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Demande de démission du ministre Blanche Nirina Richard !Tel est l’un des messages que l’on peut lire affichés sur des banderoles à l’esplanade de l’Université d’Antananarivo dans le cadre de la grève du Syndicat des enseignants- chercheurs et des chercheurs-enseignants (SECES) ces derniers jours. Au final, c’est la principale revendication que l’on retient de cette longue période de grève. Un message, à forte connotation politique, qui n’étonne pas une grande partie de l’opinion publique. En effet, beaucoup soupçonnaient déjà que les revendications avaient une autre finalité que celle de la question du paiement des indemnités, des heures supplémentaires et autres. Ainsi, les masques commencent à tomber. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Blanche Nirina Richard, est la principale cible de cette grève. Des sources bien informées font savoir que la nomination de la rigoureuse Blanche Nirina a fait froncer les sourcils au sein du Syndicat des enseignants-chercheurs. Qui veulent alors la tête du ministre et pourquoi ? Une partie des grévistes détient sans nul doute la réponse.
Et comme « par hasard », à l’approche d’un éventuel remaniement au sein du Gouvernement, les mouvements de contestation s’intensifient. Espérant une rencontre avec le Président de la République, les enseignants grévistes reviennent à la charge. D’ailleurs, sauf changement, une nouvelle déclaration du SECES est prévue ce jour.
Bras de fer
En tout cas, il n’y a rien de condamnable dans la formulation de revendications qui font partie des droits d’un syndicat. Néanmoins, prendre les jeunes étudiants de l’Université en otage et mettre en jeu leur avenir pour des questions de sou est plus que déplorable. Dans la situation actuelle, il y a lieu de dire que la fin ne justifie pas les moyens. Le geste de certains élèves qui verse dans l’extrême en lançant également un ultimatum de grève rend encore l’ambiance plus que tendue à Ambohitsaina. Une ambiance qui sent d’ailleurs une forte odeur de manipulation.

Du côté du ministère, le silence semble être devenu le maître-mot. Une option qui n’est sans doute pas la meilleure dans une telle situation de crise car laissant une impression d’un éternel bras de fer. Pour un grand nombre d’observateurs, les deux parties devraient, avant tout, faire preuve de bonne foi et reprendre les pourparlers à travers la mise en place d’un espace de concertation qui réunit les représentants du SECES et ceux du ministère. Un espace dans lequel des discussions continues devraient être organisées pour résoudre le problème une bonne fois pour toutes. Sans vouloir se poser en donneur de leçons à l’attention d’éminents universitaires, le SECES devrait savoir que la tenue d’une grève – devenue presque une « tradition » à l’université - n’a jamais permis de résoudre totalement un problème sauf créer un climat de tension et éventuellement donner l’impression de faire trembler un ministre, sans plus !
Sandra R.

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La une du 18 janvier 2020

L'affaire s'est produite le 15 janvier dernier à Antohomadinika. Elle concerne les aberrations d'un homme, accusé à la fois d'usurpation de fonction et de titre d'un gendarme mais surtout  aussi de tentative de viol. La victime : sa propre belle-mère qui est paralysée à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC). La plainte a émané de l'épouse du suspect. Et elle ne s'était pas adressée à n'importe qui. Elle s'est tournée directement au commandant de la circonscription régionale de gendarmerie d'Antananarivo.

 

Quoique le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES), soit encore en grève, les dates des concours d’entrée en première année ne sont pas reportées, avance le président du SECES, le professeur Sammy Grégoire. Pour la Faculté des lettres, les concours se tiendront le 28 janvier, tandis que ceux du Faculté d’économie, de gestion et de sociologie aura lieu le 26 février prochain.  Ainsi, des examens semestriels se tiennent à Ankatso depuis le début de cette semaine.

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En selle !

Les procédures d’usage de passation de service ayant été effectuées dans la journée d’hier jeudi 16 janvier, Franck Naina Andriantsitohaina, le nouveau maire élu, prend quartier à l’Hôtel de ville d’Analakely, le siège de la Mairie de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Il donne l’image réelle de quelqu’un, prêt pour un long périple d’une passionnante et noble aventure, qui monte en selle d’un « deux-roues ».

 

Place aux actions. Le nouveau maire élu au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), Naina Andriantsitohaina, fait appel à la solidarité de tous pour arriver au redressement de la ville des mille. « Nombreuses sont les actions qui nous attendent. En plus, elles sont toutes des priorités c’est pourquoi, il faut travailler dur et dans l’immédiat », déclare le premier magistrat de la ville dans son discours d’investiture, hier. « Je n’ai aucun problème avec personne, groupe ni parti politique. Mes ennemis sont les ordures et l’insalubrité, l’inondation et l’éboulement, la pauvreté, le problème d’éclairage public et l’insécurité, les embouteillages et les routes dans des piteux états ainsi que l’incivisme ». Détaillé dans le « Veliranon’Iarivo », le programme du nouveau maire de la CUA se focalisera sur les actions à entreprendre à court et à moyen terme pour combattre ces 10 ennemis.

 

L’assainissement au sein de la Fonction publique se poursuit. 23 437 agents publics inconnus au bataillon ont été recensés, selon le rapport du Conseil des ministres de mercredi. Des mesures immédiates seront prises contre ces fonctionnaires dont le lieu d’affectation et l’identité sont inconnues. Un suivi strict sera effectué concernant le nombre réel des fonctionnaires selon leurs catégories et leurs fonctions. Les remplacements numériques systématiques sont par ailleurs supprimés.

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LA UNE DU 17 JANVIER 2020

Coup de filet des limiers de l’enquête spécialisée, vendredi dernier à Behoririka : deux Chinois et une femme malagasy sont tombés dans le piège.  Le lundi 13 janvier dernier, les trois ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Tout a commencé le 9 janvier 2020 lorsqu’une Malagasy était sur le point de prendre le vol à destination de Sri Lanka, à l’aéroport d’Ivato. Puisque le comportement de la dame a suscité la méfiance chez les policiers de l’aéroport, ils l’ont alors confiée aux mains de leurs collègues de l’enquête spécialisée pour le besoin de l’enquête.

 

« Mon mari ne me laisse pas travailler, ni dehors ni à domicile. Il me répète souvent qu’une épouse et mère doit se dévouer à sa famille et que c’est son rôle de subvenir à nos besoins. Pourtant, il a du mal à assumer ce rôle, vu son salaire. Quand je lui demande de l’argent pour les besoins supplémentaires, par exemple pour l’achat de vêtements et accessoires pour les enfants, il s’énerve et me crie dessus, au point de me dénigrer et de m’insulter à haute voix », nous confie Sitraka R., mère de famille résidant à Itaosy.

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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