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Plus qu’une association, un véritable mouvement national. Avec ses 53 000 membres répartis sur tout le territoire national, l’association « Mpanazava Eto Madagasikara » (MEM) s’affirme comme une pépinière incontournable du leadership féminin à Madagascar. A travers une série d'événements stratégiques et de célébrations mémorables, l’association démontre un dynamisme remarquable, formant des générations de jeunes femmes à devenir des citoyennes actives, des piliers pour leurs communautés et les leaders de demain. Le mois d'août a été particulièrement intense pour l'association, illustrant sa triple ambition : mobiliser la jeunesse, renforcer ses cadres et planifier l'avenir.

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Apocalyptiques

Canicules infernales ! Méga-feux ! Pluies diluviennes monstres ! Inondations catastrophiques ! Froid sibérien ! Autant de cataclysmes naturels qui sévissent sur la planète Terre selon les régions réparties en fonction des types de climat. Les aléas climatiques prennent de plus en plus au dépourvu, d’une année à l’autre, les populations du globe, du nord au sud, et détruisent tout sur leur passage.

 

Grande première. Le Forum de dialogue entre hauts fonctionnaires de la SADC et des Etats-Unis, qui s’est tenu hier à Ivato, pourrait marquer un tournant stratégique pour Madagascar et ses voisins. Dans un contexte économique mondial incertain, l’objectif est clair, celui de relancer les chaînes de valeur, attirer des investissements et protéger les emplois, tout en stimulant des secteurs jugés prioritaires comme l’agro-transformation, les produits pharmaceutiques et l’exploitation minière.

Les amateurs de musique rock ont de quoi se réjouir. Erick Tselatra, légende incontestée du rock malagasy, marque son grand retour sur scène après plusieurs années d'absence. Fondateur du mythique groupe Tselatra, l’artiste, fort de ses 40 ans de carrière, s’apprête à enflammer les planches du théâtre de verdure d’Antsahamanitra ce vendredi 15 août dès 15 heures. Ce concert tant attendu promet une immersion au cœur d’un univers intense et vibrant qui a bâti la réputation légendaire de la formation. En effet, réputé pour ses riffs captivants et son incroyable complicité scénique, le groupe revient avec un répertoire riche et varié, incluant des incontournables tels que « Tovolahy », « Mionona », « Misy andro » et l'immortel « Diso ve aho ».

Les familles des victimes de l’empoisonnement survenu à la mi-juin à Ambohimalaza sont sorties « apaisées » et « rassurées » après avoir rencontré, hier en fin de matinée, le Président de la République Andry Rajoelina au palais présidentiel. Environ 30 familles, dont certaines ayant perdu un ou plusieurs proches, ont répondu à l’invitation du Chef de l’Etat qui avait tenu à leur adresser personnellement des paroles de réconfort et à leur apporter des assurances sur le suivi de l’affaire.

 

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La une du 13 août 2025

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Premier jalon

La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise !

Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a pour mission de veiller à la concordance régionale sur le plan politique et au développement économique de la Communauté. A ce titre, la SADC, elle pourra être amenée à proposer sa médiation en cas de conflit parfois militaire entre deux  Etats membres ou plus qui risque de menacer l’intégrité morale et politique et aussi pour régler les différends internes entre protagonistes inconciliables au sein d’un Etat membre et surtout si lequel conflit menace les intérêts majeurs des civils. Les actions de la SADC sont cautionnées par les Nations unies. Elle, la SADC, peut donc dépêcher un négociateur officiel pour ramener les protagonistes au dialogue, sur la table de négociation. Lequel négociateur respectera formellement le caractère inclusif de la démarche. En 2009, lors de la crise politique mettant aux prises le Chef de l’Etat Ravalomanana Marc renversé par les mouvements populaires et le maire de la Capitale Rajoelina Andry Nirina, leader des mouvements de contestation, les deux dirigeants politiques antagonistes n’arrivèrent jamais à s’entendre. Ce fut un dialogue de sourds. Il avait donc fallu l’intervention de la SADC sous couvert de l’ONU, seule instance mondiale reconnue par tous, pour offrir une nouvelle chance de réunir toutes les parties autour de la même table. SEM Joachim Chissano, ancien Président de Mozambique fut dépêché par la SADC et mandaté par l’ONU sur place. Après de nombreux allers - retours entre Maputo et Antananarivo, une « feuille de route pour la sortie de crise » a été finalement établie entre les protagonistes sous l’égide conjointe de la SADC et l’ONU. C’est un exemple parmi tant d’autres étayant la nécessité de l’existence de la SADC. La raison d’être de la SADC ne se limite pas au seul front politique ; elle s’étend naturellement au domaine économique voire développement global au sein de la Communauté. Sur ce, l’organisation sous régionale joue le rôle de facilitateur et d’accompagnateur de tous les projets et initiatives entrant dans le cadre de la dynamisation de l’économie régionale. Et chaque pays membre verra les intérêts et profits réciproques.

