L'assassinat à Ambohibao le 23 février dernier d'Hélène Ralivao, cette théologienne de 63 ans, a horrifié l'opinion. Depuis, les efforts de la compagnie de Gendarmerie d'Ambohibao pour apporter la lumière sur cette affaire, ont été couronnés de succès. Les trois présumés auteurs du forfait, des hommes âgés de 25, 29 et 30 ans avaient été finalement identifiés puis interpellés au cours de ces dernières heures. Si l'un d'eux était appréhendé en premier mercredi dernier, les deux autres le furent hier. D'après le secrétaire général d'Etat à la Gendarmerie, le second fut interpellé vers 5h du matin, le troisième vers 9h du matin.
Bâtir un monde avec zéro violence. Dans son combat de longue haleine pour éradiquer les Violences basées sur le genre (VBG), le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) a remis à la Première Dame Mialy Rajoelina et à son association « Fitia » une clinique mobile hier au Parvis de l'Hôtel de ville à Analakely. Dans le cadre de la semaine de célébration de la journée internationale de la femme sous le thème "Je suis de la génération égalité: levez-vous pour les droits de la femme" et en vue de renforcer la lutte contre les VBG, cette donation constitue un appui offrant des services de conseil de sensibilisation et de santé sexuelle et reproductive ainsi que les premiers soins des personnes victimes de blessures et d’agression sexuelle.
100 millions de dollars de pertes annuelles à cause des dégâts causés par les catastrophes. Les infrastructures routières sont les plus touchées par les éboulements et les inondations. Pour mettre en place de l’infrastructure solide et résistante aux chocs, le ministère de l’Aménagement du territoire met en place une norme de construction. L’atelier de validation s’est tenu hier au Carlton Anosy. « Les normes de construction pour les infrastructures routières résistantes aux inondations et aux phénomènes géologiques à Madagascar (NIRIPG) assure la durée de vie et d’accroitre la résilience et la sureté des infrastructures routières contre les dégâts liés aux inondations et aux phénomènes géologiques ainsi que de sécuriser les investissements réalisés dans le secteur.
Une maison traditionnelle s’est effondrée subitement, dans la nuit du mardi, en plein cœur de la ville d’Arivonimamo. Bilan, deux locataires, des fillettes âgées de 6 et de 8 ans et qui sont issues d’une même famille, ont trouvé la mort car ayant été ensevelies sous les décombres. La pluie diluvienne qui s’est abattue sur la région serait à l’origine de l’écroulement de la bâtisse, vétuste, selon des témoins. « En réalité, la maison en question est presque inhabitable tant elle est vétuste », rapporte un habitant du secteur.
Un point de presse des hauts cadres du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), présidé par le nouveau secrétaire général, le magistrat Rakotoarisoa Miadantsata Indriamanga, a lieu hier à Antsahavola. Et au cours duquel Mmes Ony Rabearivololona (directeur général du Développement durable), Lovakanto Ravelomanana (directeur du bureau national des Changements climatiques), entre autres, ont martelé l'implication du département en faveur des biens sociaux et économiques de la population. Les principales axes de la ministre Vahinala Raharinala dans son contrat programme mettent en exergue un environnement propice au développement durable de Madagascar, au-delà de la dimension reforestation/reboisement.
Après Ambohimiandra en novembre 2019 et Befelatanana en janvier 2020, le Centre hospitalier universitaire Mère-enfant de Tsaralalàna (CHU Met) vient également d’ouvrir son propre centre de vaccination. Hier, Mialy Rajoelina par le biais de son association Fitia et non moins en tant qu’Ambassadrice du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), accompagnée par le Pr Ahmad Ahmad, ministre de la Santé publique et le Professeur Charlotte Faty Ndiaye, Représentante résidente de l’OMS à Madagascar, ont inauguré un point de vaccination qui accueillera à partir de la semaine prochaine des parents et mères de famille pour faire vacciner leurs enfants. « La forte concentration de la population à Antananarivo demande des capacités de réponse à une demande de vaccination assez élevée.
Les trois entités devant garantir et assurer la défense et la sécurité du pays se concertent. L’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale, conventionnellement appelées Forces de la Défense et de Sécurité (FDS) accordent leur violon afin de combattre ensemble l’insécurité qui règne sauvagement dans le pays et surtout dans l’optique de regagner la confiance du peuple. C’est une grande première dans la mesure où les Hauts commandements respectifs des entités sécuritaires du pays se rendent compte d’une défaillance sinon d’un dysfonctionnement des opérations sur terrain. Les échecs répétés face à la recrudescence des actes de banditisme de plus en plus menaçants et meurtriers conduisent les ayants droit vers un profond désarroi. Le peuple, non seulement il est le détenteur du pouvoir souverain (Vahoaka Manjaka) mais est aussi le principal contribuable faisant fonctionner la machine de l’Etat. Cependant, ce peuple se sent abandonné à son propre sort. Les citoyens contribuables sont devenus des « laissés-pour-compte ».
L’une des rares aires protégées du même genre à Madagascar. L’autonomie financière reste un rêve pour les aires protégées, mais surtout pour leurs gestionnaires. Toutefois, ce rêve peut prendre vie. Et le Parc national Nosy Tanihely en est la preuve. Aujourd’hui, il constitue un vrai modèle de cogestion à dupliquer dans les différentes aires protégées du pays. « Le fonctionnement, les investissements et les dépenses relatifs au parc pour son développement sont entièrement supportés par ses ressources propres. Aucun financement venu des bailleurs de fonds ou subvention n’a été reçu par le gestionnaire. Les ressources sont obtenues à partir des droits d’entrée et d’autres services tels que la vente des articles de souvenir, mais aussi des droits de recherche, de la vente de produits ou des services effectués », a expliqué Dr Mamy Rakotoarijaona, directeur général de Madagascar National Parks.
Après les diverses interventions médiatiques du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, ce fut hier au tour de l'intégralité du bureau du CENI, à commencer par son président, de se présenter à la presse pour tenter d'éteindre l'incendie née dès suite de la révélation de son vice-président. Celui-ci, en fin de semaine dernière, avait révélé l'existence de plus d'un million d'électeurs ayant des numéros identiques sur leurs cartes d'identité. Une annonce qui a fait réagir les différents courants politiques dans le pays, notamment l'opposition qui, se basant sur cette révélation, demande l'annulation de l'élection présidentielle suite à l'annonce faite par la CENI.