La situation épidémiologique dans l’océan Indien est à ce jour plus ou moins inquiétante. Depuis dimanche dernier, l’île de La Réunion est classée dans le rouge. Elle fait actuellement partie intégrante des 28 départements qui représentent une « zone de circulation active » de la Covid-19. La transmission du virus y est en nette augmentation, les services de réanimation sont très sollicités et les capacités de dépistage arrivent à saturation. Selon les organes de presse réunionnais, la Préfecture et l'Agence régionale de santé ont enregistré 55 nouveaux cas de coronavirus, enregistrés hier dans cette île voisine. En espace de trois jours, 310 nouvelles contaminations y ont été détectées. A la date d’hier, la situation épidémiologique évaluée par l’ARS, Santé publique France et l’Assurance maladie indique 2 159 cas positifs depuis l'apparition du premier cas, le 11 mars dernier. 22 % d’entre eux sont des cas importés. A cela s’ajoutent plus de 8 500 personnes qui ont été appelées individuellement et bénéficient actuellement d’un suivi médical.
Le litige très médiatisé entre les deux Chambres du Parlement est clos. Par décision n° 15-HCC/D3 du 4 septembre 2020, la HCC déclare conforme à la Constitution l'adoption par l'Assemblée nationale de la loi n° 2020-002 portant ratification des ordonnances n° 2019-002 du 15 mai 2019 relative au régime général des élections et des référendums, n° 2019-006 du 28 mai 2019 relative au fonctionnement ainsi qu'aux modalités d'élection et des désignations des sénateurs de Madagasikaraet n° 2019-009 du 22 juillet 2019 relative au Code minier. Comme tout le monde le sait, toute décision de la Haute Cour d'Ambohidahy est irrévocable. Elle n'est susceptible d'aucun recours.
Il y a quelques semaines, les acteurs issus de différents secteurs d’activité ont lancé un cri d’alarme par rapport aux impacts de la pandémie de Covid-19. Touchés de plein fouet par la crise sanitaire, ils ont fait part de leur exaspération. A plus de 5 mois après le début de l’état d’urgence sanitaire, tous les indicateurs sont au rouge. Des cris de détresse qui semblent avoir été entendus par les dirigeants. Il a donc fallu attendre le dernier message du Président Andry Rajoelina à la Nation lors du rendez-vous sur la chaîne nationale, dimanche dernier, pour voir les concernés pousser enfin un ouf de soulagement. La déclaration du Chef de l’Etat a en effet donné le ton pour une relance progressive de toutes les activités qui font tourner la machine économique comme le tourisme, l’hôtellerie, le transport, ainsi que les autres évènements culturels et cultuels. Au lendemain de l’annonce du Président de la République, artistes, opérateurs économiques, transporteurs, organisateurs évènementiels voire leaders religieux n’ont pas caché leur satisfaction.
Redevabilité envers les citoyens. C'est ce que l'élu d'Antanifotsy, Narson Rafidimanana, a tenu à démontrer la semaine dernière en portant assistance à la population de la localité. Cette assistance apportée par l'élu touche plusieurs domaines, notamment l'infrastructure et la santé. Ambatomiady, Antanifotsy et Ampitatafika sont les Communes qui ont bénéficié de cette aide de Narson Rafidimanana. Pour les deux premières Communes, le député a tenu à remettre aux centres de santé des médicaments et des équipements médicaux pour faire face à la Covid-19 entre autres de l'Azithromycine, de l'Hydroxichloroquine, de vitamine C, des thermomètres sans contact, de gel hydroalcoolique, des cache-bouches… A part ces produits, le Centre hospitalier district d'Antanifotsy a reçu du député deux concentrateurs d'oxygène.
Dimanche dernier, un avion de l'Egyptair atterrissait à l'aéroport international d'Ivato avec à son bord des équipements médicaux. « Il s'agit d'un don de l'Egypte pour Madagascar afin de soutenir les efforts consentis par le Président Andry Rajoelina dans la lutte contre la Covid-19 », précise-t-on du côté de la délégation égyptienne composée par des membres de l'ambassade d'Egypte dans la Grande île. Ce don s'inscrit, selon une source de la représentation de l'Egypte au pays, dans le cadre de l'initiative du Président Abdel Fattah El Sissi d'accorder une aide au Fonds de réponse de l'Union africaine à la pandémie de la Covid-19. Cette aide globale aux pays africains se chiffre à 4 millions de dollars.
Tous les parcs nationaux (PN) de Madagascar sont de nouveau ouverts au public. La direction générale de Madagascar National Parks (MNP) avec ses partenaires a annoncé la réouverture officielle de ces aires protégées au cours d’une cérémonie à l’entrée du parc de Mantadia Andasibe Moramanga dans la matinée de samedi. « Des consultations avec les ministère chargés de l’environnement et du tourisme ainsi que d’autres départements concernés ont précédé la prise de décision », souligne le directeur général de l’agence gouvernementale, Dr Mamy Rakotoarijaona.
