Fifaliana Harisoa, une jeune femme de 20 ans, a tragiquement perdu la vie dimanche dernier à Cologne, une ville de l'ouest de l'Allemagne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Son corps a été découvert par son amie, une jeune fille au pair, le matin suivant. Fifaliana vivait seule avec son bébé de deux mois au moment de son décès. La famille a exprimé le souhait de rapatrier son corps à Madagascar. Cependant, les frais sont considérables et une collecte de fonds a été lancée par la communauté malagasy résidant en Allemagne pour couvrir ces dépenses. Selon un membre de sa famille, Fifaliana souffrait de problèmes respiratoires. D'autres témoins affirment qu’elle était également en proie à la dépression, ce qui pourrait expliquer son état. Une autopsie a été programmée pour déterminer la cause exacte de son décès. Ce drame est d'autant plus poignant que le présumé père de l’enfant, un Malagasy vivant également en Allemagne, a abandonné ses responsabilités pendant la grossesse de Fifaliana.
Accouchement sans mariage
D'après Elise, une jeune fille au pair, ce n'est pas la première fois qu'une telle situation se produit. De nombreuses jeunes femmes signalent des cas similaires où les pères refusent d’endosser leur responsabilité face à la naissance de leur enfant. Or, selon la loi, lorsqu’un homme est identifié comme étant l’éventuel père biologique d’un enfant, un test ADN doit être effectué pour confirmer ce fait. Si le test est positif, il devra assumer ses responsabilités jusqu’à la majorité de l'enfant. En cas de refus de sa part, il sera rapatrié dans son pays d’origine et interdit de visa pour l’Allemagne. Elise ajoute qu'un grand nombre de jeunes femmes malagasy en Allemagne accouchent sans être mariées. Chef Rija, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, a appuyé cette réalité. Ce drame souligne la nécessité de renforcer le soutien aux femmes malagasy vivant à l'étranger, en particulier les femmes célibataires abandonnées par leurs conjoints, et cela à travers la protection de leurs enfants.
Carinah Mamilalaina
C’est connu, le secteur énergétique et la JIRAMA en particulier traversent une phase critique, entre réformes et espoirs. Au cœur de cette dynamique, le projet hydroélectrique de Volobe se profile comme un remède salvateur, mais sa simple mise en œuvre ne suffira pas à résoudre l'ensemble des problèmes structurels de la société d'Etat. C’est dans ce contexte que Rémy Huber, directeur général de la Compagnie générale d'hydroélectricité de Volobe (CGHV) a présenté les grandes lignes des avancements du projet à Ambohimanarina en début de semaine. Pour rappel, le projet Volobe est conçu pour injecter 750 GWh par an dans le réseau national. Cela représente environ 35 % de la consommation électrique actuelle de Madagascar. Ce surcroît d'énergie, à un coût inférieur à celui de la production actuelle, pourrait alléger la pression financière de la JIRAMA, très dépendante des centrales thermiques coûteuses et polluantes fonctionnant au diesel. Autant dire que « Volobe peut faire basculer la JIRAMA du bon côté », d’après le DG de la CGHV. Cependant, le véritable enjeu réside dans la capacité de la JIRAMA à honorer ses engagements financiers. L'entreprise, en proie à des difficultés de gestion et à des dettes colossales, est sous l'œil vigilant des bailleurs de fonds et prêteurs, qui conditionnent leur soutien à la viabilité du projet Volobe, mais aussi à la santé financière de l'entreprise. Comme l'a expliqué Rémy Huber, « les prêteurs vont vérifier que les réformes en cours permettront à la JIRAMA de se reconstruire ».
