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A la manière des facebookers qui se servent de « comptes fake » pour se livrer à des règlements de compte, un nébuleux « groupe de magistrats », se déclarant  être parmi ceux qui viennent de traiter les contentieux liés aux dernières élections communales  et municipales, a émis de graves dénonciations à l’encontre, non seulement de certains de leurs pairs, mais aussi du Cabinet du ministère de la Justice et celui de la Présidence de la République, accusant en des termes à peine voilés les premiers d’avoir été être corrompus, et les seconds d’être les corrupteurs.

Transparency International-Initiative Madagascar (TI-IM), comme facebook pour les utilisateurs de « comptes fake », aurait été choisi par le mystérieux collectif d’hommes et femmes en toge comme plateforme de diffusion des accusations en question. Bien entendu TI-IM  ne s’est pas fait prier pour jouer la caisse de résonnance à ces dénonciations qui, balancées à un moment précis du contexte politique (le jour même de la proclamation des résultats de l’élection pour la Capitale), sont destinées à apporter de l’eau au moulin des adversaires du pouvoir en place d’une part, et en rajouter dans le vin des nouveaux élus pro-régime d’autre part.

Et l’on ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire lorsque, en guise d’introduction de la déclaration qu’on lui aurait chargé de relayer, TI-IM se met à saluer « le courage et l’intégrité de ces magistrats (les auteurs de la déclaration, ndlr)». Car la vraie preuve de courage et d’intégrité n’aurait-elle pas été de dénoncer immédiatement les faits allégués pour qu’ils cessent, au lieu de continuer à se prêter à ce qui ne serait donc, si l’on s’en tient  aux accusations proférées, qu’une mascarade de justice? Curieusement, dans leur déclaration, les délateurs prétendent pourtant encourager « les magistrats intègres qui se sentent démotivés à garder l'éthique dans la pratique de leur profession, dans l'esprit du serment qu'ils ont prêté, et à oser dénoncer toute forme d'atteinte à leur indépendance, d'où qu'elles proviennent ». Or, on a vu qu’eux-mêmes, au lieu d’adopter cette attitude modèle qu’ils préconisent, ont préféré se murer dans un silence complice pour ensuite jouer aux médecins après la mort.

Si ce n’est pas de la lâcheté...

Certains diront que, pour ces « magistrats intègres », révéler les irrégularités et autres pressions au moment où elles surviennent serait prendre le risque de mettre à mal leur carrière. Ce qui revient donc à dire que c’est un souci purement matériel qui aurait pris le pas sur « le respect de l’éthique et du serment qu'ils ont prêté ». De ce point de vue, rien ne distingue les dénonciateurs de leurs pairs qu’ils taxent de corrompus. Dans l’un ou l’autre cas, c’est l’argent qui est la première préoccupation. Avec une note en moins pour ceux qui, pour pouvoir pourfendre en toute sécurité leurs propres confrères et consœurs, se refugient derrière l’anonymat. Si ce n’est pas de la lâcheté, Dieu que ça y ressemble.

L’on ne connaît ni le nombre, ni la circonscription de rattachement des fameux magistrats cafeteurs. A en croire cependant certains passages de la déclaration que TI-IM a relayée, l’on peut conclure aisément qu’ils seraient du Tribunal administratif d’Antananarivo. C’est-à-dire certains de ceux-là même qui ont trôné sur le devant de la scène lors de la proclamation des résultats définitifs des dernières élections pour la Capitale. D’aucuns auraient apprécié qu’ils s’identifient. Car en signant sous une vague appellation de « Un groupe de magistrats de l’ordre administratif en charge du contentieux électoral des élections communales et municipales » (Sic), ils restent du même acabit que les titulaires de « comptes fake » sur facebook.

La Rédaction

Inauguration maintenue durant la célébration du soixantenaire de l’Indépendance de Madagascar. Les grands travaux de réhabilitation du Palais de la Reine d’Antananarivo sont désormais achevés. Les travaux de finition en cours seront bouclés d’ici le mois de mai. « Tous les délais fixés au départ sont respectés quant à la reconstruction du Palais. L’objectif du Président de la République étant d’inaugurer le « Rova » réhabilité, y compris la modernisation de l’intérieur, le 26 juin 2020 », avance Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture. C’était lors d’une visite sur place, samedi dernier, afin de constater de visu les avancées des travaux. « En tant que patrimoine national, l’infrastructure et l’architecture du Palais n’ont été touchés mais restent les mêmes que celles lors de la construction à l’époque de la Royauté. Mais comme les autres musées, l’intérieur du Palais a été modernisé suivant l’époque actuelle », ajoute le ministre de tutelle.

Sécurité renforcée

Incendié dans la nuit du 6 novembre 1995. Le Palais royal d’Antananarivo n’a pas pu renaître de ses cendres, malgré les initiatives et les levées de fonds entreprises depuis. Il a fallu que le Président Andry Rajoelina tienne compte de la réhabilitation de ce monument historique parmi ses priorités pour faire bouger les choses. Les travaux y afférents ont ainsi été lancés le 11 avril 2019. Pour éviter un éventuel incendie ou autres incidents, le système de sécurité a été renforcé, avec l’utilisation des nouvelles technologies. En outre, un comité scientifique composé entre autres d’historiens, archéologues, experts en patrimoine suivent de près les travaux de réhabilitation et de modernisation du « Rova ». Ce comité valide tous les travaux et actions effectués, même l’emplacement et la restauration des patrimoines sauvés de l’incendie.
Rappelons que le Palais de la Reine d’Antananarivo constitue à la fois un symbole historique de l’unité nationale et le reflet de la souveraineté. Ce grand monument historique se compose du Palais de Besakana et celui de Manjakamiadana, sans parler des autres patrimoines marquant l’histoire d’Antananarivo et de Madagascar, renfermés à l’intérieur.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Deux employés de la Télévision nationale (TVM) sont accusés sur les réseaux sociaux et la presse en ligne de comploteurs. Ils seraient derrière la manifestation prévue se dérouler aujourd’hui au siège de la TVM où se tiendra  ce jour le staff meeting hebdomadaire du ministère de la Communication  et de la Culture.  Le choix de se manifester aujourd’hui est ainsi loin d’être fortuit.

