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Comme de nombreux autres pays du monde, le nôtre est confronté à la crise sanitaire liée à la propagation sans précédent du virus du Covid-19. Mais dans la Capitale, la pandémie a les accidents de la circulation comme toile de fond. Ce second fléau semble se multiplier d’un coup.

Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les accusations de détournement des financements venant des partenaires internationaux s’enchaînent. Alors que certains fonds n’ont pas encore fait l’objet d’un décaissement en bonne et due forme, les critiques continuent d’aller bon train. Les membres de la Société civile tout comme l’opposition se relaient pour pointer du doigt un hypothétique détournement de fonds.

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TRIBUNE LIBRE

 Campagne de dénigrement du CVO : pourquoi tant d'acharnements des médias français?

 Le débat sur l’efficacité du Covid Organics (dénommé aussi CVO), remède traditionnel contre le Covid 19, développé par l’Institut Malagasy des Recherches Appliquées (IMRA) refait surface depuis la décision du gouvernement de Madagascar de reconfiner la Capitale Antananarivo. La controverse survient après l’augmentation du nombre de cas testés positifs au Coronavirus, suivie de l’intervention de Monsieur Umaro Sissoco Embalo, Président de la Guinée-Bissau sur France 24, lors de laquelle il a confirmé la guérison de ses compatriotes, porteurs du SARS-CoV-2, qui ont choisi d’utiliser le Covid Organics de Madagascar.

Sur les 614 nouveaux cas confirmés de Covid-19 dont un cumul de deux jours pour deux laboratoires d'analyses,  déclarés hier par le Centre de commandement opérationnel (CCO) -Covid-19,  548 individus infectés sont enregistrés dans la Région d'Analamanga. Il s'agit du plus grand nombre de cas positifs recensés en jour. Rien qu'en trois jours, la Capitale comptabilise 984 nouvelles contaminations au coronavirus.

 

Belle prise des éléments de la compagnie de Gendarmerie d’Ankazobe vers 22h mardi dernier à Andoharano, quelques kilomètres à l’entrée nord de cette ville, sur la RN4. Ils ont intercepté un fourgon transportant clandestinement 14 personnes en provenance d’Antanimbary à Maevatanàna. Avec l’accord tacite des transporteurs dont le chauffeur et deux convoyeurs, elles ont envisagé de regagner en cachette la Capitale. D’après une source auprès de cette compagnie, les 14 personnes de ce fourgon intercepté ont été d’abord soumises à une audition à la Gendarmerie. Par la suite, elles seront déférées au Parquet de Maevatanàna. Les transporteurs en cause ont expliqué que les passagers sont montés dans le véhicule à Mahatsinjo.

 

L'un des produits phares du moment. Le baume Fosa, destiné notamment pour la prévention du Covid-19 à travers l'inhalation, se vend comme des petits pains depuis la propagation de cette pandémie. La queue se forme dans les points de vente et pharmacies qui en disposent à Antananarivo, au point que la production n'arrivait plus à répondre aux demandes. Depuis, des profiteurs abusent de la situation pour élaborer des produits contrefaits, avec différentes appellations. Ceci en tenant compte des compositions et de la couleur du produit principal. « J'ai acheté un baume à 5 000 ariary dans les rues des 67 Ha.

Des plaintes sur la vente des produits périmés ont été reçues par le Réseau national pour la protection des droits des consommateurs (RNDC). Depuis le début de l’urgence sanitaire dans le pays, les produits ayant dépassé la date limite de consommation (DLC) envahissent les marchés locaux, autant dans la Capitale que dans d’autres régions comme Ambanja et Ambilobe. D’après le président du RNDC, Rabetsara dit Lita, les commerçants profitent de la situation actuelle, dans laquelle la population est confrontée à des problèmes socio-économiques, pour berner les consommateurs. Bien que tout le monde soit encore occupé dans la lutte contre la propagation du coronavirus dans le pays, les profiteurs se mettent en œuvre pour écouler leurs produits.

 

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Sur le fil du rasoir !

La surchauffe ! La tension monte d’un cran. La paix ou l’ordre public ne tient qu’à un fil. La gestion de la crise sanitaire due à la pandémie du nouveau coronavirus se corse. Elle risque à tout moment de déclencher une explosion sociale. Depuis le 20 mars, date à laquelle le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, annonçait l’apparition pour la première fois du virus Covid sur le territoire national, ayant contaminé trois personnes, le pays vit dans l’incertitude. Quatre mois après sa première apparition en Chine, Covid semblait épargner la Grande île. Mais, à partir de ce « vendredi noir » du 20 mars, c’est le chaos. Le Président de la République fit savoir, ce jour-là, le début du confinement à Madagasikara, plus précisément à Analamanga, le premier foyer de la pandémie. Ce fut donc le commencement de la galère et les activités économiques en pâtissent.

 

Normalement, les demandes périodiques de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont effectuées cinq jours à partir du 15 de chaque mois. Vu le contexte actuel, la Direction générale des impôts (DGI) a repoussé la date pour mardi dernier, et l’a de nouveau reportée à lundi prochain. « Compte tenu du prolongement des mesures de confinement au-delà de l’échéance exceptionnellement fixée du 21 au 31 juillet pour le dépôt des demandes de remboursement et le dépôt des réclamations, cette échéance est à nouveau renvoyée à la période allant du 27 juillet au 7 août.

Cette pandémie de coronavirus a impacté sur le quotidien de la population du monde, bien plus qu’elle ne puisse l’admettre. A lui seul, le Covid-19 a réussi à révolutionner tous les domaines que ce soient sur le plan médical ou social, mais surtout économique. Et la Grande île n’est pas en reste. Ce n’est pas vraiment évident mais la pandémie a chamboulé le quotidien professionnel de plusieurs milliers de travailleurs. Avec la mise en place des mesures de confinement, les entreprises ont dû trouver des solutions pour continuer leurs activités sans pour autant enfreindre les restrictions émises par les autorités.

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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