Rétablir la dignité de la ville des Mille mise à terre. Telle est la mission que s'est lui-même assigné le maire de la Capitale de Madagascar lors de son accession à la première magistrature de la ville. Naina Andriantsitohaina, puisqu'il s'agit de lui, met en place tous les ingrédients pour atteindre les points illustrés dans son « Veliranon'Iarivo », annoncé durant la campagne électorale.
La vraie démocratie dans un pays se mesure par la force de l'Opposition. Malheureusement, les opposants actuels sont loin de faire le poids. En effet, les actions de l'Opposition se limitent, pour l'instant, à dénigrer les décisions de l'Etat sans apporter d'autres alternatives ni amener de vrais débats politiques. Lundi dernier, les membres du RMDM (Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny Demokrasia eto Madagasikara) ont tenu une assise nationale à Bel'air. Sans surprise, la réunion a vu la présence de plusieurs politiciens dont l'ancien Président Marc Ravalomanana.
La commémoration du 29e anniversaire du « samedi rouge » est passée presque inaperçue cette année. Seuls le récit et des commentaires illustrés à l’aide d’une vidéo disponible en ligne, diffusée en boucle par quelques stations dont la TVM, ont marqué la commémoration lundi. Outre le témoignage d’un journaliste senior de la chaîne publique, seuls les anciens ministres Désiré Philippe Ramakavelo et Gilbert Raharizatovo ont donné un bref aperçu historique de l’événement à l’origine de la naissance de la Troisième République.
D’emblée, les principaux meneurs des Forces vives à la tête des mouvements politiques visant le départ forcé du président de l’époque, l’amiral Didier Ratsiraka, ne sont plus de ce monde. Ce sont par exemples : le pasteur Richard Andriamanjato, Francisque Ravony, Germain Rakotonirainy, Manandafy Rakotonirina, le professeur Albert Zafy, Dr Emmanuel Rakotovahiny...
Ceux qui sont encore en vie sont des has been considérés parmi les catégories les plus vulnérables à la contamination du coronavirus. Force leur est de se terrer chez eux pour se garder de tout contact susceptible de les exposer au risque. Tel serait le cas des politiciens comme Daniel Ramaromisa et Pierre Randrianantenaina ainsi que le général Jean Rakotoharison dit « Voaibe ». D’autres compagnons de lutte aussi habitent loin d’Antananarivo pour ne citer que le professeur Henri Rasamoelina qui réside à Fianarantsoa.
Déliquescence
Le politicien Alain Ramaroson, même s’il n’est pas un leader des Forces vives à l’époque, s’attribue volontiers le devoir de commémorer régulièrement avec des alliés le 10 août. Mais, le confinement étant, il ne n’est pas non plus manifesté cette année, laissant ainsi le champ libre à l’opposition qui a récupéré la date pour se faire entendre. Les opposants ont pourtant choisi de rester entre les quatre murs au lieu de marquer leur présence sur l’endroit symbolique du mouvement sur la place du 13 mai à Analakely.
Exaspérés par la déliquescence la vie sociopolitique longuement dominée par l’idéologie d’inspiration léniniste-marxiste matérialisée par le Livre rouge de l’Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (AREMA) et les abus perpétrés par les dirigeants imbus de leur position, des syndicalistes et politiciens se donnaient rendez-vous au COUM 67 ha à Antananarivo pour célébrer la fête du travail du 1er mai 1991.
C’était le point de départ des manifestations qui migraient sur le centre-ville où les slogans « Handrodana ny mandan’i Jerikô » et « Ento miakatra ity firenena ity » étaient scandés à longueur des mois sous l’effet des discours enflammés des politiciens. Un Gouvernement insurrectionnel avec comme Chef d'Etat le Général retraité Jean Rakotoharison et comme chef de Gouvernement le professeur Albert Zafy s'y est formé le 16 juillet. La demande de démission de l’amiral est devenue un leitmotiv désormais.
