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Coronavirus - Le TDR n'est pas suffisant

7 cas positifs ont été détectés, hier, durant le dépistage massif du Covid 19, pour les passagers en provenance de l'étranger, ayant voyagé sur les vols du 11 au 15 mars 2020. Cependant, d'après le Professeur Zely Randriamanantany, premier responsable du centre de Test de diagnostic rapide (TDR) au CCI Ivato, ce test n'est pas suffisant pour confirmer que ces passagers sont atteints ou non du coronavirus. Certes, la période d'incubation de la maladie, qui est de 7 jours est déjà dépassée, et ils ne sont pas malades. « Ces personnes sont peut-être testées positives, mais seules les analyses PCR (réaction en chaîne par polymérase) effectuées par l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) peuvent confirmer si ces passagers sont atteints  ou non par la maladie. Une analyse PCR recherche le virus », explique-t-il.

 

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Main dans la main

Nos Ancêtres, les Ntaolo, excellaient dans l'art de l'union. Ensemble, ils avaient pu réaliser d'énormes succès. Ils osèrent défier les obstacles à même les plus ardus. Les adages populaires qui traversent le temps comme « Ny mita-be tsy lanin'ny mamba » ou « akanga maro tsy vakin'amboa », successivement « A ceux qui traversent ensemble la rivière, les crocodiles ne pourront pas les dévorer », « les pintades, en nombre, auront le dessus face aux chiens errants », témoignent leur profond sentiment d'interdépendance. Chez les Ntaolo, la solidarité s'érige en seconde nature.

 

La contribution de tous est la bienvenue. Aujourd'hui, le monde fait face à une importante crise sanitaire. De ce fait, tout le monde doit s'engager pour que toute la population mondiale, et en particulier la population malagasy, puisse vaincre ce virus, d'où la multiplication des dons faits par des entreprises engagées dans cette cause commune. Dans ce contexte, l'industrie minière Ambatovy a ainsi offert des produits de première nécessité (PPN) pour appuyer le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) de Toamasina.

Un coup de pouce pour le secteur privé. Le Gouvernement favorise les entreprises qui œuvrent dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Après l'annonce d'un vaste et généreux Plan d'urgence sociale par le Président de la République, les autorités ont lancé un appel à la solidarité à l'endroit du secteur privé. Afin de motiver les entreprises, les dépenses complémentaires ou dons utilisés directement dans la lutte contre le Covid-19 seront déduits de l'impôt sur le revenu. « C'est une mesure exceptionnelle en cas de catastrophe ou état d'urgence. Auparavant, le Fisc accepte uniquement les charges normales dans la déclaration comptable des entreprises. Les dons n'étaient pas déductibles également », explique Germain, directeur général des Impôts, hier.

 

Le Président de la République a affiché sa confiance en la capacité de l’Etat à ramener sous contrôle la situation du nouveau coronavirus (Covid-19) dans un proche avenir. " Les mesures prises pour combattre le coronavirus ont jusqu’ici été efficaces (…) Un traitement d’attaque est administré aux patients atteints du coronavirus ", a-t-il indiqué lors de son allocution télévisée d’hier, sur les mesures de prévention contre le Covid-19.

 

Comme à chaque période marquante de la vie de la Nation, l'Observatoire de la Vie publique (SEFAFI) a de nouveau émis une analyse de la situation. Cette entité aborde, cette fois - ci, les réalités derrière la lutte contre le Coronavirus. Pour cet observatoire, le Covid-19 est « révélateur de l'injustice sociale ». D'emblée, le SEFAFI rappelle les dispositions prises par l'Etat sous forme de Plan d'urgence sociale. Des mesures destinées à soulager l'absence de rentrée d'argent quotidienne pour les couches les plus vulnérables qui sont touchées par la décision de confinement. « Ces mesures semblent tomber sous le sens. Pourtant, la réaction d'une partie de la population, notamment dans les centres urbains et leurs périphéries donnent à réfléchir », souligne le SEFAFI.

