Il est permis d’espérer ou, pourquoi pas, de rêver. Le Président Rajoelina partagea sa vision de la gestion de la pandémie de Covid-19. Il annonça publiquement, avec enthousiasme et surtout avec une forte dose de confiance à Toliary que le pays atteindra, d’ici quelques semaines, le cap du « zéro décès ». Pour certains, il s’agit d’un espoir qui fait vivre les imbéciles. Pour d’autres, un rêve sensé, réalisable.
Le 28 août 1963, le jeune pasteur baptiste Martin Luther King, militant anti-ségrégationniste, fit savoir devant une foule de 250 000 âmes à Washington - sous l’ombre d’Abraham Lincoln, 16ème Président des Etats-Unis, père de l’abolition de l’esclavage - d’une vision de rêve qu’il a pour une Amérique de demain « I have the dream ! » En effet, Martin Luther King rêve d’une « Amérique fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres ». Des Blancs, férus de la ségrégation raciale, n’hésitèrent pas à taxer la « vision » du pasteur pour un rêve d’un bagnard, « revin-gadra ». D’autres, surtout les militants noirs acquis à la cause, estimèrent que c’est une vision accessible ! Et en dépit des cas de débordement isolés, l’Histoire leur a donné raison !
Bien avant Toliary, lors d’une de ces interventions sur les ondes nationales, Andry Rajoelina prévoyait déjà qu’on aura le pic de la pandémie vers la fin du mois d’août et n’hésita pas à établir le calendrier des examens officiels, entre autres le 1er septembre, date du CEPE. Une profession de foi que certains détracteurs, des sceptiques déclarés et défaitistes avérés, jugent de la folie douce. Mais d’autres partageant la même vision considèrent l’objectif présidentiel, « zéro décès », croient dur comme fer que tout est possible. Une vision ou un rêve qui cadre réellement dans le domaine du réalisable et cela pour trois facteurs essentiels.
La compétence et la ténacité des agents de santé, en premier lieu les médecins et les paramédicaux du pays qui s’engagent en première ligne au front, contribuent efficacement à maîtriser sensiblement les caprices de la pandémie. Après ces quatre mois de dur labeur, nos toubibs montrent qu’ils savent comment s’y prendre, notamment en ce qui concerne les formes graves. Nous sommes en bonne voie vers la porte de sortie. Le nombre de « cas graves » et de « décès » diminue progressivement ces derniers jours. Les tenants du régime ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir les « soldats » de la Santé publique. Des primes spéciales leur ont été allouées d’autant qu’on leur met à la disposition les équipements nécessaires.
Les médicaments ou les remèdes administrés tels le CVO, la Dexaméthasone, le Magné B6, la vitamine C, l’Azythromycine et d’autres, en fonction des besoins, font montre de leur efficacité à traiter la Covid-19.
Enfin, le facteur climat, tient un rôle capital dans l’évolution de la pandémie. L’approche du climat chaud joue en défaveur de l’ennemi. Selon les avis des spécialistes, le virus ne supporte pas la chaleur. Tant mieux !
Si ailleurs, la pandémie de coronavirus poursuit sa course folle meurtrière, dans la Grande île, elle perd de vitesse. Tous les espoirs sont permis ! La vision du Président Rajoelina d’atteindre d’ici quelques semaines l’objectif « zéro décès » s’inscrit dans une logique du concret. Le prolongement de l’état d’urgence sanitaire conforte la vision.
Ndrianaivo
Des dépenses en moins. Le couple présidentiel a réalisé le vœu de bon nombre de familles de pêcheurs dans quelques localités, lors de son périple à Toliara le week-end dernier. « Nous n’avons jamais eu de vraie lumière depuis des années. Nous nous contentions des lampes en pétrole pour éclairer nos nuits. Ma famille dépense 1 000 ariary par jour pour l’achat de pétrole, alors que nous peinons à subvenir à nos besoins », témoigne un pêcheur. Sa famille fait partie des 600 foyers bénéficiaires des lampes solaires de la part du couple présidentiel. La remise des lampes a débuté jeudi dernier en fin d’après-midi dans le Fokontany d’Ankiambe, avant de s’enchaîner à Sakadera et Mahavatse II le lendemain. 200 familles par localité ont été touchées par cette action sociale, menée par la Première dame Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia.
