A l’approche des Fêtes pascales, les préparatifs vont bon train. Dans cette otique, la société « Baolai » procède en ce moment à une « Promotion Fête de Pâques », sur certains de leurs articles. « Une large gamme d’appareils électroménagers neufs, de premier choix, au design tendance et à bon prix est déjà disponible dans tous nos show – rooms à Analakely, Soarano et Bazar - Be Toamasina. Comme les écrans Oled et plats de marque « Jeyoo - Toshiba » disponibles entre 17 et 98 pouces ( avec une garantie de 12 mois ), les airfryers, les climatiseurs muraux et portatifs, … », d'après un responsable.
L’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a récemment dévoilé une nouvelle campagne de communication en ligne intitulée « Madagascar Uncharted: Beyond the Baobabs ». Cette initiative a pour but de promouvoir la diversité et la beauté exceptionnelle de Madagascar, à travers les yeux de dix créateurs de contenu internationaux. Ces talents venus d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Australie et des Emirats ont exploré les coins les plus emblématiques de l’île tels que Morondava, Toliara, Antsirabe, Fianarantsoa, Andringitra et Isalo Ranohira.
Le Mois du Théâtre est en pleine effervescence et, hier après-midi, le Centre Avoko d'Ambohidratimo a vibré au rythme des performances des Clowns Sans Frontières et de la Compagnie Gasy Mihabo. Ensemble, ils ont présenté la pièce « Ho Aiza ? », qui se traduit littéralement par « Où va-t-on ? ». Ecrite par Jérôme Benest et mise en scène par Marion Casenave, cette œuvre aborde avec sensibilité les réalités sociales malgaches, tout en intégrant humour, musique et moments de partage. Au cœur de cette pièce, le public est invité à suivre les aventures de Koto et Kala, un grand-frère et sa petite sœur, qui voyagent à bord d’une Kalesa, une calèche magique.
Madagascar est entourée d'une menace invisible : le Chikungunya. Si aucun cas n'est officiellement confirmé sur le territoire malgache à ce jour, la vigilance est de mise face à l'épidémie qui sévit dans les îles voisines, notamment La Réunion, Mayotte et l'île Maurice. L'inquiétude est justifiée par la rapidité de propagation du virus et sa proximité géographique. En plus, en cette saison, les symptômes de grippe saisonnière peuvent être confondus avec celui-ci.
Tout citoyen, vivant dans n’importe quel pays de ce monde, a un ou des devoirs à honorer vis-à-vis de son propre pays. Où qu’il soit, son ou ses devoirs, pèse toujours sur ses épaules d’une manière ou d’une autre.
On peut évoquer trois types basiques de devoir de citoyen. Nous entendons par « citoyen » ici, un natif majeur et actif d’un pays. Les enfants et adolescents sont encore dans le groupe des natifs sous la responsabilité de leurs parents. Une fois l’âge de majorité civile, 18 ans, atteint, ils ne sont plus, en principe, sous tutelle directe des parents. Ils doivent s’acquitter de leur devoir de citoyen.
En premier lieu, le « vote ». A la fois un devoir et un droit, la participation du citoyen au vote, à n’importe quel niveau de responsabilité du pays : Fokontany, Mairie, Région, législatives et la magistrature suprême du pays, est requise sinon exigée. L’élection est l’un des moyens basiques d’expression du devoir et du droit du citoyen selon la Constitution. Un citoyen qui rate à son devoir et à son droit envers son pays est un citoyen qui a perdu sa raison d’être, sa personnalité et son âme.
Secundo, les impôts. Tout citoyen majeur est soumis à s’acquitter de ses impôts. En général, les impôts font tourner la machine administrative de l’Etat et permettent aux tenants du pouvoir de s’occuper des travaux d’intérêt public. C’est un devoir de tout citoyen de se mettre en règle vis-à-vis des impôts. Quand Jésus de Nazareth ordonne à ses disciples de « rendre ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César », il parle ainsi à propos des impôts que l’on doit à César tout comme ce qui mérite à Dieu. Il s’agit des contributions directes ou indirectes à la caisse de l’Etat. Toute escroquerie sur la base d’une fausse déclaration relative aux impôts est sévèrement réprimée par la loi. Une disposition valable dans tous les pays du monde.
