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A peine les festivités de fin d'année terminées, Antananarivo se retrouve de nouveau plongée dans l'ombre avec le retour des délestages électriques. Un phénomène devenu tristement récurrent, mais qui, cette fois, semble frapper encore plus fort. Le mécontentement gronde parmi la population, excédée par des coupures qui s'éternisent au-delà des horaires annoncés. Malgré les promesses de la JIRAMA de mieux gérer la situation avec des interruptions planifiées, la réalité est tout autre : les coupures durent souvent bien plus longtemps que prévu, plongeant plusieurs quartiers dans le noir pendant des heures, voire toute la journée. Les zones les plus touchées incluent Sabotsy Namehana, Talatamaty, Imerimanjaka, Itaosy et 67 ha.

La scène culturelle malagasy est en deuil après la disparition tragique de Willy, l’un des fondateurs et figures emblématiques du célèbre groupe de musique évangélique « Menafify ». L’artiste, âgé de 59 ans, s’est éteint lundi dernier, laissant un vide immense dans le cœur de ses proches, ses fans et ses camarades musiciens. Menafify, formé au début des années 1990, est connu pour ses compositions poignantes, dont le tube mémorable « Oh ry sakaiza ». 

 

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ACTU-BREVES

Assainissement au marais Masay. 

Un programme de nettoyage et de désencombrement sera lancé dans les prochains jours au marais Masay. Cela vise à remédier à une accumulation de boues et de débris qui entrave le bon drainage des eaux et améliorer la gestion des eaux pluviales. L’enlèvement des jacinthes d’eau est aussi inclus dans l’opération. En pleine période de saison des pluies, il faut que ce bassin tampon pour la Capitale remplisse pleinement son rôle en absorbant le maximum d’eau. Les objectifs principaux de ce programme incluent la réduction des boues et des débris et un meilleur écoulement des eaux, minimisant ainsi les risques d'inondation. Les opérations seront menées conjointement par plusieurs entités comme la Commune urbaine d'Antananarivo, l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA) et le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire Une inspection a été déjà réalisée dans plusieurs zones sensibles de la Capitale pour évaluer les obstacles à l'écoulement des eaux. Ainsi, des zones spécifiques ont été identifiées comme étant particulièrement touchées par l'accumulation de boues. En outre, la présence de constructions illégales, notamment à Ankasina, a été soulevée comme un obstacle majeur à un drainage efficace.

 

Un premier historique pour Madagascar. La Présidence de la République du pays a annoncé hier, sur ses réseaux sociaux, une initiative inédite. A savoir la diffusion en direct du premier Conseil des ministres de l’année. Ce Conseil sera accessible en direct sur la page Facebook de la Présidence, ainsi que sur les stations publiques en milieu d’après-midi. 

 

La grande famille de la Gendarmerie nationale a présenté ses vœux au président du Sénat, Richard Ravalomanana, lundi dernier. L’homme au perchoir au Palais d’Anosikely est un vrai Zoky qui a passé 36 ans au sein de la Gendarmerie. Il est l’ancien secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie et son ancien commandant. Il a été aussi le chef d’Etat par intérim en 2023. Il est ainsi une fierté pour ses frères d’arme.