« En tant que mère, je partage l’intérêt des femmes à toujours s’investir et se donner à fond pour le bien de leurs familles. Et en tant que Première dame, il est de mon devoir de veiller sur les mères de famille dans le besoin », a déclaré l’épouse du Président de la République, lors de la remise des dons. « Lors de ma précédente visite à Ankiambe, les habitants avaient déploré le manque d’électricité et de lumière au quotidien. Mon épouse et moi réalisons notre promesse en leur remettant ces lampes solaires », ajoute le Président Andry Rajoelina, dans son compte Instagram. D’ailleurs, « la lumière pour tous » fait partie des « Velirano » du Chef de l’Etat. Les familles des pêcheurs de Toliara en constituent les premiers bénéficiaires.
Notons qu’à l’occasion, la Première dame n’a pas manqué d’encourager les mères de famille dans les villages de pêcheurs visités à rester prudentes face à la pandémie de Covid-19 et les épreuves qu’elle engendre. « Nous étions particulièrement exposés. Imposer des gestes barrières et faire respecter la distanciation à la population ne font pas partie de leurs habitudes », évoque la présidente de l’association Fitia dans son compte Instagram. Elle a toutefois souligné que « c’était une mission édifiante qui restera gravée dans ma mémoire ».
Recueillis par Patricia R.
La FIFA et la CAF ont programmé des cours en ligne pour les arbitres et instructeurs internationaux des associations membres ce mois d’août et de septembre 2020 pour les associations membres de la CAF, cela a commencé le 6 juin dernier dont voici le planning prévu pour Madagascar: du 22 au 25 août 2020 pour les arbitres, du 17 au 20 septembre 2020 pour les instructeurs et enfin du 7 au 5 décembre 2020 pour les arbitres de beach soccer.
Les deux institutions ont décidé de dispenser les cours en ligne au vu de la situation actuelle. Si beaucoup de pays sont de retour petit à petit sur le terrain, la formation continue aussi pour les deux instances du football. Une mesure qui permet de continuer les activités malgré la pandémie.
La CAF s'est engagée à former des arbitres élites pour assurer un avenir meilleur au football, discipline la plus populaire du continent, à travers des activités de formation d'arbitres et des cours pour les instructeurs et les évaluateurs, la mise en place de programme de développement et le suivi des performances des arbitres au niveau national et international entre autres.
Quotidiennement, les cours qui s’inscrivent dans le programme FUTURO III se dérouleront entre 14h45 et 18h00 pour les autres pays membres qui ont déjà entamé leur cours.
Elias Fanomezantsoa
Des infrastructures hors normes. Pour préserver l’environnement mais aussi la population, les industries doivent se conformer à des normes environnementales. Ces normes sont portées à la connaissance de chaque opérateur souhaitant mettre en place une usine de production. En cas de non-respect de ces réglementations, le ministère de l’Environnement et du Développement durable fait un rappel à l’ordre et exige que l’entreprise en question régularise sa situation dans un délai déterminé, sinon, des sanctions seront appliquées à son encontre. C’est le cas d’une usine de production à Ivato. Ses responsables se retrouvent alors aujourd’hui convoqués au ministère. Quelques mois auparavant, suite aux plaintes faites par la population, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable a notamment effectué une descente auprès de cette usine de production, dont la matière première est le plastique, située à Ivato pour constater de visu ce qui s’y passe réellement.
« Nous avons constaté des odeurs nauséabondes se dégageant et polluant tout l’air environnant. Pour cette première descente, nous avons alors convenu que l’usine devrait réparer les matériels défectueux provoquant la fuite des odeurs mais aussi limiter toute pollution, et ce, jusqu’à la fin du mois de juin dernier » a expliqué le directeur général du développement durable, au sein du ministère. Une contre-visite s’est faite vendredi dernier, soit plus d’un mois après le délai imposé par les autorités, mais les travaux demandés n’ont pas encore été achevés. « C’était évident que les travaux venaient juste de commencer il y a quelques jours. Ils n’ont donc pas du tout respecté ce qui a été convenu », soutient le responsable. C’est pour cette raison que les responsables sont appelés à se présenter auprès des autorités notamment pour avoir de plus amples explications mais aussi pour les sanctionner.
