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Sous exploitées. Le Dr Jean Claude Ratsimivony propose la mise en place d’une stratégie de développement pour optimiser l’exploitation des plantes médicinales et aromatiques à Madagascar. Ces dernières, dont certaines endémiques de la Grande île, disposent pourtant d’innombrables vertus. Le groupe JCR et l’IMRA font partie de ceux qui ont su exploiter à bon escients ces plantes, en collaborant avec les producteurs ou en assurant leur plantation. Leurs produits sont majoritairement faits à partir d’une variation de plantes.

 

Le rapatriement des Malagasy bloqués à l'étranger reprendra ce samedi 15 août 2020. Les personnes vulnérables seront priorisées, d'après le ministre des Affaires étrangères, Djacoba Liva Tehindrazanarivelo.

Le Président de la République Andry Rajoelina est un Président à l'écoute de son peuple. Il a entendu les appels à l'aide des Malagasy bloqués à l'étranger et qui veulent coûte que coûte rentrer au pays. Le Chef de l'Etat a annoncé dans son allocution à la Nation, dimanche dernier sur les ondes nationales, que des vols de rapatriement auront lieu prochainement. Le premier vol, au départ de l'aéroport de Paris - Charles de Gaulle, aura lieu le samedi 15 août prochain. Le second vol en provenance du même aéroport est prévu le 22 août 2020. Un autre vol en provenance de l'Inde aura lieu le 19 août 2020.

 

Guérison massive. Du 10 juillet au 10 août 2020, en exactement un mois, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 Ivato compte environ 280 personnes testées positives au coronavirus guéries quotidiennement. RDV de 13 heures à la TVM. Dans cet intervalle de temps, 9061 patients dont la majorité ayant suivi le traitement à domicile ont rempli les critères de guérison indiquant un taux de plus de 80%. Même si la plupart n'a pas été hospitalisée, tous ces individus infectés et qui ont recouvré la santé figurent dans la base de données officielles gérée par la Plateforme nationale de gestion médicale Covid-19, en collaboration avec le Centre national d'opération stratégique et de suivi épidémiologique  (CNOSSE) sous la direction du ministère de la Santé publique.  

 

La Commune urbaine d’Antananarivo met fin au contrat de bail emphytéotique conclu entre la Mairie et la société MBS le 8 août 2000 sur le site d’Anosipatrana.  Le motif invoqué par la Commune est l’usage personnel.

Au pied du mur. Le maire de la CUA, Naina Andriantsitohaina, accule la société Malagasy Broadcasting system, la société de communication appartenant à l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana. Par décision en date du 30 juillet 2020, l’édile de la Capitale a signifié le gérant de MBS de la volonté de la Commune de résilier le contrat de bail emphytéotique en date du 08 août 2000. Le motif invoqué est une « reprise pour usage personnel ».

 

