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Sujet de polémique. La vidéo exposant un agent de Police exécutant en public un prétendu suspect lors d’un braquage raté à Antsahamanitra, vendredi dernier à Ampefiloha, a suscité beaucoup de réactions. La Police nationale n’est pas restée de marbre devant cette bavure, et non bravoure, d’un des siens en prenant une décision radicale. En effet, le ministre de la Police, le Contrôleur  général Rafanomezantsoa Roger, a informé la presse dans la soirée d’ hier que le policier qui a donné le coup mortel à un présumé braqueur à terre et désarmé a été mis sous mandat de dépôt après avoir été présenté devant le Parquet. Il a par ailleurs présenté ses condoléances à la famille de la victime et a promis de prendre des mesures disciplinaires aux brebis galeuses. Le ministre de la Sécurité publique a martelé que le corporatisme n’a pas sa place dans son département et que les fautifs devront être sanctionnés. Bon nombre de téléspectateurs et abonnés des réseaux sociaux s’en disent outragés, en pointant du doigt le geste du policier. Ceci d’autant plus que le suspect, étant déjà à terre, a été sans arme.La vidéo publiée sur une chaîne privée de la Capitale pour ensuite être partagée sur les réseaux sociaux semble pourtant compromettante. La Police reconnait que la sécurisation et la lutte contre les actes de banditisme sont sacrées. Aussi, les missions des policiers sont régies par les lois en vigueur.

Augmenter les surfaces cultivables et la production rizicole. Tel est l’un des défis lancés par le Président Andry Rajoelina pour arriver à  l’autosuffisance alimentaire de Madagascar. Un défi qui s’inscrit parmi les « velirano » du Chef  de l’Etat pendant la campagne  électorale et qu’il n’a pas manqué de réitéré dans son allocution lors d’un évènement organisé à la veille de la septième conférence internationale pour le développement de l’Afrique ou TICAD 7 hier à Yokohama, au Japon.  «L’autosuffisance alimentaire représente un défi national prioritaire dans la Politique Générale de l’Etat et le Plan Emergence de Madagascar.  La lutte contre la malnutrition et le défi de l’autosuffisance alimentaire ne dérogeront pas à l’obligation de résultats que nous nous sommes fixés», a indiqué l’homme fort du pays. La politique alimentaire de Madagascar se décline en cinq points dont la création de structures nationales, régionales et locales pour soutenir les politiques dédiées à l’amélioration de la nutrition  et des habitudes alimentaires,  l’accroissement de la production  alimentaire locale grâce à un  programme d’investissement agricole et une rationalisation du secteur agroalimentaire et la mise en place d’une bonne gestion des  ressources en eau à travers des  projets d’irrigation ainsi qu’à travers la sécurisation foncière entre autres.

L’ancienne ministre de la Population, Onitiana Realy, n’a plus le droit de quitter le territoire national. La Justice aurait demandé à qui de droit de lui émettre un avis d’interdiction de sortie du territoire (IST) suite à des suspicions de détournement de deniers publics. Il s’agit pour l’instant de suspicion et non d’accusation mais pour le besoin de l’enquête, la Justice voulait que toutes les personnes concernées dans les dossiers qu’elle traite soient à tout moment à sa disposition. Les bribes d’informations collectées mentionnent que l’exercice 2017 du ministère de la Population  comporte des anomalies assimilées à un détournement de deniers publics. Tant que l’enquête de la Justice n’est pas terminée et le verdict ne condamne Onitiana Realy, elle bénéficie de la présomption d’innocence. Son époux, Briand Andrianiriana se trouve également dans la même situation que sa femme. Président du conseil d’administration de l’ARTEC (Autorité de régulation des technologies de communication), son nom a été cité dans une affaire de détournement au sein du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique au temps de Maharante Jean de Dieu. A l’instar de sa femme, Briand Andriniriana, candidat malheureux au comité exécutif de la fédération malagasy de football,  est frappé aussi d’une interdiction de sortie du territoire tout comme son ancien boss, Maharante Jean de Dieu.

