L'Afrique (noire) renoue-t-elle avec ses … démons ? L'époque révolue des « Putsch des colonels »des années 60-70 revient-elle ? Des bruits de botte se font entendre de nouveau. Le Mali vient de payer, à prix fort, les frais des sautes d'humeur des officiers de la caserne. IBK, entendre Ibrahim Boubacar Keita, démocratiquement élu pour un second mandat en 2018, confronté à des contestations populaires sans précédent et ainsi contraint à la démission, passe à la trappe suivi de son Premier ministre Boubou Cissé et tous les membres du Gouvernement. La junte militaire dirigée par le colonel-major Ismaël Wagué prit le contrôle de la situation à Bamako et dans le reste du pays. Les putschistes ont mis en place le Comité national du salut du peuple (CNSP) et ont procédé aux arrestations du Président déchu IBK et son PM ainsi que certains Généraux proches du désormais ancien régime.
Madagascar figure aujourd’hui parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique. Ses effets impactent sur les activités de production de la population malagasy. Et Vakinankaratra, une Région à fort potentiel agricole, n’en est pas moins impactée. « Dans cette Région, l’ensablement accru à Ampahatrimaha a notamment causé des dégâts considérables sur l’infrastructure routière en aval, sur la route nationale 34. Ces dégâts empêchent la circulation constante des produits », rapporte la Direction générale de l’environnement et du développement durable (DREDD) de cette partie du pays. D’autre part, les terres de cette Région sont également très sensibles à l’érosion hydrique.
La campagne d’exportation de la vanille s’étalera du 15 septembre au 31 mai 2021 selon le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Le Conseil du Gouvernement a validé le décret y afférent la semaine dernière. Etant donné que cette date approche, l’institution prépare actuellement la liste des exportateurs agréés. D’après les responsables, 223 opérateurs ont envoyé leur candidature cette année. Les dossiers ont déjà été traités la semaine dernière. « La sortie de la liste des opérateurs professionnels agréés à exporter la vanille est attendue sous peu », avance la ministre de tutelle Lantosoa Rakotomalala.
Quinze jours. C’est la durée de la fermeture temporaire de l’établissement MAGRO Behoririka. L’action de la Direction générale des impôts (DGI) a créé une polémique dans la mesure où l’établissement appartient à l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana, chef de l’opposition. Et pourtant, les inspecteurs des impôts ont constaté plusieurs irrégularités notamment « le défaut d’irrégularités d’existence, le défaut de disposition d’une carte fiscale et non-respect des obligations fiscales ». Le fisc le poursuit également à cause des arriérés fiscaux impayés à hauteur de 71 milliards d’ariary. « Cette affaire n’a rien à voir avec la politique. Nous appliquons seulement la loi.
Un camouflet cinglant pour la famille de l'ancien Président de la République. La Justice confirme le départ de Malagasy Broadcasting system (MBS), du site communal d'Anosipatrana. Le Tribunal administratif a rejeté le recours de cette station de radio et de télé appartenant à Marc Ravalomanana visant à annuler la décision de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) de résilier le contrat de bail emphytéotique concernant le site d'Anosipatrana.
Trêve de suspense ! Un mini - remaniement vient d'être opéré au sein du Gouvernement de Christian Ntsay qui accueille 4 nouveaux entrants. Attendue depuis le début de la semaine, cette retouche de l'équipe gouvernementale a finalement été officialisée hier au Palais d'Iavoloha. Parmi les principales nouveautés apportées par ce vent de changement, la nomination d'un nouveau ministre de la Santé publique qui succède à Ahmad Ahmad. Ce dernier vient d'être remercié pour laisser la place au Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis.
Les coupures d’eau se prolongent dans les 30 quartiers de la Capitale. Alors que les techniciens de la JIRAMA mais surtout les abonnés s’attendaient à ce que les travaux de mutation de la conduite en vue de la création d’un rond-point à Nanisana soient terminés avant-hier, des complications sont survenues. Bien que tardives, la JIRAMA a pris des mesures pour « sauver » les abonnés du désagrément. Elle a déployé un camion-citerne d’une capacité de 10m3 pour approvisionner gratuitement en eau les populations des quartiers concernés. « Nous collaborons avec les chefs Fokontany pour convenir des endroits où le camion se placera pour l’approvisionnement en eau. Une fois les citernes remplis, le camion ira dans un autre quartier touché par la privation d’eau en raison des travaux », précise une source autorisée au sein de la JIRAMA.