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LA UNE DU 11 AOUT 2020


La onzième quinzaine d’état d’urgence sanitaire depuis l’annonce des premiers cas confirmés au coronavirus a été décrété lors du Conseil des ministres de samedi dernier. Le Président de la République est intervenu sur les chaînes audiovisuelles publiques dimanche pour annoncer les mesures classiques liées à la situation d’exception et d’autres mesures spécifiques pour les différentes Régions du pays.
Les mesures de confinement seront ainsi allégées à partir de ce jour dans la Région d’Analamanga. Dans les Districts d’Antananarivo Atsimondrano, Avaradrano, Ambohidratrimo, dans la Région d’Analamanga, de même pour le District de Moramanga dans la Région d’Alaotra Mangoro, la vie quotidienne reprendra petit à petit son cours. Le pic de la pandémie serait passé dans ces Districts. Le nombre de nouvelles contaminations est stabilisé. Les heures de travail pour toutes les activités sont prolongées jusqu’à 17h contre 13h auparavant dans ces Circonscriptions. Les mesures d’hygiène sanitaire édictées il y a deux semaines restent généralement toutes en vigueur. Tous les fonctionnaires sont en revanche invités à reprendre le chemin de leurs bureaux à partir de ce jour,  si le service minimum avait été instauré durant les dernières semaines. Les rassemblements de plus de 50 personnes restent interdits sur tout le territoire national. Les barrages sanitaires sont levés et remplacés par des barrages sécuritaires. Un couvre-feu est instauré de 21h à 4h.
Dans la Région d’Atsinanana où le pic de l’épidémie serait passé, les mesures de confinement ont été entièrement levées. La vie quotidienne peut donc reprendre son cours normal à Toamasina I et II. Pour les Régions de Boeny, Itasy, Bongolava, Matsiatra-Ambony, Betsiboka, Alaotra-Mangoro et Atsimo-Andrefana, les mesures de confinement seront prises par leur Centre de commandement Covid-19 régional respectif. Le déplacement vers et en dehors de ces Régions reste interdit. La mise en place des mesures est confiée aux autorités locales pour les autres Régions. Pour ce qui est des mesures globales, les rassemblements ainsi que les compétitions sportives et culturelles restent interdits. Les vols intérieurs demeurent également suspendus. Le transport de marchandises reste autorisé. Les écoles resteront fermées pour la prochaine quinzaine. Toutefois, le calendrier des examens officiels est maintenu.
Rapatriement
L’appel à l’aide des Malagasy bloqués à l’extérieur a été entendu. Le Président  Rajoelina annonce le début du rapatriement de ses ressortissants. Des vols de la compagnie Air Madagascar sont prévus au départ de Paris - Charles de Gaulle, le 15 et le 22 août. Les Malagasy bloqués en Inde pourront rentrer au pays le 19 août. La compagnie MSC prendra en charge les frais de rapatriement pour ses employés. Les autres négocieront avec Air Madagascar. Tous ceux concernés par le rapatriement devront subir des tests PCR avant leur embarquement et après le débarquement au pays. Ils resteront confinés 3 à 4 jours en attendant les résultats de leurs tests. Les étudiants devant rejoindre l’étranger pour poursuivre leurs études sont autorisés à prendre le vol de la compagnie Air Madagascar du 21 août prochain sur présentation des pièces justificatives.
Le Chef de l’Etat officialise par ailleurs l’ouverture du tourisme pour l’île de Nosy Be, et ce, à partir du 1er octobre prochain. Une réouverture fortement encadrée, puisque de nombreuses mesures accompagnent cette décision, notamment l’obligation pour toutes les personnes arrivant sur l’île aux parfums de se faire dépister, d’avoir un billet retour et l’interdiction de sortir de l’archipel pour rejoindre la Grande-île.
En parlant toujours du secteur du tourisme, mais également de l’éducation dans les établissements privé, Andry Rajoelina a annoncé une mesure spéciale. Le Chef de l’Etat annonce en effet que l’Etat prêtera une somme de 200 000 ariary à 500 000 ariary à un taux zéro. Un budget de 50 milliards d’ariary serait réservé à ces prêts. 200 000 à 500 000 salariés sont visés. Pour les salariés cotisants à la CNAPS, la demande devra être adressée par leurs employeurs. Le remboursement se fera à raison de 10 % du salaire par mois pendant 12 mois. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par ce prêt.
La Rédaction








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La une du 10 août 2020


Comme annoncé par le Président Andry Rajoelina il y a quelques semaines, un arrivage d’équipements composés de 563 cartons contenant des concentrateurs d’oxygène, des lunettes nasales à oxygène et des masques à oxygène à haute concentration, est parvenu à l’aéroport de la BANI Ivato hier. Cet arrivage n’est encore qu’une partie  des concentrateurs d’oxygène et autres équipements importés par l’Etat malagasy pour renforcer la lutte contre la Covid-19. En effet, l’Etat a fait une commande d’au moins 2 400 concentrateurs d’oxygène pour répondre aux besoins des centres hospitaliers qui soignent les malades du coronavirus.
Le Président Andry Rajoelina en personne a fait le déplacement à Ivato pour réceptionner les équipements arrivés au cours de cette première livraison. « Nous avons commandé spécialement ces équipements pour renforcer notre stratégie de riposte contre la Covid-19 et réduire le nombre de décès liés à la pandémie », a déclaré le Chef de l’Etat. Une fois arrivés, ces équipements seront immédiatement répartis dans les hôpitaux et centres de santé de base qui assurent le traitement et la prise en charge des malades du coronavirus dans les quatre coins de l’île.
Soins des formes graves
Notons que les concentrateurs d’oxygène sont surtout utilisés pour soigner les personnes atteintes de forme grave de la Covid-19 c'est-à-dire présentant des difficultés respiratoires ou souffrant d’insuffisance respiratoire tandis que les lunettes nasales à oxygène sont un dispositif médical utilisé pour faire parvenir l’oxygène depuis une source donnée jusqu’au patient. D’après le bilan quotidien ces derniers jours, le nombre des formes graves connait une légère hausse parmi les cas en traitement. Avant-hier, les formes graves étaient au nombre de 95 contre 90 pour la journée d’hier. A ce stade de la pandémie et d’après les réalités dans les autres pays, le risque de décès est beaucoup plus élevé pour les patients présentant des symptômes de formes graves.
Il y plus d’un mois, le 6 juillet dernier plus précisément, Madagascar a réceptionné une cargaison de 14 tonnes d’équipements sanitaires en provenance de la Chine. Un arrivage composé essentiellement d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux membres du personnel soignant.
La Rédaction

