Super User

Super User

%PM, %25 %864 %2020 %19:%Mar

JIRAMA - Report de paiement des factures


Préserver les ménages en difficulté. Face aux nombreuses demandes de la population, le Président de la République a ainsi annoncé, mardi dernier, la possibilité du report de paiement des factures de la JIRAMA. Avec le confinement actuel, les revenus des ménages sont en effet limités. La Direction générale de la société d’eau et d’électricité a ainsi confirmé l’effectivité de cette mesure, hier, au cours d’une conférence de presse. « En adéquation avec la mise en place du plan d’urgence sociale, la JIRAMA annonce ainsi que les clients de la JIRAMA peuvent ne pas payer leurs factures pour ce mois-ci. Et une fois que la situation sera rétablie, ils pourront effectuer des paiements échelonnés. Les usagers auront jusqu’à cinq mois pour s’acquitter de la facture du mois de mars », a expliqué le directeur adjoint de la compagnie, en charge du marketing et de la vente, durant les échanges avec les journalistes.
Ainsi, pour le mois prochain, les consommateurs recevront deux factures bien distinctes. La première sera donc la facture du mois d’avril. Quant à la seconde, elle représentera celle du mois précédent. « Pour cette seconde facture, ce sera donc la consommation du mois de mars, mais déjà divisée en principe par cinq pour assurer les paiements échelonnés. Toutefois, le client aura toujours le choix. S’il veut payer sur cinq mois, la facture sera déjà adaptée à cette fonction. Sinon, il peut aussi choisir de payer en une seule fois, ou bien en deux ou trois tranches. Le paiement au-delà des cinq mois est également possible pour les consommateurs qui éprouvent plus de difficulté. Nous pouvons négocier jusqu’à dix mensualités, en fonction de leurs moyens financiers. Ils auront juste à rejoindre nos agences pour les formalités », a notifié Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA.
Impacts financiers
Toutefois, cette disposition ne devrait pas avoir d’effet néfaste sur la situation financière de la société d’Etat. « Nous avons bien étudié la situation avant de prendre cette mesure d’urgence afin de préserver les plus vulnérables. Il y aura bien évidemment des impacts financiers. Malgré cela, la JIRAMA sera quand même en mesure de garantir tous ses services. Nous avons pris les dispositions nécessaires pour que cette décision n’ait pas d’impacts négatifs sur le plan de redressement opérationnel de la JIRAMA d’ici la fin de l’année 2021 », a précisé Vonjy Andriamanga. En tout cas, les agences de la JIRAMA resteront ouvertes pour toute personne souhaitant effectuer un paiement. Le règlement des factures par « mobile money » est aussi encouragé pour réduire le déplacement des clients. « Nous avons déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour que la JIRAMA puisse continuer à assurer sa mission de service public », rassure le DG.
Les services relation client de l’entreprise seront aussi améliorés pour répondre positivement aux demandes et attentes des usagers.
Rova Randria

La menace déjà présente du coronavirus à Madagascar a contraint l’Etat à prendre de nombreuses dispositions qui pourraient être interprétées comme des formes de restriction des droits de certains individus. Pour éclairer l’opinion publique et dissuader les récalcitrants, la Commission Nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) a tenu à émettre une mise au point dans une déclaration signée par sa présidente, Mireille Rabenoro, hier. Selon ladite Commission « entre libertés individuelles et intérêt général, il n’y a pas à choisir ! ».
Bien que la CNIDH reconnaisse les droits fondamentaux inhérents à chaque citoyen conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH), elle amène chaque citoyen à réfléchir sur le principe de l’intérêt général. A titre d’exemple, l’article 13 de ce texte universel qui stipule que : « Toute personne a le droit de circuler librement ... à l'intérieur d'un État ».
En ce moment pourtant, suite à la décision de confinement de la Capitale et de Toamasina, les taxis-brousse ne peuvent transporter les personnes qui désirent rejoindre leurs familles dans les régions et ce pour une durée de 15 jours. A cela s’ajoute la fermeture de tous les lieux de culte en dépit de l’article 18 de la DUDH qui stipule que: « Toute personne a droit à la liberté...de religion ; ce droit implique la liberté de manifester sa religion ou sa conviction... par le culte et l'accomplissement des rites ». Face à autant de restrictions, certains individus pourraient être tentés d’utiliser l’argument d’entrave aux droits et libertés fondamentales pour ne pas se conformer aux dispositions de l’Etat.
Situation exceptionnelle
Comme dit l’expression « à situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles », la CNIDH considère que le contexte de crise sanitaire actuelle fait partie de ce genre de situation inhabituelle.  Pour cette entité, « il n’y a qu’une priorité, et une seule : empêcher, dans toute la mesure du possible, la propagation du coronavirus ».
Et de déclarer que certains droits doivent être « mis entre parenthèses dans certaines situations exceptionnelles », comme le prévoit d'ailleurs la même DUDH, plus précisément l’article 29 qui affirme que : « dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui ».
La menace du Covid-19 représente un risque majeur pour les droits fondamentaux à la vie et à la santé des 25 millions de malagasy. « Ce sont ces droits fondamentaux que l’Etat a le devoir de protéger à tout prix, même en sacrifiant momentanément d'autres droits comme ceux pris en exemple plus haut, le droit de circuler librement ou le droit de pratiquer sa foi en priant ensemble », souligne la CNIDH.
Face aux mesures prises par l’Etat pour protéger le droit fondamental de toute la population à la vie et à la santé, la Commission rappelle le devoir de chaque citoyen d’en faire une application stricte.
Sandra R.

