Une chanteuse qui construit doucement mais sûrement sa carrière artistique tout en se consacrant à son avenir d’étudiante. Depuis son sacre à la dixième saison de la Star Academy, le mois de novembre 2022, Anisha a eu l’occasion d’arpenter quelques scènes de France avec des chanteurs de renom. Mais elle n’a à son actif qu’un seul single baptisé « De là-haut » qui devra voir le jour le mois de mai prochain. Alors que depuis l’annonce de sa consécration de la jeune femme, les fans n’attendent plus que la sortie d’un premier album. Après cinq mois de suspense, la star malagasy a enfin dévoilé une date pour la sortie de cet album tant attendu. En effet, c’était lors d’une interview sur une chaîne privée que la gagnante a révélé la grande nouvelle. « Ça se passe super bien. On avance, on écrit, on compose », a-t-elle déclaré, avant de préciser : « Il y a plusieurs titres que j’ai composés et écrits moi-même. C’est important : je veux que l’album me reflète et être fière de le défendre après. C’est un premier bébé et j’ai envie d’en prendre soin, d’y mettre tout mon cœur et toute mon âme. Un premier single sortira en mai et l’album d’ici la rentrée de septembre», détaille-t-elle. Rappelons qu’en remportant la Star Academy, Anisha a eu un contrat avec la maison de disques Sony Music Entertainment ainsi qu’un chèque de 100 000 euros. Une grande victoire qui a prouvé qu’une fois de plus la jeunesse malagasy peut faire des miracles lorsqu’elle est dotée de talents. Anisha commence à baigner sereinement dans une carrière artistique internationale. Le commencement d’une grande aventure musicale pour la jeune femme. Elle commence à tracer son avenir dans l’industrie de la musique. Car depuis sa participation à la Star Academy, Anisha a pu bénéficier d'un coup de projecteur. En effet, durant les « primes » plusieurs artistes ont déjà exprimé leur souhait de collaborer avec elle, à l'instar de Slimane qui lui a proposé de le rejoindre sur sa tournée, ou de Claudio Capéo, qui l'a invitée pour une collaboration sur son prochain album. Pour Anisha, l’aventure ne fait que commencer et tout laisse à croire que le meilleur reste à venir.
Sitraka Rakotobe
Les étudiants de l'université d'Antananarivo privés de leurs droits. Selon leurs explications, ils n'obtiennent pas de certificat de résidence au niveau du Fokontany. S'il en dispose, cela coûte aux environs de 5 000 ariary. Ce problème concerne les étudiants logés dans le bloc R3+ vert à Ankatso. " A cause de cette situation, nous ne sommes pas enregistrés dans la liste électorale", soutient l'un de ces étudiants.
Face à cette situation, lesdits étudiants ont effectué une descente dans la rue. Ils ont bloqué la circulation et brûlé des pneus tout en brandissant des banderoles. Ils exigent que le Centre régional des œuvres universitaires d'Antananarivo (CROUA) s’investisse dans l'amélioration de l’accès à l'eau et l'électricité ainsi que l'installation de bombonnes face à la coupure incessante d’eau. Les étudiants réclament également l'installation de Wi-fi.
De l'autre côté, certains des riverains ont avancé que beaucoup d'entre les étudiants de la cité universitaire ne sont pas en règle. "Pour se procurer un certificat de résidence, ils devraient seulement s’inscrire dans le Fokontany où ils habitent actuellement. Mais également doivent se procurer un certificat attestant qu’ils ont changé de résidence. Cela nécessite une action, mais pas au point de perturber la circulation comme celui-ci. La procédure est simple et ne nécessite pas un investissement ou encore beaucoup de temps", soutient un riverain.
Concernant la coupure d'eau à Ankatso I et II, la situation y est courante. Cela fait plusieurs mois que l'eau est coupée. Le ravitaillement du camion-citerne de la JIRAMA ne suffit pas pour couvrir le besoin des étudiants puisqu'il n’y passe que rarement. Et le CROUA d'avancer que la vétusté des infrastructures, le manque d’entretien en sont la principale cause.
Anatra R.
Démonstration de force. Ambositra, le chef-lieu de la Région Amoron’i Mania, fut le théâtre d’une démonstration d’union et de puissance du régime Orange. L’IRD et les formations politiques lui soutenant ont gonflé le buste et exhibé les biceps et les triceps à qui veulent être témoins. Si quelque part on s’amuse à une de démonstration de … farce, à Ambositra, Rajoelina Andry et sa famille politique, à travers la parade d’une unité solide, s’exécutent à une démonstration de force. D’un seul bloc, les Orange font état de leur union sans faille et avancent!
