Emboîtant le pas d’une trentaine de pays sur le continent, l'association des clubs de football élite de Madagascar CFEM a pris une décision amère pour le football malagasy, celle d’arrêter la compétition Orange Pro League 2019-2020. Cela fait suite au contexte de la crise sanitaire due à la Covid-19.
Cela n’a pas empêché le comité d’organisation de dresser un bilan plus que positif par rapport au bilan escompté. Ayant reçu le soutien de la FMF, le projet a su aussi s’entourer de prestigieux partenaires tels qu’Orange Madagascar, Accord Knits ou encore Sport 261. Le Sponsor-titre Orange Madagascar, totalement investit et souhaitant apporter sa contribution au développement du football de club malagasy, a assuré avant et pendant la crise, l’interaction avec les amoureux du ballon rond à travers ses animations pendant les matchs et les jeux quizz sur les réseaux sociaux.
Sur un plan purement sportif, l’arrêt de la compétition frustre les 12 clubs engagés depuis le mois d'octobre 2019, surtout qu’aucune équipe n’a été sacrée championne pour la saison.
15 journées sur 22 ont pu être finalement jouées ; la CNaPS Sport se trouvait alors en tête du classement provisoire avec 33 points, suivie de près par COSFA, Ajesaia et Fosa Juniors, ce dernier enregistrant un match en moins.
L’attaquant de la CNaPS Sport Niasexe Milison, meilleur buteur de la saison, a trouvé le chemin des buts 16 fois, devançant Rajoarimanana Yvan Avotriniaina (Ajesaia) avec 13 buts et Dimbimahefa Rivo Arintsoa (COSFA) avec 10 buts.
Durant la compétition, près de 275 buts ont été enregistré sur 89 matchs, soit un ratio de plus de 3 buts par match. Sur ce point, la CNaPS Sport avait la meilleure attaque de la compétition avec 41 buts inscrits, tandis que le palme de la meilleure défense revient à Fosa Juniors FC avec 8 buts encaissés.
Vu l’engouement des gens autour du football, la passion renaît à nouveau grâce à Orange Pro league. Il est certain que les fans attendent avec impatience la prochaine saison. Aussi, les organisateurs et leurs partenaires ainsi que les clubs concernés mettront tout en œuvre pour redoubler d’efforts en reprenant dans les meilleures conditions possibles la saison 2020-2021.
Une stratégie de communication de proximité en province sera développée et un espace pour les sponsors notamment Orange Madagascar sera dédié sur les lieux de rencontre. Enfin, la diffusion en direct des matchs continuera avec le partenaire Sport 261 qui tâchera également de proposer des différés et des highlights aux fans.
Sur le volet communication, il est planifié d’uniformiser les outils et d’utiliser la même chartre graphique pour tous les clubs.
Recueillis par E.F.
Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. C’est ce que la nouvelle ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, a souligné quant à la tenue des examens officiels. Ceci en marge de la cérémonie de passation entre la ministre par intérim, Elia Béatrice Assoumacou, et celle entrante, hier à Anosy. Les sessions auront bel et bien lieu, malgré les craintes des parents d’élèves et des candidats. Toutefois, chaque Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) se chargera de l’organisation, de la coordination et du bon déroulement des sessions pour cette année. Les établissements auront un rôle à jouer puisqu’ils vont également contribuer à la coordination des examens officiels. Les sessions seront officielles, avec des diplômes délivrés pour les admis, quoique leur organisation et leur déroulement seront les mêmes que ceux des examens blancs, à en croire le ministre de tutelle. « Les volumes horaires effectués par les élèves sont différents dans chaque DREN, avec la suspension des cours engendrée par la pandémie de Covid-19. Toutefois, les élèves ne doivent pas en payer le prix. Leurs droits sont à respecter, d’où l’adoption de ces nouvelles mesures axées sur la décentralisation par DREN de l’organisation et de la coordination », souligne le numéro Un du MEN.
Maintien des dates
Les dates annoncées par le Président de la République pour la tenue des examens officiels sont maintenues, d’après la ministre de l’Education nationale. Ainsi, la session du CEPE se fera le 1er septembre tandis que celle du BEPC aura lieu du 14 au 17 septembre prochains. Pour le baccalauréat, la session se déroulera à partir de la semaine du 5 octobre. « Des étapes ont déjà été franchies pour la préparation des examens, notamment celle du CEPE qui se fera bientôt. Le dispatching des copies se fera dans les jours à venir. Quant aux sujets d’examen, les responsables par DREN se sont déjà concertés avec ceux des établissements privés pour leur élaboration. Ceci en tenant compte du programme scolaire achevé et des volumes horaires », explique le ministre de tutelle.
