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Problème de critères !

Des voix s’élèvent ici et ailleurs. Des populations descendent dans la rue et crient au scandale. Certains, pour des motifs valables, d’autres, mal intentionnés dénoncent le mode de distribution des « Vatsy Tsinjo » ou « Tosika Fameno ». Normalement, selon les consignes du Chef de l’Etat, les aides sont destinées à soutenir les gens dites « vulnérables » mais en réalité elles atterrissent aux mains des personnes ou familles non vulnérables. De sources concordantes, les fameux « Tosika Fameno » ou « Vatsy Tsinjo » ont été déviés ailleurs. Les ménages fragiles, principaux bénéficiaires, n’en ont pas vu les couleurs ni flairé l’odeur.
D’où la question : « quelle est la définition officielle de « marefo ara-pivelomana » ? Plus exactement : « quels sont les critères de base pour établir de façon juste les limites de la misère ou de la vulnérabilité ? » Des conditions de vie ? Les apparences extérieures : des habits sales, des gens vêtues de haillons, de la famille nombreuse, des habitats de fortune, … ? Mine de rien ! Le chef Fokontany peut se tromper facilement. D’ailleurs, « Les habits ne font les moines ». Et à chacun sa définition, ses critères ! Les chefs Fokontany, premiers responsables sur place, font à leur manière ou parfois ne font qu’à leur ... tête. Très souvent, les critères politiques sinon le « clientélisme politique » ou encore le « copinage » prennent le dessus.  D’où la grogne à la base. Et le Président Rajoelina en avait déjà subie ! Ibidem, pour le gouverneur d’Analamanga ! Les contestations fusent de tout côté. La toile s’en réjouit ! Au final, au lieu d’apporter du soulagement auprès des populations en détresse, l’initiative présidentielle fort louable crée des zizanies. Et pour cause, les manquements des divers responsables. Apparemment, le Président Rajoelina travaille seul. Il se démène de tous les côtés. Les consignes qu’il donne ne sont pas suffisamment suivies.
Dès le départ de l’action, il appartient aux techniciens des départements ministériels (Population) ou des services de la Statistique ou de la Commune d’établir, à la connaissance du public, en langages simples et accessibles, les critères définissant « marefo ara-pivelomana ».
Il est navrant de constater que les mêmes erreurs se répètent. Déjà, lors de la mise en place du « Komity Loharano », les mêmes couacs apparurent. On aurait dû faire des études de faisabilité approfondies dans l’exécution des consignes du Chef de l’Etat. C’est facile de mettre tout sur les épaules du chef Fokontany, un fusible facile. Il agit selon sa propre manière de voir les choses. Des directives simples mais efficaces doivent être dispatchées et affichées au préalable au niveau de chaque Fokontany. S’il le faut, on se donne un peu le temps de peaufiner la stratégie avant toute action, et ce, pour éviter des problèmes inutiles.
En ce moment, les 192 Fokontany des six Arrondissements s’apprêtent à achever la distribution des « aides » dans le calme après la tempête. Dans l’avenir, d’autres instructions viendront de la part du Président, à tous les responsables de bien maîtriser la situation de telle sorte que le peuple puisse réellement jouir des initiatives louables du Raiamandreny. 
Nous osons espérer que le remaniement qui devrait être déjà effectif ce jour apportera un nouveau souffle !
Ndrianaivo

Achevé à 98%. Le recensement effectué à travers les enquêtes auprès des ménages est presque accompli pour les 6 arrondissements d’Antananarivo. D’après Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des ressources stratégiques, environ 2000 foyers ont manqué le recensement dans la ville des Mille. Ces personnes étaient absentes lors du porte à porte assuré par des agents des ministères, ce qui pourrait expliquer cette situation. Pour le 5è arrondissement de la Capitale, environ 22 000 foyers ont pu être enquêtés pendant une semaine. Les employés dudit Département ministériel ont sillonné 9 Fokontany pour s’en charger, en collectant des informations et en remplissant les fiches de recensement. Ceci dans le cadre de la nouvelle organisation mise en place, suite au désordre constaté lors de la distribution de l’aide « Vatsy Tsinjo II ».
A l’exemple du Fokontany d’Amboditsiry, 3800 foyers ont pu être recensés. La liste des  bénéficiaires des vivres a ensuite été élaborée et affichés, à partir des résultats de l’enquête menée. Ainsi, les responsables démentent les bruits véhiculant qu’un millier de personnes n’y ont pas reçus de tickets. Hier, les 1800 bénéficiaires de vivres enregistrés dans ce Fokontany étaient à l’honneur au Coliséum d’Antsonjombe, lors de la reprise de la distribution du « Vatsy Tsinjo II » pour le 5è arrondissement. Ceci  après quelques jours de suspension dans le cadre des activités liées à la nouvelle organisation. Comme dans les autres arrondissements, des équipes de l’association Fitia contribuent au bon déroulement de la distribution.
P.R.