Le grand rendez-vous de novembre, le microcosme politique entre en effervescence voire en ébullition. La fièvre de la précampagne agite le pays. Les états-majors politiques de quel bord qu’ils soient, proche du régime en place ou de l’Opposition ou encore des centristes sinon des indépendantistes, peaufinent leurs stratégies. D’autres descendent déjà sur terrain et font le tour du territoire national afin, dit-on, de sensibiliser ou rameuter la base, d’écouter le peuple, etc. Du côté du pouvoir, c’est le temps d’inaugurer des « zava-bita », de raffermir l’unité. Le tout dans le strict respect de la loi en vigueur. Le « Communiqué du 31 mars » signé du ministre de l’Intérieur Justin Tokely demeure valable pour tout le monde.
En décembre 2022, un vent de panique soufflait à Tsimbazaza. Un projet de motion de censure racolait quelque 105 signatures. Selon les informations véhiculées, la fameuse « motion » émanerait du Bureau permanent. Le nom de la présidente de l’AN, Christine Razanamahasoa, a été cité, à tort ou à raison, comme étant le principal instigateur. Panique à bord ! En effet, un malaise sans nom gagne du terrain dans la relation de travail entre l’Exécutif et le Législatif (AN). Tout ne va pas bien entre Mahazoarivo et Tsimbazaza. Une atmosphère de frustration envenime les députés. Plus d’une fois, Tsimbazaza, le perchoir lui-même, réclamait la tête du PM. Il a fallu qu’on prenne des mesures, au sommet du pouvoir pour que tout rentre dans l’ordre. Et encore ! En tout cas, « les remous » de décembre 2022 », c’étaient de l’histoire ancienne ! D’un seul bloc, à Ambositra, tout le monde parle d’une même voix et « chante » en chœur. Et tous derrière le numéro un, Rajoelina Andry, le porte-flambeau de l’équipe.
D’ores et déjà, si l’on veut rééditer en novembre 2023 l’exploit de décembre 2018, la vigilance est de rigueur. Il va falloir se mettre, à tout moment, sur ses gardes. Le démon de la division guette toujours. Les moindres failles seront fatales. Une guerre ne se gagne jamais en rang dispersé.
Les points de discorde existent toujours mais à chacun de se dépasser et mettre à tout moment au premier plan l’union sacrée qui, d’ailleurs, reflète le sacro-saint concept de l’Unité nationale. Un impératif non négociable à tous ceux ou celles qui se prennent pour citoyens et citoyennes et dignes de l’être de ce beau pays. Toute tentative de battre en brèche l’unité nationale encourt, certainement, une peine exemplaire voire d’une extrême sévérité.
D’un seul bloc, comme un seul homme, la plate-forme présidentielle avance vers la réussite. Toutefois, la précaution et la vigilance s’imposent comme lettre d’or. Gare à ceux ou celles qui les ignorent.
Sortie médiatique, hier, sur la station de télévision privée TV plus, de Jean André Soja dit « Kaleta », président du parti « Liaraiky » et non moins conseiller spécial du Président de la République chargé des affaires politiques. Une occasion pour l’homme politique d’aborder les sujets d’actualité qui dominent cette période préélectorale.
A la question de savoir si le récent déplacement présidentiel à Ambositra, flanqué de plus de 80 députés, est une démonstration de force, l’ancien sénateur de répondre qu’ « à chacun son interprétation. Pour ma part, il s’agit de la preuve que Andry Nirina Rajoelina est un rassembleur », fustigeant dans la foulée certaines personnalités politiques qui font de la cause côtière leur cheval de bataille.
Sollicité à donner son avis sur le cas des députés élus sous les couleurs de l’IRD mais qui sont passés dans le camp d’un potentiel candidat à la future élection présidentielle, Jean André Soja d’estimer qu’il s’agit d’une provocation, voire d’un piège. Selon lui, ces transfuges poussent la majorité au pouvoir à enclencher la procédure de déchéance à leur encontre. « Nous ne le ferons pas », déclare Kaleta. Et lui d’égratigner au passage le presque déclaré candidat-président suscité. « Il veut être à la tête du pays et pourtant, il ne respecte même pas l’engagement qu’il a signé », ironise-t-il. Allusion au député Siteny Andrianasoloniaiko, élu sous les couleurs de l’IRD et qui est cependant le chef de file de ce mouvement de retournement de veste.
Balayant d’un revers de main la revendication d’une table ronde (concertation nationale ?) émise par les membres l’Opposition, Kaleta d’inviter plutôt ces derniers à conscientiser leurs partisans à s’inscrire sur la liste électorale tout en leur demandant à être de (futurs) bon perdants. « A l’image d’un judoka qui, lorsque le combat est terminé et qu’il est battu, salue son adversaire », illustre-t-il. Celui à qui s’adresse le message se reconnaîtra.