Faut-il rappeler que des syndicats d’enseignants ont réclamé le report de la date de l’examen du CEPE, en avançant que les candidats ont encore besoin d’encadrements en classe avant de s’attaquer à la session. D’un autre côté, la crainte d’une année blanche a persisté chez les parents d’élèves. La nouvelle ministre, quant à elle, a mis le point sur le i.
Patricia Ramavonirina
La mise sous scellés de Magro Behoririka de la société AAA anciennement du groupe Tiko, par la Direction générale des impôts, a fait les choux gras de la presse cette semaine. Les autorités évoquent notamment un « défaut de déclaration d’existence », « défaut de disposition d’une carte fiscale à jour », « non-respect des obligations fiscales » pour motiver la fermeture de ce local commercial, appartenant à l’ancien Chef de l’Etat et non moins chef de file de l’Opposition, Marc Ravalomanana. Une affaire qui met le premier concerné devant son passé... Ce dossier rappelle, en effet, la manière peu orthodoxe avec laquelle l’ancien Président de la République a monté son groupe Tiko. Il faut remonter l’historique du Groupe « Tiko », dont fait ou faisait partie le Magro, pour comprendre l’histoire. Une histoire loin d’être une « success story ». Ce groupe est devenu ce qu’il est devenu à coup de magouilles et de gymnastique voire même de véritables fraudes, estiment bon nombre d’observateurs. Rappelons par exemple que Marc Ravalomanana avait déjà été condamné à une peine d’emprisonnement pour corruption aux débuts du groupe Tiko.
Rappelons aussi que la société a décollé grâce à une exonération douanière, se chiffrant à plusieurs centaines de milliards de FMG, accordée par le Premier ministre Norbert Lala Ratsirahonana, vers la fin des années 90, lorsque, en parallèle, le groupe agroalimentaire n’a jamais payé ses impôts estimés à quelques milliards de FMG. Ce fut à la même époque qu’un incendie ravagea les locaux de Tiko à Tanjombato. Et les dossiers de cette entreprise se trouvant dans le bureau de sa comptabilité seraient partis en fumée… Ravalomanana est porté à la présidence du pays en 2002 et sa société continue de s’exonérer toujours de droits de douane et même d’impôts. En 7 ans à la tête du pays, le Chef de l’Etat de l’époque accordera bien d’autres largesses à son groupe qui deviendra en un rien de temps un véritable empire. C’était avant de se faire rattraper par le fisc. L’administration fiscale malgache réclame depuis 2009 une bonne centaine de milliards d’ariary au groupe de Ravalomanana. Une information rappelée par le directeur général des impôts dernièrement. Des arriérés connus et reconnus par Marc Ravalomanana, mais qui continue à ne pas vouloir les payer. En tout cas, une inflexibilité des dirigeants de l’administration fiscale risque cette fois-ci de mettre définitivement à terre le groupe Tiko.
La Rédaction
Analamanga se prépare à reprendre les activités quotidiennes. Arrivant au terme de la onzième quinzaine de l’état d’urgence sanitaire et tenant compte des récentes données statistiques journalières indiquant les bilans de la pandémie de Covid-19, les responsables étatiques s’apprêtent à desserrer, du moins progressivement, l’étau du confinement. En effet, pour le cas d’Analamanga, si le nombre des « guéris » de cette dernière quinzaine affiche une tendance continue à la hausse, la courbe des « décès » décroît sensiblement.
Incontestablement, la stratégie globale mise en œuvre par les hauts dirigeants de l’Etat malagasy afin de répondre à l’attaque de la Covid-19 commence sérieusement à porter ses fruits. D’une part, les compétences et les dévouements dont les professionnels de santé du pays font preuve contribuent efficacement à repousser les agressions de l’ennemi. A Analamanga, le coronavirus bat en retraite et si les efforts entrepris par tout le personnel de la santé continuent, l’ennemi invisible sera écrasé. D’autre part, la « découverte » d’un remède, le Covid-Organics (CVO) du genre « tambavy gasy » mais amélioré, à base d’une plante médicinale locale, l’Artemisia, y est pour beaucoup. Par ailleurs, l’Etat n’a pas ménagé les efforts aux fins d’accompagner les professionnels de la santé. Le Gouvernement démultiplie le nombre des Centres de dépistage et de traitement de la Covid-19 à tel point que la pandémie peut être jugulée, surtout à Analamanga l’épicentre de la pandémie de Covid-19, en un temps record. De la même manière, la mise à la disposition des hôpitaux d’équipements requis aux normes internationales participe au contrôle de la situation.