Actuellement, de nombreuses industries profitent de la crise sanitaire actuelle pour faire ce que bon leur semble. Tout comme les crimes environnementaux, le non-respect des règlementations en vigueur se multiplie également, favorisant ainsi la dégradation de l’environnement, surtout en ville. Les émissions de gaz à effet de serre faites par les industries contribuent en effet à la dégradation constante de la qualité de l’air causant ainsi de nombreuses maladies mortelles.
Rova Randria
Une réouverture des frontières dans presque un mois et demi. Suite à la concertation avec les parties prenantes au début de la semaine dernière, le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto a organisé une conférence virtuelle avec les autorités et les opérateurs touristiques locaux, vendredi dernier. Selon le numéro 1 du département, cette réunion fait suite à la déclaration du Président de la République pour une éventuelle reprise des activités liées au tourisme, envisagée au mois d’octobre prochain. Comme il s’agit donc de tourisme, les acteurs concernés estiment un mouvement d’un millier de personnes par semaine dans la Région de Nosy Be. « On estime un flux de 1 000 personnes par semaine et les besoins logistiques devraient correspondre à ce flux, notamment en matière de test PCR de départ, de prise en charge des cas confirmés. Une documentation complète sera transmise par le ministre de la Santé au plus tard mardi prochain, détaillant toutes les stratégies et protocoles à suivre pour assurer cette ouverture. Ces stratégies seront mises en œuvre avec les responsables de la santé à Nosy Be », note le compte rendu officiel de la réunion.
Effectivement, tout le service logistique de l’aéroport devra se préparer à accueillir ces nombreuses personnes malgré le contexte du coronavirus. Selon le directeur général de Ravinala Airports, un projet d’extension provisoire de l’aéroport de l’île aux parfums est actuellement en cours pour répondre aux exigences dictées par les protocoles sanitaires. Des aménagements sont ainsi prévus au niveau du terminal et du parking pour faire respecter la distanciation physique. Il y a aura également la dotation de nouveaux matériels, en particulier des respirateurs et des concentrateurs d’oxygène. Les opérateurs touristiques, pour leur part, vont identifier les activités touristiques non risquées à proposer aux visiteurs. Ces acteurs suivront également une formation pour mettre en œuvre les protocoles d’hygiène. D’après le ministre, le contrôle des frontières sera renforcé pour s’assurer que les touristes restent uniquement à Nosy Be et dans les îles environnantes pendant leur séjour.
Même si cette reprise des activités réjouit le cœur des opérateurs locaux, ceux des autres Régions ont lancé un cri de détresse et demandent une égalité de traitement. Ils demandent la réouverture de tous les sites touristiques à Madagascar.
Recueillis par Solange Heriniaina
Les étudiants des universités publiques et privées sont actuellement confrontés à des grandes difficultés financières. D’une part, ils ne peuvent pas rentrer chez eux, et de l’autre ne bénéficient plus de subventions de leurs parents ni travailler en tant que vacataires dans les écoles privées. Afin que les étudiants puissent rentrer dans leurs villes d’origine, l’université de Toamasina a mis en place une organisation. Dans un communiqué publié dans sa page Facebook en fin de semaine dernière, il a été avancé que des voyages en groupe seront organisés pour ceux qui souhaitent regagner leurs villes d’origine. Ces voyages seront répartis en deux vagues, dont la première est prévue pour le vendredi 14 août et le samedi 15 août prochains et la deuxième aura lieu le lundi 17 août et le mardi 18 août. Des inscriptions se tiennent alors depuis vendredi dans quatre guichets selon les Provinces de destination, à savoir la scolarité DEGMIA pour ceux qui voudraient rejoindre Antananarivo et Mahajanga, la scolarité FLSH pour Fianarantsoa et Toliara, le service des logements pour Antsiranana et enfin le service des bourses pour la destination Toamasina. Elles ne prendront fin que mercredi à midi.
