trouvée, précise le ministère de la Justice.
En tout cas, dans l’histoire des évasions de prisonniers connue dans le pays, celle survenue hier à Farafangana, figure à ne pas en douter parmi les plus sanglantes. Quelques mois auparavant, Iakora ou encore Ihosy furent également les théâtres d’évasions similaires, mais elles s’étaient déroulées sans effusion de sang, ou au moins avec un degré de violence  minime, de part et d’autre, des camps concernés. Enfin, l’opinion est donc dans l’attente d’une version officielle des autorités à propos de cette situation.
La Rédaction




L’opération a été mise en place au profit du club Espoir FC de Madagascar avec l’appui de Jérémy Morel, joueur de football professionnel au FC Lorient et parrain de l’opération.
« Joue-la collectif !». Telle est l’appellation de l’opération organisée par l’ONG Espoirs d’Enfants. Il s’agit d’une collecte de chaussures de football pour les jeunes joueurs de l’Espoir FC, club basé à Antananarivo et parrainé par Jérémy Morel.
Mis en place en 2016 dans la banlieue d’Antananarivo, le club Espoir FC vise à permettre à tous les enfants et jeunes issus de 2 quartiers quelle que soit leur situation sociale, d’avoir accès à la pratique du football. Regroupés par catégorie d’âge, les enfants bénéficient au sein du club d’un encadrement et d’un programme rigoureux permettant l’épanouissement et la mixité sociale.
« À Madagascar où le revenu moyen est de 50 euros mensuel, permettre aux enfants d’intégrer un club de foot et payer la cotisation sont assez difficiles pour bon nombre de parents. L’achat de matériel s’avère encore plus complexe. Et si on donnait une seconde jeunesse aux chaussures d’enfants à crampons devenues trop petites ou désormais inutilisées ? C’est à partir de ce constat qu’est né le projet », annonce l’ONG.
La collecte se fera du 26 août au 5 septembre, en partenariat avec la ligue de football de Bretagne, qui compte 1 100 clubs de football bretons, et avec l’appui de cinq magasins intersport à Pacé, Chantepie, Lanester, Loudéac et Fougères.   Suite à cette collecte et une fois réuni, le lot de godasses sera envoyé à Madagascar et sera distribué aux membres de l’Espoir FC. De quoi aider ce club qui a été créé en 2016 et qui s’occupe de jeunes issus de la banlieue d’Antananarivo.
Outre la collecte de chaussures de foot, un grand concours avec de nombreux lots est organisé. Un jeu concours sur le réseau social Facebook est organisé du  21 août au  9 septembre afin de sensibiliser le public à la difficulté de pratiquer le football dans certains pays. De nombreux lots sont offerts par les partenaires comme les maillots dédicacés, tee-shirts de la ligue, etc.
Jérémy Morel, joueur de football professionnel franco-malagasy à Rennes l’an passé et désormais à Lorient, s’implique personnellement dans la mise en œuvre de cette opération. 
Le tirage au sort pour désigner les gagnants se fera mi-septembre et les prix seront remis par Jérémy Morel en personne le 23 septembre à Ploufragan lors du tirage au sort de la Coupe de France.
Recueillis par E.F.



