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Parmi les 8 500 nouveaux recrus au titre de l’année 2019. Plus de 500 enseignants recrutés en tant que fonctionnaires viennent de recevoir officiellement leurs contrats de travail, samedi dernier à Mahamasina. Il s’agit de la seconde vague, après la première composée de 700 enseignants dont les contrats de travail leur ont été remis la fin de l’année dernière. La plupart d’entre ces nouveaux recrus sont des sortants du Centre régional de l’institut national de formation pédagogique (CRINFP) Analamanga et de l’Ecole normale supérieure (ENS).

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Perfidie manifeste

Le comportement délétère voire fourbe du président de la Chambre haute, Rivo Rakotovao, continue d'alimenter le débat et crée des vagues à l'intérieur même de la Chambre qu'il dirige. Imbu de perfidie manifeste, Rivo Rakotovao fait honte à l'auguste Institution qu'il représente. Et la bourde défraie la chronique. Le président du Sénat, Rivo Rakotovao, saisit le 14 janvier  la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) aux fins d'engager la procédure de caducité des 14 ordonnances prises par le Chef de l'Etat Rajoelina Andry Nirina en Conseil des ministres. Motif, ces ordonnances sont, parait-il, contraires à l'esprit de la Constitution. Elles pècheraient par l'absence de ratification par le Parlement. Ainsi, elles devraient être frappées de nullité.

 

Le secteur privé en phase avec le projet gouvernemental. Le groupe Sodiat a marqué sa présence durant le lancement de cette campagne à Firarazana. Le Président directeur général, Mamy Ravatomanga, a d'ailleurs témoigné son enthousiasme pour ce reboisement. Outre le fait qu'il a mis en terre les pépinières, le PDG a mobilisé 150 employés pour participer activement à la cause. «  Je  suis tellement heureuse de participer à ce reboisement. Vu les enjeux climatiques auxquels nous faisons face actuellement, il est grand temps de penser à l'avenir de la génération future.

C'est avec une grande consternation que le milieu de la presse malagasy a appris hier matin le décès d'un des illustres journalistes du pays. Il s'agit de Franck Raharison, fauché par la mort à l'âge de 70 ans à la suite d'une maladie qui l'a affaibli ces derniers mois. Signant ses articles sous le sigle de F.R., Franck Raharison, c'est presque plus de trois décennies dans le milieu du journalisme malagasy. Déjà en France, des articles signés par lui paraissaient dans le journal français « Le Monde », dans les années 80.

 

Autosuffisance alimentaire. L'expression était pour la première fois parvenue aux oreilles de la plupart des Malagasy dans les années 80 lorsque le Président de l'époque, Didier Ratsiraka avait laissé entendre que les pays qui seront autosuffisants du point de vue alimentaire dans les années 2000 seront des pays puissants. Un objectif que Madagascar n'a toujours pas atteint jusqu'ici, preuve en est les importations massives de produits de première nécessité du pays. Cette autosuffisance alimentaire figure justement parmi les « Velirano », autrement dit, les engagements, du Président de la République Andry Rajoelina. Un objectif qui semble être atteignable plus tôt que prévu.

 

Une ferveur populaire sur fond d'élan patriotique a accompagné le coup d'envoi de la campagne nationale de reboisement donné ce dimanche. Toutes les Régions de l'île se sont mobilisées autour de ce devoir sacré pour la patrie et les générations futures. L'événement dont l'épicentre a eu lieu à Fararazana Ankazobe en présence du Président Andry Rajoelina a coïncidé avec la célébration du premier anniversaire du début effectif de son mandat électif.

 

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LA UNE DU 20 JANVIER 2020

Chaque élève ayant rempli les critères requis pourra passer l’examen officiel du CEPE, BEPC ou Baccalauréat. Pourtant, des écoles privées à Antananarivo et dans les autres régions bafouent ce droit, si l’on tient compte des plaintes reçues auprès du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) ainsi que par l’Office national de l’Enseignement privé (ONEP). « Certains établissements imposent d’autres critères à leurs élèves inscrits aux examens officiels. Ceux qui obtiennent une moyenne inférieure à 10/20 sont écartés à toute participation. Il en est de même pour ceux dont les parents n’ont pas pu régler à temps les frais de scolarité. Nous avons reçu de nombreuses plaintes émanant des parents quant à ces agissements, lesquels restent illégaux et bafouant les législations en vigueur », informe Andriamiakatsilavo Raoniherijaona, directeur de l’Education fondamentale (DEF) au sein du MENETP. Puisque passer les examens officiels est un droit des élèves, ce responsable interpelle les responsables d’établissement à le respecter. Ces derniers le négligent pour garder leur réputation, notamment avec les meilleurs taux de réussite.

