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Le début d’un renouveau. Depuis des décennies, les relations entre Madagascar et le Maroc ont toujours été privilégiées. Effectivement, la Grande île, plus précisément Antsirabe, la ville d’Eaux, a été le refuge du roi feu Mohammed V lors de son exil. La solidarité témoignée par le peuple malagasy restera gravée dans la mémoire de tous, mais surtout celle du Maroc. C’est cet attachement fraternel qui  a alors fait place à une coopération bilatérale entre les deux pays. C’est pourquoi, en 2016, lors de la visite du Roi Mohammed VI à Madagascar, une vingtaine d’accords ont été signés dans plusieurs secteurs allant de la formation professionnelle au monde de l’agriculture. « Nous reconnaissons tous les efforts déployés par le Royaume afin de nourrir la coopération entre nos deux pays à ne citer que la construction du complexe de formation professionnelle à Antsirabe. Mais nous regrettons le peu d’empressement de la part de la partie malgache ces dernières années pour concrétiser ces accords. Nous regrettons tout le temps perdu. En tout cas, cette année, avec la première session de la commission mixte Madagascar-Maroc à Marrakech, nous avons marqué la renaissance de cette coopération. De nouveaux accords ont même été signés pour consolider notre coopération. L’idée reste le renforcement de la collaboration entre les deux pays », se réjouit Naina Andriatsitohaina, ministre des Affaires étrangères, hier à Androhibe, lors d’une réception organisée par l’ambassade du Royaume du Maroc à l’occasion de la Fête du trône ou l’anniversaire  de l’intronisation du roi Mohammed VI. Ce rattrapage évident se reflète d’ores et déjà à travers  les nombreux visites et échanges maroco-malagasy dans le domaine de la formation, de la jeunesse et des sports, de la banque, des mines et de l’aménagement du territoire, au cours du premier semestre de cette année.

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Besalampy - Et la TVM réapparaît

Suspendue depuis près de quatre ans, pour cause de défaillance d’émetteurs, les émissions de la Téléviziona malagasy (TVM) et la Radio nasionaly malagasy (RNM) sont de nouveau accessibles pour la population du District de Besalampy. Le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo est descendu dans cette localité, hier, pour remettre de nouveaux matériels au siège de la TVM et de la RNM à Besalampy.  Hier, la population de ce  District de la Région Melaky, dans l’Ouest de Madagascar, a pu suivre de nouveau les programmes de la chaîne nationale sur le canal UHF. Ces dernières années, elle était obligée de recourir aux chaînes cryptées pour pouvoir regarder la TVM.
La réémission de ces chaînes nationales est une doléance émise par la population locale, lors d’une descente du Premier ministre Christian Ntsay dans cette localité, il y a quelques semaines. Le chef du Gouvernement s’était alors engagé à trouver des solutions rapides pour répondre aux doléances de la population. Une demande qui n’a pas tardé à être concrétisée par le Gouvernement par l’intermédiaire du ministre de la Communication.

Le 14 juin 2017, le monde semble s’écroulait sur la tête des pensionnaires d’un centre du rugby à Soavimasoandro. Il s’agit du RCTS (Rugby Club Tanora Soavimasoandro) qui, après avoir obtenu l’autorisation de la Commune urbaine d’Antananarivo, a construit  des salles de classe, un bureau, un vestiaire, des douches et évidemment un terrain de rugby par le biais de l’association Pachamama. Le tout au bénéfice des enfants défavorisés des alentours afin qu’ils puissent s’adonner à leur  passion tout en continuant leurs études. Ce beau projet dénommé « Rugby, école de la vie » émis en 2005 fut finalement réalisé en 2008 et 250 enfants jouissaient à l’époque de toutes les infrastructures installées sur le site. Pendant  neuf ans, le club vivait dans la sérénité et les aides internationales commençaient à affluer. Et ce pour la simple raison, les promoteurs bénéficiaient de la confiance des partenaires et que ces derniers estiment que c’est l’une des meilleures solutions pour lutter contre la déscolarisation des enfants issus des familles vulnérables. La notoriété de l’école du RCTS a dépassé les frontières malagasy, elle est devenue ainsi une référence en matière de réinsertion sociale. Forts de cette notoriété et pour une éventuelle extension, les initiateurs ont adressé une demande auprès du domaine pour que le terrain soit mis au nom du RCTS.  Premier coup de tonnerre, le service du domaine  refusait ladite demande en arguant que ce terrain appartient à l’Etat et sert au recasement des sinistrés. Mais suite à une rencontre avec le Directeur général (Dg) des domaines, celui-ci a conseillé aux demandeurs de réduire la contenance demandée et de refaire une nouvelle demande.

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Transparence oblige !

