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Parlementaires crédibles

L'installation solennelle des 18 sénateurs a eu lieu, ce week-end dernier, au Palais de verre à Anosikely. Ces derniers arborent leur écharpe en tant qu'élus ou nommés parlementaires. C'est un insigne de dignité mais aussi et surtout de responsabilité.

 

« Avec la validation prochaine du Plan Emergence de Madagascar (PEM), une loi de Finances rectificative est envisageable ». Telle est l’annonce de la Direction générale des finances et des affaires générales (DGFAG) auprès du ministère de l’Economie et des Finances, hier, à travers un communiqué. Alors que la date de publication du PEM n’est pas encore connue, il faut déjà s’attendre à la modification des orientations budgétaires de l’Etat. D’ailleurs, la DGFAG prépare actuellement des conférences régionales budgétaires.

Après presque une année de suspension, les opérateurs touristiques sont toujours dans une posture d’attentisme. L’absence de visibilité a poussé la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM) à réclamer de nouveau la réouverture du ciel de Madagascar. Cette fois-ci, elle a proposé un calendrier fixe. « Les opérateurs se tournent vers leur autorité de tutelle afin de pouvoir agir sur l’ouverture du tourisme sur le marché régional dès avril 2021 et international en juin, avec comme obligations des tests PCR ou vaccin au départ et une analyse médicale à l’arrivée », note le communiqué publié hier. Il faut dire que les opérateurs sont vraiment inquiets face à l’incertitude.

Selon des indiscrétions, des personnes influentes seraient derrière les groupes ayant défriché la forêt d'Ambonivato Tanambao Besakay, Ambatondrazaka. Elles seraient les complices des gens ayant osé défier l'autorité de l'Etat à travers le meurtre d'un adjudant-chef de la Gendarmerie, le traitement humiliant d'un autre avec un agent forestier et le double homicide pour cause de légitime défense à Amparibolana le 20 janvier. Le grave incident a provoqué une vague de réactions non seulement au pays mais aussi dans le monde.

 

« Le plus grand investissement étranger à Madagascar ». C’est en ces termes que l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Higuchi Yoshihiro décrit le projet Ambatovy qui œuvre dans la production de nickel et cobalt dans la partie Est du pays. Un an après son arrivée à Madagascar – à la fin du mois de janvier 2020 – l’ambassadeur du Japon à Madagascar a fait une rétrospective de la coopération entre le pays du soleil levant et la Grande île. Dans un message sous forme de lettre adressée au peuple malagasy, le diplomate japonais a partagé un résumé de ses activités et de son ambassade.

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LA UNE DU 03 FEVRIER 2021


Près d’un mois après les faits, l’affaire concernant la mort d’un marin, tué par un gendarme, à Brickaville, continue de faire parler d’elle. Le déferrement de l’affaire aurait de nouveau été reporté.
Pour rappeler brièvement l’histoire, au début du mois de janvier dernier, un opérateur économique réputé de cette partie est de la Grande île est victime d’une attaque de bandits. Accusé par un civil d’être l’un des bandits, Massou Ernest est pris pour cible par le gendarme qui finit par tirer sur le marin. Depuis, les proches de la victime ne cessent de clamer son innocence. Pour eux, le marin de 52 ans, était tout sauf un bandit. Massou Ernest aurait été dans ladite ville pour des raisons de santé, crient-ils. Leur proche, selon eux, aurait été victime d’une exécution sommaire. Ils interpellent les autorités compétentes à se pencher sur cette affaire. La famille et les collègues de l’homme décédé demandent ainsi que des enquêtes approfondies soient menées et que des sanctions soient prises. Ils veulent que justice soit faite pour leur proche. En parlant de justice, notamment, les proches du marin affichent leur consternation face à la stagnation de cette affaire au niveau de la Justice. Les audiences sont en effet toujours reportées. En effet, l’affaire aurait dû être déférée devant le juge d’instruction le 28 janvier dernier, selon les informations reçues. Cette audience aurait été reportée pour hier par le Parquet. Cependant, de sources locales, l’on apprend que ce déferrement n’aurait pas eu lieu. L’audience aurait de nouveau été reportée au grand dam de la famille du défunt. Cette dernière qui dénonce par ailleurs que le gendarme accusé d’avoir tiré sur le marin et son donneur d’ordre seraient en liberté. Cette affaire crée en tout cas l’émoi dans la partie Est de Madagascar et assurément un embarras pour la Gendarmerie.
La Rédaction