Depuis la mise en quarantaine des personnes ayant effectué un voyage ou ayant résidé en France, et qui sont rentrées depuis peu au pays, ces dernières semblent être loin d’avoir l’esprit tranquille. En d’autres termes, les malheureux sont terrorisés. Certains de leurs voisins de quartier les harcèlent car ils leur en veulent pour le fait d’avoir prétendument transporté le Covid-19 dans le pays. D’après la Police, les victimes, c’est-à-dire ces compatriotes en quarantaine, ont dû l’appeler d’urgence dans l’espoir d’être protégés d’une éventuelle foudre populaire. « Ces personnes en confinement ont dû alors appeler la Police. Elles ont pris peur car des gens, qui les taxent d’ennemis de la Nation, et n’ayant pas caché leur mécontentement, se sont attroupés devant chez eux. Je pense qu’il ne fallait pas agir ainsi. Il ne faut pas les terroriser car ce ne sont pas des ennemis de la nation comme leurs détracteurs le prétendent », explique récemment le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique.
Cette demande d’intervention de la Police par ces personnes montre qu’elles craignent sérieusement pour leur vie. Il est vrai que, dans leur colère,  la réaction des résidents, est toujours imprévisible. A part ce danger qui a momentanément guetté les individus en confinement, l’autre problème qui se pose aux autorités, c’est cette décision chez les concernés de changer d’adresse sans les aviser. Ces derniers sont mis en quarantaine selon des axes préétablis. D’après une source sanitaire anti Covid-19, les autorités ont failli perdre les traces d’un citoyen à surveiller, et qui doit résider dans un quartier du 8e Arrondissement. Après d’intenses recherches, les autorités sanitaires l’ont finalement localisé du côté d’Ivato. Du coup, elles ont dû  le surveiller là où le fugitif a élu domicile. « Le concerné a quand même pris la précaution de s’isoler. Il est en parfaite santé et respecte les instructions du confinement en se logeant à l’étage supérieur », confie une source médicale anti Covid-19.
Franck R.

La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, hausse le ton. Hier, elle a recadré les propriétaires de toutes les stations radio et télé qui rechignent à relayer les émissions spéciales sur la lutte contre le coronavirus et ce, partant du Centre de commandement opérationnel à Mamory, Ivato.
Le porte-parole du Gouvernement a même lancé un dernier avertissement envers l’attitude irresponsable de certains car il s’agit de sauver des vies face à la propagation du Covid-19 qui, depuis son apparition en décembre, aurait affecté quelque 400 000 personnes dans le monde dont 2412 en Afrique et tué près de 16 000 dont 64 dans le continent africain. C’est la guerre mondiale.
Mercredi, Algérie (19), Burkina Faso (4), Cameroun (1), République démocratique du Congo (3), Egypte (20), Gabon (1), Gambie (1), Ghana (2), Maurice (2), Maroc (4), Nigeria (1), Soudan (1), Tunisie (3) et Zimbabwe (1) ont déjà enregistré des morts alors que les pays comme le Mali connaissent leurs premiers cas positifs et ceux comme Nigeria connaissent la hausse de contamination.
Madagascar enregistre 19 cas positifs et la lutte consiste à enrayer définitivement cette maladie sur tout le territoire. L’état de nécessité sanitaire motivé par une situation d’exception décrétée dimanche soir est ainsi en vigueur chez nous. Mais beaucoup  en comprennent mal l’étendue. L’état de nécessité impose des mesures restrictives et limitatives.
La réquisition d’office des services publics et privés est une des composantes impératives. Constitutionnellement parlant, l’état de nécessité et loi martiale ne font qu’un. La loi martiale efface temporairement tous les droits et toutes les libertés. Ceci justifie le déploiement massif des forces de sécurité et de défense. Il faut le dire pour rafraîchir les mémoires étourdies par le flot d’informations, parfois effarantes, autour de la pandémie.
L’essentiel de la lutte passe par le respect strict de la discipline et des consignes données de par tous les habitants sans exception. Seul le confinement total nous assure l’immunité collective. Par ailleurs, la presse et les média jouent un rôle primordial dans ce sens pour atteindre les populations dans les points les plus reculés de l’île. Ils se doivent de contribuer à la mobilisation générale.
Nous sommes dans la logique de la solidarité obligée. Certaines stations se mettent au diapason dès les premières heures de la lutte commune. En revanche, il a fallu des remontrances bien dosées aux autres pour qu’ils suivent « de gré » le rythme. Leur refus de collaborer pourrait être associé à la non-assistance à personne en danger, une infraction durement punie par le Code pénal.
M.R.

