Le « Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM) divague, s'égare. Tel un piètre groupe de choristes, ils chantent faux. Et le drôle ou le comble dans tout cela, la bande à Tsarahame, une fois sur scène, ne se rend même pas compte que le public, après quelques morceaux seulement, en a assez de son numéro. Trop préoccupés par les soucis, toujours grandissants, causés par l'attaque de la pandémie de Covid-19, les « spectateurs », les concitoyens, n'accordent aucun intérêt à leur cacophonie. Mais aussi ridicule soit-il, le « groupe » continue dans ses délires de fous comme si de rien n'était ! Dommage !
Un besoin de financement estimé à 580 millions de dollars. La crise sanitaire a réellement engendré un ralentissement de l’économie de Madagascar. Elle se traduit par la baisse du taux de croissance économique et des recettes fiscales. Et pourtant, la mise en œuvre du Plan multisectoriel d’urgence nécessite encore plus de 800 millions de dollars. Une raison pour laquelle l’Etat malagasy recherche des financements auprès des partenaires techniques et financiers pour riposter à la pandémie de Covid-19. Le Fonds monétaire international (FMI) tend alors la perche au Gouvernement en approuvant un financement additionnel de 171,9 millions de dollars, au titre de la facilité de crédit rapide (FCR).
Les pressions anthropiques prennent de l’ampleur. Avec la crise sanitaire actuelle, les crimes environnementaux ont particulièrement augmenté au cours des derniers mois. La menace pesant sur les ressources naturelles, surtout les forêts, s’amplifient qu’aujourd’hui, même les sites touristiques du pays se retrouvent également menacés. Pour la Région de Boeny par exemple, les feux de brousse et de forêts se sont accentués dans le District de Mahajanga II, à cause de la production de charbon. Plusieurs hectares sont déjà partis en cendres.
L'Institut malgache de recherches appliquées a tenu à émettre certaines précisions sur le remède traditionnel amélioré Covid-Organics (CVO). Le directeur général de cet institut, le Docteur Charles Andrianjara a souligné que la production de ce remède a respecté les procédures scientifiques, touchant notamment la question de l'innocuité du CVO laquelle a de nouveau refait surface récemment. Une analyse de toxicité du CVO a été menée sur des animaux en l'occurrence une cinquantaine de rongeurs, explique le DG de l'IMRA. Deux études ont été menées, à savoir une étude de toxicité aigüe et une étude de toxicité chronique. L'étude de toxicité aigüe consistait à administrer une dose élevée de CVO aux rongeurs. A l'issue de cette première étude, aucun mort n'a été compté. Le CVO n'est donc pas toxique jusqu'à une dose relativement forte ou élevée, à en juger les résultats obtenus par l'IMRA.
Cela fait maintenant plus de 4 mois que le cauchemar des opérateurs touristiques dure à Nosy Be. Le secteur du tourisme est gravement touché par la crise liée à la propagation de la Covid-19 et la situation est désastreuse pour cette partie de la Grande île qui vit entièrement des revenus touristiques. Pour cause, les mesures restrictives qui empêchent toute circulation incluant les vols nationaux et internationaux. Après une première visite durant le week - end dernier, le Président Andry Rajoelina a effectué un nouveau déplacement sur l'île aux parfums en consacrant une grande partie de son temps à une rencontre avec les opérateurs économiques du secteur tourisme. Ce fut l'occasion pour le Chef de l'Etat d'échanger directement avec les acteurs du tourisme sur la relance économique post Covid-19, et ce, en présence du ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, du ministre de l'Economie et des Finances, ainsi que de la ministre du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales.
Madagascar est touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus. Elle a bénéficié de centaines de millions de dollars de la part de ses partenaires techniques et financiers. Face à cette situation, le directeur général du SAMIFIN, Boto Tsara Lamina, explique que la transparence financière existe. Le service de renseignement financier qu’il dirige a accès à toutes les informations dont il a besoin. Interview.
Deuxième semaine d’accueil des patients de la Covid-19. Les personnels de santé œuvrant dans les centres de santé de base niveau 2 (CSB II) travaillent sans répit ces derniers jours, avec plus de tâches. A l’exemple des CSB II d’Ambohipo, Isotry central et Antanimena, ces centres accueillent en moyenne une soixantaine de patients présentant des signes de la Covid-19, en plus de ceux qui y viennent pour d’autres prestations sanitaires. « L’on enregistre des patients avec des cas légers et modérés du coronavirus, hormis quelques cas graves. Si la majorité des patients n’ont pas encore fait de dépistage, d’autres ont déjà effectué des tests PCR avec des résultats positifs. Dans tous ces cas, nous leur donnons gratuitement les médicaments prescrits », fait part Raymond Marius Andrianantenaina Razafimahatratra, médecin chef auprès du CSB II Ambohipo.
Malgré la pandémie de Covid-19, le développement et les infrastructures, qui font partie des projets présidentiels, n’ont pas été délaissés dans la Région de l’Amoron’i Mania. C’est ce qui a d’ailleurs poussé l’actuel chef de région, Laza Fanantenana Herinjakatahina, à témoigner sa reconnaissance envers le Chef de l’Etat. Il a souligné qu’en marge de notre combat contre la Covid-19 dans l’Amoron’i Mania, la construction des infrastructures est sur la bonne voie. « Les travaux progressent selon les directives du Président », a-t-il déclaré en substance.
La localité de Bemasoandro à Itaosy a été le théâtre d’une très violente scène de lynchage d’un suspect, dans l’après-midi d’hier. En effet, ils étaient deux à agresser une commerçante. Cependant, la réaction des riverains, ayant assisté au scénario de l’agression, était vive. Après avoir pourchassé les suspects après l’alerte, ils ont réussi à capturer vivant l’un des fugitifs, alors que ces derniers cherchaient à s’échapper à travers une rizière. Sans autre forme de procès, agissant en tant que justiciers, ces riverains ont lynché le suspect, le rouant ainsi de coups, manquant ainsi de lui ôter la vie.