Deux morts et 9 blessés. Tel est le dernier bilan de l’effondrement d’une construction à Anosizato, survenu dans la matinée du 27 janvier dernier. Selon la récente déclaration du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, il s’agit d’une construction illicite. Elle n’a obtenu aucun permis de remblais, aucune prescription d’urbanisme et aucun permis de construire. Toute la construction s’est déroulée de façon illicite, loin des yeux de la Commune, loin du contrôle de l’administration de tutelle. Toutefois, les responsables auprès du « Fokontany » auraient dû mener leur propre enquête, notamment sur l’autorisation de construction d’un grand bâtiment à 3 étages de ce genre. « Les travaux de construction ne passaient pas inaperçus, surtout dans une telle localité. D’ailleurs, nous nous en sommes plaints à maintes reprise sur le danger qui guette l’entourage, avec la fissure des autres maisons, mais en vain », dénonce T.R., parmi les voisinages témoins du drame.
Outre le responsable du « Fokontany », le propriétaire de l’entrepôt constitue le principal responsable engagé dans cet effondrement mortel. Il risque gros suite aux poursuites enclenchées par la Commune urbaine d’Antananarivo. De lourdes amendes, voire un emprisonnement, l’attendent à cause des irrégularités constatées, entre autres l’absence de plaque où devait être mentionné le nom du maître d’œuvre. A cela s’ajoute l’inexistence de numéro de permis de construire délivré par les autorités. « Ce "Karàna" a l’habitude de s’accaparer des terrains aux alentours d’Anosizato, d’une manière formelle ou informelle. Il n’a pas l’habitude de négocier », se désole l’une des victimes. Jusqu’ici, ce propriétaire de la construction s’est assuré de la prise en charge des personnes qui auraient dû déménager à cause du danger qui les guette. Faut-il rappeler que l’entreprise de construction en charge du chantier a dernièrement communiqué la cause du drame. Elle évoque l’averse du 26 janvier dernier comme ayant été à l’origine du ramollissement du sol sur lequel est bâti le dépôt tandis que les rafales de vent ont, à ses yeux encore, occasionné des dégâts sur l’ensemble même du bâtiment.

Cet effondrement à Anosizato n’est pas un cas isolé. L’irresponsabilité des présidents de « Fokontany » et des propriétaires des constructions illicites se manifeste dans de nombreux cas. L’éboulement à Ambanin’Ampamarinana, en février 2019, en fait partie. Le bilan de ce drame a fait état, rappelons-le, de 6 morts et 6 blessés ainsi que de 6 maisons détruites. Les enquêtes menées après l’accident ont révélé que la plupart de ces constructions sont illicites. Pourtant, le « Fokontany » n’a pas informé la Commune ni sensibilisé les habitants sur le danger qu’ils encourent. Au final, ce sont les autorités communales et étatiques qui sont pointées du doigt alors que ce genre de drame pourrait être évité avec un peu plus de responsabilité des « Fokontany », la collectivité territoriale décentralisée la plus proche de la population…

L.R.


