Super User

Super User

%PM, %31 %960 %2025 %22:%Mar

Trop, c’est trop !

Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop !

Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut pas se taire à tout moment. On doit interpeller cent fois, mille fois les responsables à tous les niveaux à commencer par ceux de la Commune urbaine d’Antananarivo jusqu’au sommet que la Ville des Mille sombre de jour en jour vers l’impensable. Trop, c’est trop !

La ville de Toamasina a accueilli, la semaine dernière, une rencontre organisée par  l’entreprise Alpha Ciment. L'événement a réuni les principaux acteurs du secteur de la construction. Quincailliers, chefs de chantier, maçons, propriétaires et représentants de petites et moyennes entreprises (PME) étaient présents. Ensemble, ils ont échangé sur les défis et bonnes pratiques en matière de construction, notamment en milieu côtier. L’entreprise a présenté à cette occasion le ciment Orimbato. 

Le 30 mars 2025, le Rova de Madagascar et les autres sites de la Grand île ont vibré au rythme de la culture et de la tradition lors de la célébration du Nouvel an malagasy, organisée par le ministère de la Communication et de la Culture. Cet événement emblématique a rassemblé un large éventail de participants, dont la Fédération des nobles et de nombreuses personnalités politiques, parmi lesquelles figurait la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna. Des sénateurs, députés et ambassadeurs étrangers, notamment ceux de France, de Chine, de Norvège, de Turquie, du Japon, d'Inde et de l'Union européenne, ont également pris part à cette fête. 

Madagascar doit avancer, Madagascar avancera. Telle est la conviction inébranlable du Président Andry Rajoelina. Une conviction qu’il a réaffirmée à plusieurs reprises lors des commémorations du 29 mars et de l'Iftar partagé avec la communauté musulmane, samedi dernier. A travers ses discours prononcés au Mausolée d’Andrainarivo, à Moramanga devant la stèle commémorative des évènements du 29 mars 1947 et lors de la célébration du Ramadan, il a tenu à rappeler l'importance de l’unité nationale et à condamner fermement toute tentative de division du peuple malgache.

Le comble des atrocités !  C'est ce qu'on peut qualifier du triste sort qui s'acharnait et ayant coûté la vie, le 8 mars dernier, au prénommé Raymond, ce père de famille de 53 ans domicilié à Ambohimalaza, démarcheur de véhicule de son vivant. Depuis l'enquête menée par la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie de Fiadanana, a permis d'épingler les 5 dont une femme, sur les 8 présumés assassins du quinquagénaire. Déférés samedi dernier, les 3 suspects ont atterri à Tsiafahy tandis que 2 dont celle qui mentait être l'acheteuse, croupissent à Antanimora.

Les faits. Le 14 mars dernier, et après que ses proches eurent vainement recherché Raymond pendant toute une longue semaine, une éternité pour eux,  le corps sans vie et démembré de ce chef de famille fut finalement retrouvé dans les environs d'Imerikasinina. 

%PM, %31 %955 %2025 %21:%Mar

La UNE du 010425

%PM, %27 %958 %2025 %21:%Mar

La une du 28 mars 2025

%PM, %27 %948 %2025 %21:%Mar

Dignité et honneur en jeu !

Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas  de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la Communauté internationale. Cinq Chefs d’Etat et de Gouvernement seront normalement présents, le Président du pays hôte SEM Rajoelina Andry Nirina, le Président français SEM Emmanuel Macron, le Président comorien SEM Azali Assoumani, Hon Dr Navinchandra Ramgoolam, Premier ministre de la République de Maurice,  le Président des Seychelles SEM Wavel Ramkalam et Monsieur le secrétaire général de la COI Edgard Razafindravahy.

« La sécurité et la souveraineté alimentaire », thème choisi par le pays hôte, la Grande île, est le centre de gravité des intérêts et des soucis majeurs de Madagasikara pour les Malagasy d’abord et dans le contexte global du marché indianocéanique. Il s’agit de l’axe central de la bataille que les tenants du régime politique en place comptent orienter le débat. En effet, c’est le défi crucial que les dirigeants malagasy se doivent obligeamment de relever. L’insuffisance alimentaire est un problème chronique surtout dans le grand  Sud de l’île. Le Gouvernement  malagasy doit vaille que vaille maîtriser. L’autosuffisance alimentaire étant un objectif vital. La COI est une opportunité de taille pour les cinq îles qui composent la Commission. D’ailleurs, la COI est la seule organisation sous régionale composée uniquement des îles et cela à même au niveau continental ou international. Les îles veulent bien le transformer en opportunité exclusive. C’est dans cette dynamique de développement que Madagasikara veuille bien inscrire le V ème sommet de la Commission de l’océan Indien.

Le contour du principal thème central du sommet étant abordé, il faille noter l’enjeu fondamental du sommet notamment pour Madagasikara en tant que pays hôte. Le pays met en jeu sa dignité et son honneur à travers l’organisation du Vème sommet de la COI le 25 avril prochain. Le Gouvernement et tous les hauts responsables jusqu’à tous les niveaux de responsabilité ont grandement intérêt à faire réussir ce « premier » sommet que le pays a l’honneur d’accueillir et d’organiser. Tout l’honneur et toute la dignité du pays seront mis en jeu. Aucun détail ne doit pas être négligé ni sous-estimé. Les Forces de la Nation quelles que soient leurs formes devront être  mises à contribution pour faire réussir le sommet. La trêve politique s’impose ! La Commune urbaine d’Antananarivo occupe une grande responsabilité, ne serait-ce que la propreté de la ville. Il ne s’agit pas de cacher la pauvreté mais de rendre accueillante la cité des mille. 