Questionnement
La JIRAMA pourrait-elle acheter l'électricité produite sans s'enfoncer davantage dans les difficultés financières ? Autant de points sur lesquels il faut encore répondre. Ainsi, le projet Volobe ne peut donc être perçu comme une solution magique. Bien qu'il promette de réduire les coûts de production et d'améliorer la stabilité de l'approvisionnement électrique, il s'intègre dans un ensemble plus large de réformes structurelles. En parallèle, le Gouvernement a initié d'autres projets, tels que le programme DECIME, visant à restructurer le secteur de l'électricité par l'introduction de solutions numériques et photovoltaïques. Ces initiatives visent à inverser la tendance actuelle, où la JIRAMA peine à satisfaire la demande nationale tout en accumulant les déficits. Le projet Volobe, bien qu’ambitieux, soulève également des questions sociales et environnementales. L'impact sur les populations locales, notamment les indemnisations et les mesures compensatoires pour les terres affectées, reste un sujet de débat. Par ailleurs, l'optimisme affiché par les porteurs du projet ne doit pas occulter la réalité. En effet, la JIRAMA, malgré les promesses de restructuration, est encore loin de sortir la tête de l'eau. En définitive, si Volobe pourrait apporter un souffle nouveau à la JIRAMA, la survie de l'entreprise passera par une combinaison de réformes, de financements et d'une gestion rigoureuse. Une tâche titanesque pour une société qui, jusqu'ici, semble surtout s'enfoncer dans ses propres dysfonctionnements.
L’auditorium Havoria, situé à Anosy, se transformera en un véritable temple du cinéma malagasy à l'occasion de la première édition du Festival du film de Madagascar, également connu sous le nom des « ISSM Awards 2024 », à partir de ce jour jusqu’au 30 mars. Cet événement, très attendu, vise à mettre en avant le talent des producteurs locaux et à célébrer la richesse du cinéma au niveau national. Pendant cinq jours d’affilée, treize films seront en compétition pour séduire un jury exigeant ainsi qu'un public passionné.
La programmation se décline en plusieurs catégories, avec une attention particulière portée aux courts métrages. Six films prometteurs s'affronteront, à l’instar de « Dara bala » d'Arija Harijaona, « Bâtardes » de Rindra Rambeloson, « Nisakaiza tamin’ny aloha » de Fidèle Andrianantenaina, « Ilay voa » de Rado Andriamanisa, « Sedra » de Tolotra Mi-Haja, et « Roba » de Naina Ravahitrarivo. Chacun de ces courts métrages représente une vision unique du cinéma malgache, mettant en lumière la créativité et la diversité des talents locaux.
La catégorie animation, en plein essor, ne sera pas en reste avec trois œuvres captivantes : « Ray » de Herizo “Bashy” Ramilojaonina, « La balle rebelle » de Valisoa Hochane Rakotoniaina, et « Zava-manidina » de Nataniela de Randrianomerisoa, qui promettent d’émerveiller petits et grands. Les documentaires, souvent porteurs de messages forts et d’un regard critique sur la société, seront également présents avec quatre réalisations : « Olombelona sy fanahy » de Mahon Andoniaina, « Ratrema » de Jean Noel Rakotoarisoa, « … et le 6ème jour » de Njaka Andriamahery, et « Tavela » de Geoffrey Gaspard.
Le festival ne se limitera pas aux projections de films. Des « masterclasses » et des tables- rondes se tiendront aussi les 27 et 28 mars, offrant aux cinéphiles et aux professionnels du secteur l'opportunité d'échanger, d'apprendre et de renforcer les liens au sein de la communauté cinématographique malagasy. Ces moments d'interaction sont essentiels pour encourager le partage de connaissances et d’expériences. Le 29 mars, une journée spéciale sera dédiée à l'année 1947, avec la projection du film « Ilo tsy very », une œuvre chargée d’histoire qui promet de raviver des souvenirs et d'initier des réflexions sur le passé national. Les organisateurs du festival soulignent leur volonté de promouvoir le cinéma malagasy, en mettant en avant les talents des cinéastes locaux.
Les résultats de cette compétition seront révélés le 30 mars, clôturant ainsi une édition inaugurale qui s’annonce déjà comme un tremplin pour l’avenir du 7ème art à Madagascar. En alliant tradition et innovation, le Festival du film de Madagascar aspire à se positionner comme un événement incontournable au niveau de la scène culturelle malagasy, en exhibant la richesse et la diversité du cinéma dans la Grande île.