Néanmoins, qu’on se détrompe ! Déconfinement ne rime point avec pagaille, laisser-aller ou avec anarchie. Relâcher l’étau du confinement ne signifie pas, en soi, mettre fin à l’état d’urgence sanitaire ! Du moment que l’urgence sanitaire demeure effective, toutes les mesures prises et les consignes données y afférentes restent valables.
Les personnes considérées comme fragiles ou vulnérables, vu leur âge et leur état de santé, doivent rester toujours confinées chez elles. Pour ceux ou celles devant sortir pour des raisons impérieuses (travail, marché, pharmacie, etc.) sont toujours tenues de porter le masque et respecter les mesures barrières. Les véhicules de transport en commun autorisés à circuler doivent obligatoirement se soumettre aux mesures sanitaires. Le « retour en zone » du coronavirus est toujours à craindre. Telle une épée de Damoclès, les représailles de la deuxième vague menacent au-dessus de la tête des pays supposés « guéris ».
Certains acteurs politiques, en panne de crédibilité auprès du peuple, tentent de rebondir dès que la vie reprenne son cours normal. Coincés par le confinement et surtout incapables de drainer une foule, ils essaient d’occuper la scène. Ravalomanana, Tsarahame, Alain Andriamiseza et toute la clique du RMDM s’entraînent et montrent leurs (maigres) muscles. Seulement, on n’est pas dupe ! Sans base réelle, la supposée « plate-forme de l’Opposition » amuse la galerie et s’évertue à exécuter de vaines gesticulations.
De toute manière, les prescriptions de l’état d’urgence sanitaire qui restent toujours en vigueur ne leur offrent pas l’occasion de manifester publiquement et ce pour préserver le maintien de l’ordre et respecter les consignes de base contre la pandémie.
Tous les citoyens ont intérêt à prendre en compte les mises en garde des autorités compétentes.
Ndrianaivo
Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a nommé le nouveau directeur général de la comptabilité publique (DGCP) et celui du contrôle financier (DGCF), jeudi dernier, durant le Conseil des ministres. Dorénavant, Rasahavelo, un inspecteur d’Etat ayant déjà travaillé au sein du DGCF en tant que délégué central du contrôle financier, se trouve à la tête de ce département. Ce dernier remplace le DG sortant Gilles Rabearinosy. Par ailleurs, Raharijaona Ndrianarialala Rado Haja Ezekiela, chef de service de la trésorerie et de la dette intérieure, devient le nouveau DGCP. Il prend la fonction de Manantenasoa Michelline Hery.
Il faut dire que l’abrogation du décret portant la nomination de ces hauts fonctionnaires a créé une polémique en avril dernier. Non seulement, ces DG occupaient des postes clés. Mais en plus de cela, le limogeage s’est tenu au début de la période d’état d’urgence sanitaire, et au moment où le Gouvernement a commencé à recevoir des financements de la part des partenaires techniques et financiers. Des suspicions de corruption et de détournement circulaient, surtout en matière de marché public. Pourtant, d’après les informations reçues auprès du ministère de tutelle, des intérims ont assuré ces postes durant ces quatre derniers mois. Et ce, pour assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Le ministre de tutelle a également assuré que ce limogeage n’impacte pas les finances publiques car chaque ministère possède sa propre comptabilité et effectue de son côté des contrôles.
Concernant les missions respectives de chaque département, la Direction générale du contrôle financier suit les dépenses et les budgets généraux de l’Etat. La Direction générale de la comptabilité publique, quant à elle, est un département rattaché au Trésor public. Celle-ci exécute les dépenses publiques, centralise les recettes et assure la tenue de la comptabilité de l’Etat. Elle assure également d’autres rôles, entre autres l’arrêt des comptes de l’Etat, la gestion financière et comptable de l’Etat, des collectivités et des établissements publics.
Solange Heriniaina
La brigade des stupéfiants de la police a procédé à un coup de filet jeudi dernier aux 67Ha. Parmi les suspects, deux ressortissants africains ainsi qu’une Malagasy. Motifs : détention et trafic de drogue dure dont de l’héroïne et bien d’autres encore. Les fins limiers de cette brigade ont réussi à mettre la main sur les présumés trafiquants grâce à un renseignement.