Sur un tout autre plan, à la question de savoir si l’actuel Chef de l’Etat a la volonté de prendre les mesures qui s’imposent contre les auteurs de corruption et autres gabegies, à l’origine du pillage des ressources naturelles du pays, l’ancien sénateur de signaler que le ministère de la Justice a connu, durant l’actuel mandat présidentiel, pas moins de 5 ministres, dont la dernière en date est une femme. Et lui d’expliquer que ce turn-over relativement élevé traduit bien la volonté de Andry Nirina Rajoelina de lutter contre la corruption.
En guise de mot de la fin, le conseiller spécial du Président de la République chargé des affaires politiques de réitérer que la notion de cause côtière ne devrait plus s’inviter dans les débats. « Nous sommes tous des Malagasy », tonne le politicien. A l’adresse des transfuges orange qui ont rejoint le mouvement « jaune », l’ancien sénateur est clair : « C’est à eux de démissionner ».
Propos recueillis par Hery M.
Effrénée, la descente de l’ariary face aux monnaies de référence, depuis la semaine dernière, continue de plus belle. Hier, un euro représentait 4 801 unités d’ariary sur le marché des devises tandis que la monnaie américaine équivalait à 4 387 ariary. Dans le contexte actuel, l’euro recommence à affoler les compteurs après avoir subi une déroute temporaire face au dollar, il y a quelques mois, à cause de la crise Russo-Ukrainienne. En effet, la monnaie européenne semble recouvrir une santé conséquente au détriment de la valeur de l’ariary. Ainsi, le marché des devises a affiché une chute continuelle de l’ariary depuis plus d’une semaine. Notre monnaie se dévalorise de plus en plus, surtout face à l’euro. Cela va sans dire que la dépréciation de la monnaie nationale ne peut qu’impacter directement sur la hausse de prix des produits importés. Mais il faut aussi se préparer à une forte inflation dans les semaines qui suivent si la situation tarde à se stabiliser. Un problème d’ordre structurel qui datant des périodes de détaxation appliquée au début des années 2000. « Depuis 2003 et 2004 et jusqu’à aujourd’hui, nous constatons toujours une tendance à la hausse des demandes en importation qui n’a jamais pu être satisfaite par rapport à la capacité d’exportation du pays. En parallèle, notre flux d’Investissement direct étranger (IDE) peine à combler cette situation malgré que l’on soit dans un régime de change flexible avec une forte mobilité des capitaux », explique un membre du cercle de réflexion des économistes de Madagascar.
Import-export
Un tour dans les supermarchés ou sur les étals d’épiceries permet, en effet, de constater qu’une brique de lait de 1l importé frôle les 8000 ariary contre 5600 ariary, il y a à peine deux mois. Les produits européens notamment coûtent plus cher que d’«habitude » puisqu’ils s’échangent en euro. Mais cette situation de dépréciation ne devrait qu’inciter les exportateurs à exporter plus et les importateurs à importer moins. La population est également incitée à consommer local, ce qui entraînera une production locale en hausse et un rééquilibrage de la balance commerciale. Par ailleurs, le manque d’incitation pour les IDE, et donc de rentrée de devises, ainsi que notre capacité d’exportation n’arrivent pas à combler l’offre de devises disponible sur le marché interbancaire par rapport à nos besoins en importation. Ce qui pourrait, au final, apporter des risques d’inflation importé en plus de l’inflation interne déjà existante sur le marché local. « Les importateurs, se réfèrent aux valeurs de départ des marchandises et donc par rapport aux prix en euros ou en dollars. Si la valeur de ces monnaies de référence est en hausse, il est logique que cela va impacter inévitablement sur la valeur des marchandises importées et qui seront achetées avec l’équivalent en ariary en déclin. Impact qui sera alors répercuté sur le pouvoir d’achat du consommateur final », prévient notre économiste.
La Rédaction
La mobilité démographique dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien touchant Madagascar va changer à partir du week-end prochain. La France décide de faire le ménage à Mayotte, le 101e département français depuis 2009. Paris veut en finir pour de bon avec la migration clandestine qui lui cause des problèmes sur ce territoire à proximité des voisins comoriens et malagasy.
Une opération militaire de grande envergure baptisée « Wuambushu » (Reprise) sera lancée sur le sol mahorais à partir de samedi prochain. L’objectif est de démanteler des cases illégales ou jugées dangereuses bâties dans les bidonvilles d’une dizaine de communes de l’île. Les secteurs ciblés sont des zones de convergence d’une majorité de migrants en provenance des Comores mais certainement aussi de Madagascar.
Le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer a lancé l’opération qui prévoit l’envoi de plusieurs centaines de gendarmes et de policiers au cœur des sites squattés. Les établissements hôteliers de Mayotte affichent complet afin d’héberger les troupes déjà arrivées sur le sol mahorais. Les familles à déloger ont déjà reçu un avis d’expulsion. Les structures à détruire aussi ont déjà été marquées.
