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Un beau cadeau de début d'année. Les fonctionnaires malagasy ont reçu une étrenne du nouvel an du 13ème chef de l'Etat en bénéficiant une augmentation de leur salaire à partir de ce mois. Une des grandes annonces du Président Andry Rajoelina lors de son discours de fin d'année concerne les employés de l'Etat. « Si auparavant, il est de coutume d'augmenter le salaire des fonctionnaires à chaque début d'année de 5 %, cette fois-ci on fera mieux », entame le Président de la République quand il a touché un mot au solde des fonctionnaires dans son discours de 50 minutes, tenu dans la soirée de mardi.

 

Madagascar célébrera cette année le 60ème anniversaire du retour de son indépendance. Le Président Andry Rajoelina a déjà annoncé que les Malagasy fêteront autrement cet événement à marquer dans les annales historiques du pays. Ce seront des festivités en grande pompe ayant leurs particularités jusqu’au niveau des « Fokontany ». Des dignitaires venus des pays amis seront invités au traditionnel défilé militaire au stade de Mahamasina, le 26 juin. Les Forces de défense et de sécurité seront dotées, en effet, d’équipements modernes dignes de notre ère.

 

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LA UNE DU 02 JANVIER 2020

24h après les autopsies, l’heure est venue pour quitter la morgue d’Ampefiloha. Ces autopsies des corps du motocycliste suisse d’une trentaine d’années et de sa compagne malagasy, tous deux tués tragiquement lors d’un accident, à Ivato dimanche dernier, n’ont pris fin que vers le début de l’après-midi, hier. C’était dans ces circonstances que les proches de la jeune femme ont emmené sa dépouille vers Ambositra, sa région natale. Notons que la poignée de personnes présentes n’ont voulu faire aucun commentaire sur cette affaire.  

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La fin !

Toute chose a une fin. L'année 2019 tire sa révérence. Dans quelques heures, 2019 ne sera plus. En pareille circonstance, il est courant sinon de tradition de dresser un bilan. Beaucoup ont été déjà dits et le Chef de l'Etat ne manquera pas de brosser le tableau global de son premier mandat ce soir. Les confrères du journal ont déjà retracé, photos à l'appui, le panorama des faits marquants de l'année. Toutefois, qu'il nous soit permis de revenir sur certains faits spécifiques illustrant d'une pierre blanche l'année 2019.

 

400 à 500 euros le kilo. Cette flambée du prix de la vanille de Madagascar, ces trois dernières années, a fini par détourner les gros importateurs composés entre autres des industriels alimentaires. Face à cette hausse vertigineuse du prix, ces derniers ont cherché ailleurs et opté à des produits de substitution, pourtant de basse qualité. «  Il est inimaginable pour ces industries agroalimentaires d'acheter à prix d'or la vanille malagasy alors qu'ils ne pourront jamais impacter ce prix d'achat sur leurs produits », note un cadre supérieur d'une société exportatrice de ce produit malagasy qui, aujourd'hui, connait le revers de la médaille. C'est une des raisons de la baisse tant au niveau mondial que local du prix de la vanille malagasy.

 

La liste des personnalités et politiciens ayant assisté à la cérémonie commémorative de feu Manandafy Rakotonirina, qui s'est tenue au Kianjan'ny Kanto à Mahamasina vendredi dernier, est longue. Ils viennent d'horizons différents. Ils sont même des rivaux politiques pour la plupart. Si les uns sont au pouvoir, les autres viennent carrément de l'opposition. Ce sont ainsi des gens ayant des visions diamétralement opposées surtout en ce contexte de disputes ravivées par les dernières élections municipales / communales.

 

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LA UNE DU 31 DECEMBRE 2019

Scène  d’accident meurtrier de la circulation observée sur la route de l’aéroport d’Ivato, vers 6h du matin hier.  La femme encore jeune, et  qui couchait au sol, et dont la tête a été dissimulée sous  un casque,  avait encore son sac à dos sur elle. Etendu tout près d’elle,  le motocycliste, un ressortissant suisse de 35 ans gisait également inerte, les membres fracturés…Il fut tué sur le coup, du moins selon ceux qui ont assisté en live  la scène horrible.  Quelques mètres plus loin, le moto-cross noir que le couple venait de monter, est couché  sur son flanc sur le bitume, avec quelques débris éparpillés aux alentours.  Cela prouve que le choc était violent, trop même.  Effectivement, la moto qui a roulé à vive allure via le « Lalam-baovao »venait  de percuter, et ce, à la suite d’une perte de contrôle du pilote, un poteau de la JIRAMA, faisant ainsi éjecter ses passagers quelques mètres plus loin, au pied d’un mur en béton…

Au moment où des témoins ont constaté les faits, la dame a encore respiré. Elle n’a succombé qu’après son admission dans une unité de soins à l’HJRA Ampefiloha. « Elle n’a pas tenu le coup des  suites  d’une atteinte grave  d’organe et d’un traumatisme cranio-facial », présume une source hospitalière. Quant à son compagnon, ce n’était malheureusement plus le cas. Il a rendu l’âme presque après le choc. Le port de casque ne lui a pas été salutaire. Plusieurs témoignages concordant ont  avancé que trouver le moyen d’évacuer à temps les victimes, était toute une autre histoire. « Aucun automobiliste qui passait à la hauteur des victimes n’a voulu les transporter à l’hôpital», relate un témoin. Il a fallu le sens de responsabilité d’un responsable au sein du Fokontany d’Ivato-Mandrosoa pour que le problème ait été finalement résolu. Le premier a accepté de prendre à bord de sa voiture les victimes.

