Super User

Super User

Scène de cauchemar à l’école Saint-François d’Assise, à Andravoahangy, gérée par les bonnes sœurs, vers le milieu de la matinée hier. Et que le service de réanimation médicale de l’HJRA Ampefiloha, a été débordé. Des élèves dudit établissement, une soixantaine environ, âgés entre 6 et 14 ans,  et 9 adultes ont été rendus malades à la suite d’une intoxication alimentaire. Des bonnes sœurs responsables de l’école mais aussi des cuisinières figurent dans la liste des malades.  Toutefois, l’on ne déplore aucun décès. Tous ont mangé des beignets appelés familièrement « mofo anana », selon des témoins sur place. Or, la nourriture en cause,  a été achetée et consommée à la buvette située dans l’enceinte même de l’établissement scolaire.  

De nombreux cas de violences conjugales, une vingtaine de cas de violences économiques, 5 cas de viol, 2 hommes parmi les victimes, etc. Les personnels dépêchés au sein du centre spécialisé de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre (VBG), implanté à Mahamasina, ne chôment pas. Ce centre de prise en charge intégrée a été mis en place par l'association Fitia, fondée par la Première dame et ambassadrice du FNUAP dans la lutte contre les VBG, en la personne de Mialy Rajoelina, ainsi que ses partenaires pour renforcer la dénonciation et le signalement des cas de violence. Il offre également le soutien et la prise en charge adéquats aux victimes de violences.

Rien ne va plus dans l'enseignement supérieur public à Madagascar. Les étudiants de l'Ecole normale supérieure (ENS) à Ampefiloha, de la Faculté des sciences de l'université d'Ankatso, ceux de l'Ecole polytechnique de Vontovorona ainsi que les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l'enseignement supérieur (SECES) ont observé une grève hier. Tous les cours, les examens ou encore les mémoires et thèses sont suspendus. D'après le vice-président du SECES, section Tanà, Dr Faly Randriamialinoro, tous les examens et concours d'entrée à Ankatso, ainsi que les thèses et mémoires sont reportés pour la semaine prochaine.

 

%PM, %16 %898 %2019 %20:%Déc

A deux vitesses

La Haute Cour constitutionnelle (HCC) déclare conforme à la Constitution la nomination des gouverneurs. Par la décision n°17-HCC/D3, le Juge constitutionnel donne le feu vert sur la constitutionnalité du décret n°2019-1866 du 25 septembre relatif au gouverneur émis par le régime IEM.

 

Pas de dépenses inutiles. La présidence de la République de Madagascar aurait décidé une réduction drastique quant à la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an 2020 au couple présidentiel . Cette cérémonie se déroule dans le courant du premier mois de l’année au palais d’Etat et où les représentations diplomatiques, les membres des différentes institutions de la République, le Gouvernement et dès fois les représentants des collectivités décentralisées ainsi que les opérateurs économiques se donnent rendez-vous pour adresser au Président de la République et son épouse les vœux du nouvel an.

Venir en aide aux personnes affectées dans les moindres délais. Chaque année, Madagascar est pratiquement touché par près de quatre cyclones, entraînant des dégâts matériels conséquents. C’est pourquoi la Banque mondiale a approuvé un don de 50 millions de dollars pour que le pays puisse mieux affronter les saisons cycloniques. Ainsi, la convention sur le sujet a été signée hier, à Ambohitsorohitra, entre la Banque mondiale et le ministère de l’Economie et des Finances, et ce devant le Président de la République Andry Rajoelina.

%PM, %16 %892 %2019 %20:%Déc

LA UNE DU 17 DECEMBRE 2019

Rattaché au ministère de l’Eau depuis 2008, le Service autonome de maintenance de la ville d’Antananarivo (SAMVA) sera incessamment de nouveau sous la tutelle de la Commune urbaine d’Antananarivo.

L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina, samedi dernier, lors de la remise  de dons à ce service qui assure la gestion des ordures dans la Capitale Antananarivo. Le régime Ravalomanana avait adopté le décret ministériel 2008/599 en septembre 2008 et plaçant le SAMVA  sous tutelle technique du ministère de l’Eau.