Pour le premier mois de l’année 2021, Madagascar a signalé 19 personnes atteintes de la Covid-19 qui en sont décédées. Rien que la première semaine, c’est-à-dire entre le 2 et 8 janvier dernier, 5 patients testés positifs au coronavirus dont 3 cas recensés à Analamanga ont succombé à la maladie. La semaine d’après, les statistiques ont eté encore rallongées avec 6 autres cas confirmés ayant perdu l’âme. 4 parmi ces décès ont été enregistrés dans la Région de Haute-Matsiatra. Les deux autres morts ont été répertoriés à Analamanga et Alaotra- Mangoro. Entre le 16 au 22 janvier, 6 nouveaux décès ont été déclarés. Heureusement, ces 7 derniers jours, les autorités sanitaires malagasy n’ont indiqué que deux patients ayant succombé à Vakinankaratra et Haute-Matsiatra. Par rapport aux deux derniers mois de l’année 2020 avec 7 cas de décès pour décembre et 11 pour novembre, ce nombre est en hausse progressive. La prudence doit donc être de mise, notamment pour les personnes vulnérables et susceptibles de développer des formes graves de la Covid-19. Selon les informations communiquées régulièrement par des médecins traitant les patients atteints de cette pandémie, les individus développant des maladies chroniques et victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe constituent dans la majorité des cas les patients décédés.
Dans ce cas également, ces chiffres doivent alerter la population compte tenu de l’évolution sanitaire actuelle, notamment la découverte de plusieurs variantes et dont seul l’Institut Pasteur de Madagascar est en mesure de confirmer sa présence ou non à Madagascar.
En outre, avant-hier, 27 patients ont présenté des formes symptomatiques graves. Ils sont répartis au niveau des grands hôpitaux. Pour Anosiala, le premier Centre hospitalier universitaire spécialisé dans le traitement de la Covid-19 à Madagascar, 3 malades y sont actuellement pris en charge. Les autres sont soignés au Village Voara à Andohatapenaka, à l’HJRA ou encore à l’hôpital de Befelatanana.

Plus d’un millier de prélèvements réalisés à Andohatapenaka
Entre le 16 janvier jusqu’à hier, le Centre de traitement Covid-19 (CTC-19) au Village Voara Andohatapenaka a accueilli plus d’un millier de cas suspects du coronavirus. D’après les explications d’un responsable auprès dudit centre, environ 10 % des personnes qui s’y sont présentées ont été testées positives au virus. « Nous recevons des cas suspects, notamment ceux qui présentent des symptômes ou encore ceux ayant récemment été en contact avec des personnes contaminées. A cela s’ajoutent les patients envoyés par les CSB II et les établissements hospitaliers privés. Particulièrement pour les individus présentant des problèmes respiratoires, nous procédons à leur réanimation avant de les transférer au niveau des grands établissements sanitaires », a expliqué ce responsable.
K.R.


 


Un grand soulagement pour la population d’Ampasamadinika. Après 11 mois d’attente et d’anxiété, elle a finalement eu gain de cause. Une partie du mur de soutènement a été déjà rétablie afin de protéger les infrastructures dont les ruelles et les constructions se trouvant au-dessus de la propriété concernée. Ainsi, le tuyau de la JIRAMA est déjà réparé autant que les ruelles et les escaliers. Bien que des détails techniques doivent encore être suivis pour éviter d’autres dangers, la Commune urbaine d’Antananarivo a surveillé de près les travaux. Après que l’affaire a été portée devant le Tribunal, le propriétaire de l’infrastructure a pris en charge les dégâts qu’il a causés. D’après le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, la période des pluies n’est pas propice pour reprendre les travaux. « Nous attendons encore la fin de l’été pour terminer les travaux. En effet, l’humidité ne garantit pas la dureté de la construction », avance-t-il. Cela fait 11 mois que les habitants dans le Fokontany d’Ampasamadinika vivent dans la peur. Les dégâts causés par les travaux de construction d’un propriétaire de terrain ne font que s’aggraver de jour en jour. Durant cette période, au moins six éboulements se sont produits. Au moins 5 maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, y compris un musée âgé de 200 ans. Outre le glissement de terrain, l’approvisionnement en eau est aussi perturbé à cause de cette construction illicite.
Rappelons les faits. Les habitants ont lancé un autre appel de détresse, mais le propriétaire du terrain n’a pas bougé un seul doigt pour réparer les dégâts qu’il a commis. La Direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a déjà convoqué et a délivré un arrêté d’injonction afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Un arrêté a été alors adressé à ce propriétaire du terrain, lui exigeant de réparer les dégâts qu’il a causés. Il doit s’atteler immédiatement à la réparation du mur de soutènement, la ruelle, les escaliers, tout en assurant la protection des vies humaines. Dernièrement, le maire a pris en main la situation. Il a porté l’affaire devant le Tribunal.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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