Effusion de sang
Pour faire bouger davantage les choses, une marche pacifique à laquelle un peu moins d’un million de citoyens participaient était organisée le 10 août. Le but était de faire partir le Président alors confiné au Palais d’Iavoloha, classé zone rouge et hautement gardé par le Régiment de la sécurité présidentielle (RESEP) appuyé par des éléments de l’ethnie Ntandroy.
Alors que le cortège pénétrait les quartiers voisins immédiats du Palais, les tirs à balles réelles commençaient à fuser sur ordre de l’occupant du lieu. Projectiles mortels et dangereuses pierres catapultées à l’aide des frondes maniées par les Ntandroy atteignaient les manifestants sans armes. L’hélicoptère présidentiel lançait aussi des grenades offensives sur eux. L’effusion de sang ainsi inévitable faisait plusieurs victimes dont le nombre réel n’a jamais été établi.
La suite de l’événement a débouché sur la désignation du pharmacien Guy Willy Razanamasy comme Premier ministre, qui a présenté son Gouvernement le 25 août. Les pourparlers politiques d’alors ont été tels que des militaires sous la férule du Général Désiré Philippe Ramakavelo ont forcé les protagonistes à trouver un terrain d’entente au cours d’un tête-à-tête de trois jours, du 29 au 31 octobre, à l’hôtel Panorama à Andrainarivo.
Suite de l’histoire
La Convention du 31 octobre ou la Convention du Panorama a mis fin à toutes les hostilités. Elle s’est donné l’objectif d’élaborer la mouture de la nouvelle Constitution à la place de la Constitution de 1975. Le projet de texte a été inscrit à la loi 91-031 adoptée le 21 novembre 1991. De fait, la Convention a prévu la suspension de toutes les institutions au profit de la mise en place de la Haute autorité de l’Etat présidée par le professeur Albert Zafy.
La Constitution de la Troisième République sera plus tard approuvée. Le premier tour des présidentielles du 25 novembre et le second tour du 10 février 1993 seront en faveur du professeur, obligeant ainsi l’amiral à quitter le pouvoir. Le propos qu’il répétera à l’envie sera : « Mandefitra manana ny rariny ». Il ne tardera pas pourtant à revenir au pouvoir et nous savons tous la suite de l’histoire.
« Depuis plus d’un quart de siècle, le 10 août est passé dans la trappe de l’oubli. Cependant, au nom du devoir de mémoire, il faut rétablir la vérité historique surtout que quelques protagonistes sont encore en vie », a écrit le journaliste senior Jeannot Ramambazafy le 10 août 2017 à l’occasion du 26e anniversaire de l’une des tragédies de l’histoire postindépendance de Madagascar. C’est encore le cas de le dire deux ans plus tard.
M.R.
2500 tonnes de farine incinérées à Antsiranana. Le non écoulement des stocks durant le confinement détériore la qualité des produits. C’est le cas de ces farines importées dans la Région de DIANA. Cependant, le retour à la normale des activités économiques entraine une hausse de la consommation. Face à la pandémie de coronavirus, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) rappelle les importateurs et les producteurs locaux concernant la possession d’autorisation de certificat de consommabilité et d’autorisation de mise en commercialisation de leurs produits. « Il est à rappeler que tous les produits alimentaires, importés ou locaux, et commercialisés à Madagascar doivent avoir obtenu préalablement une autorisation de mise en commercialisation délivrée par le ministère en charge du commerce et ses circonscriptions au niveau des Régions », note le circulaire. La ministre de tutelle, Lantosoa Rakotomalala, a par la suite apporté des éclaircissements sur ce point, lors d’une conférence de presse, hier à Anosy. Selon ses dires, la question d’hygiène est cruciale durant cette pandémie. La possession de ces documents permet de connaitre les détails de chaque produit. Et en même temps de protéger les consommateurs.