Ndrianaivo

Conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina, une délégation ministérielle composée des représentants issus du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, du ministère des Travaux publics, du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, et enfin  du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat a fait le déplacement à Ambatolampy-Tsimahafotsy hier. L’objectif était d’apporter des éclaircissements afin de dissiper les doutes concernant les projets présidentiels qui seront mis en œuvre dans cette zone périphérique d’Antananarivo. 

Pour rappel, des actions de contestations sur fond de mécontentement menées par un groupe d’habitants ont été rapportées sur les réseaux sociaux. Des rumeurs concernant de probables remblayages des rizières auraient été la source de ces contestations. Des affiches faisant part du projet d’installation d’un parc solaire et impliquant lesdits remblayages  a, d’autant plus, renforcé l’inquiétude  de la population.

La descente de la délégation ministérielle a été l’occasion de tenir un dialogue avec les habitants au « Tranompokonolona » dans la Commune d’Ambatolampy- Tsimahafotsy et ce, en présence du maire.

Dialogue fructueux

Selon Rakotoarijaona Hasina Soloson Eric, directeur interrégional du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, « le projet de mise en place de parc solaire ne concerne nullement la Commune d’Ambatolampy -Tsimahafotsy ». Et de souligner qu’ « aucun remblayage de rizières ni de démolition ne sont prévus, même pour le projet de construction de l’autoroute Antananarivo – Toamasina qui borde cette Commune ». Les responsables de l’ouvrage feront en sorte que le chantier ne touche pas les rizières afin de ne pas perturber les activités des agriculteurs.

Quant au projet de parc solaire, il concernera surtout la Commune Antehiroka qui est située à l’opposé d’Ambatolampy -Tsimahafotsy et à un endroit qui ne recense aucune construction. D’après toujours ses explications, il n’y aura pas de remblayage puisque les plaques solaires seront installées sur pilotis, c’est-à-dire des fondations en fer. A l’issue des échanges, les habitants ont montré leur satisfaction et leur reconnaissance face à ce geste de l’Etat qui privilégie le dialogue.

Cette rencontre avec la population locale intervient à quelques jours seulement de la descente du Président Andry Rajoelina sur les lieux le 24 mars dernier. Des discussions ont, ainsi, été déjà menées auprès de la population. Au cas où des rizières seraient concernées, des accords en vue d’indemnisation des propriétaires ont déjà été préparés en amont.

S.R. 

Emmanuel Macron posera ses valises à Madagascar le 23 avril pour une visite d’Etat, avant d’enchaîner avec le sommet de la Commission de l’océan Indien le lendemain. L’annonce a été faite lors du dernier Conseil des ministres malgache. L’Elysée ne se contentera donc pas d’une simple escale technique sur la Grande île. Entre poignées de main officielles et signatures d’accord, le programme s’annonce chargé, même si l’agenda du Président français n’a pas encore été totalement dévoilé.

Dans les coulisses, les discussions vont bon train pour mettre la dernière touche aux accords bilatéraux qui devraient être signés à cette occasion. Il est question d’énergie, d’agriculture, d’éducation et d’infrastructures, autant de domaines où la coopération franco-malgache a encore de beaux jours devant elle. De là à savoir si Emmanuel Macron et son homologue malgache profiteront de l’occasion pour aborder le serpent de mer des îles Eparses, rien n’est moins sûr. Ce dossier épineux, ouvert en 2019 avec la création d’un comité mixte, est depuis tombé en léthargie après une première réunion en novembre 2022 à Antananarivo. Certains espèrent un réveil, d’autres se contenteront d’un statu quo poli.

Le protocole prévoit une rencontre bilatérale entre les deux Chefs d’Etat, mais l’agenda exact reste encore en suspens. L’on sait seulement que le Président français débarquera dans le pays dans la matinée du 23 avril et quittera le pays le lendemain, après le sommet de la COI, avec les autres Chefs d’Etat qui seront présents. Si la tradition veut qu’un dîner d’Etat soit organisé lors de ce type de visite, le timing serré avec le sommet de la COI complique la donne. Entre un dîner maintenu, un déjeuner de substitution ou une suppression pure et simple du repas officiel, le choix n’est pas encore arrêté. Ce qui est sûr, c’est que le volet culturel sera au cœur de la visite d’Etat. Des indiscrétions laissent entendre qu’Emmanuel Macron pourrait aller à la rencontre de la jeunesse malgache, histoire de rappeler l’importance des relations entre Paris et Antananarivo.

Cette visite présidentielle, aussi attendue que minutée, s’inscrit dans une lignée plutôt discrète depuis l’indépendance de Madagascar en 1960. François Mitterrand avait inauguré le bal en juin 1990, ouvrant la voie à un rapide passage de Jacques Chirac en 2004, avant que celui-ci ne récidive en 2005. Plus récemment, en 2016, François Hollande avait profité du sommet de la francophonie pour faire un crochet par la Grande île. Emmanuel Macron, lui, sera donc le quatrième Président français à fouler le sol malgache, avec l’ambition affichée de renforcer les liens bilatéraux.

Lalaina A. 

 

Fil infos

  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Royalement !  
    Tapis rouge avec les honneurs à l’aéroport international Ravinala Airports à Ivato ! Tapis rouge avec le summum de la préséance protocolaire au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son épouse, en visite d’Etat sur le sol malagasy, ont été reçus royalement par le pas-tout entier. Le couple présidentiel français a été accueilli à l’aéroport par Premier ministre, chef de Gouvernement, Ntsay Christian. Immédiatement, le cortège présidentiel se dirige vers le Palais d’Etat d’Iavoloha où le Maître des céans Rajoelina Andry Nirina et son épouse l’attend.

A bout portant

AutoDiff