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Coup de théâtre avant – hier au palais d’Anosikely. Les sénateurs ont rejeté le projet de loi n°002/2020 du 26 février 2020 autorisant la ratification de trois ordonnances dont celui n°2019 – 015 du 15 juillet 2019  relatif au recouvrement des avoirs illicites. Dans un Sénat où la majorité est encore dominée par des parlementaires du HVM, l’on ne s’étonne pas d’un tel rejet. Il n’est plus à rappeler que le mandat du HVM a battu tous les records en matière de mauvaise gouvernance. Plus d’un a pu remarquer un enrichissement rapide des dignitaires de cet ancien régime.
Si l’on se réfère à l’exposé des motifs de ladite ordonnance, son adoption s’inscrit dans « l’amélioration de la gouvernance et le renforcement des mécanismes juridique, judiciaire et institutionnel  de lutte contre le détournement des biens et des derniers publics ». Par définition, les avoirs illicites concernent les biens et avantages patrimoniaux de toute nature tirés de détournement de biens ou derniers publics, d’infractions de corruption, de blanchiment de capitaux et/ou de financement du terrorisme. Rejeter cette ordonnance signifie ainsi s’opposer à une avancée dans la lutte anti – corruption. Et en principe, seuls ceux qui ont quelque chose à se reprocher ont intérêt à bloquer une telle ordonnance.
Manœuvre dilatoire
Au final, tout s’explique. Pour certains observateurs avertis, la requête déposée par le président du Sénat, Rivo Rakotovao, aux fins de caducité des ordonnances prises en Conseil des ministres par le Président de la République n’était qu’une manœuvre pour faire obstacle à l’application des ordonnances inconfortables pour les sénateurs HVM. C’est le cas pour le texte relatif au recouvrement des avoirs illicites.
D’après les informations, le projet de loi sur les recouvrements des avoirs illicites a déjà été en suspens pendant au moins 15 mois à l’Assemblée nationale en 2017-2018, c’est-à-dire sous l’ère du régime « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara ». Les hommes aux cravates bleues préfèrent faire la sourde oreille face aux nombreuses pressions venant de la société civile et les bailleurs de fonds. Du coup, l’adoption du projet de loi n’a jamais pu aboutir.
 Ce n’est qu’après son avènement au pouvoir que le Président Andry Rajoelina a pris la décision de l’adopter par voie d’ordonnance. D’ailleurs, au lendemain de l’adoption du projet d’ordonnance en Conseil des ministres, au mois de juillet dernier, les leaders des organes anti – corruption que sont le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO), le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) et le Service de renseignement financier (SAMIFIN) n’ont pas caché leur satisfaction pour cette nouvelle étape dans la lutte contre les malversations.
La Rédaction

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La une du 12 mars 2020

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a pris une décision radicale hier en raison de l’épidémie de coronavirus. Le MJS a décidé de suspendre toutes les compétitions sportives internationales rassemblant et mobilisant des athlètes prévues se tenir sur le territoire de la République de Madagascar, ainsi que les déplacements à l’extérieur des athlètes malagasy, et ce, pour une durée indéterminée. 

Le quartier d’Ambilanibe à Ilanivato, Anosipatrana, a été le théâtre d’une scène de violence meurtrière de bandits vers 8h du matin, hier. Les faits s’étaient produits juste en face d’un établissement scolaire tenu par les bonnes sœurs. Un chef de famille de 30 ans a payé de sa vie lors de cet assaut perpétré par trois individus armés et non cagoulés. Pire, les assaillants ont pu s’enfuir avec la somme de 8 millions d’ariary volés sur la victime. Cette dernière a cueilli un projectile tiré presque à bout portant, d’abord sur son bras avant que celui-ci ne transperce son corps pour atteindre finalement le cœur.

Une bonne initiative.  Hier, le Premier ministre Ntsay Christian a ordonné l’immatriculation des deux-roues  circulant dans tout Madagascar. Une décision qui fait suite aux innombrables accidents mortels causés par les motos ces derniers temps. « Il s’agit d’une politique que le chef du Gouvernement veut instaurer en tant que responsable  de l’Administration. L’étude de faisabilité et son application par décret reviennent aux techniciens, notamment ceux qui opèrent au niveau de l’immatriculation », avance l’Agence des transports terrestres (ATT). 

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Antananarivo-ville, impraticable !

Par les temps qui courent, c’est une aventure trop risquée d’emprunter les rues de la Capitale. Un véritable parcours du combattant que seuls les véhicules « tout-terrain » peuvent circuler aisément. Pratiquement impraticables, elles sont dans un état de délabrement avancé. Aucun secteur de la ville  n’est épargné ! L’état dépravé des rues d’Antananarivo fait partie des éternels problèmes de la ville. En fait, mises à part les questions d’insécurité et de la pauvreté dont les effets portent sur une dimension nationale, la Ville des mille affronte, en particulier, des problèmes propres auxquels tous les responsables élus ou désignés doivent faire face. 

Une facilitation du paiement des frais de transport. Le projet « Mlam » ou « My Local Access to Mobility » ont créé un système de carte rechargeable pour les transports en commun dans la capitale. L’équipe a présenté la semaine dernière leur idée lors du concours Hackaton  ayant comme thème « Territoires et villes durables », organisé par l’Ambassade de France.  Les quatre membres du groupe ont d’ailleurs remporté le premier prix, un voyage aller-retour à l’île de La Réunion. « Les passagers paient directement leur frais de transport grâce à cette carte et non plus en liquide.

Une diminution considérable. Outre les coupures de courant dues aux différents travaux de réparation et d’entretien, les délestages ont été réduits au cours de ces derniers mois. Les causes des délestages ont presque toutes été solutionnées par la compagnie nationale d’eau et d’électricité. « Les délestages ont nettement diminué ces derniers temps pour plusieurs raisons. D’un côté, la saison des pluies est particulièrement favorable au bon fonctionnement de nos barrages. L’eau est en effet suffisante autant à Mandraka, à Andekaleka mais aussi à Antelomita. Les centrales hydroélectriques arrivent ainsi à produire l’énergie nécessaire pour approvisionner la Capitale. D’un autre côté, le carburant pour faire fonctionner les centrales thermiques est aussi livré en temps et en heure.

La Haute Cour constitutionnelle a renvoyé hier, une fois n’est pas coutume, le dossier à l’envoyeur. Alors qu’elle s’apprêtait à juger la saisine du président de la Commission électorale nationale indépendante, en date du 05 mars dernier, pour demander la destitution de son vice-président Thierry Rakotonarivo, la HCC a finalement décidé de renvoyer le dossier à la CENI. En effet, bien que la HCC ait déclaré la requête recevable, elle estime qu’Alarobia doit d’abord appliquer dans leur intégralité les articles 87 à 90 de son règlement intérieur.  En effet, la HCC a publié hier, sur son site web, l’arrêt n°03-HCC/AR du 10 mars 2020 concernant la destitution d’un membre de la Commission électorale nationale indépendante.  

La visite du couple présidentiel dans le Sud de Madagascar a été riche en actualités. Outre les évènements liés à la célébration du 08 mars, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont pu visiter plusieurs localités. Pour clôturer la visite avant - hier, la délégation a fait le déplacement à Taolagnaro. Cette ville a été le théâtre d'un évènement important dans l'histoire des aéroports à Madagascar. 

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La Une

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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