A première vue, rien ne permet de douter quant à l’authenticité de ces 24 billets de 10 000 ariary et de 150 autres de 20 000 ariary. Et pourtant, ce sont des fausses coupures dont le montant total est de 3 240 000 ariary. Les faits sont survenus à Nosiarina, dans le District de Sambava, dans le Nord-est, hier matin. C’était l’une des plus importantes prises par la Gendarmerie, enregistrées dans le courant de cette année, en matière de lutte contre la circulation de faux billets dans le pays. Outre cela, il y avait aussi le matériel servant à fabriquer les fausses coupures. Cet objet a également été confisqué par les Forces de l’ordre.  Et comme pour couronner cette prise, les gendarmes ont également arrêté les trois présumés cerveaux de cette fraude. Leurs arrestations étaient rendues possibles grâce au renseignement divulgué par des informateurs ayant requis l’anonymat.

A l’issue de l’enquête menée au niveau de la Gendarmerie, ainsi qu’au terme d’une procédure d’usage, les suspects seront bientôt déférés au Parquet. Si le phénomène s’est temporairement atténué dans tout le pays, contexte du coronavirus oblige, il a donc récemment refait surface dans le Nord-est. Pourtant, avant une période ayant préludé à la proclamation de l’état d’urgence sanitaire par les autorités, et même pendant le confinement, les cas de circulation de fausses coupures de banque se sont multipliés dans certaines villes du pays. Le 4 juillet dernier par exemple, la Gendarmerie a procédé à l’arrestation de six personnes accusées du même type de forfait, toujours à Sambava. Ces individus ont aussi été incriminés pour fabrication clandestine d’armes à feu. En faisant le rapprochement avec les récentes arrestations sur place, les faits laissent supposer qu’une puissante ramification du réseau serait implantée à Sambava. La Capitale n’échappe pas non plus à la règle. Les interpellations réalisées à la fois au mois de mars à Anosibe, mais aussi à Ilafy en mai dernier, en sont des preuves.

Franck R.


Annoncé hier, l’annonce des nouveaux membres du Gouvernement n’a finalement pas eu lieu. De source sûre, cette retouche du Gouvernement devrait intervenir ce jour. Depuis plusieurs jours, il se murmure que le Gouvernement de Christian Ntsay est sur le point de subir une petite retouche. Qu’un mini-remaniement serait attendu. L’information est confirmée par bon nombre de sources. La seule question concerne le moment où ce remaniement sera annoncé. Compte tenu de la situation, cette retouche s’avère logique. Depuis le départ de Rijasoa Iarisambatra Andriamanana Josoa, le département de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel est dirigé par un intérimaire. Une situation de plus en plus intenable à l’approche des examens officiels et subséquemment la prochaine rentrée scolaire.
Mais il ne serait pas non plus à exclure que d’autres ministres fassent les frais de ce mini-remaniement technique. Pour l’instant, trois ou quatre ministères pourraient être concernés par cet ajustement technique, d’après les pronostics des observateurs avertis de la vie politique. Outre le département en charge de l’Education nationale, celui de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme devrait également voir sa direction changer. Lucien Irmah Naharimamy, l’actuelle détentrice du portefeuille devrait suivre son époux un diplomate américain qui est sur le départ. Le département d’Ahmad Ahmad pourrait également figurer dans la ligne de mire du remaniement. Ce Professeur à la tête du ministère de la Santé est plus que jamais proche de la sortie suite à l’affaire de l’appel à l’aide aux partenaires techniques et financiers lequel avait fait l’objet d’un cinglant désaveu du Gouvernement. Un éventuel quatrième département pourrait être concerné par ce remaniement toutefois, la question se pose de savoir lequel ? Le voile sera levé incessamment.
La Rédaction







