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Ce mardi, à 19 heures, le Président Andry Rajoelina va adresser ses vœux aux Malagasy. Comme d’habitude, l’adresse à la Nation du Chef de l’Etat devrait être diffusée sur les chaînes nationales. De source informée, l’on apprend que cet ultime discours de l’année devrait différer totalement des précédents discours des précédents présidents. En effet, le Président va profiter de ce discours pour  faire le bilan de l’année 2019 et de parler de l’avenir, des réformes annoncées pour 2020. Et pour cause, le Président de la République aurait donné l’ordre de supprimer totalement la cérémonie de présentation de vœux qui se déroule traditionnellement au Palais d’Etat d’Iavoloha à chaque début d’année. Durant les précédents régimes, cette cérémonie se déroulait durant le mois de janvier au Palais d’Iavoloha. L’occasion pour les membres du corps diplomatique et des corps constitués d’adresser au Président et son épouse les vœux du nouvel an.

D’habitude, l’on avait droit à des discours successifs des présidents d’institution puis du Président de la République, lesquels dressaient à cette occasion leurs bilans et traçaient leurs perspectives pour les années à venir. Cette série d’allocutions précédaient un grand buffet accompagné de festivités auxquelles étaient invitées à participer parfois près de 1500 personnes. Cette fête avait été critiquée sévèrement par beaucoup pour son caractère budgétivore.  Austérité budgétaire oblige, cette cérémonie et le grand buffet seront désormais supprimés. Le Président Andry Rajoelina veut rompre avec le passé. L’adresse à la Nation de la fin de l’année de ce mardi sera donc également l’occasion pour le Chef de l’Etat d’adresser ses vœux pour le nouvel an et de tracer les perspectives. Pour de ce premier discours de fin d’année de son quinquennat, le Président de la République parlera des travaux débutés durant l’année écoulée, ceux qui sont en cours et ceux qui restent à effectuer. Le discours du Président de ce mardi va donc durer plus longtemps que d’habitude. Il se dit que le style diffèrera également des précédents du même genre.
La Rédaction

Si la population malagasy est habituée à passer la nuit de la Saint-Sylvestre sous un beau temps, pour cette fois-ci, le résultat des études menées par les prévisionnistes s’annonce plutôt négatif. Selon la Direction générale de la météorologie (DGM), un temps pluvieux caractérisera la journée du 31 décembre 2019 et du 1er janvier 2020, entre autres dans les côtes Sud-est et Est. La présence d’une perturbation tropicale qui est actuellement en cours de formation dans l’océan Indien favorise la descente de la Zone de convergence inter-tropicale sur le Nord de Madagascar.  Cela stimule ainsi le retour des activités orageuses généralisées. Et ce cumul de pluies va être localement abondant sur certaines régions du Nord et des hautes-terres.

En ce qui concerne les températures, le niveau maximal connait une légère hausse. La Capitale va enregistrer un degré de chaleur estimé à 30° C. Les zones côtières doivent aussi s’attendre à un thermomètre affichant jusqu’à 34° C.

Au sujet de cette perturbation tropicale, samedi dernier, son centre a été positionné à 1 250 km à l’Est-nord-est de l’île Sainte-Marie avec un vent moyen de 45 km/h, accompagné par des rafales pouvant atteindre les 60 km/h. La dernière prévision météorologique a dicté son intensification dans les prochaines 60 heures, tout en s’approchant des îles Mascareignes. Pour cette raison, elle ne présente aucune menace pour la Grande île. Ce qui implique que pour le moment, il n’y a pas d’alerte cyclonique à Madagascar.

Par ailleurs, les usagers en mer des côtes orientales, naviguant en pirogues et petits navires, sont priés d’être prudents car le régime d’alizé se renforcera dans les prochains jours.
Recueillis par K.R.

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La une du 30 décembre 2019

La récente découverte à Ampitatafika du corps de la petite Estella (4 ans) à la suite de sa disparition le 24 décembre dernier, alimente encore les conversations. L’énigme sur cette affaire reste entière. En attendant, hier, la dépouille de la victime avait été autopsiée à la morgue de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona sous la houlette du Dr Rado. Seule une poignée de ses proches, dont le père de la fillette, y était présente, avec les formalités d’usage qui devaient préluder à la mise en bière du corps.

