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Alors que Madagascar cherche des solutions concrètes pour sortir de la pauvreté, le projet Base Toliara se présente comme une véritable opportunité pour le développement économique et social du pays. Pourtant, malgré les nombreux avantages qu’il offre, il continue de susciter des critiques. Certains détracteurs avancent que l’exploitation aurait un impact néfaste sur l’environnement et perturberait les activités des pêcheurs locaux. Des accusations qui ne reposent sur aucune base tangible. Les faits démontrent que ce projet répond aux normes internationales et intègre une démarche de développement durable.

Contrairement aux idées reçues, Base Toliara ne menace ni l’équilibre écologique ni les activités économiques locales. Seulement deux hectares seront utilisés sur la plage d’Andaboy pour la construction d’une jetée. Cela garantit la préservation des zones de pêche et de loisirs. De plus, l’acheminement des minerais ne passera pas par le centre de Toliara, ce qui permettra d’éviter toute congestion sur les axes routiers principaux. 

Mieux encore, ce projet prévoit une implication forte des populations locales, avec la création de plus de 5 000 emplois directs et indirects, ainsi que des programmes de formation pour permettre aux travailleurs malgaches d’acquérir des compétences durables et adaptées aux besoins de l’industrie. L’impact économique de Base Toliara est également indéniable. Avec un investissement de 700 millions de dollars, il injectera près de 5 milliards de dollars dans l’économie malgache sur 38 ans. 

Le projet générera 180 millions de dollars de recettes annuelles pour l’Etat et financera des initiatives locales à hauteur de 80 millions de dollars par an, dont 40 millions directement pour la Région d’Atsimo-Andrefana. En parallèle, la responsabilité sociétale de l’entreprise se traduit par un engagement financier de 4 millions de dollars par an pour des infrastructures essentielles : écoles, centres de santé, accès à l’eau potable et formations professionnelles.

Des projets similaires ont permis à plusieurs pays africains de décoller économiquement. En Namibie, l’exploitation de l’uranium a contribué à renforcer le secteur énergétique et à générer des emplois qualifiés. Au Botswana, l’exploitation des diamants  a transformé l’économie du pays, permettant un développement rapide des infrastructures et une amélioration du niveau de vie de la population. En Afrique du Sud, l’industrie minière a joué un rôle majeur dans la modernisation de l’économie et le financement des programmes sociaux. Madagascar a aujourd’hui l’opportunité de suivre cette trajectoire, en tirant parti de ses ressources naturelles pour assurer un avenir prospère.

Les opposants au projet oublient souvent que le développement d’un pays passe inévitablement par l’exploitation responsable de ses richesses. Rejeter un projet comme Base Toliara, c’est priver des milliers de Malgaches d’un emploi stable, freiner l’amélioration des infrastructures et retarder l’essor économique d’une région entière. Ce n’est pas en refusant le progrès que Madagascar réduira la pauvreté. Il est temps de voir Base Toliara comme une chance unique de mettre le pays sur la voie d’un développement durable et inclusif.

La Rédaction

 

 

 

Une collision assez spectaculaire s'est produite juste à l'intersection de route menant à Ambodifasina,  sur la voie rapide reliant Tsarasaotra et Ivato, hier vers 16h. Deux véhicules y étaient impliqués dont une berline Mazda et une camionnette Isuzu. Le heurt entre ces deux véhicules s'est soldé par des conséquences physiques déplorables sur un agent de la circulation et le chauffeur de la berline. Tous les deux ont été blessés et ont dû être par la suite évacués à l'hôpital d'Ampefiloha ou HJRA.

Quant au déroulement de l'accident, la berline Mazda qui a roulé en trombe s'est brutalement encastrée à l'arrière du camion léger. Le choc a été tel que le véhicule utilitaire a été projeté en avant pour percuter à son tour le motard de la Police venu y régler la circulation.
Aux dernières nouvelles, l'état des victimes n'est plus à craindre, selon une information policière.

F.R.