Amélioration du service. Si le paiement des pensions au niveau du Trésor public a généralement lieu tous les 17 du mois, le directeur général du Trésor Ihaja Ranjalahy a annoncé une modification lors de sa descente auprès de la perception d’Avaradrano, mardi dernier. Selon ses dires, un nouveau calendrier s’appliquera à compter du mois de septembre. A cet effet, la date de paiement des pensions sera avancée d’une semaine. « Nous avons reçu des plaintes venant des usagers concernant les longues files d’attente au niveau des perceptions, surtout à Analamahitsy. Afin de remédier à cela, nous allons avancer d’une semaine le début du paiement. Donc, les pensionnés peuvent percevoir leur dû vers le 11 du mois, à compter du mois prochain. En plus, le Trésor public prolongera la durée d’une semaine supplémentaire. Auparavant, les retraités disposent d’une semaine pour toucher leur pension. Dorénavant, la période s’étale sur deux semaines. Les caisses resteront encore ouvertes aux retardataires durant la troisième semaine du mois », annonce le DG.
Concernant les infrastructures, la mise en place de nouveaux guichets dans d’autres localités figurent déjà dans le projet du Trésor public. Pour ne citer que le cas de la Capitale, la Région d’Analamanga compte actuellement six paieries générales et neuf perceptions. « Nous envisageons déjà l’ouverture de caisses dans de nouveaux sites, notamment à Itaosy, Alasora, Sabotsy-Namehana et Ambanitsena. La sécurité des usagers sera prise en compte dans cette démarche. Nous tâchons de concrétiser ce projet le plus tôt possible. Par ailleurs, la coopération avec le secteur financier comme les banques et les microfinances se poursuit en matière de facilité de paiement pour le salaire des fonctionnaires et les pensions des retraités », poursuit le DG. Il faut rappeler que ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances a avancé l’heure d’ouverture des caisses à 6h 30 du matin durant cet état d’urgence sanitaire. Des tentes et chaises ont également été installées dans certains lieux.
Solange Heriniaina



Phase décroissante. Hier, aucun patient emporté par le coronavirus n’a été signalé par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato. Il s’agit d’une nouvelle encourageante pour les citoyens à l’affût de l’actualité. Cette situation de « zéro décès » remonte au début du mois de juillet dernier. Effectivement, ces dernières semaines, la porte-parole dudit centre, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, recensait régulièrement des patients décédés, victimes de détresse respiratoire aiguë.
Sur les 264 tests PCR et 135 analyses GèneXpert réalisés, 65 nouvelles contaminations  au coronavirus ont été identifiées. Parmi les nouveaux cas, 18 porteurs du virus sont localisés dans la Région d’Analamanga. En parallèle, la Région d’Alaotra-Mangoro a recensé 10 personnes testées positives au coronavirus, sept nouveaux cas confirmés pour la Haute-Matsiatra, six nouveaux cas pour Vatovavy-Fitovinany. A cela s’ajoutent trois autres cas confirmés, identifiés respectivement dans les Régions de Sava et Boeny. Celle de Sofia n’a également pas été épargnée, où 5 personnes suspectées d’être contaminées par le virus ont passé des tests et dont les résultats se sont avérés positifs. La Région de Diana comptabilise également neuf individus infectés. Les 4 derniers cas ont été recensés dans l’Ihorombe, Atsinanana et Atsimo-Andrefana. Depuis le 19 mars, date de la première contamination à Madagascar, l’on recense 14 074 personnes testées positives au coronavirus.
En outre, 154 patients ont rempli les critères de guérison élaborés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les 109 individus ayant recouvré la santé ont suivi des traitements à Analamanga. Les 45 autres personnes guéries ont été soignées dans les autres Provinces. Avec 12 921 cas de rémission et 173 décès enregistrés, il ne reste plus que 980 malades en cours de traitement à domicile ou auprès des établissements sanitaires respectifs dont 89 patients présentant des symptômes graves de la Covid-19.
Recueillis par K.R.

