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Le compte rendu du dernier Conseil des ministres rapporte l’approbation par l’Exécutif de l’envoi d’une inspection générale de l’Etat pour effectuer des investigations urgentes au niveau du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS). En effet, le Président de la République a donné des instructions pour faire la lumière sur une affaire qui agite actuellement cette entité rattachée à la Présidence.
Le communiqué relatant les décisions prises lors de cette réunion hebdomadaire de l’Exécutif rapporte, en effet, que le Fonds mondial réclame le remboursement de dépenses inéligibles qui auraient été opérées au sein de cette instance de coordination nationale de la lutte contre le VIH/Sida à Madagascar. Le Fonds mondial, qui pour information, est le principal bailleur du CNLS. Le Chef de l’Etat souhaite ainsi que les responsables et auteurs de ces dépenses inéligibles rendent jusqu’au moindre ariary les dépenses inéligibles. La presse parle d’une somme de 110 000 dollars soit 488 millions d’ariary.
Cette somme est non négligeable. Mais elle reste bien en dessous des 51 milliards d’ariary détournés depuis le début de l’année dans tout Madagascar et pour lesquels  lesquels l’opinion nationale et internationale attend des poursuites. Ce chiffre, évoqué par l’Inspection générale de l’Etat, concerne des soupçons de détournements qui se seraient produits dans des ministères et dans des institutions. Toutes proportions gardées, ce détournement présumé ne constitue également pour certains observateurs qu’une infime partie des fonds détournés durant le régime précédent.
 En tout cas, l’actuel Président de la République montre et démontre sa volonté de ne plus accepter l’impunité par des exemples comme dans le cas présent en demandant une enquête de l’IGE auprès du CNLS et des sanctions contre les auteurs de détournements. Si ces malversations se poursuivent cependant, c’est que des failles existent dans la machine étatique. Les yeux des observateurs sont rivés du côté du Législatif, vers les députés, chez qui plusieurs dossiers de poursuites d’anciens ministres du régime Rajaonarimampianina au niveau de la Haute Cour de justice restent bloqués.
Au niveau de l’Exécutif, quid également de ces ministères qui ne prennent pas leur responsabilité pour ester en justice certains fonctionnaires soupçonnés de détournement. Des informations rapportent, par ailleurs, que des auteurs de détournements condamnés, en pourvoi en cassation et se retrouvent à circuler librement. Ce manque de sanctions favorise pourtant l’impunité. Si bien que certains affirment avec ironie aujourd’hui qu’il vaut mieux détourner des milliards que des millions.
Notons que dans le cas de cette affaire du CNLS, le Président exige le remboursement des dépenses inéligibles. Un exemple que devrait suivre certains responsables. Des informations rapportent par exemple l’absence de recouvrement de plusieurs milliards d’ariary par certaines entités étatiques à l’issue de détournements. Pour ne citer que le cas de la Paositra malagasy où des informations rapportent une somme de 46 milliards d’ariary non recouvrée encore récemment.
La Rédaction

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Les pendules à l’heure !

Le nouveau PGCS tape fort ! Benjamin Alexis Rakotomandimby nouvellement nommé au très prestigieux poste de procureur général auprès de la Cour Suprême, use à profit de son installation à mettre judicieusement certains points sur les « i ».
Crédité d’une bonne réputation de probité, d’intégrité et de conduite morale et  spirituelle, étant un chrétien pratiquant et convaincu, un diacre de l’église FJKM d’Ambodin’Isotry, membre actif du mouvement Les Gédéons, le nouveau PGCS Benjamin Alexis Rakotomandimbty, dit « Benja Kely » pour les intimes, ne mâche pas les mots pour mettre le holà à la gabegie sinon à une certaine indiscipline qui règne à la « maison » et tout cela en présence de pas n’importe qui, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry en personne, le Premier responsable du pays.
Nommé en Conseil des ministres sur proposition du CSM, cet ancien avocat général auprès de la Cour Suprême, croit dur comme fer qu’il est grand temps remettre les pendules à l’heure en commençant par rappeler à l’ordre ses propres collègues, les magistrats, et aussi les officiers de police judiciaire (OPJ). Le PGCS fonce sur la plaie ! Il juge inacceptable au dysfonctionnement interne. Des magistrats qui se permettent d’émettre des avis sur certains verdicts ou Arrêts, d’oser apprécier des décisions politiques, de sortir du contexte purement juridique et s’étalent sur la place publique, etc. Benjamin Alexis Rakotomandimby d’intimer les membres de la Magistrature à observer scrupuleusement le concept de  l’obligation de réserve. Les éléments de l’OPJ, pour leur part, doivent respecter le sacrosaint principe de la présomption d’innocence. Aucun point de presse ne doit pas avoir lieu sans l’avis exprès du procureur, leur chef hiérarchique direct. De l’autre côté, Benja Kely fut à deux doigts de crever l’abcès de la corruption, cette maladie qui gangrène le corps. Il ne l’a pas fait pour des raisons simples qu’on ne lave pas le linge sale en public ! Toujours est-il, le nouveau PGCS entend remettre tout le monde sur le droit chemin et ce, rappelons toujours, en présence du numéro un du pays.
Benjamin Alexis Rakotomandimby, le nouveau maître des lieux du ministère public auprès de la Cour Suprême, déplore le manquement au respect des Arrêts du Conseil d’Etat. Il en sait trop. Certains responsables publics trainent les pieds à mettre en exécution des Décisions du Conseil d’Etat. C’est inadmissible selon le PGCS ! On est bel et bien dans un Etat de Droit mais non point dans une République bananière. En tout cas, le Chef de l’Etat, Président de fait du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et Chef de toute l’Administration en a pris bien note.
Sachant un minimum du parcours professionnel de magistrat de carrière, on ne s’étonne guère de cette ténacité à remettre les pendules à l’heure. En fait, sénateur de son état, à l’époque, Benjamin fut le benjamin de la HCC nommée en catastrophe pour trancher sur les résultats du scrutin critique de 2001 dont les assises avortées devaient se tenir à Mantasoa. Après une courte traversée du désert, solde coupé, Rakotomandimby Alexis fut nommé directeur exécutif de la Médiature avant d’intégrer de nouveau le bercail.
En somme, le nouveau PGCS veut inculquer la notion d’exemplarité, de droiture et de l’éthique en toutes circonstances.