2 584 enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs tandis que les seconds exercent auprès des centres nationaux de recherche. 1 203 d’entre eux sont des assistants ou assistants de recherche, titulaires d’un diplôme de Master II ou DEA. « Les enseignants-chercheurs ont une obligation d’excellence. A l’exemple des assistants, ils ne devraient pas y rester jusqu’à la retraite et ensuite demander un maintien en activité. Ils devraient plutôt finir leurs recherches pour avoir leur Doctorat et devenir des Maîtres de conférences. Ces derniers devront quant à eux poursuivre les recherches pour l’obtention d’une HDR (habilitation à diriger des recherches).

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L'outil fin prêt

Qu'on se donne le moyen de sa politique ! Telle est en substance l'ambition légitime affichée des tenants du pouvoir. Il est beau d'avoir un programme structurant et pertinent mais quand on ne met pas en place l'outil principal pour le réaliser, c'est du canular. Une tromperie de bas étage qui finira un jour par coûter cher à l'auteur indélicat. Par la Décision n° 18-HCC/D3 du 21 décembre 2019, la Haute Cour Constitutionnelle déclare conforme à la Constitution l'ordonnance n° 2019-016 portant Loi des Finances 2020.

 

Les Forces de l'ordre sont parvenues à remonter la trace d'un utilisateur de facebook qui a proféré des injures à l'encontre du Chef de l'Etat.

 

Les résultats provisoires de l'élection communale à Antsirabe placent le Dr Unoh en pole position. Un nouveau paysage politique se dessine dans la ville d'eaux car le futur maire est un candidat du parti au pouvoir. Il détrône le TIM dans cette circonscription longtemps considérée comme étant le fief du parti de l'ancien Président. A travers une interview qu'il a accordée récemment, en marge de la tenue d'un « asa tagnamaro », le favori pour devenir le premier magistrat d'Antsirabe livre son parcours et dévoile son programme politique sur le court et long terme. Il incite tout un chacun à prendre ses responsabilités pour le développement de la Commune et de la population. Interview.

 

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LA UNE DU 28 DECEMBRE 2019

La plateforme des organisations de la société civile sur les industries extractives a boycotté la consultation sur le processus d'élaboration du nouveau code minier. Ce forum a eu lieu à l’occasion du Salon des mines qui s’est déroulé il y a quelques jours au Mining Business Center à Maibahoaka. Des représentants de l’administration, de la société civile, des opérateurs ont assisté à ce forum. Après leur déclaration, ces représentants des membres de la société civile sont sortis de la salle. Une sortie dénoncée par bon nombre d’observateurs avertis de la vie publique dans la Grande-île qui y voient une volonté manifeste de ceux-ci de freiner le processus tendant vers l’adoption du projet de refonte du code minier.

La plateforme pointe notamment du doigt une démarche unilatérale de l’Etat malagasy dans l’élaboration du texte. Il faut pourtant savoir que le forum minier d’Ivato est une suite aux nombreuses consultations déjà menées et débutées au mois de janvier, selon les précisions du ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra. Trouvant à chaque fois des prétextes fallacieux pour éviter le dialogue, les membres de la société civile auraient toutefois, à maintes reprises, snobé ces consultations, selon une source.  La manifestation qui a eu lieu à Ivato doit en outre être interprétée comme le signe que l’Etat prend ses responsabilités pour consulter, a précisé le ministre des Mines.

Par ailleurs, le membre du Gouvernement signifie que la version finale de l’avant-projet de loi sera issue des dialogues entre toutes les parties prenantes. Une manière à lui de répondre à la plateforme de la société civile qui, allant plus vite que la musique, laisse entendre le parachutage d’un texte par le Gouvernement et un simulacre de consultation autour de ce code minier. L’Etat a proposé cet avant-projet de loi, mais ne ferme pas les discussions pour autant, car les parties prenantes sont invitées à émettre leurs avis sur les dispositions à supprimer ou les compléments à apporter, a expliqué le ministre, dénonçant la sortie prématurée des membres de la société civile.

A entendre ce dernier, la présentation de l’avant-projet de loi est une étape du processus et non la fin. Un processus qui ne doit toutefois pas être trop long, précise le ministre, arguant la nécessité d’avancer dans le processus pour le développement du secteur en particulier et de la Grande-île en général. Les impacts du secteur minier pour les Malagasy et le pays tout entier sont en effet pour l’heure non palpables, avait souligné le Premier ministre Christian Ntsay lors de l’ouverture de ce forum défendant la nécessité d’adopter le projet de refonte du code minier, indexant en particulier les grands opérateurs miniers. Des propos repris par le ministre. Ainsi pour les observateurs, en refusant le dialogue, les membres de l’organisation de la société civile œuvrant dans le domaine des industries extractives semblent jouer le jeu de ces gros opérateurs miniers qui trouvent leurs comptes dans les lacunes du code minier actuel…
La Rédaction

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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