%PM, %25 %861 %2020 %19:%Mar

RN1 - Un convoi de camions bloqué

Les directives émanant du Chef de l’Etat Andry Rajoelina ainsi que du ministre de l’Agriculture sont claires à propos de la circulation des biens et des marchandises dans le pays, en pleine période de Covid-19. Que personne ne doive faire aucune restriction à son transport. Pourtant, la situation observée récemment sur certaines routes nationales risque bien de contredire le numéro Un de la nation. Car malgré tout, des barrages visant à empêcher les camions de marchandises de continuer leur route ont été quand même érigés, dans certains grands axes. Ces barrages seraient parfois le fait d’un  maillon de la chaîne en matière de surveillance et de sécurité.
C’est le cas sur l’axe RN1. Le député de Madagascar Fetra Rakotondrasoa est récemment monté au créneau pour dénoncer ces barrières destinées à bloquer des camions de marchandises, ou du moins un convoi entier en provenance de la Région de l’Itasy. Or, ces poids lourds transportent des vivres comme du riz, des légumineuses, etc… prévus pour le ravitaillement de la Capitale. « Il ne fallait pas retenir ces camions sous peine de voir la Capitale être confrontée à de graves pénuries ou autre danger potentiel encore », clame le parlementaire. Une source d’information locale rapporte, en guise d’exemple de ce non- respect des directives, qu’une faction des Forces de l’ordre aurait empêché un convoi de poids lourds de poursuivre leur chemin à Ankadinondry Sakay.
A propos, les transporteurs sont autorisés d’office à prendre la route s’il s’agit bien sûr d’acheminer des marchandises prévues pour la consommation de la masse. Pour les autres usagers de la route, il faut une autorisation spéciale. Le Centre de commandement opérationnel du Covid-19 à Ivato est vraiment pris d’assaut par les demandeurs d’autorisation de circuler. D’après une information récente, une centaine de demandeurs  y soumettent leurs dossiers. « Le seul problème, c’est qu’il faut attendre trois heures avant qu’on puisse obtenir son autorisation », déplore un petit exploitant de ferme dans le nord de la Capitale.
Franck R.


%PM, %25 %855 %2020 %19:%Mar

La une du 26 mars 2020

Les Barea ne chôment pas. Vu le contexte sanitaire actuel, les membres de l'équipe nationale de football profitent de cette période de confinement pour prendre un peu de recul et faire une auto-évaluation de leur performance. Même s'ils ne sont pas sur un terrain de foot pour s'entrainer, ils ne perdent pas de temps. Malgré le report des matches de qualification de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2021) pour le Cameroun, les vaillants guerriers malagasy continuent de se focaliser sur la qualification de l'équipe dans la prochaine grande messe du football africain et pour la qualification à la prochaine Coupe du monde. La preuve, ils ne prennent pas les choses à la légère. Et pour eux, avant d'aller sur un champ de bataille, il faut être un bon stratège comme n'importe quel joueur professionnel.

 

Vers minuit, le 30 janvier dernier, un gang composé de quelques individus ayant agi sous visages découverts, ont attaqué un cash-point dans le quartier des 67 Ha. Depuis, les fins limiers de la Brigade criminelle et du Commissariat du 4ème Arrondissement ont démarré une enquête sur cette affaire. Leurs efforts ont été couronnés de succès car jeudi dernier, ils ont arrêté deux présumés auteurs du forfait. Après le déferrement de ces derniers, le 23 mars dernier, tous les deux ont atterri à la prison de Tsiafahy.

 

En action. Pour la énième fois, l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina fait preuve de responsabilité citoyenne. Cette fois-ci, une équipe s’est mobilisée dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Les actions déjà entreprises dans les établissements scolaires publiques se poursuivent actuellement au niveau des marchés mais d’une autre manière. Lundi dernier, ladite association s’est dépêchée pour une opération d’assainissement. A cette occasion, des produits désinfectants « HTH » et  « Virocid » ainsi que des matériels indispensables ont été offerts à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les pompiers.

 

La population commence à respecter le confinement afin de lutter contre la propagation extravagante du coronavirus. Contrairement aux deux derniers jours, les rues de la Capitale sont désertées par les piétons et les véhicules de transports en commun. Seuls les éléments des Forces de l'ordre et les véhicules effectuant les fouilles et patrouilles sont présents partout dans la ville. D'ailleurs, le président du cendre de commandement, Tianarivelo Razafimahefa, sollicite la collaboration des chefs de « Fokontany » dans la ville d'Antananarivo quant au respect des mesures mises en place par le Gouvernement, notamment le confinement, le respect de la fermeture des bars, karaokés, églises… ainsi que l'interdiction des rassemblements. « Nous ne devons pas attendre les Forces de l'ordre pour agir et sanctionner les contrevenants », avance ce responsable de « Fokontany ».

 

Fil infos

  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

A bout portant

AutoDiff