Convocation et descente sur place

Pour sa part, le directeur de l’ONEP en la personne de Marcellin Tsarasidy a précisé que pour Antananarivo, 9 plaintes y afférentes ont été reçues à quelques semaines de la fin de la précédente année scolaire. « Notre rôle étant d’obliger les établissements à inscrire leurs élèves aux examens officiels ainsi que de délivrer les convocations y afférentes. Pour ce faire, nous convoquons les responsables d’écoles, suite aux plaintes des parents. Dans les cas les plus compliqués, nous sommes contraints de faire une descente sur place, pour constater de visu les faits et d’arranger les choses. Dans tous les cas, cette situation nécessite une stratégie pour considérer à la fois les intérêts des élèves, des parents et des responsables d’établissement », souligne ce responsable. Concernant l’examen du baccalauréat, l’ONEP négocie avec l’Office du Bac pour le cas des candidats inscrits dans les établissements sans autorisation d’ouverture. « Les négociations sont uniquement valables pour les établissements ayant des dossiers en cours au sein de l’Office. Une quinzaine d’établissements en étaient concernés en 2018-2019, non seulement à Antananarivo mais aussi à Mahajanga et Antsiranana. Pour ces derniers, la situation a pu être réglée via des appels téléphoniques et des échanges d’E-mails », ajoute le responsable.
Patricia Ramavonirina

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Défi titanesque

Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina donnera demain 19 janvier le coup d’envoi du reboisement national d’une envergure pharaonique jamais atteinte depuis 1960. Un travail de titan dont l’objectif vise à mettre en terre 19 millions de plants à travers tout le pays. Madagasikara doit, à la fin du premier mandat de l’actuel Président, retrouver son espace national recouvert d’arbres comme ce fut le cas auparavant. Il s’agit d’une priorité vitale pour le pays. Jadis une Ile verte avant d’être surnommée ironiquement  « l’Ile rouge » suite à la disparition inquiétante de la forêt, Madagasikara doit impérieusement retrouver son identité naturelle.

Selon « Global Forest Watch », en 2017, Madagasikara est classé 4ème pays en termes de déforestation, et ce, avec 510.000 ha détruits en une année. Dans le même ordre d’idée, un rapport datant de septembre 2019 fait état d’une remarque sans appel selon quoi la déforestation à Madagasikara se trouve parmi les rapides du monde, l’une des plus alarmantes sinon préoccupantes du monde tropical. A ce rythme, la forêt malagasy disparaitra de la surface de la Grande Ile  seulement en l’espace de 10 à 15 ans. La légendaire « Alan’Atsinanana » serait une histoire ancienne.

Et dire que Madagasikara cartonne avec les sinistres records. D’après le classement qui n’a pas été encore revu à la baisse, la Grande Ile fait partie des cinq pays les plus pauvres du monde. Les pays comme l’Archipel des Comores ou le Bangladesh se permettent de nous distancer ! La Capitale de Madagasikara caracole en tête de liste des capitales les plus sales d’Afrique.  L’International Transparency (IT) nous classe parmi les pays les plus corrompus d’Afrique. L’indice de perception de la corruption du pays recule d’une année à l’autre. Nous osons espérer que grâce aux efforts consentis par le régime IEM par le biais du BIANCO, du PAC et les sensibilisations menées par les dirigeants en l’occurrence le Chef de l’Etat et le Premier ministre, Madagasikara se verra améliorer son classement. Ne serait-ce qu’un ou deux points ! L’essentiel c’est qu’on ne recule plus. Et voilà, nous sommes parmi les quatre pays du monde où la vitesse de déforestation en est la plus rapide.

Il y a urgence ! L’Initiative pour l’Emergence de Madagasikara (IEM) accorde une place importante à la sauvegarde de l’environnement dont entre autre la protection de la forêt. Le « Velirano » du Président Rajoelina, dans le point V, identifie la protection de l’environnement en particulier la nécessité de la mise en œuvre urgente d’une politique de reforestation comme étant une priorité nationale.