 

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LA UNE 02 AVRIL 2020


Dans le cadre du plan d’urgence sociale « Tsinjo », des milliers de marchands de rue et une centaine de crieurs bénéficient actuellement de l’aide offerte par le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse. Sous la coordination de la Direction des affaires sociales et politiques (DASP) auprès de la Présidence de la République, l’Association Fitia avec le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ainsi que d’autres associations bénévoles se sont mobilisés au Gymnase d’Ankorondrano pour remmettre des dons aux bénéficiaires issus du 3ème, 5ème et 6ème arrondissement, ainsi qu’à l’ANS Ampefiloha pour les marchands ambulants issus du 1er, 2ème et 6ème Arrondissements.
Les marchands de rue ont reçu depuis hier auprès de ces deux sites des vivres qui leur ont été promis. Outre les 25 kilos de riz, ils ont également obtenu d’autres produits, à savoir du lait concentré, 1kg de sucre blanc, des boîtes de sardine, bougies, huile, savon et des légumineuses. Selon Andriamanantena Gahby de la DASP, cette action fait suite à la promesse présidentielle d’indemniser les travailleurs dont les revenus sont directement impactés par l’épidémie de coronavirus. Les membres du comité d’organisation travaillent ainsi d’arrache-pied pour assurer cette opération. « Des dispositifs de sécurité sanitaire ont été mis en place pour respecter l’hygiène et pour garantir une bonne organisation », précise ce responsable. En plus des marchands de rue, les crieurs ont également reçu leur part. Ces marchands ambulants sont rentrés chez eux avec des sacs remplis des produits de première nécessité  (PPN).
Cette distribution de dons qui va encore se poursuivre ce jour a été honorée par la présence du couple présidentiel. Lors de leur passage hier à l’ANS Ampefiloha, le Chef de l’Etat Andry Rajoelina et son épouse ont rassuré les marchands que le Gouvernement reste à l’écoute et se tient prêt à soutenir ses concitoyens. « Nous sommes venus afin de vérifier en particulier que vous recevez le filet de  sécurité qui vous a été destiné en cette période de confinement. J’appelle à votre calme et courage en faisant face à cette pandémie qui représente un danger non seulement  pour Madagascar mais également pour le monde entier », réconforte le Président de la République.
K.R.


Depuis le 23 mars, Madagascar est confinée. Face à l’épidémie de coronavirus, Andry Rajoelina a demandé aux Malagasy de rester chez eux… Mais, le Chef de l’Etat veut, lui, absolument aller sur le front de ce qu’il a appelé une « guerre ». Depuis que les premiers cas de coronavirus ont été enregistrés à Madagascar, Andry Rajoelina essaie d’incarner le combat contre l’épidémie en multipliant les déplacements pour montrer aux Malagasy qu’il est sur le front dans cette « guerre ». Depuis plus d’une semaine maintenant, le Chef de l’Etat passe le plus clair de son temps au Centre de commandement opérationnel - COVID-19 d’Ivato qu’il a inauguré avec son épouse Mialy Rajoelina. Dans la nuit du 25 mars, le Président était descendu en personne au BANI d’Ivato pour réceptionner les matériels médicaux offerts par la fondation Jack Ma pour lutter contre la pandémie en Afrique. Samedi dernier, le Président est passé du côté de l’Institut Pasteur de Madagascar pour un constat de visu des processus de réalisation des tests effectués au sein de ce laboratoire pour le dépistage du coronavirus. Hier, le couple présidentiel s’est rendu à l’Académie nationale des sports d’Ampefiloha pour honorer la cérémonie de distribution de vivres pour les marchands de trois arrondissements de la Capitale. Andry Rajoelina s’est ensuite rendu au Centre de conférence international d’Ivato où il a assisté au dépistage massif de passagers ayant débarqué dans la Grande île. Une façon pour lui de montrer sa proximité avec le personnel soignant. Ses prochains jours de déplacement dans les Régions seraient au programme. Le Chef de l'Etat montre qu’il n’est pas un Président dans l’évitement et qu’il est au contact permanent.
Et être au contact permanent, c’est aussi parler aux Malagasy. Andry Rajoelina ne s’est jamais autant exprimé à la télévision. Chaque jour à 20 heures, il s’adresse aux Malagasy à la télévision. Ces allocutions télévisées lui servent à rasséréner et à essayer de mobiliser les Malagasy pour qu’ils fassent « bloc » derrière lui. Andry Rajoelina cherche l’unité nationale. La présence permanente du Président de la République est saluée par une frange non négligeable de la population malagasy. La gestion de l’urgence sanitaire ne fait pas l’objet de beaucoup critiques. Certains regrettent seulement le manque d’intransigeance du Gouvernement sur le confinement mais reconnaissent les nombreux efforts du Gouvernement. Il faut dire en effet qu’Andry Rajoelina s’appuie sur les recommandations des scientifiques. Avant même l’entrée du coronavirus sur le territoire malagasy, le Chef de l’Etat a consulté des médecins, des experts… Une manière pour lui de montrer que les décisions ont un fondement scientifique et non uniquement politique et qu’elles sont motivées par l’intérêt général. Ensuite, cela permet aussi au Président de montrer qu’il décide de manière collégiale. Pour autant, Andry Rajoelina ne veut pas laisser penser que c’est la science qui gouverne. Les experts proposent et lui dispose.
La Rédaction