Le premier jalon de la prise de fonction de Madagasikara a été donc acté depuis hier mardi 12 août 2025 à l’ouverture du Conseil des ministres de la SADC. Le point d’orgue sera finalisé par la passation de présidence à l’issue de laquelle SEM Rajoelina Andry Nirina prendra en fonction de président tournant de la SADC pour les douze mois à venir.

Ndrianaivo

 

Une nouvelle page s’ouvre pour la diplomatie malgache. Hier, au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato, Rasata Rafaravavitafika, actuelle ministre des Affaires étrangères de Madagascar, a officiellement pris la présidence du Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). La cérémonie de passation s’est déroulée avec son homologue zimbabwéen, ministre sortant, dans une atmosphère empreinte de solennité et de coopération régionale.

Nommée à la tête de la diplomatie malgache en janvier 2024, Rasata Rafaravavitafika incarne un parcours à la fois rapide et exemplaire. Diplômée de l’Ecole nationale d’administration de Madagascar, elle a débuté comme agent diplomatique et consulaire en 2016 avant de gravir méthodiquement les échelons. Chercheuse en relations internationales depuis 2019, elle a occupé des postes stratégiques au sein du ministère, pour ne citer comme exemple que celui de directrice de l’expansion économique (2020-2024), directrice de cabinet par intérim (2021-2022), et auparavant Supervising officer en charge de l’attraction des investissements directs étrangers et du branding du pays.

Son ascension illustre la devise qu’elle aime citer, empruntée à André Malraux qui est : « Commander, c’est servir, rien de plus, rien de moins. » Une philosophie qui trouve écho dans ses engagements, à la fois pour promouvoir Madagascar sur la scène internationale et pour renforcer les liens au sein de la SADC.

En prenant la présidence du Conseil des ministres de l’organisation régionale, Rasata Rafaravavitafika porte désormais une double responsabilité, celle de défendre les intérêts de la Grande île et celle de contribuer aux orientations stratégiques qui façonneront l’avenir économique et politique de l’Afrique australe. Une mission d’envergure, à l’image de son parcours déjà marqué par l’engagement et la constance.

Lalaina A. 

La 20e édition du Grand synode de la FJKM débute aujourd’hui à Taolagnaro dans la Région d’Anosy. Cette grande réunion, qui se tient tous les quatre ans, rassemble près d’un demi- millier de participants (voir article par ailleurs). Pendant une semaine, ils vont discuter de sujets importants et prendre des décisions clés pour diriger l’église jusqu’en 2029. Les débats porteront notamment sur les bilans du dernier mandat, du 13 au 16 août, avant d’entrer dans le vif du sujet. 

L’un sinon le moment fort de cette grande messe sera l’élection des membres du nouveau bureau dirigeant de l’église et en particulier le président. Le président sortant, le révérend docteur pasteur Ammi Irako Andriamahazosoa, ne se représentera pas. Après deux mandats, il part à la retraite. Sa gestion, saluée par les fidèles, a été marquée par une volonté claire celui de séparer la politique et la religion. Une position qui a séduit de nombreux fidèles, lassés des mélanges entre foi et pouvoir. Cette posture tranche nettement avec celle de son prédécesseur, le pasteur Lala Rasendrahasina. Ce dernier avait souvent mêlé politique et religion, au point de refuser de se rendre au chevet des victimes du 7 février 2009. Un choix politique qui a laissé un goût amer dans la communauté.