Le basket-ball de la Grande île a  connu un nouvel enthousiasme après la pandémie de Covid-19. Même si les joueurs, les techniciens et dirigeants ont connu des difficultés dans la relance de la discipline, ils ont aussi pris un bon élan. C'est la conception du patron du basketball malagasy, Jean Michel Ramaroson. Pour lui,  la saison 2022, avec tous les résultats et exploits du basketball malagasy, marque un tournant dans la discipline.
A commencer par la qualification au « World FIBA U19 », la place de finaliste de l’Afrobasket U18 tenue à domicile. Pour la première fois depuis 50 ans, le basket malagasy retrouve la scène mondiale depuis le titre de l’équipe nationale féminine en 1970.
Pour rappel, les Ankoay U19 garçons et ceux du 3×3 sont engagés pour les Championnats du monde en 2023. Les garçons sont finalistes et les filles héritent de la quatrième place.
Le CosPN basket a réussi à s’aligner dans le top 16 des meilleurs clubs du continent à l’issue de la qualification au Road To BAL « Sixteen ».
Comme en 2019, le basket 3×3 masculin est arrivé sur le toit continental avec la médaille d’or aux Jeux africains de Rabat. Au Caire, les Elly, Livio, Arnold et Fiary ont réédité leur exploit et s’offrent les Pharaons égyptiens en finale. Les garçons ont décroché leur qualification au World FIBA 3x3 en Autriche 2023.
Les filles menées par Harisoa, Muriel, Sidy, Shine terminent finalistes après avoir perdu face au double tenante du titre égyptienne. En effet, les filles disputeront leur qualification au mondial World FIBA 3x3 Women en Israël au mois de mai 2023.
Cette année, c’est un grand pas vers le haut niveau du basket malagasy. Habitués aux compétitions internationales, les joueurs et joueuses ne sont plus complexés lors des joutes sportives continentales », nous a confié, Jean Michel Ramaroson, président de la Fédération malagasy de basket-ball.
« Dans le programme développement des talents, des joueurs et joueuses des Ankoay ainsi que les coachs ont participé au Youth Camp à Antananarivo et à Dakar. Mathias et Lova étaient aussi en Egypte pour le basket without boarder », renchérit-t-il.
Tous ces résultats ne sont pas le fait du hasard.  Le public avait du mal à prendre la nouvelle formule de compétition pour le N1A hommes mais le résultat  est là.  Car elle a permis d’augmenter le nombre de matchs.  La saison 2023 sera encore chargée et des défis sont à relever pour la FMBB.
Elias Fanomezantsoa


 