Trois opérations chirurgicales menées depuis mai 2024. Le bloc opératoire spécialisé du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA) a dernièrement accueilli la troisième chirurgie à cœur ouvert au profit des enfants malagasy. Cette fois-ci, 6 enfants souffrant de malformations cardiaques ont pu y être opérés. Leur opération a été un succès puisque les enfants suivent actuellement un traitement post-opératoire, selon les informations recueillies. Depuis la première intervention l’année dernière, 14 enfants souffrant de cardiopathies ont été pris en charge, grâce à la collaboration entre l’ONG « La Chaîne de l’Espoir » avec les centres hospitaliers étrangers et CENHOSOA.

Les 4 enfants opérés lors de la première opération se portent bien actuellement. Il en est de même pour les 4 autres opérés en décembre 2024. La deuxième opération s’est démarquée par la mise en place d’un accompagnement psychologique des enfants et des parents avant, pendant et après l’intervention chirurgicale. D’après la responsable de ladite ONG caritative à Madagascar, les opérations à cœur ouvert sont des interventions complexes et éprouvantes, suscitant souvent une angoisse chez l’enfant et sa famille. L’accompagnement psychologique joue un rôle essentiel pour identifier les craintes, apaiser les inquiétudes et aider l’enfant ainsi que ses proches à mieux traverser cette épreuve, selon ses explications.

La troisième chirurgie à cœur ouvert, couronnée de succès, s’est tenue du 24 au 28 mars dernier au CENHOSOA. La quatrième opération est programmée pour le mois de juin de cette année même. Une chance pour tous les Malagasy, d’autant plus que le l’opération coûte plusieurs milliers d’euros à l’étranger, contre une participation symbolique des parents à Madagascar. De plus, nos médecins ont la chance de participer aux interventions chirurgicales cardiaques. D’ailleurs, des médecins et infirmiers militaires suivront une formation sur la chirurgie cardiaque à La Réunion, prévue pour cette année. Affaire à suivre !

Recueillis par Patricia R.

 

 

 

 

Recyclage. Sous le parrainage du ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, la semaine de la Commission nationale des marchés (CNM) a débuté officiellement à Anosy hier, rassemblant l’ensemble de ses membres à l’échelle nationale. Cet événement, qui s’étendra sur trois jours, vise principalement à renforcer les compétences du personnel de la CNM à travers des formations et des séances de recyclage. Les agents, en particulier les contrôleurs en finances publiques et en marchés publics, bénéficieront de modules spécialisés, tandis que les nouveaux membres recrutés suite à l’appel à candidatures du 24 mai 2024 recevront une formation spécifique pour mieux appréhender leurs missions. Lors de son discours inaugural, la ministre a rappelé l’importance cruciale de ce département dans la réalisation des projets de développement du pays. Elle a insisté sur la nécessité d’une coordination efficace et d’une rigueur accrue, mettant en avant l’optimisation des procédures et le renforcement de la transparence. « La publication prochaine du rapport de contrôle marquera une avancée significative dans la lutte contre la corruption », a-t-elle déclaré.

Uniformisation 

Par ailleurs, en parallèle de ces formations, la CNM poursuit la mise en œuvre du Plan de réforme du système (PRS) et intensifie ses efforts pour la dématérialisation des processus administratifs. Cette initiative vise à uniformiser les pratiques et à garantir une meilleure accessibilité des services à travers le pays. « L’uniformisation et la modernisation de nos procédures sont essentielles pour améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion des marchés publics », a souligné un responsable de la commission. Le déploiement régional constitue également un axe prioritaire, permettant une gestion plus efficace et responsable des fonds publics. L’objectif global reste d’instaurer un environnement propice au développement, en veillant à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière optimale et en renforçant la confiance des citoyens envers les institutions en charge des marchés publics.

 

 

 

Du nouveau sur la littérature locale. Le Dr Alain-Aimé Rajaonarison, un auteur aux multiples facettes - à la fois historien, homme de lettres et passionné de photographie - revient avec un troisième recueil de poèmes intitulé « Les Pirogues et l’Océan ». Publié le 27 mars aux éditions L'Harmattan, cet ouvrage de plus de 80 pages nous plonge au cœur de Madagascar, un pays qu'il considère comme le fil conducteur de son œuvre.

