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D’un sinistre à l’autre !

Le pays n’est pas sorti de l’auberge ! En plein sinistre sanitaire, le pays s’engouffre, en profondeur, au sinistre naturel (catastrophes naturelles). Et encore, à peine « Ana » disparait, « Batsirai » apparait ! Sans vouloir s’attarder sur les coupures d’eau et d’électricité sauvages, le pays vague d’une crise à l’autre ! On erre dans le désert de l’incertitude. En toile de fond persistent la pauvreté et l’insécurité. Mais attention, l’histoire nous enseigne qu’en dépit de ces vicissitudes, les âmes qui vivent dans ce beau pays ne laissent pas se faire avoir indument.
Comme il fallait s’y attendre, le Gouvernement décrète « l’état de sinistre national ». Une prévisible issue vu l’étendue de la gravité des dégâts causés par le passage du cyclone « Ana » provoquant des intempéries dévastatrices à travers la Grande île. Le bilan est lourd et s’intensifie au fil des jours. Dans la journée du jeudi 27 janvier, les dernières statistiques du sinistre sont sans équivoque : 41 décès, 110 000 personnes sinistrées et 71 000 déplacées. A celles-ci s’ajoutent les dégâts matériels plus qu’inquiétants. Des infrastructures scolaires réduites en piteux état. Des routes fortement endommagées, etc. En tout, dix Régions ont été touchées. Le Gouvernement ne peut pas échapper autrement. L’état de sinistre donne l’occasion aux tenants du pouvoir d’enclencher des mesures spéciales et urgentes, et également de faire appel officiellement à la communauté internationale. Evidemment, le pays ne peut pas faire face tout seul devant la gravité des dégâts.  Les faibles ressources nationales ne parviendront certainement pas à couvrir à l’immensité des besoins. Certes, le cyclone tropical « Ana » est parti mais les cicatrices qu’il a laissées au détriment de la Nation toute entière font mal, très mal. Et les plaies mettront du temps pour se fermer. La facture est salée !
A noter pour notre Gouverne que la pandémie de la Covid-19 demeure encore plus persistante bien qu’elle soit beaucoup plus discrète ces derniers temps et fait des ravages plus qu’on ne le soupçonne. Le bilan cumulé des personnes contaminées et celui  des décès respectivement 59 319 dont 1 944 nouveaux cas et 1 274 décès (+ 51) ne laisse aucun doute de la dangerosité toujours d’actualité de ce virus dans le pays. Le pays, en particulier les dirigeants en place, affronte simultanément deux à trois fronts de guerre. Il ne faut pas omettre que la bataille contre la pauvreté et l’insécurité ne peut pas être reléguée au second plan. Dans ce pays, tout est urgent. Tout est prioritaire ! Le Chef de l’Etat Rajoelina l’avait mentionné lors de son discours inaugural au moment où il devait prendre en main les rênes du pouvoir ce jour du 19 janvier 2019 à Mahamasina.
Les services de la météo nous avertissent qu’un autre cyclone dénommé « Batsirai » menace de nouveau la Grande île. Il risque d’atteindre la côte- est prochainement. Rien ne sert de paniquer follement. En tout cas, il ne s’agirait pas du premier ou du dernier sinistre que le pays devrait faire face. Les expériences du passé reculé et récent nous sont nécessaires pour surmonter les dures épreuves.
D’un sinistre à l’autre, la première chose à ne jamais adopter comme principe consiste à ne pas  « baisser les bras » ! Sous la direction du chef, allons-y !
Ndrianaivo



