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Le cinéma malagasy s'apprête à vibrer au rythme de « Disco Afrika », le premier long métrage de Luck Razanajaona, qui sera projeté pour la première fois dans les salles locales à partir de ce mois de novembre. Pour cette première tant attendue, les plus chanceux ont pu découvrir le film vendredi dernier à Toamasina, au Cinepax à Antananarivo, suivi d'une autre projection au Canal Olympia, encore dans la capitale, le 15 novembre prochain.

A travers le récit poignant de Kwame, un jeune homme de 20 ans qui survit dans les mines clandestines de saphir, « Disco Afrika » aborde des thèmes majeurs tels que la corruption et les défis sociaux auxquels Madagascar est confronté. Suite à un événement inattendu, Kwame est contraint de retourner dans sa ville natale, où il retrouve sa mère et d'anciens amis, mais fait également face à la corruption insidieuse qui gangrène son pays. Ce film captivant promet une immersion dans la réalité malagasy, tout en captivant le public par son rythme et son authenticité.

Le parcours de « Disco Afrika » est déjà marqué par un impressionnant succès. Le film a été projeté dans au moins 17 festivals à travers le monde, illustrant ainsi l'intérêt croissant pour le cinéma malagasy sur la scène internationale. Récemment, il a été en lice dans la catégorie « long métrage » lors de la 18e édition du « Africa Film Festival » au Pays-Bas, où il a attiré l'attention du public et des critiques. Parmi ses distinctions, « Disco Afrika » a remporté le Prix du jury au prestigieux « Afrika Film Festival de Köln », en Allemagne, ainsi que le Prix Acerca de la coopération espagnole au Festival du cinéma africain de Tarifa et Tanger. Ces récompenses soulignent non seulement la qualité artistique du film, mais également son impact culturel, en ouvrant le dialogue sur des réalités parfois difficiles de la vie à Madagascar.

Luck Razanajaona, à travers cette œuvre, s'inscrit dans la lignée des cinéastes qui utilisent leur art pour aborder des problématiques sociétales majeures, tout en offrant un divertissement de qualité. Avec « Disco Afrika », il parvient à allier réflexion et divertissement, offrant ainsi une œuvre qui mérite d'être vue et discutée. Les projections de « Disco Afrika » dans les salles malagasy représentent une opportunité rare pour le public local de découvrir un film qui non seulement divertit, mais éclaire également sur des réalités souvent négligées.

Si.R

Plus de 500.000 personnes ont été relogées dans des villages dignes. L’association humanitaire « Akamasoa », fondée par le père Pedro Opeka, a pu faire cet exploit en 35 années d’existence. Plusieurs milliers de personnes se trouvant dans une situation de précarité ont pu se redresser grâce au soutien de ce père visionnaire. Ces derniers temps, Akamasoa réorientent ses habitants dans le monde rural, à travers la promotion de l’agriculture et de l’élevage. « Le village Akamasoa, près d’Ankazobe, dispose de 600 hectares de terres cultivables. Une partie a été donnée par l’Etat, et nous avons acheté une autre. Les habitants y pratiquent l’agriculture et l’élevage », confirme le père Pedro. « Nous encourageons les habitants à retourner et se réconcilier avec la terre et la nature afin de guérir leurs âmes, souillés en milieu urbain (…) », ajoute le fondateur de ladite association. D’ailleurs, celle-ci soutient une centaine de familles à rentrer chez eux, dans la campagne, et ce, chaque année. Il n’y a plus de place pour les accueillir dans les centres, selon les informations recueillies.
En 54 années de présence à Madagascar, le Père Pedro témoigne de l’importance du « fihavanana » et du « fahamarinana ». « J’ai vu de mes propres yeux la solidarité et le partage dans les années 70. Akamasoa prône ces valeurs. Madagascar ne peut être sauvé que si ses habitants s’entraident (…) », confirme le missionnaire lazariste, menant un combat permanent contre la pauvreté.