Est – ce la bonne décision ?
Il a été stipulé dans ce communiqué de l’université de Toamasina que l’administration prendra en charge la préparation et la délivrance des autorisations de sortie pour les étudiants. Cependant, l’entrée et la sortie dans la plupart de ces Régions concernées sont encore fermées, du moins pour le moment, comme Antananarivo, Antsiranana, et même pour les dépouilles mortelles. Les observateurs autant que les étudiants concernés eux- mêmes se posent alors la question si l’université de Toamasina a pris la bonne décision ou pas. D’une part, cette organisation pourrait engendrer une confusion pour les étudiants bloqués dans les autres universités, notamment celle d’Antananarivo. Ces derniers ont, à plusieurs reprises, demandé afin qu’ils puissent rentrer chez eux. Il en est de même pour les autres personnes comme les employés, enseignants et missionnaires encore bloqués dans la Capitale. Il est évident que, vu la situation actuelle dans le pays et la crise qui ne cesse de s’empirer de jour en jour, tout le monde voudrait rentrer chez soi, mais en suivant les règles du jeu.
Recueillis par Anatra R.
Après Fianarantsoa, la délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina et son épouse a mis le cap sur Toliara avant – hier après – midi. Un des moments forts de cette visite fut le passage de l’homme fort du pays à l’hôpital « manara – penitra » à Mitsinjo Betanimena où il a remis des équipements médicaux tels que des extracteurs d’oxygène, des médicaments, des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant, du gel désinfectant, des tests PCR et TDR, des thermomètres, des tensiomètres sans oublier les doses de Covid Organics.
D’après les statistiques locales émanant du directeur régional de la santé à Toliara, la ville du soleil compte 99 cas de Covid-19 depuis le 23 mars dont 3décès, 7 formes graves, 57 guéris (31 rétablis grâce au CVO) et 42 patients en traitement. Le Chef de l’Etat a remercié particulièrement les médecins qui, selon lui, maîtrisent déjà les soins des malades atteints de formes graves de coronavirus. Malgré les décès, Madagascar est encore loin de l’hécatombe vécu dans d’autres pays comme le Brésil ou les Etats – Unis. Il a affirmé que l’Etat mettra tout en œuvre pour guérir tous les cas en traitement et réduire le nombre de morts pour un bilan de « zéro décès » dans les prochains jours.
Appui et réconfort à la population de Toliara
Rappelons que dès son arrivée, le couple présidentiel a procédé à la distribution des aides « sosialim – bahoaka » au terrain de l’Ecole normale Tsimenatsy et celui de Don Bosco où 4000 familles nécessiteuses y ont été les bénéficiaires. Ces ménages sont issus de 4 Fokontany à savoir Mahavatsy I Ouest, Mahavatsy Tanambao, Tsimenatsy I Ouest, et Tsimenatsy I Est. Les foyers démunis dans les 41 Fokontany qui composent la Commune urbaine de Toliara seront concernés par cette distribution d’aides sociales tout comme les autres Communes de la région. Une opération qui s’étendra sur les 15 prochains jours.
Au cours d’une allocution au terrain de Tsimenatsy, le Président a rappelé son périple dans les autres régions comme à Toamasina, Mahajanga, Nosy Be, Antsiranana et récemment à Fianarantsoa. Des déplacements qui prouvent que le Chef de l’Etat reste aux côtés de la population en cette période de crise sanitaire. « Je n’ai pas oublié la population de Toliara et je vous garde dans mon cœur », a assuré le Président avant d’ajouter que « nous sommes venus aujourd’hui pour témoigner de notre solidarité. (…) C’est en ces temps difficiles qu’on doit faire preuve d’empathie ».