La décision prise sous l’appellation de « restructuration » de cette structure en charge des ramassages d’ordures pour des motifs de « parallélisme des formes », fut pourtant interprétée comme un « coup bas » parmi tant d’autres à l’encontre du jeune maire de l’époque, Andry Rajoelina.

Une décision qui s’est retournée ces quatre dernières années contre Lalao Ravalomanana, la maire sortante de la Capitale, et épouse de l’ex-Chef d’Etat Marc Ravalomanana, laquelle a fini par déclarer son impuissance dans l’assainissement de la Capitale face aux montagnes d’ordures qui envahissent les rues.

Dons pour le SAMVA
35 camions, 175 bacs à ordures ainsi que divers équipements, ont par ailleurs été remis au SAMVA par l’Etat central samedi dernier, afin de contribuer au retrait des déchets et ordures à travers les six Arrondissements d’Antananarivo.

« Nous allons relever le défi d’une ville saine pour la population, vitrine du développement », a déclaré le Président Andry Rajoelina lors de la remise officielle de ces équipements. Le Président de la République d’ajouter que l’Etat prendra ses responsabilités dans l’assainissement de la Capitale et qu’il appartenait aussi à chaque citoyen de veiller à la propreté de la ville. Par ailleurs, à partir du mois de janvier 2020, plusieurs projets d’infrastructures tels que les douches, bassins et toilettes publiques aux normes seront aussi mis en place dans tous les Arrondissements d’Antananarivo.

La remise de ces dons permettra aux Tananariviens de souffler. Depuis quelques semaines, l’enlèvement des ordures dans la Capitale est rendu impossible par manque de matériel, selon le directeur général du SAMVA. En effet, l’insuffisance de bacs à ordures est criarde. En outre, pour collecter les ordures, ce service ne disposait que de 13 véhicules dont quelques-uns étaient loués.
Le Chef de l’Etat a aussi remis samedi les véhicules 4x4 destinés à la Préfecture et aux Districts d’Antananarivo.
La Rédaction

Concrétisation de la transition énergétique par la Société d’eau et d’électricité de Madagascar. La Commune d’Andohan’Ilakaka innove avec l’installation de la première centrale d’auto-consommation photovoltaïque hybride. Cette ville de la Région d’Ihorombe, avec le plus grand gisement de saphirs à ciel ouvert du monde, s’éclaire désormais au solaire. La centrale photovoltaïque, située à 1 km au nord de la ville, se compose de 1 415 panneaux solaires, d’une puissance totale de 460 kWc. A cela s’ajoutent les 1 500 kWh de stockage pour batteries lithium-ion, installés dans deux conteneurs pré-équipés et aménagés. L’infrastructure énergétique solaire remplacera ainsi l’installation thermique actuelle qui produit une énergie fortement carbonée et plus coûteuse.

Actuellement, la centrale permet l’approvisionnement en énergie pour 660 ménages. Toutefois, les besoins énergétiques des 1 200 abonnés seront couverts en 2020 avec la production de l’installation solaire. « Il s’agit d’une véritable transformation technologique et économique permettant de lutter contre la pollution mais aussi contre l’augmentation du prix du gasoil et donc de l’énergie dans la Grande île », avance un responsable auprès de Cap Sud Madagascar. De plus, cette installation solaire permettra d’éviter l’émission de 500 000 kg de CO2/an, avec une production annuelle de 835 000 kWh d’origine photovoltaïque. Cap Sud souhaite contribuer à démocratiser l’énergie solaire photovoltaïque, une ressource inépuisable, propre et peu coûteuse afin d’en faire une énergie accessible pour tous les habitants de Madagascar.
Installation de Cap Sud Madagascar

La centrale solaire dans la ville d’Ilakaka a été financée et installée par la société Cap Sud Madagascar, filiale de Cap Sud. Fondé en 2006 par Stéphane Gilli, ce dernier étant un constructeur majeur de centrales photovoltaïques en France, comme à l’international. L’agence Cap Sud Madagascar à été créé en 2017 afin d’accompagner la transformation énergétique du pays et d’apporter l’expertise d’un groupe leader dans le solaire depuis plus de 13 ans. Parmi ses offres proposées, le contrat « Energy Management » est une solution clé en main pour l’étranger où tout est inclus comme l’étude, l’installation, le financement, la maintenance ainsi que toutes les démarches financières et juridiques. Sans avoir à investir, il permet de proposer une énergie de qualité tout au long de l’année et de réduire la facture d’électricité, ainsi que son impact sur l’environnement. 