Selon la Gendarmerie, un excès de vitesse serait à l’origine de cette perte de contrôle chez le motocycliste. « De plus, il serait alcoolisé », commente cette source auprès de la Gendarmerie. On ne sait que très peu de choses à propos du Suisse. C’est un résident au pays depuis quelques années. Mais on ignore la nature de ses activités. Quant à la femme malagasy, aucun renseignement à son sujet, n’a été divulgué. Cette situation a poussé des témoins à faire circuler un communiqué dans l’intention d’aviser d’éventuels proches des victimes sur le drame.  L’un des rares éléments qui ont filtré de l’affaire, c’est que le couple allait justement regagner son foyer à Ivato au petit matin ce dimanche matin-là. Mais le destin en a donc décidé autrement.
Franck R.


A la veille des résultats officiels des élections communales et municipales, le parti Tiako i Madagasikara (TIM) fait des pieds et des mains pour les dénoncer. La pilule dure à avaler pour l’équipe du TIM, ou plutôt pour son président Marc Ravalomanana, demeure cette défaite dans la Capitale, un de ses fiefs historiques, du moins de ces dix dernières années. La cuisante défaite tant à Antsirabe, Ambatondrazaka ou à Antanifotsy ainsi que dans d’autres agglomérations où le parti régnait sans partage auparavant, ne fait pas bouger les sourcils de l’ex maire de la ville d’Antananarivo et non moins ancien président de la République, le comble du malheur pour lui c’est de reconnaitre à la fin que la population tananarivienne lui a tourné le dos. Un sort qu’il a déjà connu lors des dernières élections présidentielles mais qu’il ne voulait jamais admettre.

Et bis repetita, Marc Ravalomanana organise la comédie pour contester cette défaite annoncée. Il envoie son poulain Riana Andriamasinoro, candidat malheureux pour occuper le fauteuil de la Mairie d’Antananarivo –ville, au four et au moulin. Le maître tire les ficelles derrière et pratique le double  langage. A l’autel de la FJKM d’Imerinkasinina, il prônait la tolérance le jour de la Nativité mais en cachette, il pousse ses valets à aller de l’avant quitte à se faire ridiculiser. Ces derniers exécutent l’ordre sans murmurer et remettent sur le tapis le scénario écrit par Marc Ravalomanana au lendemain de sa défaite aux élections présidentielles. Il s’agit de rameuter la foule de ses partisans, la chauffer à blanc, la gaver des choses imaginaires et la faire croire que la victoire était de la sienne. Depuis un mois, c’est la stratégie adoptée par le TIM. Et samedi, il est passé à l’action en organisant une marche de Mahamasina à Anosy pour déposer les soi-disant preuves du disfonctionnement de la dernière élection communale.  Une mascarade déjà vue l’année dernière mais que le réalisateur voulait de nouveau mettre au goût du jour.

Et pourtant quand la Commission électorale nationale indépendante (CENI) demandait  à Ravalomanana et consorts de lui emmener les preuves entre leurs mains d’une manipulation des résultats présidentiels, ils mettaient du temps à venir pour finalement apporter quelques procès-verbaux des bureaux de vote. Mais après confrontation, il n’y avait eu rien d’anormal contrairement aux déclarations tonitruantes du candidat vaincu et ses alliés. Il fut même un temps, toujours aux élections présidentielles, l’annonce d’une déposition d’une centaine  de requêtes  « avec les preuves »  à la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) mais à la grande surprise générale, l’équipe du TIM les aurait retirées avant l’heure. Bref, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un bluff.

Tout dernièrement, après un échauffement de quelques jours au MAGRO, les ténors du TIM envisageaient de rééditer les coups bas des dernières élections présidentielles en ne changeant d’un iota la stratégie adoptée. Après avoir annoncé sur le toit leur détermination à demander la vérité des urnes et leur contestation des résultats officieux des municipales et communales, ils projetaient une descente dans la rue pour aller déposer leurs plaintes au Tribunal administratif à Anosy. Mais là, la foule tant attendue n’a pas répondu à l’appel au grand désespoir des dirigeants.

La dernière tentative de Ravalomanana a une fois de plus échoué. Il devra admettre que la population lasse des guéguerres politiques qui ne lui ait jamais favorables veut maintenant vivre dans la sérénité. Elle donne rendez-vous aux dirigeants et opposants dans cinq ans, aux futures élections.
La rédaction


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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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