Le défi est colossal voire titanesque. Le reboisement, on en a fait toujours mais les résultats demeurent insuffisants. En réalité, tout se résume en une banale « sortie en plein air » ou une simple « excursion » du Département où tout le monde joue le rôle de « m’as-tu vu ! ». Désormais, on passe aux choses sérieuses. Place au concret ! La mobilisation générale nationale est décrétée. Le Chef de l’Etat Rajoelina en personne retrousse les manches et met la main dans la boue.  Le Gouvernement en totalité va en ordre de marche !

La journée de demain sera placée sous le signe de Tagnamaro national où tout le monde, sans exception, doit se sentir concerné.  


A l’approche d’un éventuel remaniement du Gouvernement, des ministères se trouvent dans une zone de turbulence provoquée. C’est le cas  du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et le ministère de la Communication et de la Culture ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur.

Dans une semaine, le Gouvernement de Christian Ntsay aura un an. Ce qui signifie que le Gouvernement aura à faire face à une évaluation présidentielle. Du coup, les suppositions vont bon train sur le remaniement éventuel du Gouvernement. Qui remettra son tablier et qui sera reconduit ? En tout cas, des candidats au poste de ministre sont déjà dans les starting- blocks. Il s’agit d’une conquête politique, mais une conquête politique qui devrait quand même faire montre d’une certaine honnêteté.

Parmi ces stratégies figurent des grèves. C’est le cas notamment au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche où des employés ont décidé cette semaine de débrayer. Il s’agit des agents  de l’ex-ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques qui avancent des arguments peu fiables pour expliquer leur grève. Leurs explications entre autres concernent le traitement inégalitaire dans la répartition des postes et des véhicules lors de la fusion des ministères, l’accaparement des directions transversales et des directions régionales par les agents de l’agriculture et de l’élevage. Pour ces grévistes, ils réclament la séparation de nouveau de ce grand ministère. Les observateurs voient d’un mauvais œil ces revendications et révèlent la vraie raison de cette grève à savoir, le désir d’un politicien ou personnalité d’occuper le poste ministériel du département. Or, la décision de fusionner les deux ministères s’explique par l’austérité prônée par le Président de la République dès sa prise de fonction. Cela se fait ainsi  dans l’intérêt général pour le bien de la Nation et du pays.

Autre ministère victime des attaques en règle mais non fondées est celui de la Communication et de la Culture. La ministre Lalatiana Andriatongarivo a pris la décision de ne plus renouveler le contrat de certains Employés de courte durée (ECD) dans son département, notamment à la Télévision Malagasy. Cela fait suite au constat du sureffectif du nombre du personnel au sein de la chaîne nationale et dont la moitié des ECD. Après avoir effectué l’évaluation de certains d’entre eux et vérifié l’utilité de leurs services à la TVM, il a été décidé de mettre fin au contrat de quelques-uns. Une décision profitée par des personnes qui ont des griefs contre la ministre Lalatiana Andriatongarivo qui, dès le lendemain de sa nomination, a opéré un vague de changements et réforme dans le ministère ainsi qu’au niveau des chaînes publiques, radio et télévision. Des réformes qui ont perturbé « la zone de confort » dans laquelle se trouvaient depuis des années quelques têtes de la TVM. Et pourtant, les ECD savent pertinemment que le contrat qui les lie avec l’employeur est loin d’être de tacite reconduction mais peut –être rompu si ce dernier estime que leurs services ne sont plus nécessaires. C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc dans le contrat signé à chaque début d’année. Mais comme c’est un argument comme tant d’autres pour faire monter la tension, les profiteurs l’ont utilisé à « bon escient ». Le président de l’ordre des journalistes, en précampagne, est, lui aussi, venu ajouter de l’huile sur le feu comme si le fait de dénigrer la ministre de la Communication constituerait des atouts pour sa réélection à la tête de l’ordre. Pire, il est allé jusqu’à mettre sur le dos du MCC les fait incriminés par d’autres ministères à l’instar de celui de la Défense nationale aux journalistes.

A priori, la grève et le dénigrement de certains ministres n’est pas le fruit du hasard mais calculés pour être entendu par qui de droit à la veille du remaniement….
Boaza

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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