En ces temps où la pandémie de coronavirus n’épargne pas notre pays, les proches des détenus, aussi bien ceux d’Antanimora ou de Tsiafahy ou bien d’autres encore,  s’inquiètent vivement pour plusieurs raisons. Ils craignent que ces prisonniers soient trop vulnérables au COVID-19 si jamais il y aurait des contaminations de masse, promiscuité oblige. La raison à cela, c’est que la distance sanitaire d’un mètre imposée, ne sera jamais respectée, étant donné la situation de surpopulation carcérale qui caractérise le pays.
Deuxio, les familles s’interrogent sur la survie des prisonniers vu la restriction de la circulation observée actuellement. Puisqu’il n’existe pratiquement pas de transport en commun, encore moins de taxis-ville, elles n’auront donc jamais le moyen d’apporter, comme il se doit régulièrement de la nourriture à un proche en détention. Faute d’une livraison familiale, la crainte est  donc justifiée par  la médiocre qualité de nourriture proposée par l’administration pénitentiaire aux détenus, enfin  ses éventuels impacts négatifs sur leur santé, surtout si la situation perdure.
Tertio, la question médicale est aussi un des sujets de crainte à ne pas minimiser. Les détenus souffrant d’antécédents médicaux ou d’une quelconque maladie héréditaire, et lesquels ont besoin d’un traitement : les diabétiques, les asthmatiques, les allergies ou autres problèmes de tensions artérielles, notamment dans le cas d’hypertension, se verront dans l’angoisse d’être privés de leur traitement. Les proches s’interrogent si l’administration pénitentiaire serait au moins en mesure de répondre à ces besoins en médicaments des patients.
Quarto, les questions d’hygiène suscitent aussi de l’inquiétude. Comment les détenus pourront-ils se procurer de savon pour se laver, étant donné que tout contact avec l’extérieur a été pour le moment banni.  Les familles se demandent aussi qu’avec l’interdiction aux visiteurs de pénétrer dans le périmètre du centre de détention, les détenus éprouveront de la difficulté pour obtenir des vêtements de rechange. Mais sur ce point, l’organisation est déjà passée au peigne fin. Les gardes pénitentiaires sont chargés de ce genre de mission.  
Quinto, les proches des détenus s’inquiètent de la cohabitation des seconds avec des prisonniers d’origine étrangère, notamment ceux qui venaient d’être emprisonnés. Ces détenus étrangers sont soupçonnés d’être des porteurs sains du virus, bien qu’ils soient testés négatifs. C’est bien le cas de le dire à propos de ce ressortissant espagnol, qui a dû être récemment examiné à Anosiala Ambohidratrimo.
Enfin, ces prisonniers étrangers eux-mêmes sont inquiets du fait qu’avec les mesures de restriction actuelle, ils risquent de voir leur période de détention se prolonger encore. Inutile de parler de l’angoisse de leurs proches restés dans leurs pays d’origine.
Franck R.
 

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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