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La une du 7 janvier 2025

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Impossible


« Les routes de l’impossible », une série documentaire - découverte de Tony Comiti présentée par France 5 et relayée par TV5 Monde fascine sans relâche les téléspectateurs et cela depuis 2007 en France. Ce genre Documentaire – Découverte tente de mettre en relief le va-à-tout-prix des personnes vivant dans des pays en difficulté d’affronter des risques jusqu’à coûter parfois à leurs vies pour gagner de quoi pour survivre. Il s’agit d’une aventure très risquée pour les conducteurs et pour leurs voyageurs, pour les propriétaires de marchandises dans la mesure où les routes se trouvent souvent dans un état de dégradation très avancé. Des pays d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie font le choux gras de Tony Comiti et par extension TV5 Monde. Madagasikara figure dans la triste liste, dans le Casting de Tony Comiti. Etant donné la dramatique situation de nos infrastructures routières, la Grande île ne peut pas échapper aux griffes des « prédateurs de forte sensation », du réalisateur et de la célèbre chaîne française.  Justement, à propos de Madagascar, ils ont titré « Les routes de l’impossible : Madagascar et les couloirs de Satan ». Un intitulé trop évocateur ! L’état des routes, en villes tout comme à l’intérieur du pays, traduit manifestement les conditions misérables de l’économie nationale. Les caprices dévastateurs et répétitifs du climat ainsi que la déficience financière du pouvoir central pour les réhabiliter expliquent les défaillances des routes. Il est pratiquement impossible de rouler normalement sur nos routes nationales, provinciales, régionales, de District et communales.
Madagasikara serait-il le pays de … l’impossible. Impossible de sortir de l’orbite de la pauvreté ! Du cercle vicieux de la misère ! Impossible de combattre la corruption et l’impunité ! Impossible d‘organiser des scrutins sans que l’Opposition y trouve la petite bête ! Impossible à ceci ! Impossible à cela !
L’Opposition s’entiche à emprunter la voie de l’impossible pour recoller le pot cassé et retrouver l’unité perdue ! Les barons du camp adverse, minés par la division, tentent à chaque tournant de la vie nationale notamment l’échéance électorale de montrer en vain leur cohésion face au bloc en béton du régime en place. On déplore la baisse du taux de participation à chaque scrutin surtout ces derniers temps. La baisse d’intérêt de la chose politique en particulier les urnes résulte en grande partie de la versatilité des leaders de l’Opposition. Une Union qui ne dure « qu’un seul été ». L’opinion n’accorde plus de crédit aux dirigeants politiques locaux dans leur démarche pour contrebalancer le pouvoir. Des candidats - bidon ou friperie ! Des candidats imposés au grand dam de la base ! Et maintenant, les supposés chefs de l’Opposition re-tentent de remettre sur les rails la cohésion. Après moult tentatives, avortées d’ailleurs, d’union suivie de multiples divorces, les têtes pensantes de l’Opposition concoctent d’abattre de nouveau sur table la carte de l’unité face au pouvoir en place. Ils ne se rendent pas compte sinon incapables de se rendre à l’évidence qu’ils s’engagent sur la « route de l’impossible ». Les leaders des partis se déclarant de l’Opposition sont incapables d’unir leur voix. Une autre échéance électorale de taille s’annonce à l’horizon à savoir les sénatoriales. Ce sera la déconfiture certaine pour le camp d’en face. C’est possible !
Ndrianaivo

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Actu-brèves

Diplomatie, préparer sereinement les défis de 2025. Hier, la grande famille du ministère des Affaires étrangères s'est réunie pour la traditionnelle levée des couleurs, marquant ainsi le premier rendez-vous officiel de l'année. Cet événement a été l'occasion idéale pour échanger des vœux de bonne année et renouveler les engagements de chacun envers les objectifs du ministère. Lors de son discours, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a exprimé sa gratitude envers tout le personnel pour les efforts soutenus tout au long de l'année 2024. Elle a salué les réussites diplomatiques de Madagascar, une année qui a été marquée par une victoire significative sur la scène internationale. Dans ce contexte, un appel à l’unité et l’engagement de chaque membre du ministère a été lancé. La ministre a insisté sur l’importance de mettre en avant les valeurs du « fihavanana », qui se traduisent par la solidarité et la fraternité, dans l’accomplissement des missions de chacun. Rafaravavitafika Rasata a également souligné que 2025 serait une année de défis importants. En effet, Madagascar se prépare à accueillir deux sommets majeurs : le Sommet de la Commission de l’océan Indien et le Sommet de la SADC. Ces événements de portée internationale nécessitent une préparation minutieuse et une forte mobilisation collective.