Le Gouvernement part en vacances. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement, annonce dans un communiqué, on ne peut pas  être plus précis et net, « Au nom de la transparence, le Gouvernement Ntsay informe le public que la période des vacances de ses membres est répartie comme suit … ». Autrement dit, les membres de l’Exécutif se donnent l’occasion de « prendre un peu d’air » (maka rivotra). Un calendrier des départs a été donc établi dans ce sens. Toutefois, certains ministres notamment ceux directement concernés de la charge du domaine de la Sécurité en général y compris celui de la Justice sont … consignés pour des raisons évidentes. Il s’agit de Richard Rakotonirina, de la Défense nationale, Jacques Randrianasolo de la Justice, Tianarivelo Razafimahefa de l’Intérieur et Décentralisation, Roger Rafanomezantsoa de la Sécurité publique, Ravalomanana Richard de la Gendarmerie nationale. Concrètement, ils doivent être obligatoirement joignables à tout moment et se trouver à des endroits dont le trajet ne dépasse point la durée de trois heures pour rejoindre la Capitale. Forcément, ils ne quitteront pas la circonscription territoriale du Faritany d’Antananarivo. Les deux premiers  responsables de l’Exécutif ne veulent point prendre le risque de les laisser se confondre « dans la nature » étant dit le contexte qui prévaut. Responsabilité oblige ! Une grande première pour le pays ! Le Gouvernement annonce officiellement qu’il va se reposer « un peu ».

Historique. La première partie de la délégation malagasy est rentrée au pays, hier, tandis que la deuxième débarquera à l’aéroport d’Ivato, ce jour. Il s’agit de l’équipe de volleyball et celle volet jeunesse.  La famille et les amis des athlètes sont venus les acclamer à l’aéroport avec quelques dirigeants sportifs et les représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports dans le hall de l’aéroport. La 10ème édition des Jeux des Iles à l’Ile Maurice est une nouvelle page qui s’ouvre pour l’histoire du sport malagasy. Une grande première pour Madagascar qui a pu se hisser en deuxième position du classement général des médailles dans des disciplines sportives jouées à l’étranger. La dernière fois que la Grande île a gagné la première place remonte en 2007, durant la 7ème édition et ce, à domicile. Depuis, Madagascar est figé au pied du podium durant deux  éditions, celle en 2011 aux Seychelles et en 2015 à La Réunion. Les athlètes malagasy n’ont pas à rougir devant les autres pays tels que La Réunion et l’Ile Maurice. Ce dernier occupe la première place pour la première fois de l’histoire des Jeux des Iles après l’avoir organisé trois fois. Le sport malagasy a des leçons à retenir à partir de ces Jeux. Les deux îles sœurs étaient, en quelque sorte, de mèche pour empêcher les Malagasy, et ce par tous les moyens, de monter sur le podium mais les héros y ont mis tout leur cœur pour défendre l’honneur de leur pays. En regagnant des titres perdus il y a plus 29 ans comme le 4x100m en
athlétisme et ceux hommes et dames de basketball.

Membre active du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES). Le Professeur Blanche Nirina Richard, nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), figure parmi ceux qui ont lutté pour avoir la validation du fameux « trois décrets » en faveur des enseignants, durant le régime transitoire. « Je suis là pour apporter des résultats et non vous décevoir », s’engage la ministre. Récemment nommée à ce poste, elle a tenu à rencontrer hier le Doyen de la Faculté de l’Economie, de Gestion et de Sociologie (EGS) à l’université d’Antananarivo, les représentants du SECES ainsi que ceux des étudiants et du personnel administratif et technique.Par ailleurs, le numéro Un du MESUPRES s’est rendue hier à la Faculté EGS pour une visite de courtoisie et pour dire au revoir à sa famille académique. « En tant qu’universitaires, nous appartenons à jamais à la même grande famille. Je suis appelée à une autre fonction, mais je serai toujours de votre côté.

43,7 millions de dollars. Madagascar bénéficiera de cette somme, octroyée par le Fonds monétaire international (FMI). Le conseil d’administration du FMI a achevé vendredi dernier la cinquième revue de l’accord relatif à la Facilité élargie de crédit (FEC). « Cet examen permet le décaissement d’environ 43,7 millions de dollars au titre de l’accord d’environ 304.5 millions de dollars », souligne le communiqué officiel. Cette somme servira à soutenir les efforts du pays pour renforcer la stabilité macroéconomique et stimuler une croissance soutenue et inclusive.
Un résultat satisfaisant. Les bilans de Madagascar restent positifs. Les autorités ont respecté tous les critères de performance c’est pourquoi le FMI continue à appuyer le pays. Les membres du FMI reconnaissent l’engagement des autorités dans le cadre de la Politique générale de l’Etat. « Les résultats de Madagascar dans le cadre de son programme économique appuyé par le mécanisme de crédit élargi (FEC) sont restés généralement solides. La croissance a été soutenue, l’inflation est modérée et la position vis-à-vis de l’extérieur est restée robuste.