Un grand soulagement pour les transporteurs. La réunion des coopératives exerçant sur la zone nationale et celle régionale, hier, à Ambodivona a ranimé l’espoir des transporteurs.  Bien qu’ils attendent encore la décision du Gouvernement afin de pouvoir rouvrir les portes des gares routières et stationnements, cette réunion a été une grande consolation pour eux. En attendant, ce moment de vérité, le président de l’Association des transporteurs de Madagascar (ASTRAM), Fredinard Rakotondrafara, a soutenu que les passagers doivent payer et donc partager les frais des places vides. « Si le nombre de place normal est de 18, par exemple, avec le dispositif actuel, il est limité à 13. Sur ce, les passagers doivent compléter le versement normal des taxis- brousse », soutient –il.  Cette mesure sera maintenue jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.
Restriction du nombre de personnel
Les transporteurs sont prêts à suivre à lettre tous les dispositifs mis en place par le Gouvernement, et ce en contrepartie de la reprise de leur activité. D’ailleurs, cette réunion a été l’occasion de mettre en place des stratégies pour limiter le rassemblement de foule au niveau des gares routières et stationnements, surveiller le respect des gestes barrières et règles sanitaires, dès l’entrée de la gare. L’efficacité de ces mesures repose, toutefois, sur la volonté de tous les acteurs concernés à savoir le ministère de tutelle, l’Agence de transport terrestre (ATT), les transporteurs et les passagers. Ainsi, il a été décidé par les transporteurs qu’afin de respecter la distanciation physique, le nombre de personnel travaillant pour chaque coopérative sera limité et les réservations devront être faites par téléphone. De plus, toutes les coopératives de transport devront s’organiser sur l’heure de départ et ce, afin d’éviter tout rassemblement.

Anatra R.

Après  avoir été couvert d’herbes fanées durant des  décennies, le stade Rasolonjatovo retrouvera enfin une seconde jeunesse. Et c’est ce qu’affirme la Présidence. En effet, il est aujourd’hui entièrement rénové, avec un terrain synthétique répondant aux normes imposées par la FIFA. Un des sept projets que le Président de la République a promis aux habitants de la Région. Ces projets sont la réhabilitation de la route reliant Ambatondrazaka et l’aéroport Feramanga Nord,  la réhabilitation de la RN3A, la réhabilitation de la RN44, la construction d’un EPP « manara-penitra » et les travaux d’extension de forage d’eau à Ambodiakondro Ambalavato.

 

L'arbre de la crise Covid-19 ne doit pas cacher la forêt des carences du système de santé malagasy. Celles-ci ne sont pas le fait des  erreurs de ce Gouvernement. Elles sont là depuis longtemps. Elles ne reflètent que le sous-développement chronique de notre pays et la faiblesse endémique des moyens budgétaires qui obèrent dramatiquement les systèmes sociaux malagasy en général et le système de santé en particulier. Malgré les efforts déployés à travers des programmes stratégiquement structurés, la recrudescence des maladies épidémiques (peste…), la forte mortalité maternelle, le taux élevé de malnutrition ou la hausse des maladies non transmissibles, sont tout autant d'indicateurs des défaillances et du délitement d'un système de santé structurellement sous financé.

 

Triste fin pour cet homme prénommé Mamisoa (26 ans). Le drame est survenu hier en milieu de matinée à Ampitatafika. La victime s’était noyée en tombant accidentellement dans une rivière qui passe dans cette localité, située en banlieue sud de la ville. Bien que quelques témoins ont pu le voir disparaître sous les flots juste à un moment où ils l’attendaient le moins, personne n’a pu faire quelque chose pour le secourir tant les faits se sont déroulés trop vite. Le temps que les curieux s’affairaient afin de tenter d’organiser les secours, le malheureux a déjà disparu dans la flotte, sans la moindre chance de pouvoir se dégager à temps de ce piège mortel par ses propres moyens, en tentant de sortir de l’eau.

 

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

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