En troisième position, la mémoire de l’Histoire, grand « H », du pays. Le célèbre chroniqueur Alain Foka, à travers le programme - phare « Les archives d’Afrique » devait le clamer tout haut et le répéter à tout moment : « Nul n’a le droit d’effacer une page de l’Histoire d’un peuple car un peuple sans Histoire est un monde sans âme ». Chaque pays digne d’être a son Histoire que chaque citoyen de ce pays a le devoir sacré d’entretenir, de garder jalousement en mémoire et de faire savoir ou transmettre aux générations d’aujourd’hui et futures. Ce n’est point par un hasard de calendrier ou de programme scolaire que l’Histoire fait partie intégrante des cours en classe. Durant l’époque coloniale, les Vazaha ont tenté d’effacer ou d’ignorer sinon d’étouffer l’Histoire de Madagasikara surtout celle en lien avec les péripéties de contestations contre le pouvoir colonial.
Justement, le pays s’apprête à commémorer dans la dignité et d’un profond respect du soixante-huitième anniversaire des évènements ou soulèvements selon l’angle de vue du 29 mars 1947. Un tragique évènement que nous tentons de remémorer évidemment dans la douleur et dans un profond recueillement. Chaque pays a, dans le cours de son Histoire ses victimes, ses héros et ses martyrs.
Ndrianaivo
Dans un mois, 28 jours plus exactement, Madagascar accueillera le 5ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI) les 23 et 24 avril prochains à Antananarivo. Un rendez – vous incontournable pour les membres de délégation issus des 5 pays membres de la Commission à savoir Madagascar, Maurice, les Seychelles, la Réunion (France) et les Comores. Ce sommet permet aux Etats membres de définir les grandes orientations politiques de l’organisation mais également d’échanger sur plusieurs thématiques.
« La sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’Indianocéanie », ce sera autour de ce thème que porteront tous les échanges au cours de ce 5ème sommet. Un sujet hautement important qui rejoint la vision du Président Andry Rajoelina de conduire la Grande île sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire et de faire du pays le grenier à riz de l’océan Indien. Ce sommet constitue donc une nouvelle occasion pour Madagascar de solliciter, une fois de plus, une forte mobilisation régionale autour de la sécurité alimentaire et d’appeler ses îles voisines à rallier cette cause dont les enjeux sont à la fois sociaux, économiques et commerciaux.
Plaidoyer et partenariat
Le statut actuel de la Grande île, qui est aujourd'hui en charge du secrétariat général de la COI à travers l’ancien ministre Edgard Razafindravahy, permettra de renforcer le plaidoyer de l’Etat malgache en faveur d’une souveraineté alimentaire effective. En tant qu’unique organisation régionale du continent africain composée exclusivement d’îles, la COI constitue un porte – voix pour ses Etats membres aussi bien au niveau régional, continental qu’international. Avec ce 5ème sommet, tous les voyants sont donc au vert pour Madagascar puisque l’évènement offre la meilleure des tribunes pour réitérer les ambitions liées à la sécurité alimentaire, et par la même occasion, faire raisonner l’appel au soutien des partenaires régionaux et internationaux.
Durant ses multiples interventions à l’occasion d’évènements et réunions sur la scène mondiale, le Chef de l’Etat malgache n’a eu de cesse de marteler que « l’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté ». Afin de concrétiser cette vision ambitieuse, le régime a déjà multiplié les initiatives qui portent notamment sur l’appui au secteur agricole. A preuve, l’organisation des journées nationales de réflexion sur la transformation agricole au mois de janvier dernier. Un évènement dont le coup d’envoi a été donné par le Président de la République en personne.
S.R.
Inclusif. C’est ainsi que l’on pourrait décrire le processus qui a conduit à la restitution du crâne du roi Toera, dernier souverain sakalava décapité en 1897 par les troupes coloniales françaises, ainsi que deux de ses guerriers. Un travail de longue haleine mené par les autorités malgaches et françaises, en concertation avec les représentants de la famille royale sakalava. Pourtant, à une vingtaine de jours de l’événement prévu le 14 avril prochain, des descendants s’opposent à ce calendrier et remet en cause les conditions de cette restitution, prétextant un manque de consultation. Une contestation qui ne reflète pas la réalité d’un processus validé par la majorité des parties prenantes.