Si.R
Les Blacks Stars impitoyables. Le match opposant Madagascar au Ghana, comptant pour la sixième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA 2026 (Zone CAF, Groupe I), s’est déroulé au stade Mimoun Al Arsi, à Al Hoceima, au Maroc. Malgré une première période équilibrée, les Barea n’ont pas résisté face à l’efficacité des Blacks Stars qui se sont imposés 3-0. Un Ghana réaliste sur coups de pied arrêtés.
Dès la 11e minute, les Ghanéens ouvrent le score grâce à Thomas Partey. Sur un coup franc bien exécuté par Jordan Ayew, le défenseur latéral droit s’élève dans la surface et place une tête imparable dans les filets malagasy.
Des dégâts importants. A la suite des fortes pluies attendues du 22 au 25 mars dans la Région d’Analamanga, 3 Districts et 6 Communes sont impactés. Selon le premier bilan émanant du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), 3 personnes sont décédées dont 2 à Ambohijanaka et une à Ampitatafika. 9.761 personnes sont sinistrées. Elles sont issues de 2.762 ménages dont le plus grand nombre se trouve dans le District d’Antananarivo-Atsimondrano avec 8.310 personnes. 680 personnes sinistrées ont été recensées dans le District d’Antananarivo I, 10 dans le District d’Antananarivo II et 761 personnes dans le District d’Antananarivo IV. 5.626 personnes, soit 1.731 ménages, sont actuellement accueillies dans 8 sites d’hébergement.
Le 19 mars dernier, la Gendarmerie camerounaise a libéré 13 personnes victimes de la traite humaine, dont sept jeunes femmes malagasy. Ces dernières ont été séquestrées dans une résidence privée à Yaoundé. Récemment, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Razakaboana est sortie du silence.
Elle juge que les victimes étaient tombées dans le piège d'un réseau spécialisé dans des offres d'emplois fictifs.
La ministre explique alors que les victimes font partie de ces jeunes qui, en dépit des mesures de prévention prises, sont mal préparés pour quitter le pays, et tombent facilement dans le piège de l'exploitation.
« Cela fait maintenant deux semaines que je suis paralysée au lit, affaiblie de jour en jour. Tout a commencé par un vertige et des maux de tête insupportables, suivis par des difficultés respiratoires. Ces derniers jours, j’ai perdu l’odorat et le goût ainsi que quelques kilos ». Tel est le témoignage d’O.R., à travers une publication sur Facebook. Ses amis ont confirmé le fait, en citant plus ou moins les symptômes et le traitement qu’ils suivent. « Mes deux filles ont dû cesser les cours pendant une semaine à cause de cette grippe. Outre la toux et la forte fièvre, elles se sont plaintes de courbatures, outre les nausées, les vomissements et la diarrhée », ajoute M.R., mère de famille résidant à Tsimbazaza.
Le monde en effervescence ! Le Village Terre en ébullition ! Guerre en Europe (centrale). Conflits armés en Afrique. Eternelles tensions au Proche-Orient. La tonitruante réélection de Donald Trump aux Etats-Unis. Nouvelles tensions en Mer Rouge et au Golf d’Aden. Et cetera ! Avec les progrès de la nouvelle technologie de la communication, la Terre est réduite en petit … Village et il est difficile de rester à l’écart ou d’être indifférent.
La semaine dernière, le ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC), David Ralambofiringa, a effectué une visite à l’entreprise SOCOLAIT, implantée à Antsirabe. « Cette visite avait pour objectif de soutenir et de renforcer la production locale de lait. Cette entreprise, leader dans la collecte et la transformation de ce produit à Madagascar, en reçoit chaque année 7 millions de litres. SOCOLAIT collabore avec environ 3.000 éleveurs locaux, nécessitant ainsi un soutien technique et des services à plus de 3.000 familles », annonce un responsable au sein du ministère. SOCOLAIT dispose de 8 centres de collecte et d’un réseau de 6000 points de vente dans toute la région.