L’agence participe également à des œuvres sociales, à travers « Manentena Foundation » qui œuvre dans les pays en développement comme Madagascar. L’objectif étant de fournir de l’eau et de l’électricité aux plus démunis. La Fondation est notamment financée par un mécanisme de reversion de 2€ pour chaque kWc installé par le Groupe Cap Sud, et cela partout dans le monde. A Madagascar, la Fondation a récemment construit dans le village de Morarano le « Batsol » un dispensaire 100 % autonome en énergie, permettant d’électrifier le village et l’école, et de créer ainsi un lieu de vie sain et sécurisant pour tous.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

%PM, %15 %871 %2019 %19:%Déc

Lenteur excessive !

C’est trop ! Le pays met un peu moins de deux mois pour venir à bout des résultats officiels des élections communales et municipales. On lambine trop. Les électeurs ont été appelés aux urnes le 27 novembre 2019 pour voter les maires et conseillers municipaux. Il fallait attendre douze jours après qu’elle (la CENI) commence, par le biais des ad hoc pour enfin publier les résultats officiels provisoires. C’est ainsi que les maires et les conseillers provisoirement élus des quatre Régions de l’ancienne province d’Antananarivo ont été connus le 9 décembre. Mais ces élus « à moitié » doivent encore patienter plus d’un mois pour  être fixés officiellement et définitivement de leurs sorts. C’est quand même trop ! Qu’est-ce qu’on « fabrique » quelque part pour qu’on traîne ainsi ? Certes, on est dans le pays du « mora mora » et que tout se fait à la vitesse de l’escargot sinon de la charrette à bœufs. Et dire que nous ne pouvons plus nous débarrasser de ce carcan de lenteur excessive qui nous colle à la peau ?

Sous d’autres cieux, on connait les résultats définitifs des élections quel que soit le genre en fin de journée de la date du scrutin. Tout au plus tard, le lendemain matin. Evidemment, grâce à la maitrise des technologies de pointe de la communication, valable dans les pays avancés. En Angleterre, Boris Johnson a pu savourer déjà la victoire de son parti au Parlement le lendemain matin même.  Certains pays africains font des progrès énormes. En Algérie, tout récemment, il a fallu 48 heures seulement aux responsables pour faire état publiquement des résultats de l’élection présidentielle. Bien sûr, on n’est pas au Royaume-Uni ou en Algérie ! Quand même, nous mettons trop de temps pour traiter nos élections.

Madagasikara serait-il le pays des « voleurs de voix » invétérés (mpangala-bato ikoizana) pour qu’on prenne ainsi toutes les précautions inimaginables ? Serions-nous totalement inconscients des risques ou des dangers qui nous guettent en gardant secrets trop longtemps dans les « casiers » les résultats des votes ? De toutes les façons, c’est un secret de Polichinelle ! A Tanà ou dans certaines grandes villes comme Antsirabe, à titre d’exemple, on connait déjà les résultats le lendemain matin du scrutin.

Quoiqu’on dise, les hauts responsables du pays manquent cruellement de la volonté politique de faire avancer les choses.  Apparemment, il semble que le Chef de l’Etat Rajoelina, le Premier ministre et quelques membres du Gouvernement soient les seuls à avoir conscience de l’urgence de la situation qui prévaut au pays. Le reste, on se plait à agir, parfois inconsciemment, sans trop se presser. Certes, on sait bien l’une des fables de La Fontaine « rien ne sert de courir, il faut partir à point ». Mais quand même c’est trop, c’est trop !

A Antananarivo, le démarrage de tous les travaux d’assainissement, un cas très urgent, attend le nouveau maire. L’équipe sortante somnole. Se sentant désavouée, elle ne prend plus comme à l’accoutumée aucune initiative. Les festivités de fin d’année approchent à grands pas. Mais la ville croupit dans la saleté et végète dans le bordel voire dans l’anarchie. Heureusement qu’il y a des initiatives privées. Des actes ponctuels forts utiles. Mais cela ne peut plus durer ainsi.
Ndrianaivo

 

Fil infos

  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

A bout portant

AutoDiff