La décision d’organiser la restitution à cette date n’a pas été prise à la légère, ni de manière unilatérale. Des discussions ont eu lieu entre l’Etat malgache, les descendants et les dignitaires sakalava pour assurer un retour digne et respectueux de l’histoire. Le calendrier a été proposé et jugé opportun par les membres de ladite famille royale. La seule condition émise à cette occasion est que les reliques ne débarquent à Belo-sur-Tsiribihina un vendredi. Ce n’est qu’après la fixation dudit calendrier que les démarches suivantes ont été entreprises par Madagascar auprès de la France. Raison de l’intransigeance des autorités actuelles au maintien de la date.
Ceux qui contestent aujourd’hui le processus avancent plusieurs arguments. Ils estiment que le mois d’avril serait « fady », une période tabou pour une telle cérémonie. D’autres exigent que les tombeaux royaux soient rénovés avant la restitution ou demandent un report en août, basé sur des croyances spirituelles. Pourtant, ces objections n’ont jamais été soulevées lors des discussions précédentes. Ce qui pose des questions sur les motivations actuelles des gens qui poussent pour le report du calendrier. Ces revendications, bien que respectables, ne doivent pas compromettre un processus déjà validé par la majorité des descendants directs, par le Gouvernement et l’Etat en général. Il est aujourd’hui impossible de faire machine arrière. Tout est déjà calé.
Pour rappel, le 6 novembre 2020, lors de l’inauguration du Palais de Manjakamiadana et du Palais de Besakana, le Président de la République Andry Rajoelina a fait de la restitution du kabeso du roi Toera du Sakalava, un engagement personnel. Il s’agit du dernier roi à résister à l’invasion coloniale de la France après le départ forcé de la reine Ranavalona. Dans la foulée, un processus de restitution d’ossements humains réclamés par les autorités malgaches a été entamé l’an dernier. Plusieurs rencontres ont eu lieu. Notamment entre Rachida Dati, ministre de la Culture française, et son homologue malgache, Volamiranty Donna Mara, dans le cadre du processus.
Un comité scientifique franco-malgache a été mis en place afin d’étudier la demande de restitution et de fournir des recommandations à la ministre française. Le processus s’inscrit dans le cadre d'une loi-cadre française adoptée fin 2023, facilitant la restitution de restes humains conservés dans des collections publiques, sans nécessiter l’approbation du Parlement. Il est essentiel que tous comprennent l'importance de cette restitution pour la nation toute entière. La restitution du crâne du roi Toera est une avancée majeure, un pas vers la reconnaissance des blessures du passé et un geste fort pour l’histoire de Madagascar. Elle ne doit pas être un sujet de division, mais un moment d’unité.
La Rédaction
Après 48 heures d’angoisse et de suspense total, le propriétaire n'en revient pas. Alors qu'il se désespérait de ne plus retrouver sa voiture, un 4x4 Hyundai Terracan, on a finalement retrouvé la trace de ce dernier dans une aire de jeux située à la Cité Haras, quartier d’Ankirihiry, dans la ville de Toamasina, hier matin. La Police était venue sur place pour constater les faits et démarrer une enquête. Dire que l'on a signalé la disparition du véhicule tout-terrain en question dans un parking de l'église Betela, dimanche matin dernier. Quoiqu'il ait été ainsi retrouvé, le véhicule n'a toutefois plus ses plaques d'immatriculation, selon une source. Et sans doute, ceux qui l'on volé auraient déjà envisagé de le repeindre.
Mais qu'est-ce qui aurait fait raviser les voleurs au point qu'ils ont subitement lâché prise à si près du but ? De source sur place, ces derniers auraient pris peur d'être identifiés plus facilement par le fait que tous leurs faits et gestes auraient été filmés aisément par une caméra de surveillance au moment où ils ont volé le 4x4. Et que la nouvelle se serait ensuite répandue comme une traînée de poudre lorsque la vidéo allait certainement commencer à faire le tour des réseaux sociaux. D'où la panique de ces malfaiteurs au point qu'ils ont tout abandonné au dernier moment, préférant laisser la Hyundai Terracan à cet endroit-là. Notons toutefois que ce véhicule tout-terrain n'était pas le seul véhicule à disparaître du parking durant la messe, dimanche matin dernier. On a également signalé le vol d'au moins deux motos, presque dans les mêmes circonstances. L'enquête sur cette affaire se poursuit.
Franck R.