Ces journalistes dinosaures incitent les employés à manifester contre la décision du ministère de ne plus renouveler le contrat de certains employés de courte durée (ECD) au sein du département. Or, ce non renouvellement décidé par le MCC à l’endroit de 52 ECD, non seulement de l’ORTM mais également dans d’autres directions, respecte strictement la loi en vigueur. Il faut savoir en effet que le renouvellement n’est en aucun cas un droit acquis. D’ailleurs en signant leur contrat, les ECD savaient pertinemment qu’ils sont des agents liés  à un contrat à durée déterminée. A chaque début d’année, les deux parties renouvellent leur contrat mais l’employeur a la faculté de ne plus le renouveler pour diverses raisons. Il se pourrait par exemple que l’employeur n’ait plus besoin du service de l’ECD ou que celui-ci ne remplisse plus les conditions nécessaires au bon déroulement du travail ou que sa compétence soit sujette à discussion. Pour le cas du MCC, et certainement des autres ministères qui mettent fin au contrat des ECD, une évaluation de chaque agent a été effectuée avant de prendre la décision de ne plus renouveler le contrat.

Des sources d’informations avancent que les dirigeants successifs à la tête de ce département ministériel y plaçaient leurs connaissances ou proches dans des directions en leur offrant ce statut d’ECD. Il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui, les responsables constatent un sureffectif des agents et suite aux directives du Président de la République et du Premier ministre, chaque ministère a l’obligation de dégraisser le nombre des ECD.
La rédaction

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La une du 13 janvier 2020

Tout est bien qui finit bien ! Après leur disparition inexpliquée, mercredi dernier dans l’après-midi, près de leur maison à Mangarivotra-Itaosy, la petite Lovasoa Fifaliana Raharimalala (7 ans) ainsi que ses frères aînés, Luc Fiderana Nambinintsoa (8 ans) et Elysé Randrianjatovo (11 ans) ont été finalement retrouvés sains et saufs, jeudi soir dans le tunnel d’Ambohidahy.  C’est là que, alarmées par la détresse de la fillette notamment, des personnes, qui s’apitoyaient sur le sort de ces gosses, les ont conduits jusqu’à leur foyer à Itaosy. C’est l’aîné qui le raconte.

 

Depuis quelques jours, l’enseignement à Madagascar est confronté à une période difficile. Tout d’abord, un jeune collégien du CEG Ratsimilaho, situé à Toamasina, a été tabassé à mort par ses camarades. Et ensuite, il y avait la blessure volontaire d’un enfant de 3 ans et demi dans une école privée de la Capitale, un acte commis par son institutrice. Chaque semaine, l’Office national de l’enseignement privé de Madagascar (ONEP) reçoit au moins une plainte, non seulement à propos de maltraitance d’enfant à l’école, mais également d’autres cas.

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Vive le maire !

L'heure de vérité a sonné. Les résultats définitifs des Communaux et Municipaux du 27 novembre 2019  dans tout le territoire national sont affichés. Avant les publications des résultats définitifs, les Tribunaux Administratifs (TA) des ex- Faritany ont jusque à hier 9 janvier, date butoir, pour traiter et juger les requêtes déposées par les candidats concernés. En gros, les TA ont confirmé les résultats provisoires publiés par la CENI et ses démembrements.

 

Le Tribunal administratif d'Antananarivo a annoncé, hier à Anosy, les résultats définitifs des élections communales et municipales pour l'ex-province d'Antananarivo. Naina Andriantsitohaina est élu maire de la Commune urbaine d'Antananarivo. Plus de la majorité des sièges, que ce soit maire ou conseiller municipal, a été raflée par la plateforme soutenant le Président Andry Rajoelina, le Malagasy Miara Miainga, le Freedom et les indépendants. Le parti TIM a récolté des miettes. Le déclenchement des travaux de développement par les communes est attendu par la population.

 

L'heure du remaniement approche. Un changement qui, dans son sillage, apportera un lifting dans les postes de haut responsable d'Etat. Fait inédit, le Président de la République Andry Rajoelina lance un appel à candidatures à tous ceux qui ont la compétence et la volonté  pour œuvrer à l'émergence de Madagascar. Ils sont invités à se manifester, à partir d'aujourd'hui jusqu'au 24 janvier prochains, sur la plateforme mise en place à cet effet. Cette nouvelle approche pour dénicher « des talents cachés » dans plusieurs domaines prône l'équité, l'égalité de chance et la transparence.

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LA UNE DU 11 JANVIER 2020

Fil infos

  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés
  • Série d’inaugurations à Fianarantsoa - Andry Rajoelina au plus près de la population
  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
  • Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 
  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts

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Editorial

  • La surchauffe
    Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours. Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

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