Pour succéder au président sortant, cinq noms de pasteurs se détachent comme potentiels présidents sérieux. Du moins selon les bruits qui circulent auprès des fidèles de l’église réformée de Madagascar. Le pasteur Maholy Rakotonavalona, d’Ambohitantely, le pasteur Jaona Rakotondrainy, secrétaire général de la FJKM, le pasteur Doda Herisoa Rakotobe Rajaomanjato, d’Ambohipo, le pasteur Robson Rado Lalaina Johary Tonian’ny departemantan’ny Fiangonana, font ainsi partie des noms qui reviennent. Le pasteur Zaka Hary Masy Andriamampianina, de Tanjombato, est également cité. Il est vice-président actuel de la FJKM et reste dans les mémoires pour un sermon au coliseum d’Antsonjombe. 

Ledit sermon, bien que porté sur la foi, avait une touche politique évidente. Une critique implicite du pouvoir en place qui divise encore certains fidèles. Cette proximité avec des sujets politiques risque de raviver les tensions. En effet, le souhait de nombreux fidèles est clair, à savoir que la FJKM reste un lieu de foi, sans interférence politique. Les précédentes élections ont montré une tendance vers le dégagisme des politiques au sein des synodistes de la FJKM. Faut-il rappeler ainsi que des candidats ayant frayé avec la politique ont été élus par les Mpiandraikitra foibe (MF) mais n’ont pas été élus par les synodistes. Une manière pour ceux-ci de montrer leur volonté de dissocier la religion et la politique. 

Pour information, l’élection du président de la FJKM se déroule en deux étapes. D’abord, les cent Mpiandraikitra foibe sont élus. Une fois les MF élus, commence la sélection du futur président. Les MF choisissent, parmi leurs pasteurs un candidat à la présidence. Il faut obtenir les deux tiers des voix pour être retenu. Le Synoda lehibe, qui réunit au moins 75% des électeurs habilités, vote à son tour. Pour être élu président de la FJKM, le candidat doit obtenir les deux tiers des voix valides.

La Rédaction

 

Le baccalauréat s’avère être un terrain privilégié des escrocs. Après les fraudes notamment liées à la vente des soi-disant sujets d'examen, les charlatans sont toujours à la recherche de nouvelles idées pour tromper les jeunes. 

 

Dernièrement, un groupe de personnes vend des « Mentions » du baccalauréat sur les réseaux sociaux. Selon une information, 200.000 ariary est la somme à payer pour une mention « Assez bien », un million d’ariary pour une mention « Bien » et deux 2 millions d’ariary pour une mention « Très bien ».

 

Face à cette situation, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a haussé le ton. Il affirme que la vente des « Mentions » du baccalauréat est un acte de déstabilisation. Plusieurs comptes ou groupes Facebook qui prétendent vendre ces mentions sont poursuivis en Justice. « Il n'y a pas de vente de mentions au baccalauréat. Les candidats sont jugés en fonction de leur qualité de travail durant les épreuves », indique le ministère. 

 

Tous les centres de correction pour les épreuves du baccalauréat sont également surveillés de près, à part la mise en place des caméras de surveillance. Une cinquantaine de personnes ont été prises en flagrant délit de violation du règlement à cet examen. Certains ont remplacé des candidats tandis que d’autres ont vendu des sujets. Bientôt, ils comparaîtront devant la Justice. 

 

Des personnes malveillantes arnaquent les jeunes, et beaucoup d’entre ces derniers sont aussi tombés dans leurs pièges. D’ailleurs, plusieurs filières ou établissements supérieures exigent les « Mentions » comme critère de sélection d'entrée en première année.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Ne lâchons point !
    Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point ! Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par 2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux…

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