 Une vingtaine de migrants malagasy ont tenté de quitter la Grande île, samedi dernier, pour s’infiltrer dans l’archipel de Mayotte. Cependant, avant même que l’embarcation ait eu lieu, 17 d’entre les passagers ont été interceptés par la Gendarmerie à Ampasimbary, Commune rurale d’Antafiambotry, District d’Ambanja, tandis que les trois autres restent introuvables. La coque qui devrait transporter ce groupe de personnes se trouvait à Ampasindava et a été confisquée. D’après les renseignements émanant  de la Gendarmerie locale, ces migrants clandestins sont venus de Mahajanga, Antsiranana, Nosy Be et Sava. Pour le voyage, ces passagers ont versé chacun une somme de 2, 8 millions d’ariary. Cette opération dirigée par le lieutenant Antrefinomenjanahary Solofo a été une réussite après que l’équipe de la Gendarmerie d’Ambanja a mis en place une stratégie afin d’attraper les cibles. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que cette coque a transporté des passagers clandestins vers Mayotte.  Une enquête est déjà en cours.
 En rappel, au début du mois de juillet  dernier, un commandant ainsi que les 32 migrants malagasy à bord d’un navire ont été rapatriés en avion depuis Mayotte. Le 24 juin dernier, ces passagers, qui ont payé chacun 3 millions d’ariary, ont quitté Ambanja pour rejoindre cette île. Presque arrivés à destination, ils ont été repérés par les garde-côtes mahorais. Le commandant a tenté de s’échapper mais a été arrêté par la Police. Il a été placé en garde à vue pour une enquête, puis l’affaire a été transférée au sein du Tribunal de première instance à Antananarivo. Le commandant est inculpé pour trafic d’être humain et mise en danger de la vie d’autrui. 
Dans une situation similaire, le voyage se déroule toujours dans des conditions affreuses. Outre les conditions climatiques qui changent d’un instant à l’autre, le navire ne dispose pas des équipements de protection comme les gilets de sauvetage. Des milliers de passagers clandestins y ont déjà laissé leur vie, mais la pratique est loin d’être éradiquée dans le monde.


 

Recueillis par Anatra R.

Presque une année après le rachat de l’« Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola » (OTIV) Boeny par « Paositra Malagasy », le directeur général de l’entreprise postale Richard Ranarison annonce le remboursement des clients de la mutuelle. A rappeler que 33 000 membres de cette institution ont perdu leurs dépôts à cause d’un détournement de fonds et d’une mauvaise gestion. Lors du passage de l’équipe dans la Région, le DG rassure durant son discours que « "Paositra Malagasy" a racheté l’OTIV Boeny. Ce projet de transformation en institution de microfinance et le redressement de la mutuelle sont maintenus. Nous avons seulement procéder à des organisations. Le remboursement ne sera plus que dans très peu de temps ».
Ce passage dans la Région fut également l’occasion de célébrer le projet d’extension du réseau de la poste dans la Commune d’Ambondromamy. La cérémonie de pose de la première pierre s’est tenue vendredi dernier. « Nous avons déjà envisagé de construire une nouvelle agence dans cette localité il y a huit ans. Grâce à la redynamisation des activités et le soutien du Gouvernement à l’entreprise, nous passons actuellement à la concrétisation. Le bâtiment sera construit d’ici neuf mois », prévoit le DG. D’après les responsables, l’exclusion financière domine encore dans cette Commune. Même si les activités commerciales prospèrent à Ambondromamy, la population place encore son argent à la maison, sous l’oreiller, alors que la vente de bétail rapporte jusqu’à 80 millions d’ariary par semaine. L’existence d’une agence dans la Région incitera ainsi les gens à déposer leur argent dans un lieu beaucoup plus sécurisé. En plus, Paositra Malagasy commence à s’occuper du paiement du salaire des fonctionnaires et les pensions des retraités. Le DG de la poste s’est également entretenu avec le gouverneur de la Région de Boeny, Mokhtar Andriatomanga concernant le paiement des impôts à travers « Paositra Malagasy ».
Solange Heriniaina