De la lumière et des équipements médicaux
Durant la fin de la journée de jeudi, le Président et la Première Dame se sont rendus au domicile des familles Vezo pêcheurs qui habitent le village d’Ankiambe en bord de mer pour distribuer des ampoules solaires. Cette dotation fait partie des promesses du Président à la population locale. Ainsi, 600 foyers ont pu jouir de ces ampoules solaires. A entendre une mère de famille qui fait partie des bénéficiaires, c’est la première fois qu’un Président de la République vient leur rendre visite et apporter de la lumière, de surcroît. « Nous sommes reconnaissants car auparavant nous n’avons que des « jiro kapoaka » (en pétrole) pour nous éclairer », a déclaré cette mère de famille. La Première Dame et non moins présidente de l’association Fitia a poursuivi les mêmes actions, hier, en remettant des ampoules solaires aux femmes du Fokontany de Mahavatse II.
De son côté, le Président a fait le détour au CSBII de Tanambao où il a remis des médicaments et des indemnités aux membres de l’équipe médicale avant de procéder à la distribution de « Tosika Fameno » s’élevant à 100 000 ariary aux familles vulnérables de Toliara. Au total, 23 000 ménages en seront les bénéficiaires. Ce programme chargé du couple présidentiel s’est terminé sur fond de reconnaissance de la population dans la Capitale de l’Atsimo Andrefana.
La Rédaction
Décidément, la crise sanitaire ne suffit pas. Il nous en faut encore d’autres.
La crise de jalousie et la maladie de nostalgie rongent les esprits égarés des meneurs du Rodoben’nympanohitra ho amin’nydemokrasiaeto Madagasikara (RMDM), une plateforme regroupant les déchus du pouvoir et les déçus de leurs propres prestations lors des derniers scrutins.
L’arrivée de Rajoelina Andry Nirina, par la voie royale des urnes, dérangent les ratés de la politique du pays. Le nouvel homme fort du pays fait naître auprès de ses adversaires une profonde jalousie. Le jeune Président, la quarantaine, gêne. Les adversaires déclarés, des quinquagénaires, des sexagénaires et même un certain septuagénaire n’admettent point leurs défaites. Ils ne veulent rien savoir ! La bande à Tsarahamy ne tolère, à jamais, la victoire éclatante du jeune Rajoelina. Le soutien populaire qu’il bénéficie rend malade. La crise de jalousie, tellement profonde et virulente, déclenche une autre crise beaucoup plus inquiétante, la crise démentielle et les pousse à vociférer des propos du… n’importe quoi, des délires de fous. Au final, aveuglés par leurs propres turpitudes, ils sont dans une certaine mesure à plaindre.
Les feux de la nostalgie brûlent les patentés assidus du RMDM. Ecartés loin du cercle du pouvoir, ils errent dans le désert de la désolation. Les avantages du pouvoir, souvent mal acquis, leur manquent tristement. Le parfum des « oignons d’Egypte » hante leur souvenir et provoque en eux une crise démentielle.
Seulement, le peuple n’en a cure de la crise de folie qui frappe les opposants et détracteurs du régime sauf que les manifestations extérieures de la « maladie » menacent l’ordre public. Etant donné qu’on n’accorde aucun intérêt ni attention à leurs gesticulations, ces « malades » de la crise démentielle foncent tête baissée dans le tas. Les tenants du pouvoir, de par leurs responsabilités à maintenir l’ordre public, n’admettent aucune tentative de trouble à la vie nationale.
Les revendications changent d’un moment à l’autre. Il n’y a aucune cohérence ni enchaînement d’idées, on balance en vrac sur la place publique n’importe quoi. Un temps, les supposés opposants exigeaient de la transparence dans la gestion financière de la crise. Un autre, on fustige le Chef de l’Etat pour des questions futiles. Tantôt, le RMDM réclame la mise en place d’un Gouvernement d’Union nationale, tantôt il suggère ou plutôt… impose l’installation d’un Gouvernement de salut public ! Dans tous les cas de figure, pour les ex-barons au pouvoir, membres influents du TIM, du HVM et d’autres groupuscules de partis, l’essentiel consiste à figurer dans la liste d’une équipe gouvernementale. Les arguments qu’ils véhiculent afin de convaincre les dirigeants en place reposent sur le principe de la contribution de toutes les formations politiques à gérer « ensemble » la crise sanitaire. Le principe en vaut la peine d’être essayé mais vu l’avidité et le peu de crédibilité de la plupart des grosses têtes du RMDM, on doute très sérieusement de la pertinence de la démarche.