Faire de Vatovavy la 23è région de la Grande île est une demande récurrente des notables de cette partie de l’île et a, par ailleurs, été promis par l’actuel Président de la République, lors de sa campagne électorale pour la présidentielle. De l’époque coloniale à la Troisième République, à Madagascar, Mananjary a toujours été la capitale de la Préfecture. Toutefois, lors de la création de la Région Vatovavy Fitovinany, la Préfecture de Manakara a été choisie pour être le chef-lieu de la Région.
Le Premier ministre a-t-il été évacué à l’étranger pour des raisons sanitaires ? Cette rumeur sur les réseaux sociaux s’est propagée à vive allure, la semaine dernière. L’intéressé était absent de la scène politique ces derniers temps ce qui n’a fait qu’alimenter ces rumeurs. La rumeur, à mesure qu’elle s’enflait, est parvenue jusqu’aux oreilles de Christian Ntsay. Pour faire taire les spéculations, le Premier ministre est apparu hier à 8 h tapantes du matin au Palais d’Etat de Mahazoarivo. Au cours de son allocution lors de la traditionnelle levée de drapeau, il a ainsi formulé un démenti formel.
« Beaucoup de choses ont été dites : où est passé le Premier ministre, qu’est-ce qu’il a… Je suis là », a répondu le chef du Gouvernement devant ses collaborateurs à la Primature. Il confirme toutefois avoir subi un contrôle.
« Le plus important est ceci : chaque être humain est fait de chair et de sang. Il y a certains moments où les contrôles sanitaires s’avèrent nécessaires. C’est ce qu’il s’est passé », dit-il.
Lui de lancer par ailleurs un message à l’appel à la conscience de tout un chacun devant de telles rumeurs.
« Certains ont affirmé que le Premier ministre avait été victime d’un accident vasculaire cérébral. D’autres d’avancer que le Premier ministre a été empoisonné… C’est dans ce genre de cas que vous vous rendez compte qu’il ne faut pas croire tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Toutefois, comme je l’ai dit à maintes reprises, nous sommes dans un pays libre, nous vivons dans une démocratie. De nombreux pays, à l’heure où nous parlons, n’auraient pas accepté ce genre de choses. Des personnes auraient été emprisonnées et le réseau social aurait été banni dans certains pays. Nous, nous vivons dans une démocratie. Cela nécessite une éducation, une prise de conscience des dirigeants et de chaque Malagasy », soutient-il.
La Rédaction
Des gens de l’opposition ont véhiculé ces derniers temps une information sur une présumée volonté du Président de la République actuel de prolonger son mandat en durée et en longueur. Une information démentie par le principal concerné, hier, durant son intervention sur les chaînes publiques. « Les débats sont faux et faussés. Je n’ai pas l’intention de prolonger mon mandat », a-t-il répondu fermement. Andry Rajoelina recadre par ailleurs le débat. « Je suis concentré sur la réalisation des infrastructures et des "Velirano" », affirme-t-il. Pour rappel, la ratification d’ordonnance au niveau du Parlement ces derniers temps concernant un texte sur les référendums et surtout un texte sur la composition du Sénat, ont été saisies par certains détracteurs du régime actuel pour tenter d’attirer l’attention sur un supposé dessein du pouvoir de prolonger le mandat du Chef de l’Etat. « La suppression du Sénat constitue une promesse présidentielle. Le budget de cette Chambre haute est de 25 milliards d’ariary. Il faut se demander si ce ne sont pas quelques personnes au Sénat qui ont envie de prolonger leur mandat », réplique Andry Rajoelina. Faut-il en effet rappeler que le mandat de l’actuel Sénat prend fin au début de l’année prochaine.
La volonté du Président Rajoelina de supprimer le Sénat s’est toutefois heurté au veto de la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Pour ce faire, en effet, il aurait fallu passer par une retouche de la Constitution, dont le texte devait passer au préalable devant les députés et les sénateurs… qui sont majoritairement issus de l’opposition. A défaut de pouvoir procéder à cette suppression du Sénat, le pouvoir actuel a décidé, en attendant, de réduire le nombre de sénateurs à 18 contre 63 actuellement. C’est dans ce cadre qu’une ordonnance avait été prise l’an dernier par le Chef de l’Etat, même s’il affirme qu’un décret aurait suffi. « Par courtoisie, j’ai choisi la voie parlementaire en adoptant une ordonnance », annonce-t-il hier. Après moults péripéties, l’ordonnance a reçu le feu vert de la HCC, la semaine dernière. Le nombre de sénateurs sera réduit à l’issue de la prochaine élection sénatoriale qui, à entendre le Chef de l’Etat, aura lieu avant la fin de cette année, et ce, afin d’éviter un vide institutionnel comme ce fut le cas avec l’Assemblée nationale récemment.
La Rédaction