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Dimanche dernier, un homme décrit comme étant orpailleur de son vivant tombait sous les balles qu’un militaire de 2e classe lui tirait à Antanimbary-Maevatanàna. La victime a succombé sur le coup, sous les impacts de quatre projectiles qui lui ont transpercé le corps.  Depuis, l’affaire est entre les mains de la Gendarmerie. Au cours des 48 dernières heures, quatre suspects ont été convoqués puis placés en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie de Maevatanàna où ils sont soumis à un interrogatoire, du moins au moment où nous écrivons ces lignes. Deux sont des militaires dont celui qui a eu la gâchette facile, les deux autres étant  des habitantes de cette localité bordant la RN4.

 

Un mois après l'opérationnalisation du Centre de dépistage situé au Village Voara Andohatapenaka, les membres du personnel, constitués notamment par des médecins, paramédicaux bénévoles, internes, personnels de l'administration, chauffeurs réclament leur  indemnité de risques. « Nous avons appris que nos collègues de la section essais cliniques,  travaillant dans la même enceinte que nous et ayant pris le service en même temps que nos équipes de prélèvement, ont déjà perçu leur part de prime. Chaque agent de sécurité aurait obtenu une somme de 400 000 ariary. Quant aux médecins, un montant d'un million d'ariary leur aurait été respectivement octroyé », martèle Jacquelin, porte-parole des revendiquants au Village Voara.

Chaque élève dans les classes intermédiaires passera par une évaluation avant d’être admis. Avec la suspension voire la clôture prématurée de l’année scolaire 2019-2020 à cause de la propagation du coronavirus dans le pays, toutes les écoles, collèges et lycées n’ont pas l’occasion de réaliser des examens de passage, contrairement aux universitaires qui ont pu utiliser les nouvelles technologies pour passer les épreuves. Face à cette situation, chaque élève devra passer devant un conseil de classe pour une évaluation. D’après le père Jules Ranaivoson, de la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC), le bulletin de notes distribué au premier trimestre, ainsi que les devoirs et la participation aux cours suffisent pour connaître si l’élève redouble ou est admis en classe supérieure. Effectivement, les mesures d’accompagnement seront renforcées durant la prochaine année scolaire.

 

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Exit, le drapeau blanc !

Le pays est en guerre ! En plein cinquième mois de bataille, à la dixième quinzaine de confinement, on entre dans une phase de guerre  d’usure. Les prévisions de l’OMS ne rassurent guère. La pandémie risquerait de perdurer ! Mais, pas question de jeter l’éponge ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, en sa qualité de chef de guerre, a été clair et net au Palais des Sports à Mahamasina, lors de l’inauguration du nouveau Centre de traitement de la Covid (CTC), quand il a déclaré que « Nous ne hisserons jamais le drapeau blanc ». Il est vrai que le pays fait face à un ennemi invisible et redoutable mais il écarte l’option ou l’hypothèse de courber l’échine ! Et partout dans ses déplacements, Rajoelina ne manque pas d’encourager les « soldats ». Le personnel soignant, la population des Régions contaminées et les responsables étatiques à tous les niveaux de décision et d’exécution sont appelés à se tenir debout et vont en ordre de marche.

 

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Echéance fiscale - Un prolongement en vue

A dix jours de la date butoir de l’échéance fiscale, les chefs d’entreprise sont encore en difficulté financière à cause du prolongement de l’état d’urgence sanitaire et du confinement. Les chiffres d’affaires étant en baisse, les charges fixes continuent d’augmenter. Pour alléger la trésorerie des entreprises, le Gouvernement envisage de prolonger l’échéance fiscale. « Nous avons entendu les demandes du secteur privé. Le Gouvernement prévoit déjà un report de l’échéance fiscale » annonce Rindra Rabarinirinarison, secrétaire générale auprès du ministère de l’Economie et des Finances durant son intervention télévisée, vendredi dernier.

En pleine recrudescence. Rien que pour la semaine dernière, les autorités de la Région de Menabe ont intercepté près de cinq cas d’exploitation illicite de bois précieux. Les exploitations se multiplient, malgré la descente effectuée par le ministre de l’Environnement et du Développement durable au mois de juin dernier, pour trouver des solutions pérennes afin de limiter au maximum la dégradation de l’environnement dans cette partie du pays. « Lors d’une descente de ratissage, nous avons notamment appréhendé des charrettes transportant illégalement des bois précieux dont 34 planches et 4 longrines de palissandre à Ankisirasira, 3 longrines d’Anakaraka et 10 poteaux de katrafay à Tanambao ainsi que 160 planches d’arofy et 50 bois ronds à Ampasy.

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MATP - Chasse aux remblais illicite

Le ministère de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics procède à la chasse aux remblais illicites. Hier, des responsables de la branche régionale à Analamanga de ce ministère, accompagnés des responsables de l'APIPA, ont procédé à des contrôles de remblai à Tanjombato et Alasora.

 

Une véritable tentative de discrédit contre le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina est visiblement en cours depuis quelques semaines. Une vaste campagne médiatique à charge, qui a suscité le courroux de bon nombre de citoyens malagasy, mais également des citoyens étrangers, notamment sénégalais, qui dans une tribune diffusée sur un site sénégalais, a mis les pieds dans le plat pour dénoncer un funeste projet. Pour ce site, « la méthodologie n’est pas sans nous rappeler celle qui fut toujours employée par le camp occidental lorsqu’il s’est agi de porter atteinte à l’intégralité morale d’une personnalité politique opposée à sa boulimie prédatrice ».

 

La descente du Président Andry Rajoelina et son épouse pour la distribution des aides sociales à Antananarivo s'est poursuivie hier dans l'Atsimondrano, plus précisément à Itaosy. Avant l'arrivée du Chef de l'Etat, la Commune de Bemasoandro Itaosy a été le théâtre d'une manifestation des habitants des Fokontany qui ont émis des réclamations et brandi des banderoles à défaut d'inscription de leurs noms dans la liste des bénéficiaires. Le Président a ainsi fait le déplacement sur les lieux pour écouter les doléances de la population.

 

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LA UNE DU 05 AOUT 2020

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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