Porté disparu depuis le 22 janvier dernier, Chen Xuebing, ce commerçant chinois de Behoririka, a connu un triste sort. Une semaine était passée, avant qu’on n’ait pu finalement retrouver, non sans horreur qu’on l’a assassiné sauvagement et lâchement. L’enquête menée actuellement par la Police permet de jeter le soupçon sur ses trois propres employés, qui ont été d’ailleurs arrêtés, du moins selon une source d’information indépendante. Dans les premiers éléments de cette enquête, leurs faits et gestes auraient été motivés par le vol. De toute façon, l’on signale la disparition d’une importante somme appartenant à la victime. Les suspects sont en attente d’être traduits devant le Parquet.
De son côté, la Police semble ne pas s’empresser pour se prononcer officiellement sur cette affaire, ce qui empêche ainsi d’en savoir davantage sur la victime, du moins concernant son identité. « Nous sommes étonnés à ce que certaines sources révèlent déjà certains points sur cette affaire alors que l’enquête n’est pas encore bouclée. Nous n’avons encore rien à déclarer pour le moment. Seulement, la seule chose qu’on peut avancer, c’est que nous sommes en pleine investigation », selon les Forces de l’ordre.  
Mais les faits méritent d’être retracés, du moins comme différentes sources l’ont rapporté. Récemment donc, les recherches des policiers ont débouché sur la découverte du corps de la victime, non sur la terre ferme mais sous l’eau d’une rivière située à Faliarivo-Ampitatafika. Comme dans une sorte de reconstitution préliminaire des faits, les suspects ont dû montrer, sinon guider les policiers à l’endroit. Effectivement, et avant de la jeter, les tueurs ont caché sa dépouille à l’intérieur d’un gros sac soigneusement scellé avec du scotch.
Pour remonter à la genèse de l’affaire, il s’agit donc d’un acte prémédité. Les auteurs supposés du forfait auraient profité du fait qu’il pleuvait énormément le soir du drame pour passer à l’action.  Les trois salariés lui avaient alors attiré dans un piège dans lequel le Chinois ne sortira jamais vivant. Ce dernier aurait été entrainé dans le magasin de stockage où les trois l’ont donc éliminé. Cependant, aucun détail n’a été connu jusqu’à présent quant au déroulement de l’assassinat.
Franck R.


« De la malhonnêteté intellectuelle » ! C’est en ces termes que le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo a qualifié la démarche de certaines personnes qui lancent une polémique stérile autour des travaux d’urgence en vue de rétablir la circulation sur la RN2.  En effet, des informations véhiculées sur les réseaux sociaux affirment que le rétablissement de la coupure de cette route nationale au niveau du PK 108 + 600 à Moramanga est le fruit du travail de l’Ambassade de Chine à Madagascar et non du Gouvernement malagasy par le biais du ministère des Travaux publics. La porte – parole du Gouvernement a ainsi tenu à faire quelques précisions sur la question au cours de l’émission « Tsy ho tompon – trano mihono » diffusée sur les ondes de la RNM et sur la TVM hier.
D’après ses explications, l’Etat malagasy a fait appel aux entreprises qui disposent d’expertise dans ce genre d’ouvrages et qui peuvent fournir un appui en matière d’équipements comme les grues, par exemple. Deux sociétés chinoises à savoir la CGC et la CRBC ont répondu à l’appel d’urgence de l’Etat malagasy. Elles ont fourni des ingénieurs et des équipements.  Toutefois, les ouvriers ont été exclusivement réalisés sous la supervision du ministère des Travaux publics.
D’une importance vitale
Leurs prestations consistaient notamment à l’aménagement d’une déviation pour rétablir provisoirement la circulation puis la mise en place d’un pont « Bailey » qui a permis d’ouvrir la voie aux camions et autres poids lourds. Selon le ministre de la Communication, « il s’agit de prestations comme tant d’autres. Ces sociétés ne l’ont pas fait pour les beaux yeux des malagasy ». A entendre la porte-parole de l’Exécutif, cet appel à l’endroit des entreprises chinoises peut se comparer à une situation de panne de voiture et que l’on fait appel à une société de dépannage. Par conséquent, les prestations ne sont pas gratuites et tous les frais sont pris en charge par les caisses de l’Etat. Il n’est plus à rappeler que l’Etat fait souvent appel aux services du secteur privé dans l’exécution de travaux qui nécessite une expertise particulière, comme c’est le cas de la société Colas qui effectue habituellement les prestations en matière de travaux routiers.
Notons que l’Etat malagasy, le Président de la République en particulier, connait l’importance vitale voire stratégique de cette route nationale N°2 qui sert de voie pour les camions qui transportent le carburant, les médicaments ou encore les produits alimentaires en provenance du Port de Toamasina. Cela explique d’ailleurs l’initiative du Chef de l’Etat qui a tenu à se déplacer sur le terrain pour constater de visu la réalisation des travaux d’urgence et la réouverture de cette route dans un délai très court.
La Rédaction
 