Des Malagasy dans la ligne de mire
Une vaste campagne d’expulsion des étrangers en situation irrégulière est prévue accompagner l’opération. Plus particulièrement, les migrants venus de la Grande Comore et d’Anjouan sont visés. Ceux venus de Madagascar le sont aussi certainement. La Grande île doit donc se préparer à recevoir ses citoyens qui seront refoulés aux frontières françaises dès ce week-end.
L’opération « Wuambushu » fait polémique. Elle suscite l’inquiétude des défenseurs des droits de l’homme. Les autorités comoriennes, quant à elles, ont demandé à leurs pairs français de cesser l’opération en rappelant que la Mayotte, malgré son rattachement administratif à la France, est comorienne.
Le divorce historique, un corollaire du colonialisme français, sur l’archipel comorien, est à la source de secousses politiques sur ces îles volcaniques du Canal de Mozambique. Les instabilités politiques qui secouent de temps à autre les îles comoriennes favorisent la migration de proximité, Mayotte étant située à 80 km d’Anjouan.
Interpellation
Selon les données rapportées par la presse française, la préfecture de Mayotte fait état de 2 255 étrangers en situation irrégulière interpelés en mer du 1er janvier au 31 mars. Ils sont transportés par 173 kwassa. Au total, 4 998 arrestations ont eu lieu à terre et 6 507 reconduites à la frontière ont été effectuées.
Certes, les sociétés d’aujourd’hui sont de plus en plus dynamiques et communicantes. Sous l’effet de la mondialisation et de la porosité des frontières malagasy, le sol mahorais exerce un attrait irrésistible sur des Malagasy. Les embarcations clandestines en partance de la Grande île et à destination mahoraise sont nombreuses.
Les naufrages qui coûtent des vies sont cependant à déplorer tout au long de ces tentatives désespérées à l’image de ce qui se passe sur la mer Méditerranée, entre le Maroc et l’Espagne. L’opération militaire à Mayotte a donc au moins une leçon à donner aux Comores et à Madagascar : que les deux pays surveillent bien leurs frontières respectives et qu’ils soient aussi stricts à l’égard de tous les étrangers en situation irrégulière !
Sur un autre plan, l’on se demande si le report de la venue à Madagascar de la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a des liens avec l’opération militaire à Mayotte ou non. Prévu pour la fin de ce mois, le passage à Antananarivo du chef de la diplomatie française aura lieu en mai, sauf changement.
M.R.
Suite à la publication sur les réseaux sociaux de l’existence d’un enfant des rues gravement malade près de l’avenue de l’Indépendance à Analakely, l’association « Social Key Madagascar » (SK Association) a pris l’enfant sous son aile, dimanche dernier. Après les premiers soins, l’état de l’enfant est stable, mais il doit encore porter des couche-culottes. Les résultats des analyses préliminaires n’ont pas été concluants sur la confirmation ou non de viol. Des examens approfondis devront encore être menés. La nature exacte de son état n’a pas été divulguée, secret médical dit-on.
La population dans la Commune rurale Ambatolava, District de Vangaindrano, Région d’Atsimo-Atsinanana, fait face à une crise alimentaire, sociale et sanitaire. 3 « Fokontany » sur 7 en sont les principales victimes, à savoir Morafeno, Bezavo, Imambe.
Selon une source locale publiée hier par une presse locale, la Commune rurale d'Ambatolava est dans une situation alimentaire très critique, depuis févier dernier. Dans ce cadre, 120 personnes sont décédées, 400 autres sont contraintes de quitter leur village pour se réfugier ailleurs. Par ailleurs, 3.000 personnes sont atteintes de la malnutrition, 60 % des habitants nécessitent une prise en charge au niveau du Centre de santé de base (CSB) à cause du paludisme.
56. Tel est le nombre de manuels scolaires que des experts malagasy ont pu évaluer la qualité. Madagascar a fait l’effort d’évaluer le plus de manuels scolaires, ce qui constitue un bon point noté par les partenaires. De plus, « les manuels scolaires utilisés dans le pays se situent à peu près dans la moyenne des critiques. Ils ne sont pas pires que ceux des autres, bien que plusieurs points restent à améliorer », s’exprime le Dr Guy Roger Kaba, représentant de la Conférence des ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la francophonie ou CONFENEM. Pour rappel, les résultats de l’évaluation ont avancé que bon nombre de supports pédagogiques sont obsolètes, utilisés depuis près de 30 ans. A l’exemple du livre « Méthode Boscher », certains mots ne sont plus d’actualité, dont « pipe » que la plupart des élèves malagasy ne connaissent plus. Toutefois, la technique d’enseignement proposée dans ce manuel peut être retenue, d’après Jaona Randrianomanana, professeur de français et formateur.