Des contrôleurs de commerce descendront également sur le terrain pour la vérification. « Les produits qui ne sont pas en position règlementaire feront l’objet de retrait au marché à tout moment », souligne la ministre. Toutefois, le numéro un du département appelle à la responsabilité de tout un chacun dans cette bataille. Concernant la question de qualité et d’hygiène, une sensibilisation des petits commerçants est déjà en vue.
Solange Heriniaina
C’était annoncé. Le second arrivage des nouveaux équipements sanitaires contre la Covid-19 a été débarqué à l’aéroport international d’Ivato hier dans le début de l’après-midi. Le ministre de la Santé Ahmad Ahmad, le Secrétaire général adjoint auprès de la Présidence, Dina Andriamaholy, ainsi que le coordonnateur du Centre de commandement opérationnel – Covid-19, le Général Elack Andriajaka Olivier ont fait le déplacement dans le nord de la Capitale pour réceptionner cette seconde vague d’équipements. En provenance de la République populaire de Chine, cette deuxième livraison comprend, selon le ministre de la Santé, 1 095 concentrateurs d’oxygène. Le Professeur Ahmad Ahmad affirme que ces équipements ont été commandés par l’Etat malagasy pour renforcer la stratégie de riposte contre la Covid-19 dans la Grande-île.
Ce second arrivage ne représente qu’une partie des concentrateurs d’oxygène et autres équipements importés par l’Etat malagasy afin de renforcer la lutte contre la Covid-19. Pour répondre aux besoins des centres hospitaliers chargés du traitement des patients atteints du coronavirus, l’Etat a passé une commande de près de 2 400 concentrateurs d’oxygène. Dimanche dernier, la première vague de concentrateurs d’oxygène, importée par l’Etat malagasy pour renforcer la lutte contre la pandémie du coronavirus, était arrivée à l’aéroport de la BANI Ivato. Plus de cinq cent cartons contenant des concentrateurs d’oxygène et des lunettes nasales à oxygène ont été réceptionnés. Presque un millier de ces équipements seraient donc encore attendus dans la Grande-île.
Les équipements nouvellement livrés seront répartis immédiatement dans les hôpitaux et centres de santé de base qui assurent le traitement et la prise en charge des malades du coronavirus à travers le territoire malagasy. A entendre les explications du ministre de la Santé, ces équipements seront notamment livrés en priorité dans les zones où la phase épidémiologique est dans la phase croissante. Les Régions qui ne disposent pas de ces concentrateurs seront également dotées de cet équipement primordial dans la lutte contre la Covid-19. Faut-il en effet rappeler que le concentrateur d'oxygène est un appareil à usage médical destiné aux personnes souffrant d'insuffisance ou de détresse respiratoire, qui est une caractéristique des cas graves du coronavirus conduisant les patients concernés à être hospitalisés voire admis en service de réanimation.
La rédaction
La mesure en question fait partie de celles annoncées par le Président de la République Andry Rajoelina lors de son intervention télévisée de dimanche dernier. Le Chef de l’Etat a en effet annoncé l’autorisation pour les étudiants malagasy devant poursuivre leurs études à l’étranger de sortir du pays sur présentation de pièces justificatives à savoir notamment un visa pour ceux qui sont dans la Capitale. Une dérogation spéciale a été accordée aux étudiants habitant des Régions à rallier Antananarivo pour régulariser leurs dossiers, étant donné que les déplacements vers et hors de la Région d’Analamanga sont encore suspendus pour cause de Covid-19. Le coordonnateur national du Centre de commandement opérationnel – Covid-19 a apporté des précisions hier concernant les déplacements de cette seconde catégorie d’étudiants sur les routes nationales. Le Général Elack Andriakaja Olivier précise notamment les dossiers à présenter au niveau des contrôles routiers le cas échéant. Les étudiants sont ainsi invités à porter sur eux une copie de l’attestation de réservation du billet d’avion, une copie du passeport ayant au minimum 6 mois de validité et une copie du certificat de préinscription. Une copie de la lettre de confirmation de rendez-vous, surtout pour les visas Schengen, auprès du TLS, est requise pour les étudiants qui souhaiteraient rejoindre l’étranger pour la première fois, précise le coordonnateur du CCO-Covid-19. Notons qu’un premier vol pour les étudiants allant en Europe est prévu ce 21 août via la compagnie aérienne Air Madagascar.