Un gang a déclenché un assaut plutôt sanglant contre le domicile d’un maire d’une Commune du District de Befandriana - Nord, hier. Notons que l’édile en question loue un appartement à un opérateur chinois dans la filière pierres précieuses. Perpétrée par six individus armés, l’attaque est survenue vers 2h du matin et à un moment où les locataires dormaient.  Le maire ainsi que le commandant local de la brigade de la gendarmerie, venu  pour encadrer ses éléments, furent grièvement blessés  au cours d’une intervention. Car sitôt alertés, les éléments des Forces de sécurité ont échangé quelques tirs avec les agresseurs. D’ailleurs, c’était dans ces circonstances que l’un de ces derniers fut mortellement touché par les balles des Forces de l’ordre. De son côté, le Chinois est sorti indemne. Malgré toutefois l’intervention de la gendarmerie et la dureté des échanges de tirs, les malfrats ont pu emporter la somme de 63 millions ariary.  La nouvelle est parvenue au commandant de compagnie de gendarmerie de Mandritsara. Aussitôt, il a dépêché des véhicules pour évacuer les victimes mais également pour envoyer des renforts sur place.

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Bonne performance

C’est acquis ! Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a donné son feu vert pour le décaissement de la 5ème tranche au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Un aboutissement prévisible si l’on tenait compte de l’optimisme affiché par le représentant du FMI à Madagascar, Marc Gérard, le 24 juillet dernier. Ce jour-là même, le CA du Fonds a accordé le décaissement tant attendu avec effet immédiat d’un montant de 43,4 millions de dollars selon le Communiqué officiel de la partie malagasy. Rappelons que lors de la 4ème tranche, la Grande île avait bénéficié d’un décaissement d’un montant de 31,4 millions de Droit de tirages spéciaux (DTS) soit l’équivalent de 43,8 millions USD. Une mission d’évaluation du FMI au titre de la 5ème revue du programme de réforme économique de Madagascar soutenu par la FEC dirigée par Haris Charalambaros Tsongarides  s’était tenue du 29 mai au 11 juin à Antananarivo. Les résultats des travaux de la délégation  du FMI avec les responsables  malagasy du MEF et de la BCRM aboutirent à une conclusion sans appel selon laquelle le Gouvernement malagasy réalisa une bonne performance. Haris Charalambaros et la délégation qu’il dirigeait ont été satisfaits des efforts consentis par les nouveaux tenants du pouvoir. L’évaluation se concentrait autour de trois axes principaux : réformes économiques, amélioration de la gouvernance et intensification de la lutte contre la pauvreté couplée avec celle contre la corruption. Au bout du compte, le FMI félicite les initiatives prises et engagées par les autorités dans le cadre de la Politique générale de l’Etat (PGE). Des initiatives qui s’inscrivent réellement dans le processus d’actions soutenues par la FEC. Certes, des efforts sont encore à fournir notamment en ce qui concerne les subventions touchant les secteurs de l’énergie (JIRAMA) et celui des produits pétroliers. Bref, le service du FMI salue la bonne performance réalisée par les autorités malagasy.

Madagascar a récolté ce qu’elle avait peu semé à la Xe édition des Jeux des îles de l’Océan Indien (JIOI). Cette compétition quadriennale des îles de l’Océan Indien s’est achevée hier à l’île Maurice avec beaucoup de regrets pour la Grande île, deuxième (49 or) derrière le pays hôte (93 or).
Un tournoi de ce genre se prépare dès la fin de la précédente édition, les Mauriciens l’ont fait et sont récompensés de leurs efforts. Pour sa part, Madagascar en plus de son légendaire « moramora » s’est fourvoyé dans une guerre froide entre ses dirigeants sportifs et en plus la léthargie de l’ancien régime qui, en quatre ans, n’a rien fait pour le développement du sport. En effet, les crocs-en-jambe entre le milieu sportif malagasy sont mis à nu par ce résultat à l’île Maurice. Là où quelques disciplines ont pu sauver les meubles et, ironie du sort, elles sont les victimes de la mise en écart perpétrée par les éléments du Comité olympique malagasy (COM). Au sein de cette entité en effet, le copinage a primé sur les performances des fédérations sportives et ce pour le besoin électoral.  A l’exception de l’haltérophilie, les disciplines « amies » du COM, notamment les pourvoyeuses de médailles d’or se trouvaient au fond du gouffre. C’est le cas par exemple de la boxe qui, en tout et pour tout, n’a eu que deux métaux précieux alors qu’il y a quelques années, les boxeurs malagasy raflaient tout sur leur passage. C’était au bon vieux temps du défunt Harvel, président de la fédération nationale. Mais depuis la disparition de celui-ci, la boxe malagasy au fil des mois et des années se dégringolait pour finir au bas du tableau. Le noble art de la Grande île a perdu sa noblesse à cause des uppercuts et des crochets venant des dirigeants olympiques et de la fédération à l’endroit des boxeurs. 

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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