Tout récemment, voyant leur entreprise vouée à l’échec, Tsarahamy et acolytes invitent les forces vives de la Nation à une consultation nationale. Tous les observateurs de la vie politique nationale s’accordent à déduire qu’une telle « offre » n’aboutit à rien. Et la crise démentielle continue !
Ndrianaivo
Le passé et le futur. Un an après le parcours fabuleux de la sélection malagasy pour sa première participation à une phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’émotion est loin d’être estompée. Et avec un début de compétition méritant la qualification à la prochaine CAN, l’équipe des Barea attire plus que jamais l’attention de tous, sponsors, partenaires, supporteurs et tout un peuple.
En souvenir du chemin parcouru à la CAN 2019 en Egypte et pour le soutien de la prochaine campagne africaine, une montre à l’effigie des BAREA Vonona circule depuis peu dans les coulisses. Edition limitée à 300 exemplaires et chaque montre est numérotée, elle porte la signature de « Arpiem watches », une enseigne qui monte sur le marché de l’horlogerie française. C’est au fondateur de cette marque, un passionné de sport, qu’est revenu l’honneur d’immortaliser à travers cette montre, évaluée à 1.500.000Ar, la fièvre des amoureux de la balle ronde malagasy autour de son équipe nationale. « A chaque fois que je regarde cette montre sur mon poignet, elle me projette vers les scènes inoubliables des Barea de la CAN 2019. Dès fois, je revois le tir de loin d’Ibrahim Amada, le but fabuleux de Carolus, le sauvetage de Marvin, l’explosion de joie des autorités malagasy et des sponsors à la tribune officielle à l’issue des tirs au but contre la RD Congo. Bref, des moments qui restent à jamais dans la mémoire de tous les Malagasy », philosophe un des heureux élus qui a déjà pris possession de ce joyau et fier de le porter.
Tous les joueurs de l’équipe des Barea auront leur montre flanquée de leur numéro de maillot. Le staff technique en bénéficiera également. 50 montres en tout ont déjà trouvé preneurs, les 250 restant seront vendues dans les prochaines semaines, a –t-on entendu auprès de l’initiateur du projet. Sur ces 250 réservées au grand public, 50 iront à la diaspora malagasy en France tandis que les 200 seront mises en vente à Madagascar. Où se la procurer ? « C’est encore un secret. Il est fortement conseillé de garder les yeux ouverts en particulier sur les réseaux sociaux », rétorque un des responsables dans le cercle des Dieux….
Rata
La presse malagasy est en deuil. Notre confrère Salomon Ravelontsalama de la Gazette de la Grande Ile où il occupait le poste de directeur général en charge de l’administration, des finances et de la publicité est décédé hier à l’hôpital Befelatanana à l’âge de 63 ans. Economiste de formation, il a débuté dans la presse écrite dans le quotidien Midi Madagasikara en 1984 avant de fonder ensemble avec Lola Rasoamaharo, James Ramarosaona, Adelson Razafy et Franck Raharison le quotidien « La Gazette de la Grande Ile ». Celui-ci a vu le jour précisément le 08 mars 2003. Salomon Ravelontsalama avec comme nom de plume « Sa » était un chroniqueur économique et doté d’une connaissance pointue dans le domaine en question. Mais on peut dire qu’il était polyvalent. La mort de Salomon Ravelontsalama survient 7 mois et 19 jours après celle de Franck Raharison, ancien directeur général de la Rédaction de la « Gazette de la Grande Ile », décédé le 19 janvier 2020. Salomon Ravelontsalama laisse une veuve et 2 orphelins.
La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a émis des mots sur le défunt. « Je tiens à rendre hommage à ce journaliste, un vétéran du métier, un vieux routier qui a eu certainement sa place dans le milieu de la presse écrite à Madagascar. Puisse son âme reposer en paix ».
La rédaction du journal « la Vérité » présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, ses amis et particulièrement nos confrères et consœurs de la Gazette de la Grande Ile.
A.Lepêcheur