 

Dans « Les Pirogues et l’Océan », l’écrivain aborde avec sensibilité et profondeur des thématiques contemporaines qui préoccupent l'île. La raréfaction de l'eau, les incendies de brousse menaçant la biodiversité malagasy et la beauté naturelle du paysage sont autant de sujets qui traversent les vers de ce recueil. L'auteur utilise la poésie comme un miroir de la réalité, reflétant à la fois la richesse de la faune et de la flore de Madagascar, mais aussi les défis qui pèsent sur elles. Le recueil se distingue par une tonalité à la fois colorée et tourmentée, offrant un portrait nuancé de la Grande île. Alain-Aimé Rajaonarison évoque des images puissantes, telles que les pleines lunes illuminant les baobabs majestueux, créant ainsi une atmosphère à la fois intime et universelle.

 

A travers ses mots, il réussit à capturer l'essence de son pays, en célébrant sa beauté, tout en mettant en lumière ses luttes. « Les Pirogues et l’Océan » s'inscrit dans la continuité des deux précédents recueils de l'auteur, notamment « Lamba et poussière » et « Silence des rizières », également publiés aux éditions L'Harmattan. Ces œuvres partagent un ancrage commun dans la culture malagasy, faisant de cet écrivain une voix incontournable de la littérature contemporaine nationale. En offrant un regard sensible sur son île natale, le Dr Alain-Aimé Rajaonarison nous invite à réfléchir sur notre rapport à la nature et la préservation de notre environnement. Son nouveau recueil est un appel à la prise de conscience, tout en mettant en avant la diversité et richesse des ressources naturelles de Madagascar. A travers ce recueil de poèmes, Alain-Aimé Rajaonarison prouve une fois de plus que la poésie peut représenter un puissant vecteur de changement et de sensibilisation. Cet ouvrage, à la fois esthétique et engagé, constitue une belle addition à la littérature malagasy et un hommage vibrant à la beauté de l'île Rouge. Les lecteurs y trouveront une invitation à découvrir et à aimer Madagascar sous toutes ses facettes.

 

Si.R

 Un pas décisif vers l’élite mondiale du golf féminin. Après le succès de la première édition, l’Indian Ocean Ladies Cup (IOLC) revient du 3 au 5 avril 2025. Organisé par l’association Jacaranda Ladies Golf de Madagascar et le Golf du Rova, cet événement international féminin réunira des joueuses de Madagascar, de La Réunion, de l’île Maurice, de la Côte d’Ivoire et de la Belgique, confirmant ainsi son caractère international.

 

Une compétition fédérale qui s’affirme. L’édition 2025 marque une avancée majeure pour le golf féminin à Madagascar. Grâce à l’appui du nouveau président de la fédération de golf, Mamy Ravatomanga, l’IOLC obtient une reconnaissance fédérale officielle. 

« Cette reconnaissance renforce la volonté de promouvoir le golf féminin dans le pays. Et avec le Golf du Rova Hotel Luxury, nous faisons tout notre possible pour rehausser le golf malgache au niveau international », annonçait Natacha Rabenja, président de l’association Jacaranda Ladies Golf.

Mieux encore, en 2026, l’IOLC intègrera le circuit international WAGR (World Amateur Golf Ranking). Cette reconnaissance mondiale place le tournoi sur la carte des compétitions de haut niveau et offre aux participantes une visibilité internationale. 

Avec 77 golfeuses inscrites sur la grille, la diversité des participantes promet un tournoi intense et captivant.

 

Le tournoi se déroulera selon la formule Stableford, avec trois catégories adaptées aux niveaux des joueuses. Il s’agit de la catégorie 1 : Index 0 à 18,4,  la catégorie 2 : Index 18,5 à 28,4, catégorie 3 : Juniors et débutantes (ou autres) : Index 0 à 28,4. A la fin de la compétition deux catégories seront primées au classement Brut et trois meilleurs du classement Net.