INVISO réaffirme son engagement
Des dons concrets pour un impact durable. L’INVISO Group, à travers son organisation non gouvernementale (ONG), confirme son engagement aux côtés d’Akamasoa, en cette célébration des 35 ans de l’association. Parmi les dons qu’elle a offerts, le 1er novembre dernier à Andralanitra, figurent des semences pour le village Akamasoa à Ankazobe ainsi qu’un motoculteur avec gru pour faciliter les travaux agricoles. « Pour nous, ces dons sont des graines d’espoir semées dans le terreau de la solidarité. Ils symbolisent notre engagement indéfectible aux côtés d’Akamasoa », déclare Shaima Ismael-Mohaboubaly, présidente de l'ONG INVISO. « Les semences pourront contribuer à l’autosuffisance alimentaire du centre. Aussi, nous envisageons un partenariat avec les deux centres sités à Antananarivo et Fianarantsoa, à travers l’appui aux paysans pour élargir leurs activités agricoles et pour l’achat de leurs produits. L’esprit "j’ai planté, j’ai vendu et j’ai gagné mon propre argent" sera ainsi développé dans chacun d’entre eux », souligne Danil Ismael, président-directeur général d’INVISO Group.
Outre les intrants agricoles, ledit groupe a également remis des vêtements aux locataires d’Akamasoa afin de préserver la dignité des plus vulnérables. A cela s’ajoutent des citernes pour faciliter l’accès à l’eau potable ainsi que des savons ménagers pour une meilleure hygiène. Du « Koba Fenosoa », pour une alimentation équilibrée, et des paires de « Kiranyl », idéales pour les activités en extérieur ou par temps humide, ont aussi fait partie des donations…
P.R.





Le ministre de la Jeunesse et des Sports Marson Moustapha Abdulah réaffirme son ouverture à toutes les fédérations sportives. Pas plus tard que cette semaine, le locataire de la Place Goulette a sillonné toutes les sites de compétition de la Capitale pour manifester son intention particulière aux sportifs malagasy.
Le ministre Moustapha  est venu soutenir et honorer la Fédération malgache de Jiu-jitsu et le club Guerreros Team lors de combat international K1, Jiu-Jitsu, Pancrace, Grappling tenu  au gymnase couvert de Mahamasina, en compagnie du président de la commission de la jeunesse et des sports au niveau national. A l'Assemblée, on a vu le député Andry Ratsivahiny, accompagné des directeurs au sein du ministère.  Durant sa présence, il a échangé avec les athlètes malagasy.
Une compétition qui a été totalement réussie en termes de préparation.  Il a profité de ce temps pour échanger avec les responsables de la fédération et les jeunes participants sur place.  Le ministre a déclaré que le ministère de la Jeunesse et des Sports est prêt et ouvert à coopérer avec la fédération sans exception.
Il n’a pas manqué l’occasion de féliciter tous ceux qui ont remporté de médaille et encourage le maintien de la sécurité dans l’organisation.
Dans ce contexte, le ministre a envoyé des représentants à Ivato pour accueillir en fanfare les jeunes motards sacrés champions d’Afrique, pour honorer l’exploit de ces jeunes qui ont bien rehaussé l’honneur du pays à travers leur discipline.
Les jeunes pilotes malgaches ont marqué les esprits lors de leur deuxième participation au MX of African Nations à Marrakech. Le duo Jeremy Rakotoarimanana (15 ans) et Sincère Leung Yen (14 ans) a remporté la médaille d'or en MX 125 cc, devançant de justesse l'équipe marocaine. L'Afrique du Sud a terminé troisième.
En MX2, Madagascar a obtenu la deuxième place, derrière le Maroc et devant l'Ouganda. Madagascar a montré une belle performance, terminant au pied du podium en MX Lite et cinquième en 65 cc. Avec dix pilotes engagés cette année, Madagascar affirme sa place sur la scène africaine du motocross.
Elias Fanomezantsoa


La Première dame, Mialy Rajoelina, a lancé officiellement la Caravane médicale « Faradoboka » pour l’année 2024, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, celui de la Sécurité publique et divers partenaires. Cette 30ème caravane a quitté la capitale ce samedi 2 novembre. Elle va parcourir plus de 2.150 km vers le grand Sud après avoir visité cinq Régions de l’Est. Elle offrira des services médicaux gratuits dans cinq Districts : Antsirabe, Ambalavao, Sakaraha, Toliara et Antanimeva. Les services incluront des consultations, des dépistages, des chirurgies et des soins adaptés à la malnutrition chronique. La caravane mènera également des campagnes de sensibilisation sur la vaccination, la planification familiale, ainsi que la prévention des maladies transmissibles et non transmissibles, tout en promouvant la lutte contre la violence basée sur le genre.
Le ministre de la Santé publique, Zely Randriamanantany, a précisé que le but de la Caravane médicale est de valoriser le capital humain conformément à la vision du Président de la République. Elle vise à réduire les inégalités d'accès aux soins de santé de qualité pour les populations les plus vulnérables en milieu rural. Ce projet est l'une des initiatives phares de la Première dame, affirmant son engagement en faveur d'un accès équitable à la santé pour tous.
Cette initiative est fortement soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des partenaires techniques. Le Dr Laurent Musango, représentant de l'OMS à Madagascar, a expliqué que l'objectif principal est d'offrir des soins de proximité à la population. De nombreux services, tels que le dépistage des maladies transmissibles et non transmissibles, les soins dentaires, la santé maternelle et infantile et autres, sont proposés sans que les gens aient besoin de se déplacer. Cette caravane répond également à l'objectif de couverture universelle de la santé, auquel Madagascar adhère. Elle permet de mutualiser les risques et les ressources entre le Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, la société civile et des associations comme l'association Fitia.
E.F.