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En de bonnes mains

 Raoul Arizaka Rabekoto prend les rênes du ballon rond malagasy. Elu par 15 voix sur 22 contre un rival de taille, Hery Be, l’ancien directeur général de la CNAPS remporta haut la main le scrutin organisé par le Comité de normalisation dans cadre idyllique d’Ifaty (Toliary). Il a fallu au moins 24 mois aux dirigeants du sport roi du pays pour dénicher  enfin l’oiseau rare, le remplaçant d’Ahmad. Un record de « sur place » ! Fort d’un cursus académique universitaire consistant et riche d’un parcours professionnel impressionnant, Raoul Arizaka Rabekoto gagna, presque sans difficulté, la bataille pour siéger à Isoraka. Evidemment, l’adversaire qu’il a dû affronter Hery Rasoamaromaka n’est pas n’importe qui. Il  fait partie des dirigeants dynamiques pour le bonheur du football à Madagasikara. Etant un opérateur économique, Hery Be ne ménageait pas les efforts nécessaires et s’était beaucoup investi de telle sorte que le monde du ballon rond malagasy jouisse d’un cadre propice à l’épanouissement décisif. Le kitra malagasy vient de sortir d’une longue léthargie. Un terrible sommeil à la fois maladif et atrophiant ou même mortel du genre des sommeils provoqués par les piqûres des tsé-tsé d’Afrique. Pendant au moins trois décennies, le football de la Grande île traversait le désert de l’infertilité. Une période de galère au cours de laquelle les férus de ce sport de masse par excellence ont dû se contenter à des échecs sans fin. L’équipe nationale n’avait jamais pu aller au-delà du Canal de Mozambique. On ratait toutes les compétitions internationales du Continent et surtout celles du monde. La gloire des années 60 et 70 s’évanouirent comme de la fumée. La Fédération malagasy du football (FMF) montrait depuis des lustres ses limites. Toute tentative à renouveler l’équipe dirigeante  butait à l’immobilisme et à l’ineptie des responsables à tous les niveaux. A  cette époque, à Madagasikara, on avait un insolite slogan « on ne change pas une équipe qui ne gagne pas ! » Les dirigeants qui perdent, à tous les coups, restent au …pouvoir. D’ailleurs, une situation qui reflète le topo du régime politique en place. En dépit des échecs flagrants, l’AREMA s’incrustait au pouvoir et ne le quittait qu’à l’issue des mouvements de contestations populaires. Pour le foot, il a fallu attendre l’arrivée aux manettes du onze national d’un coach, un Vazaha en la personne de Mr Dupuis qui, apparemment n’a rien de spécial dans son parcours, mais qui a eu au moins le mérite de savoir juste ce qu’il faut et qu’on le laissait libre de gérer et de décider. En effet, Barea connait enfin ses jours de gloire ! Pour une fois, nos joueurs ont pu montrer leurs talents à l’extérieur. Raoul Arizaka Rabekoto en arrivant à Isoraka hérite d’un état pas si maigre que cela. Il prend la relève au moment où le kitra se trouve dans la phase ascendante. Lui-même, il n’est pas un novice du monde du football. La section foot de la CNAPS dont il est le parrain sinon le… père fondateur jouit d’une bonne réputation. Etant un ancien deuxième vice-président du comité de direction sortant, il connait du bout de ses doigts les rouages de la FMF. Ce n’est point  un apprenti. Au final, le football malagasy se trouve en de bonnes mains.

Madagascar remonte la pente avec patience. Il a fallu attendre le neuvième jour de compétition pour que la Grande île réussisse à débloquer son compteur de médailles aux Jeux Africains qui se déroulent actuellement à Rabat, Maroc, jusqu’au 31 août. Malgré cette collecte tardive de médailles chez les athlètes malagasy, la Grande île se positionne à la 6ème place au classement provisoire, derrière la Tunisie, avec 5 médailles d’or, deux médailles d’argent et une de bronze.

Branle-bas de combat pour les locataires de maisons d’une trentaine de toits, soit quelque 200 familles  dans le secteur du Lazaret Sud à Antsiranana, hier. Un huissier de justice, escorté par les Forces de l’ordre, y était venu pour expulser ces personnes du lieu. Motif invoqué : une église de confession protestante locale se serait prononcée comme étant le propriétaire, et que le moment est venu pour qu’elle utilise le terrain en question.

 

Le 5 août dernier, le groupement de gendarmerie d'Analamanga, a reçu l'alerte sur le kidnapping d'un résidant indien mais de nationalité française à Ankadivato. L'affaire a échappé à l'opinion et à la presse parce que la famille de l'otage n'a pas voulu porter plainte. Récemment, les recherches que les gendarmes ont menées depuis, ont permis le coup de filet sur les 11 auteurs supposés de l'enlèvement. Les Forces de l'ordre ont pu remonter leur piste dont certains ont été arrêtés jusque dans la Région d'Amoron'i Mania.

 

Depuis le mois de février dernier, les quartiers et les ruelles défavorisées considérés comme plus ou moins dangereux et où les malfaiteurs règnent, ont été sécurisés de jour comme de nuit par des policiers militaires (PM). Toutefois,  des faux patrouilleurs y opèrent en même  temps  que ces éléments. Et ces personnes malintentionnées profitent de la situation pour détrousser  les personnes se trouvant sur leur passage. De nombreuses plaintes y afférentes sont publiées sur le réseau social  Facebook mais ne sont rarement rapportées au niveau des postes des Forces de l’ordre. Cependant, pas plus tard que la semaine dernière, un homme de 31 ans,  prétendant être un sergent-chef, a été interpellé par une patrouille de l’Armée dans le secteur d’Isotry.

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En urgence !

Fait rarissime. Le Président de la République adressa individuellement une lettre à chaque membre du Gouvernement. Une communication rarissime de la part d'un Chef de l'Etat, patron de l'Exécutif, aux premiers responsables du Gouvernement. En effet, de par cette « missive » spéciale du moins unique en son genre pour ne pas le dire insolite, Rajoelina Andry Nirina en tant que Premier Responsable de la destinée de la Nation, attire l'attention des ministres sur la situation plus que dramatique dans laquelle la population vit et qui exige, par la suite et sans attendre, des actions urgentes. Tel un patient gravement atteint d'une terrible maladie ou d'une gangrène admis aux Services de réanimation nécessite impérieusement des traitements en urgences.

 

Colères, rages, incompréhensions. Tous les sentiments se démêlent concernant les services offerts par les opérateurs mobiles. Certains utilisateurs se plaignent aussi bien sur les réseaux sociaux que durant leurs conversations quotidiennes. Ils pointent du doigt les téléopérateurs mobiles de voleurs de crédit. « Mon crédit diminue sans raison alors que je n’ai pas souscrit un forfait. Le même cas se produit pour les forfaits Internet lorsque j’active mes données mobiles », explique une dame. 

 

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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