 

« Le Golf du Rova offre un parcours de 18 trous, reconnu pour son harmonie avec la nature, alliant défi technique et beauté du paysage. Les joueuses bénéficieront d’un cadre prestigieux avec un hôtel cinq étoiles, un club-house raffiné et des installations modernes, garantissant une expérience inoubliable aux golfeuses et à leurs accompagnateurs. Le parcours est à la hauteur d’une grande compétition car le Golf du Rova offre un cadre exceptionnel à la hauteur d’une grande compétition. L’IOLC devient une véritable vitrine du talent des golfeuses de l’océan Indien.», confirme avec enthousiasme Ony Marchand, secrétaire générale de la fédération malgache de golf et non moins participante au tournoi.

 

L’IOLC 2025 ne se limite pas à la compétition. Elle incarne un véritable événement de partage et de dépassement de soi, porté par des valeurs d’inclusion et d’excellence. L’édition se clôturera le 5 avril 2025 avec une cérémonie de remise des prix et une excursion exclusive, permettant aux joueuses de découvrir les merveilles de Madagascar dans un cadre privilégié.

 

Des partenaires engagés pour le rayonnement du golf féminin

L’IOLC ne pourrait exister sans le soutien de Morebelli, Komba, Habiba, Bet 261, LMOI, HTA, TAF, CORSAIR, et de nos partenaires médias : La Vérité, Inona no Vaovao, Madagascar Matin, VIVA, Les Nouvelles, TV Plus. La marraine du tournoi, Haingo Ravatomanga, qui incarne pleinement les valeurs du tournoi.

 

E.F.

 

Une qualification historique pour Madagascar. La Grande île sera bel et bien représentée aux World Games 2025 à Chengdu, en Chine, grâce à l’exploit réalisé par Mirana Razafinakanga et Yves Sedrick Rakotoarisoa. Ces deux boulistes malagasy ont décroché la précieuse qualification lors des épreuves qualificatives du week-end dernier, confirmant ainsi la présence du pays à ce prestigieux rendez-vous mondial prévu en août.

Renforcer l’alternance dans la formation professionnelle à Madagascar. Tel est l’objectif de la convention de partenariat entre le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), signée vendredi dernier à Ampefiloha. Cette collaboration met un accent particulier sur le renforcement des compétences dans le domaine du photovoltaïque, un élément stratégique dans le développement du secteur énergétique au niveau national.

Une journée mouvementée dans le centre-ville. Hier, Analakely et ses environs ont été le théâtre d'une poursuite entre les commerçants ambulants, d’un côté, et les policiers municipaux et nationaux, de l'autre. La première magistrate de la ville des mille, Harilala Ramanantsoa, est ferme quant à l’assainissement dans la ville d’Antananarivo. Les commerçants devront quitter les lieux destinés aux usagers de la route, en particulier les piétons. Depuis hier, ils ne peuvent plus exercer au beau milieu des rues et sur les trottoirs. Les rues concernées sont les axes J.-J. Rabearivelo, Itokiana et Zaimaika. 

Ayant contesté cette décision de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), les marchands ambulants visés par cette mesure ont effectué une manifestation, bloquant ainsi la circulation menant vers Analakely pendant quelques heures. 

De grandes festivités au programme. Les musulmans à Madagascar n’ont pas manqué de célébrer comme il se doit l’Eid al-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan. Une partie des pratiquants de l’Islam ont célébré cette grande fête le dimanche 30 mars dernier, comme le cas au bord de la mer de Mahajanga ou encore à Antsiranana. Ils ont commencé le Ramadan le 1er mars dernier, comme les musulmans d’Arabie Saoudite qui ont observé la lune croissante, samedi dernier. Pour d’autres, la célébration de l’Eid s’est tenue en grande pompe hier, comme le cas à Antananarivo. D’ailleurs, la journée du lundi 31 mars 2025 a été décrétée fériée, chômée et payée au titre de cette année.

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Editorial

  • Royalement !  
    Tapis rouge avec les honneurs à l’aéroport international Ravinala Airports à Ivato ! Tapis rouge avec le summum de la préséance protocolaire au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son épouse, en visite d’Etat sur le sol malagasy, ont été reçus royalement par le pas-tout entier. Le couple présidentiel français a été accueilli à l’aéroport par Premier ministre, chef de Gouvernement, Ntsay Christian. Immédiatement, le cortège présidentiel se dirige vers le Palais d’Etat d’Iavoloha où le Maître des céans Rajoelina Andry Nirina et son épouse l’attend.

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