Investir dans un avenir durable pour Madagascar. Le lancement de la première « Obligation Durable de Madagascar » représente un moment charnière pour l'île. Cette initiative, qui est également la plus grande obligation de Madagascar, vise à promouvoir un avenir durable en finançant des projets essentiels. Le lancement de cette initiative a été célébré par une "Bell Ringing Ceremony", un événement symbolique souvent observé dans les grandes places boursières. Cette cérémonie a permis de mettre en lumière l'importance de l'Obligation Durable et son impact potentiel sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Des échanges inspirants ont eu lieu lors de cet événement, soulignant l'importance de la durabilité et de l'engagement des investisseurs. Ces discussions ont permis de clarifier comment cette obligation peut contribuer à l'atteinte des ODD, en particulier dans le contexte malgache. Initiée par Société Générale Madagasikara, cette obligation de durabilité a pour but de (re)financer plusieurs types de projets qui visent à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir des sources d'énergie durables. Elle concerne aussi le soutien aux PME pour le développement économique local et la création d'emplois. Ces initiatives permettent d'améliorer l'accès au financement pour les populations vulnérables, favorisant ainsi l'inclusion financière




Jean Luce Randriamihoatra sous mandat de dépôt. Suite à sa parution devant le tribunal à Anosy hier, le verdict est ainsi tombé. Cette affaire fait suite au piratage du site web de la CENI qui a conduit à la publication de faux résultats sur les réseaux sociaux et que l’accusé a été parmi ceux qui ont partagé sur son compte. Des publications qui ont montré que les résultats de la CENI ont été manipulés et inversés. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a indiqué que contrairement aux rumeurs, elle a simplement déposé une plainte contre X et ne visait pas Jean Luce particulièrement. Rappelons que Jean Luce a été arrêté le 22 décembre dernier et détenu à Fiadanana jusqu'à hier où il a été envoyé à Antanimora.



L'Autoroute Tanà-Toamasina, 40 km de son tracé terrassés. Hier, le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a effectué une inspection sur le site pour évaluer l’avancement des travaux de construction de l’autoroute qui relie les villes d’Antananarivo et de Toamasina. Les travaux se poursuivent selon les objectifs établis. Sur les 80 km du premier tronçon de l'autoroute, 40 km ont été réalisés jusqu'à présent. Parmi ces 40 km, certaines sections ont déjà reçu une « couche de fondation », tandis que d’autres disposent d’une « couche de base » adéquate. « Le budget nécessaire pour finaliser ces 80 km est déjà disponible pour l’année 2025 », a affirmé le ministre. Il a également indiqué que les négociations avec les investisseurs et partenaires financiers concernant le deuxième tronçon, qui mesurera 180 km, ont été initiées. Pour assurer le bon déroulement des travaux, le ministre a annoncé la mise en œuvre de visites mensuelles régulières à partir de cette année. Ces inspections auront pour but de superviser efficacement le respect des délais ainsi que la qualité de l’exécution des travaux. En outre, des directives ont été transmises à l’entreprise « Samcrete » en vue d’accélérer les travaux et de garantir le respect des délais fixés pour l’achèvement de l’autoroute Tanà-Toamasina.