La rédaction
De qui se moque-t-on ! Dans ce beau pays qui est le nôtre, on se permet de mener en bateau le peuple. Et cela, sans aucun souci ni respect d’autrui. A Madagasikara, certains acteurs de la vie politique nationale foulent aux pieds les principes de base de l’éthique politique.
Coup de bluff ! Les membres du RMDM persistent et signent pour la tenue d’une consultation nationale prévue pour le 10 août. Jusque-là, rien de répréhensible dans la mesure où dans une République respectant le minimum de la démocratie, on ne jette pas des bâtons dans les roues de la liberté de réunion et d’expression. Chaque citoyen jouissant pleinement de ses droits civiques peut librement exprimer son opinion. Ainsi, la liberté de presse, à titre d’exemple, est une chose vécue au quotidien à Madagasikara surtout à l’avènement de ce régime issu des élections libres à partir de 2018.
Seulement voilà, dans le contexte précis auquel le pays traverse en ce moment-ci, l’état d’urgence sanitaire, il existe des restrictions, jusqu’à empiéter la liberté individuelle, auxquelles tout le monde, sans exception, doit impérativement se soumettre. Toute manifestation ou réunion publique à plus de cinquante individus est formellement interdite et ce pour éviter la propagation rapide de la Covid-19.
Au-delà de cette consigne ignorée par les meneurs du RMDM, on ne peut pas s’empêcher de relever le coup de bluff sciemment voulu. En effet, les compagnons de Tsarahame clamaient fort que 10 000 sympathisants ou autres participeront à la consultation de ce 10 août. Pour une plateforme ne jouissant pas d’une adhésion populaire comme telle, il s’agit quand même d’un effectif plus qu’éloquent. Le RMDM ne dispose aucune base réelle et donc c’est une vulgaire blague ou un banal bluff de claironner qu’on va réunir 10 000 participants. La preuve, le jour J, le 10 août, il n’y avait à tout casser que 200 personnes présentes. Et Dieu sait de quelle manière a-t-on pu les ramasser ! Par quelles espèces sonnantes et trébuchantes ?
Le choix de la date du 10 août n’est pas, comme on le sait, le fruit du hasard ou anodin. On voudrait rééditer la « tuerie » d’Iavoloha. Quelle bourde ! Attention Monsieur Ravalomanana et consorts, on n’est pas dupe !
Mais la comédie qui se joue à l’intérieur de la gesticulation de ces grosses têtes du RMDM, des marionnettes de l’ancien président Ravalomanana ou, à forte raison, de son allié de circonstance Rajaonarimampianina, fait tiquer plus d’un. Quand on se donne le temps fou de décortiquer les « résolutions » de cette pseudo-consultation, force est de soulever une farce au goût âpre qui se dégage. La conclusion en trois points de la commission juridique fait tomber des nues : « 1/ Condamne le non-respect de l’Etat de droit. 2/ Condamne l’utilisation de la Justice et les Forces de l’ordre à des fins politiques pour réprimer les opposants du régime. 3/ Exige le respect de la liberté d’expression, la liberté de presse et l’accès des opposants à la radio et la télévision publiques ».
Encore une fois, de qui se moque-t-on ? Comment un Ravalomanana ou un Rajaonarimampianina osent-ils monter au créneau et proférer de telles énormités ?
Du bluff à la farce, le RMDM amuse bêtement la galerie !