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La une du 24 août 2020

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La une du 22 août 2020


Malgré la suspension des vols commerciaux, le réseau de trafic de drogue continue d’opérer. Depuis le mois de juin dernier jusqu’à mercredi dernier, la Brigade des stupéfiants de la douane malagasy a saisi en tout 3 kilos 756 grammes de drogue dure. « La première saisie s’est fait le 22 juin. Nous avons intercepté 1 063 grammes d’héroïne dissimulés dans les parois d’un réfrigérateur, à destination de Douala, et 1593 grammes cachés dans les parois d’une glacière à destination de Libéria. Ensuite, nous avons appréhendé 500 grammes de méthamphétamine le 11 août dernier en provenance d’Ouganda, et 600 grammes d’héroïne à destination de Sydney », rapporte la Direction générale des douanes (DGD), hier, dans un communiqué. Ces marchandises saisies sont actuellement sécurisées et gardées par la DGD en attendant la décision de justice ordonnant leur destruction. D’après les responsables, la demande a déjà été envoyée.
Dans tous les cas, ces saisies confirment une fois de plus que Madagascar est désormais une plaque tournante d’un large réseau du trafic de drogues. « D’autre part, ces saisies démontrent également qu’aucune situation ne freine les trafiquants ; malgré l’actuelle suspension des vols commerciaux due à la fermeture des frontières, les trafics sévissent toujours et trouvent d’autres moyens avec les frets et les vols cargo. Cela rend la tâche un peu plus ardue notamment avec le profiling concernant les passagers. Mais la Douane ne lâche pas la bride et redouble ses efforts », précise la DGD.
Brigade canine
Dans cet esprit de renforcement des efforts, la Douane malagasy mise sur la création d’une brigade canine. « Une brigade canine est aujourd’hui en cours de gestation, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et sera très bientôt fonctionnelle. L’infrastructure pour le chenil est déjà prête. Et nous n’attendons plus que la livraison des chiens renifleurs », annoncent les responsables. Ainsi, la mise en place de cette brigade canine contribuera grandement à la sécurisation du territoire, en parallèle avec le système déjà en place. D’ailleurs, toutes les grandes administrations douanières en disposeront.
Rova Randria


L’Exécutif  convoquera le Législatif en session extraordinaire à partir du 26 août prochain. L’objet de la convocation est la mise en place d’une commission mixte paritaire devant se pencher sur l’adoption de la loi n° 001/2020 du 26 février 2020.

Convocation. Le Conseil des ministres de jeudi dernier a décidé de convoqué le Parlement, c'est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat, pour une session extraordinaire. Elle débutera le 26 août prochain et pourra excéder les 12 jours, y compris les jours d’ouverture et de clôture. Il s’agit d’une réelle surprise pour les observateurs de la vie politique dont les yeux étaient rivés sur le toilettage du Gouvernement Christian Ntsay. Pour cette année 2020, il s’agit de la seconde session extraordinaire du Parlement. L’objet de la session est unique : la mise en place d’une commission mixte paritaire devant se pencher sur la loi n° 001/2020 du 26 février 2020. Il s’agit de loi de ratification regroupant 3 ordonnances prises par le Président de la République l’année dernière.
La loi n°001/2020 du 26 février 2020 autorise la ratification des ordonnances n°2019-002 du 15 mai 2019 portant loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n°2018-008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums ; la loi n°2019-006 du 28 mai 2019 portant loi organique modifiant certaines dispositions de la loi organique 2015-007 du 3 mars 2015 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar ; et enfin la loi n°2019-009 du 22 juillet 2019 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi modifiée n°99-022 du 19 août 1999 portant Code minier.
Cette convocation du Parlement s’est faite sur la base de l’article 96 de la Constitution. Cet article, en son alinéa 3 dispose que « Lorsque par suite d'un désaccord entre les deux Assemblées, un projet ou une proposition de loi n'a pu être adopté après deux lectures par chaque Assemblée ou si le Gouvernement a déclaré l'urgence, après une seule lecture par chacune d'elle, le Premier ministre a la faculté de provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. Le texte élaboré par la commission mixte peut être soumis par le Gouvernement pour approbation aux deux Assemblées. Aucun amendement n'est recevable sauf accord du Gouvernement ».
Baroud d’honneur du HVM
La loi de ratification n° 001/2020 n’a pas été adoptée par le Parlement suite à un rejet par la Chambre haute. Cette dernière rejette en effet la loi n° n°2019-006 du 28 mai 2019 portant loi organique modifiant certaines dispositions de la loi organique 2015-007 du 3 mars 2015 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar. Cette loi fixe le nombre de sénateurs à 18, pour deux tiers élus en nombre égal dans chaque province, soit 12 ; et pour un tiers nommé par le Président de la République pour partie sur présentation des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques et culturelles et pour partie en raison de leurs compétences particulières, soit 6.
D’où la raison de cette commission mixte paritaire. Mais jusqu’à maintenant, aucune information n’a filtrée sur la mise en place de la commission mixte paritaire. Du côté de l’Assemblée nationale, c’est le flou total. Aucune discussion n’a été engagée à l’avance concernant le nombre de députés devant composer la commission mixte. C’est le cas également pour le Sénat. Aucune négociation n’a été enclenchée entre les membres de cette Chambre. Toutefois, la procédure habituelle de mise en place d’une commission mixte paritaire veut que les députés et sénateurs soient en nombre égal, soit 5 députés et 5 sénateurs.
Les discussions initiées au sein de cette commission mixte font office de baroud d’honneur du HVM. Ce dernier s’oppose fermement à la modification de la composition du Sénat, dernier refuge des hauts membres de ce parti refoulé par la population lors de toutes les élections qui se sont déroulées dans le pays. Un baroud d’honneur puisque le combat engagé par le HVM est perdu d’avance. Au cas où le désaccord persisterait, l’alinéa 4 de l’article 96 de la Constitution elle-même donne le dernier mot à l’Assemblée nationale. Cet alinéa dispose que « Si la commission ne parvient pas à l'adoption d'un texte commun ou si ce texte n'est pas adopté dans les conditions prévues à l'alinéa précédent, l'Assemblée nationale statue définitivement à la majorité absolue des membres la composant ».
Les membres du HVM réfugiés au sein du Sénat sont acculés et se trouvent au pied du mur. Sa dernière parade est de faire traîner les discussions jusqu’à la fin du délai imparti de 12 jours. Attendre et voir.
Boaza