Le collectif des opposants regroupés au sein du « Rodoben’ny Mpanohitra » (RMDM) annule son projet de tenir une assemblée ce jour. Un mouvement mort-né en somme et ce malgré les messages véhiculés ces derniers jours annonçant la participation des milliers de militants. Un coup de bluff comme tant d’autres qui s’avère l’apanage de cette association. Alors que personne ne se soucie guère de ses gesticulations, le RMDM s’est rendu à l’évidence que peu de gens adhèrent à sa philosophie. Et pour sauver la face, les dirigeants ont sorti un communiqué samedi pour annoncer l’annulation de la réunion. Mais au lieu de reconnaitre le peu d’empressement de « ses militants », les responsables expliquent cet « échec » aux autorités qui selon eux, n’ont pas encore décidé la tenue ou non de l’état d’urgence sanitaire. Une excuse bidon étant donné qu’en étant des hommes politiques, ils ne sont pas sans savoir que la situation actuelle ne permet pas aux dirigeants du pays de la levée. Et c’est cette absence de communication sur le maintien de l’état d’urgence que très tard dans la soirée du samedi a été profitée par le RMDM pour justifier l’annulation de son mouvement.
Néanmoins, d’autres sons de cloche se font entendre pour dévoiler les vrais motifs de la non- tenue de la réunion à part le fait majeur évoqué en haut. D’après des sources concordantes, le clash s’installe au sein des dirigeants du RMDM. Une aile fidèle à Marc Ravalomanana et qui ne veut autre personne que lui pour diriger le collectif tandis que l’autre aile aspire à un changement à la tête et roule pour Alain Andriamiseza. Une scission prévisible pour une association montée de toutes pièces qui n’a aucune base solide et un projet de société crédible. L’unique leitmotiv reste la démission du régime Andry Rajoelina ou à défaut la fomentation d’un coup pour le faire partir. Cette vision  n’aurait pas plu à certains participants  ce  qui expliquerait leur désistement au dernier moment…
Quoiqu’il en soit, le RMDM doit se rendre à l’évidence qu’il a peu d’audience et ne parvient pas à adhérer des gens sensés autour de ses idées fallacieuses de déloger le régime actuel par des voies pas très catholiques.
La Rédaction




En cette période d’épidémie de Covid-19, le ministère de la Santé publique constate que des cliniques et hôpitaux privés proposent des tests de dépistage de cette maladie virale à l’endroit des patients. Cependant, en tant que pouvoir public en matière de santé publique, ce ministère  souligne que seuls ceux qui disposent des laboratoires qualifiés à cet effet peuvent effectuer ces tâches. « Les laboratoires privés qui projettent de proposer des dépistages de la Covid-19, particulièrement le Test de diagnostic rapide (TDR), doivent se soumettre aux règlements et recourir aux dispositions sanitaires requises. Ainsi, ils doivent obtenir une validation délivrée par les autorités sanitaires avant de procéder à la commercialisation de leurs produits »,  précise le docteur Lamina Arthur, directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, joint au téléphone. D’après ses explications, jusqu’à hier, aucun établissement privé n’a enfreint les règlements. Pourtant, il est de son ressort de faire un rappel y afférent. Effectivement, en cas de transgression à cette disposition, des sanctions allant jusqu’au retrait de l’autorisation d’ouverture seraient infligées à l’endroit des établissements indisciplinés. Vendredi dernier, le ministère de la Santé publique s’est adressé dans une lettre aux directeurs des cliniques et hôpitaux privés, portant sur les prestations au sein de leurs laboratoires en cette période d’urgence sanitaire.
Il est à noter que pour l’instant, seuls quelques établissements privés sont autorisés à réaliser des tests de dépistage du coronavirus, notamment l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), le Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM), le Laboratoire d’analyses médicales malagasy (LA2M). A cela s’ajoutent ceux disposant des laboratoires utilisant la technique GèneXpert. Tous ces établissements viennent en renfort dans la lutte contre cette pandémie aux côtés des hôpitaux publics, entre autres les Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRAB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA).
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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