Ndrianaivo
Cela fait une dizaine d’années que la marque « BoGasy Madagascar » a été créée par Hasimalala Kelhie, une jeune femme pleine de ressources et d’énergie. Après tant de recherches et de professionnalisme, ladite marque a été lancée officiellement l’année dernière. Depuis, les commandes se sont multipliées et beaucoup de Malagasy et même d’étrangers s’y intéressent. Non seulement, la marque BoGasy s’est fait un nom auprès des fashionistas malagasy mais a également été applaudie par les fans du ballon rond à Madagascar et même à l’international en habillant le footballeur international français Kylian Mbappé.
Un joueur de PSG en mode BoGasy Madagascar
« Une amie guadeloupéenne est venue à Madagascar en décembre 2019. En étant une proche de la famille Mbappé, elle m’a proposée de lui offrir un ou deux des costumes pour voir. J’ai donc accepté juste comme ça. Il a reçu deux tenues confectionnées à l’aveuglette à partir de sa morphologie vue sur ses innombrables photos, le mois de janvier dernier. Mais c’était le jour J, c’est-à-dire le jour de la finale de la coupe de France 2020 que j’ai appris que Kylian Mbappé est bel et bien vêtu d’une de mes créations. Je ne le connaissais pas, il était juste un sportif de haut niveau français pas plus célèbre qu’Abel Anicet ou encore Bolida», nous a confié Hasimalala Kelhie. « J’ai toujours rêvé d’habiller les stars. Tout a commencé en 2009 lorsque j’ai décidé d’habiller en tee-shirt BoGasy mes camarades de classe de seconde. A l’époque, le projet n’était qu’une illusion mais 10 ans plus tard, les idées ont été reprises d’une manière encore plus intéressante », souligne-t-elle.
Habilleuse des Barea
Qui n’enviait pas ces jeunes hommes toujours photographiés en maillot trempé de transpiration mais qui ont été vêtus de beaux costumes signés BoGasy. Et oui, la jeune femme a décroché le paquet en étant l’habilleuse des footballeurs les plus appréciés de toute une population à Madagascar et pourquoi pas dans le monde entier. « La rencontre avec les Barea a été tout simplement providentielle. Mon rêve d’enfant d’habiller de grandes stars s’est finalement concrétisé », s’éclate-t-elle.
Une femme unique et indépendante
Composée de 15 personnes, la société BoGasy Madagascar, pilotée par Hasimalala Kelhie avec le célèbre chanteur Shyn comme ambassadeur et l’attaquant des Barea Lalaina Nomenjanahary connu sous le nom de Bolida comme égérie, réalise des vêtements « Classique Chic » avec 11 talentueux couturiers. La propriétaire de la marque Bogasy est une conseillère en image et en stylisme. Toutefois, elle n’a pas suivi des études de couture. C’est une jeune femme qui veut faire connaitre Madagascar dans le monde entier à travers ses productions.
« A l’université, je me suis intéressée à la communication. Une fois les cursus universitaires terminés, j’ai suivi une formation en ligne chez IRD Paris pour être conseillère en image. Au cours de mon parcours académique, j’ai appris à parler quatre langues qui sont le malagasy, le français, l’anglais et le mandarin. Ma carrière professionnelle a débuté en tant que commerciale chez un opérateur téléphonique. Avec les expériences acquises, je me suis lancée progressivement dans mon domaine d’étude en montant une agence de voyage et de communication. Un large moment s’est écoulé, j’ai fini par créer une boîte spécialisée dans l’organisation événementielle et la décoration. J’ai franchi pas mal d’étapes avant d’être aujourd’hui avec BoGasy Madagascar», a-t-elle révélé.
A la hauteur de ses talons, elle surpasse et demeure toujours efficace. Récemment, elle vient de lancer sa collection femme « Queen Dom ». Ce mois d’août, elle se concentre à trouver les mannequins qui défileront avec la marque BoGasy. Et prochainement sera lancé un projet de formation « VIP Man ». Les détails seront fournis au moment venu nous a-t-elle conclu au cours d’une interview exclusive.
K.R.