La période des pluies bat son plein. Afin de sensibiliser la population sur les dangers imminents qui pèsent sur leur tête, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), la Préfecture d’Antananarivo, le Corps de protection civile, la Commune urbaine d’Antananarivo et les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna ont effectué une descente sur la colline de Manjakamiadana et ses environs. D’après le directeur des études et de la gestion des risques et catastrophes au niveau du BNGRC, Paolo Ramaholinarivo, la situation ne cesse de s’empirer dans la haute-ville. Actuellement, 10.000 personnes, habitant à Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra, sont menacées par un risque d’éboulement de terrain et de chute de rochers. Une délimitation des zones à risque a commencé hier, avec la mise en place de 400 drapeaux rouges. Ces drapeaux sont installés dans 15 Fokontany se trouvant dans la haute-ville. L’opération dure 5 jours.
Selon un expert au niveau du BNGRC, il existe de nombreux cas où la fragilité du terrain dans les endroits qualifiés de zones rouges pourrait provoquer l'effondrement de maisons, et cela en raison de l'eau qui s’infiltre à travers les blocs de rochers situés sur la partie ouest de Manjakamiadana. De grosses fissures sont apparues sur des rochers et des blocs de pierres menacent de tomber. Cet expert a également déclaré qu’outre la pression démographique exercée sur cette colline, la précipitation ne fait qu’aggraver la situation.
Ainsi, les habitants qui vivent dans ces zones rouges seront rappelés et encouragés à rester à l'écart et à quitter la zone jusqu'à ce qu'une solution permanente soit trouvée, puisqu’une catastrophe pourrait se produire à tout moment.
A noter qu’aucun permis de construire n’est délivré par la Commune urbaine d’Antananarivo pour ces zones rouges.
Anatra R.


Comme tous les ans à l’approche de Noël et de la Saint-Sylvestre, la Police nationale établit son dispositif visant à sécuriser les endroits très fréquentés ou de réjouissance de la Capitale. Si l’année dernière, l’effectif des agents de police mobilisés pour la circonstance était de 2600, cette fois-ci, il sera simplement revu à la hausse. En effet, la nouveauté consiste à la mobilisation de 400 policiers stagiaires qui suivent leur formation à l’Ecole nationale des inspecteurs et agents de police à Antsirabe, totalisant ainsi 3000 le nombre des agents de police mobilisés. L’objectif sera de garantir des festivités sereines et sans encombres pour les habitants de la Capitale.
Autre nouveauté, qui concerne cette fois-ci la technologie, l’utilisation de matériel roulant dont les motos et les véhicules, mais également de surveillance dernier cri comme les 1200 caméras récemment installées dans les quatre coins de la ville, sinon dans les artères et autres quartiers les plus sensibles. Ces caméras visent surtout à aider à résoudre les problèmes d’embouteillage qui engorgent habituellement la ville, en cette veille de fête.
Pour revenir dans le matériel hi-tech qui sera mis en service par la Police pour ces prochaines festivités, outre les nouvelles 1200 caméras de surveillance, le système comprendra aussi 300 km de fibre optique, 18 pylônes du réseau eLTE 4G, 300 sites intelligents vidéo solution 300, 800 talkie-walkies, enfin 15 radios embarquées dont une grande partie vient du ministère des Postes et des Télécommunications.
De son côté, le ministère de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison n’a pas caché que cela fait très longtemps que la Police a souhaité utiliser ces types de matériel hi-tech à la fois pour combattre le banditisme mais aussi la régulation du trafic urbain.
Franck R.
 

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LA UNE DU 22 NOVEMBRE 2022

Depuis janvier dernier, on a enregistré 11 cas de kidnapping, touchant essentiellement des jeunes filles de la Capitale. Nous reviendrons encore là-dessus. Mais dans un récent rapport de la Police, certains faits se sont aussi déroulés dans les Régions telles que Betsiboka, Analamanga, Menabe ou encore Alaotra-Mangoro. Depuis, les Forces de l’ordre ont ouvert une enquête. Hormis l’absence de résultat, du moins concernant l’arrestation de suspect en ce qui concerne les kidnappings de jeunes filles de la Capitale, la situation était différente dans les Régions.

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Météo - Toliara sous les eaux

Comme annoncé par le service de la Météorologie de Madagascar, les précipitations seront abondantes en ce début de semaine dans la partie sud de l'ile et plus particulièrement dans les Régions Androy, Anosy et Atsimo-Andrefana. Cela va durer jusqu'au weekend.

NY AKO sur la marche du podium. Cette entreprise implantée dans la Région Vakinankaratra fait partie des lauréats du prix « jeunes espoirs ». Il s'agit d'un nouveau soutien aux jeunes entrepreneurs, à la suite de la 5ème édition du prix « Pierre Castel » en Afrique. Herilalaina Olivier Andriantsoa, à la tête de ladite entreprise lauréate, a fait partie des 4 lauréats de Madagascar qui sont passés par une seconde sélection pour concourir au prix « jeunes espoirs ».

Validée. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) vient de donner son aval en vue de la promulgation de la loi de finances initiale pour l'année prochaine. Ainsi, en 2023 les secteurs prioritaires (Education, Santé, Sécurité publique et Justice) bénéficieront de 9 498 nouveaux postes budgétaires dont 3 488 par voie de concours administratifs et 6 010 recrutements directs. L'objectif est de garantir l'accès à l'éducation et aux soins de santé de la population malagasy, élément clé de la lutte contre la pauvreté, et d'assurer la sécurité et le respect de l'exécution des lois à travers tout le pays.

Fil infos

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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

A bout portant

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