Nouvelle tête aux commandes de la Santé publique. La salle de conférence dudit ministère à Ambohidahy a abrité, hier, la passation de service entre le Professeur Ahmad Ahmad, ministre sortant et le Professeur Jean Louis Hanitrala Rakotovao, celui entrant. Pour sa première prise de parole devant ses collaborateurs, ce nouveau responsable du ministère a appuyé les avancées du Président de la République Andry Rajoelina sur l’importance des infrastructures sanitaires dans tout Madagascar comme axe prioritaire durant son mandat. « Les projets de construction et de réhabilitation à réaliser  vont affecter non seulement les grandes villes mais s’étendront aussi au niveau des Districts et Communes respectives. De plus, il ne  suffit pas de construire des édifices publics mais surtout de les équiper », argue-t-il. Et d’ajouter que d’autres programmes aussi importants vont s’ensuivre  et seront mis en œuvre incessamment. A cette occasion, il n’a pas manqué de saluer l’ancien occupant du poste pour son dévouement et les actions entreprises avec toute l’équipe du ministère. Ainsi, conscient de l’importance des défis qui l’attendent en cette période de crise sanitaire, le Pr Jean Louis Hanitrala Rakotovao a sollicité les employés afin d’accomplir ensemble la mission qui lui a été assignée.
Quant au Pr Ahmad Ahmad, il a tenu à féliciter le nouveau numéro « un » de la Santé qui n’est autre qu’un ancien directeur général dudit ministère. « Certes, je n’occupe plus cette fonction mais je serai toujours présent en tant que professionnel de la santé. Je reste disponible à toute collaboration en cette  période d’épidémie dont l’arme majeure repose sur le soutien mutuel. Et comme la lutte contre la propagation de Covid-19 a requis d’innombrables matériels et d’équipements médicaux, je salue les partenaires techniques et financiers qui ont toujours prêté main-forte », lance-t-il.
Dans une  allocution, le secrétaire général du ministère de la Santé, Pr Gaétan Duval, toujours présent au côté du Pr Ahmad Ahmad depuis sa nomination au mois janvier dernier, lui a adressé des mots de remerciement. Au nom de tous les personnels du ministère, il a également montré sa volonté de tendre la main au nouveau venu. 
KR.

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

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