Lorsque les Forces de l’ordre ont perquisitionné le domicile des suspects aux 67Ha, elles y ont découvert des paquets entiers de ces drogues soit 75g d’héroïne, 2g de cocaïne ainsi que 0,5g d’amphétamine. A part cela, deux balances ainsi que d’autres poudres de drogue avaient été également confisquées sur le champ.
Pour revenir sur le cas des personnes impliquées dans cette affaire, les agents antidrogues des Forces de l’ordre les ont immédiatement conduites au bureau de la brigade chargée de l’enquête. Au cours de cette procédure, les Africains et la femme ont fait un aveu. Ce sont eux qui fournissent les petits dealers des 67Ha. Les premiers affirment revendre leur cocaïne à hauteur de 20 000 ariary le gramme et 50 000 ariary pour l’Amphétamine et n’ont pas caché non plus qu’ils ont fait ce trafic il y a un an de cela. Ils seront déférés ce jour.
Cette affaire n’est pas sans rappeler l’histoire d’un certain Papa Freddy, ce narcotrafiquant recherché par les douaniers de la zone de l'océan Indien. En mai 2019, sa cavale a pris fin à Andoharanofotsy où des gendarmes et des douaniers ont pu finalement l’épingler alors qu’il aurait tenté de faire passer un colis de drogue dure à Maurice. Arrêté pour la première fois sur la côte Est du pays, précisément à Sainte-Marie, alors qu’il était sur le point d’embarquer pour l’île voisine, le fugitif a dû alors rebrousser chemin vers la Capitale, tentant ainsi d’échapper à ses poursuivants. Pourtant, de la suite de cette affaire, nul n’est plus au courant ! Le mystère est tel que les chroniques de la place ne peuvent s’empêcher de s’interroger si Papa Freddy sera finalement jugé à Madagascar ou dans l'une des deux îles voisines, étant donné les ravages que ses drogues dures ont fait chez les « addictes » de la région. Seul demain qui ne dit pas son nom le saura.
Franck R.
Après 20 jours d'inactivité, l'usine de la STAR rouvrira ses portes cette semaine. Cette réouverture résulte notamment de la descente effectuée sur les lieux par la ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Lantosoa Rakotomalala et du directeur général de la compagnie, Marc Pozementier, mardi dernier. Suite à la visite des infrastructures industrielles, les deux parties ont décidé d'un commun accord sur le redémarrage des activités de la brasserie d'Antsirabe. « L'usine historique reprendra du service pour répondre à la reprise du marché, consécutive au retour progressif à la vie normale », a déclaré la STAR dans un communiqué.
Vers la reprise des cours présentiels pour les universités et instituts supérieurs privés. D’après une annonce publiée dans la page Facebook de cet établissement, hier, les étudiants de l’école supérieure Umagis Saint Michel à Amparibe commenceront un nouveau regroupement à compter de ce lundi. Toutefois, l’établissement invite tous les étudiants à se munir de gants et de serviettes et de respecter les différents gestes barrières afin de lutter contre la propagation de la Covid -19. Ainsi, ceux qui ont des soucis de santé devraient informer les responsables de l’établissement. Bien que l’enseignement reprenne son cours normal, les étudiants sont encore encouragés à poursuivre et à effectuer les cours dispensés sur la plateforme « moodle » mise en place par l’établissement durant la période de confinement.
Le quartier d’Ambatobe était le théâtre d’une scène de violence liée à une agression de bandits, hier matin. La cible de l’assaillant : une dame qui venait de percevoir une somme d’argent auprès d’un distributeur automatique de la banque BFV. Sitôt la victime ressortie du réduit, que le malfaiteur, un homme de 31 ans avait tenté d’arracher avec force son sac à main. La dame a tenté de riposter tout en l’empêchant de fuir. Cependant, l’agresseur l’a attaquée avec un objet tranchant, une dague, selon un témoin. La victime fut blessée au niveau du crâne. Mais rapidement, l’affaire a dégénéré du fait de la réaction de quelques témoins ayant assisté à la scène, et qui ont contrecarré l’action du malfaiteur.
Hier vers 9 heures, le vol de rapatriement des Malagasy bloqués en Inde a atterri à l'aéroport international d'Ivato. Prévu ramener 150 ressortissants malagasy, l'avion a décollé avec 111 passagers à bord. D'après les informations obtenues, 39 citoyens malagasy qui se sont inscrits auprès de l'ambassade de Madagascar à New Delhi n'ont pu remplir toutes les conditions requises. Quelques-uns n'ont pu, par exemple, effectuer le test PCR. D'autres ont rencontré des contraintes inattendues sans parler de ceux qui ont rebroussé chemin.