Madagascar connaît en ce moment une accalmie cyclonique après Chido… et des conditions anormalement chaudes. Un phénomène de sécheresse assez important est enregistré sur presque l’ensemble de l’île comme dans l’océan Indien. Pour le mois de décembre, il est tombé sur le littoral Est moins d’une dizaine des pluies par rapport à la normale. Les hautes terres centrales, quant à elles, sont en proie à de graves sécheresses.
Pour les agronomes, ces incidents sont inquiétants dans la mesure où ils mettent en péril le paysannat alors que celui-ci fait vivre le pays. A Madagascar, 80% de la population dépend du climat pour vivre de l’agriculture. Le déficit pluviométrique du moment est un sujet de discussion chez les paysans tant que les pluies ne tombent pas ou se font désirer.
Sur les réseaux sociaux, Florian Fraix-Bavuz, un des prêtres de l’agroécologie à Madagascar, attitre l’attention sur l’absence de pluies. « Pour rappel, les forêts ont un rôle actif déterminant dans les précipitations. Il faudrait peut-être un jour qu’on arrête de prendre Madagascar pour un « fatapera rempli de kitay menaka » (qui brûle facilement, ndlr) », dit-il.
Le recours à la coûteuse opération « pluies provoquées » s’avère une solution souhaitée dans la situation actuelle caractérisé par l’allongement des séquences sèches qui pourrait connaître encore des évolutions. L’équipe de la Direction générale de la Météorologie (DGM) en fait un suivi permanent. En réalité, la formation des nuages cumuliformes est l’une des conditions sine qua non pour provoquer des pluies. Sans ce type de nuage, la possibilité de recourir aux pluies provoquées est utopique.
L’hémisphère Sud subirait la mal répartition des précipitations marquées des séquences sèches allongées alors qu’il s’agit de saison culturale. Le phénomène est beaucoup plus ressenti en Afrique et dans l’océan Indien. Ces perturbations saisonnières, appelées aussi variabilités climatiques, sont une manifestation du changement climatique. Mais elles sont diversement ressenties au niveau du pays.
Plusieurs Régions, dont Analamanga et Alaotra-Mangoro, ont littéralement soif. Il est faisable de provoquer des pluies si les conditions sont réunies. La présence de nuages cumuliformes en évolution dans l’atmosphère en est une. Les pluies provoquées sont souhaitées pour les grands bassins de production.
En 2017, une année marquée par des conditions presque similaires à la présente saison, la DGM a mené une campagne de sensibilisation en faveur du semi des eaux usées pour tenter de densifier les humidités dans l’atmosphère. Les vapeurs d’eau qui s’accumulent dans l’atmosphère forment les nuages qui, au bout d’un certain nombre de processus, retombent sous forme de gouttelettes d’eau ou pluies.
L’expression « pluies artificielles » est inappropriée. Elle peut prêter à confusion pour les gens qui sont tentés de croire qu’on peut fabriquer les pluies. Les fabriquer est impossible, selon les experts. Du coup, la création d’infrastructures de stockage d’eau est opportune pour prévenir les stress hydriques à répétition.
Les pluies intenses qui tombent en un court laps de temps sont de l’eau perdue pourtant nécessaire. En raison du déclin des bassins versants, elle ruisselle sur le sol plus qu’elle s’infiltre dans le sous-sol à tel point de provoquer des inondations. Des systèmes d’infrastructures de stockage d’eau servant de bassins de réservoir aussi sont nécessaires pour stocker les eaux de pluies excédentaires.
Gérer le changement climatique, c’est gérer les variabilités climatiques. L’expérience vécue avec l’assèchement de nombreux cours et plans d’eaux vitaux pour les plaines mérite une réflexion à développer. En effet, les communautés sont habituées à bénéficier des pluies, un don précieux de Dieu car étant de l’eau la plus salubre au monde. Elles souffrent le plus en cas de déficit pluviométrique qui a tendance à se répéter chaque année.
Les habitants des régions du Sud savent déjà se débrouiller avec les impluviums dont la technique de construction leur a été enseignée dans les années 1920 par Decary pour faire face au manque chronique d’eau appelée aussi or bleu, vital pour le développement et la stabilité sociopolitique.
M.R.

Le phénomène est sous étroite surveillance. Concernant la prévision de sa trajectoire, la potentielle future tempête Dikeledi pourrait représenter une menace pour Madagascar, en fin de semaine. Cependant, dans les 3 prochains jours, ce système ne présentera pas de danger.

La tempête tropicale Dikeledi devrait se former d'ici mercredi ou jeudi. Le système dépressionnaire pourrait ensuite se déplacer vers l'ouest. Il devrait se rapprocher du sud-ouest de l'océan Indien ce week-end, ou au début de la semaine prochaine. Météo France a indiqué que les conditions climatiques deviennent favorables au développement des tempêtes dans le secteur en ce début d'année. La future tempête tropicale Dikeledi, qui serait le quatrième système dépressionnaire de la saison cyclonique, est donc déjà à surveiller de près.

Une partie d’une zone de convergence inter-tropicale (ZCIT) affectera le temps sur la partie nord du pays le week-end prochain. Ailleurs, l’atmosphère sera localement favorable aux averses isolées, principalement dans les parties ouest et sud du pays. Des averses isolées restent à prévoir sur les Régions de Melaky, Menabe, à l’intérieur d’Atsimo-Andrefana ainsi que la partie nord-ouest du pays. Celles-ci devraient s’étendre sur une bonne partie du grand sud et le versant ouest des Hautes terres centrales en milieu de la semaine. Des pluies localement modérées seront également attendues sur la partie nord de l’île ce samedi. Le temps restera généralement sec ailleurs. Une baisse des températures maximales est prévue le week-end prochain, en particulier dans la partie nord. Les températures minimales varieront de 15 à 27° C, tandis que les valeurs maximales atteindront 28 à 39° C.

Anatra R.

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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