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La une du 29 janvier 2022


Le matin du 28 janvier dernier, un suspect meurt fauché par les balles des éléments de la Force d’intervention de la Police (FIP), pour une affaire d’assaut armé survenu à Ampasikibo, Toliara. La victime faisait partie d’un gang composé de trois individus en possession d’armes. Mais des voisins de quartiers de la famille visée ont eu la promptitude de donner l’alerte.
En deux temps, trois mouvements, les hommes la FIP furent donc déjà sur place. C’était dans ce revirement de la situation que l’un des assaillants a eu la mauvaise intention d’ouvrir sans hésiter le feu en premier, et en direction des Forces de l’ordre. Ces dernières ont dû alors répliquer aux tirs de l’agresseur qui fut finalement touché mortellement. De leur côté, les deux autres larrons ont réussi à s’échapper avec la somme de 3 millions ariary subtilisés chez l’habitant du quartier. Outre donc l’élimination de ce bandit, les armes qu’il a utilisées contre la Police furent saisies. Il s’agit à la fois d’une arme de poing rudimentaire ainsi qu’un grand couteau.
Actuellement, les recherches en vue de retrouver les traces des autres fugitifs devraient se poursuivre encore.
De Toamasina à Toliara, le nombre des assaillants éliminés par la Force d’intervention de la Police au cours de leurs méfaits, ou du moins leurs tentatives d’assaut, ne cesse d’augmenter. La plupart de ces racailles sont parfois composés de bandits très dangereux qui n’hésitent pas à ôter la vie à leurs pauvres victimes. Pire, ce sont aussi de sinistres ravisseurs qui font monter  systématiquement la surenchère des rançons demandées si jamais les proches des victimes ne se montrent pas coopératifs.
Franck R.

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Un leader authentique

« A quelque chose malheur est bon ! » Une ancienne expression qui tient route encore et toujours.
Les moments durs que la Nation traverse, en ces temps-ci, fait apparaître par la force des choses une qualité indiscutable d’un Chef. Rajoelina Andry, car il s’agit de lui, a su faire valoir à travers ses efforts personnels la qualité d’un vrai leader autrement dit authentique.
Responsable. Un vrai responsable se distingue par le souci permanent de rendre service au groupe ou à la communauté. Toujours conscient de la responsabilité qu’il doit assumer, le leader authentique se tient à tout moment prêt ou disponible pour affronter les obstacles quel que soit leur nature. Après le passage du cyclone « Ana », le pays  se trouve dans une très mauvaise passe. Le Président de la République Rajoelina Andry,  le leader de la Nation, se lève immédiatement et assure pleinement sa responsabilité en sa qualité de Chef de l’Etat, Raiamandreny de la Nation. La prise de conscience sur la responsabilité à tous les niveaux du pouvoir est une condition sine qua non pour la réussite d’un pays. Malheur à une Nation quand les décideurs élus et nommés traînent les pieds pour prendre leurs responsabilités face à une situation de crise donnée. Même dans une situation jugée normale, le caractère responsable des dirigeants relève toujours d’une nécessité. Le pays souffre de la négligence des tenants de pouvoir irresponsables. En fait, la pauvreté qui sévit dans les pays en développement découle de l’ineptie des hommes et des femmes à qui la responsabilité de la Direction des affaires de l’Etat a été confiée.
Modèle de dévouement et d’abnégation. Inlassable et inépuisable, Rajoelina parcourt le pays et encourage les concitoyens plongés voire coincés dans l’adversité. Les paroles de soutien de la part d’un Raiamandreny dévoué pour la cause de ses « enfants » vont droit au cœur. « L’exemple vient d’en haut » dit-on ! En effet, le locataire d’Iavoloha donne un exemple vivant de ce que doit être un chef ou un leader vis-à-vis des membres de la communauté sinon du pays. Le dévouement et l’abnégation sont des critères non indissociables pour qualifier un leader authentique. Il est à déplorer de devoir constater certains leaders qui se conduisent en mauvais exemples devant les administrés. Censé être un modèle dans la conduite des affaires nationales, tout leader élu ou nommé est tenu d’afficher un comportement irréprochable. Quand les dirigeants dévient de la conduite exemplaire digne des leaders authentiques, le peuple s’égare et perd le Nord. Les jeunes n’ont plus de repère et agissent en sujets errants.
Leader confirmé. Les différentes épreuves  anodines ou propres à tordre le cou s’avèrent utiles pour confronter ou bien pour confirmer les compétences des chefs. Le passage réussi aux épreuves du feu contribue à murir les leaders. Parfois, les échecs conduisent à la victoire quand le dirigeant sait positiver la situation. Un fer trempé vaut deux fois plus résistant. Etre confirmé à son poste traduit un parcours jalonné d’écueils aboutissant au final à la réussite. Le Chef de l’Etat Rajoelina depuis l’époque de la Transition (2009-2014) a passé par toutes les étapes jusqu’au moment il a été plébiscité à la magistrature suprême par la voie des urnes. Un leader authentique !