Quatre culturistes malagasy participeront aux Mondiaux des Maldives qui se dérouleront du 5 au 11 novembre. La délégation a quitté le pays ce samedi 2 novembre à 2h du matin. Après l’équipe nationale de billard, c’est au tour des bodybuilders malagasy de représenter la Grande île dans une compétition internationale, sans le soutien du ministère.
Sa parole contre la sienne. Pas plus tard que le 23 octobre dernier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Mustapha Abdullah, a précisé que le ministère n’appuiera que les athlètes susceptibles de remporter des médailles aux échéances internationales. 

Du rififi au sein de l'église luthérienne (FLM) malgache à Strasbourg. Là, deux jeunes femmes, également malgaches, portent plainte pour viol supposé contre le chef de chœur de ladite église de cette ville de l'Hexagone. Notons au passage que cette plainte a été formulée en 2021. Et actuellement, les deux victimes ont respectivement 22 et 32 ans. Ce qui convainc alors qu'à l'époque, l’une des plaignantes étaient encore mineures.

A l’occasion de la fête de la Toussaint, de nombreuses familles ont rendu hommage aux défunts en déposant des fleurs sur le tombeau familial. Contrairement à d’autres fêtes commerciales comme la Saint-Valentin et la fête des mères, la Toussaint et Halloween sont les plus célébrées dans la Grande île. On remarque d’une part les embouteillages interminables jusqu’en fin de soirée et de l’autre, les nombreux vendeurs de fleurs. Tous les coins de rue sont occupés par ces derniers, de même que les rues menant vers la sortie de la Capitale comme By Pass ou Ambohitrarahaba.

Implanté à Antetezanafovoany. Le premier Laboratoire d’innovation sociale (LABIS) est désormais opérationnel dans le premier Arrondissement d’Antananarivo. Il s’agit d’un tiers-lieu numérique accessible pour toute personne qui souhaite acquérir des connaissances et des compétences. Mis en place dans le cadre du projet « Sandratra », le LABIS vise l’insertion sociale, citoyenne et professionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées, âgées entre 15 et 29 ans, dans les premier, troisième et quatrième Arrondissements de la ville d’Antananarivo. Sa construction s’inscrit en marge de la pérennisation des activités d’accompagnement au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), même au-delà du projet.

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Pics désolants !

Décidément, Antananarivo serait-il le point de contact, le lieu de rencart ou l’endroit idéal pour la rencontre de tous les maux.
Les vicissitudes des faits d’armes de la JIRAMA font en sorte que les éléments servant les besoins vitaux de l’homme manquent quotidiennement. L’eau, le premier élément vital de tout être vivant sur terre, se fait désirer. Les coupures d’eau sévissent. On est à Antananarivo mais pas à Ambovombe ou à Betroka, dans le Grand Sud victime de la sécheresse chronique. Les délestages, les coupures intempestives d’électricité étranglent tout le monde. Tous les secteurs d’activité économique de quelque taille que ce soit tombent dans la trappe de l’ineptie de la JIRAMA. Tous les espoirs de la relance post-Covid risquent fort de couler dans l’océan de la turpitude voulue par la Compagnie nationale d’eau et d’électricité. Mais, quel comble de malheur !

Primordiale. La compagnie minière d’Ambatovy, avec sa capacité annuelle de 40.000 tonnes de nickel et 4.000 tonnes de cobalt, contribue de manière significative aux recettes d'exportation du pays. Cependant, ces derniers mois, l’entreprise a été confrontée à des difficultés techniques et financières qui ont freiné ses activités et provoqué une dépréciation de ses actifs de 600 millions de dollars, selon les informations du média international Reuters. Après une rupture de pipeline en septembre dernier, la production à Ambatovy a été temporairement suspendue, créant des perturbations majeures. 
Le 31 octobre, le groupe japonais Sumitomo, qui détient 54,17 % des parts de la mine, a annoncé une reprise progressive des activités. 

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

A bout portant

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