Hier, au petit matin, les techniciens ont en effet détecté de nouvelles fuites. « Pour la mutation de cette conduite, nous avons associé les nouvelles avec les anciennes conduites. C’est la vétusté de ces anciennes conduites qui a généré ces nouvelles fuites. Vu que ces infrastructures datent de plusieurs décennies, il faut les manipuler avec soin. Malheureusement, les anciennes conduites n’ont pas supporté la déviation opérée pour la mutation. Dans tous les cas, nous procédons déjà à la recherche de solutions efficaces pour mener à bien ces travaux et rétablir aussitôt que possible l’approvisionnement en eau dans les quartiers touchés », explique un responsable au sein de la société d’eau et d’électricité. Etant donné la situation, la JIRAMA n’a communiqué jusque-là aucune durée des travaux. Celle-ci reste incertaine en raison de l’étendue du problème. Mais cette incertitude exacerbe particulièrement les clients de la JIRAMA. « Les responsables auraient dû anticiper et prévenir sa clientèle dans leur annonce de dimanche dernier qu’il pourrait y avoir d’éventuels imprévus, du moins pour préparer les abonnés. La population aurait pu ensuite prendre les dispositions adéquates pour les quelques jours. Avec un délai plus élargi, les clients pourraient avoir une bonne surprise si l’eau revient, contrairement à ce qui se passe actuellement. La patience a des limites », déclare Christelle, étudiante habitant du côté d’Ambatobe.
L’évolution de la situation reposera sur celle des travaux. En tout cas, les abonnés commencent vraiment à être à bout de nerfs.
Rova Randria
« Défaut de déclaration d’existence » ; « Défaut de disposition d’une carte fiscale à jour » ; « Non-respect des obligations fiscales ». Tels sont les motifs, évoqués par l’affichage apposé en bonne et due forme sur la porte d’entrée de MAGRO Behoririka, de la fermeture de ce local commercial appartenant à l’ancien Président de la République et non moins chef de file de l’Opposition, Marc Ravalomanana, fermeture ordonnée par l’Administration des impôts et intervenue hier. Cette mesure fait suite à une procédure entamée depuis le 5 août 2020 et durant laquelle il est apparu que l’établissement en question opérait en violation de la législation fiscale en vigueur. Mis en demeure de régulariser cette situation - et à deux reprises plutôt qu’une -, les responsables de la société ont visiblement fait la sourde oreille.
Selon les informations qu’on a pu obtenir, la descente du 5 août auprès du local commercial en question faisait suite à la constatation de l’ouverture dudit local, alors que la société Magro, propriétaire de l’enseigne, présente encore à ce jour un peu plus de 71,7 milliards d’ariary de reste à recouvrer dans les livres du fisc. Le responsable du magasin de Behoririka, présent sur les lieux au moment de la descente aurait déclaré que le local serait en fait exploité par une autre société dénommée « AAA », laquelle a son siège dans un autre quartier de la Capitale, plus précisément à Manjakaray. Or, il se trouve que cette seconde société, à son tour, non seulement n’est pas en règle vis-à-vis de ses obligations fiscales, mais elle ne dispose pas non plus de carte fiscale pour mener des activités dans les locaux de MAGRO Behoririka. Une mise en demeure aux fins de régularisation de la situation, suivie d’une lettre avec accusé de réception informant de la possibilité de fermeture du local, ont donc été émises à l’occupant des lieux. Des démarches restées sans suite jusqu’à la date du mardi 18 août 2020. Ce qui a conduit à la fermeture de l’établissement, hier.
Selon l’article 20.05.03. Paragraphe 4 du Code général des impôts, « les entreprises dont le siège social se situe en dehors du lieu d’exploitation (cas de la société AAA, ndlr), doivent souscrire, en début d’activité, une déclaration d’existence auprès du centre fiscal du lieu d’exploitation ». Une obligation que la société AAA a indiscutablement ignorée. Il en est de même du communiqué du directeur général des impôts en date du 10 juin 2014 qui stipule qu’ « un contribuable doit avoir une carte fiscale par lieu d’exploitation ou établissement ». Consécutivement, une mise en demeure a été adressée au contribuable défaillant pour que celui-ci puisse se mettre en conformité avec la législation fiscale, sans réponse. Conformément aux dispositions de l’article 20.01.56.2, une lettre recommandée avec accusé de réception a été émise par l’Administration fiscale pour notifier son intention de prononcer la fermeture de tout ou partie de l’entreprise si aucune régularisation n’intervient sous huitaine. Toutes ces démarches étant restées lettre morte, la mise sous scellés des locaux commerciaux de Behoririka - soi-disant exploités par la société AAA - a été prononcée et exécutée hier.
Cette fermeture de MAGRO Behoririka est pour l’instant temporaire. Néanmoins, elle peut parfaitement et d’ores et déjà être prononcée d’une manière définitive, le délai de 8 jours accordé au contribuable pour satisfaire à ses obligations de déclaration et de paiement ayant déjà expiré depuis avant-hier 18 août 2020 (article 20.01.56.2. du Code général des impôts).
Hery Mampionona