Belle, élancée avec une plastique de rêve aux mensurations plantureuses, Khélène a également un visage qui plait. Ses courbes bien dessinées sont achevées dans leur finition par un signe qui fait office de grain de beauté sur sa paumette. Originaire de la Région de Menabe, Khélène, de son vrai nom Hélène Kotozetsika s’est baigné dans la musique depuis son tendre enfance. Mais ce n’est que dans les années 2009 qu’elle décide de montrer son talent à tous les férus de la musique tropicale. Elle lance alors le single « Ngoma », une chanson qui, certes, n’a pas beaucoup cartonné et ce jusqu'au moment où elle ait réussi à trouver son mentor. Cet oiseau rare, c’est Haja de BM Prod, un producteur de gros calibre comme Barinjaka ou If Clarck. L’harmonie entre les deux est totale, à tel point que ce producteur est devenu son compagnon dans la vie. Considérée comme l’une des artistes les plus populaires de la grande île, Khélène a accumulé une impressionnante série de réalisations depuis le lancement de sa carrière il y a près d’une décennie, ce qui lui a permis ainsi de suivre les traces des autres icônes du monde musical. A en déduire que la belle a brillamment réussi à trouver une place au sein de la grande famille des chanteurs populaires, notamment grâce à sa maîtrise de quelques styles comme le Sud Af, mélangé avec des chansons de variété et bien sûr du « Tsapiky ».

Fixé
Il faut dire que la sublime chanteuse Khélène a fait tourner tant de têtes depuis son arrivée fracassante dans la scène musicale avec son tube « Poketra vy ». Depuis, elle fait fondre le cœur de ses fans avec des enchaînements de nouveaux morceaux tels que « Efa antagnan’olo » ou encore « Courage ». Cette artiste ne laisse personne indifférente. Que ce soit par son talent de danseuse hors pair, ou pour son joli minois, la belle vous a sûrement tapé dans l’œil. Sa musicalité et sa technique la rendent aussi forte en interprétant des chansons aux rythmes plus accélérés. Raison pour laquelle on a tout de suite retenu son nom.
Bien que Khélène fût absente de la scène tananarivienne depuis quelque temps, elle projette un retour en force pour cette année. Néanmoins, la chanteuse a effectué de nombreux concerts dans quelques Districts de la Grande île, à l’instar de Besalampy, Soavinandriana-Itasy,…
Sitraka Rakotobe



Après la fête de fin d’année et du Nouvel an, les réjouissances demeurent au rendez-vous chez Baolai. Pour le mois de février que nombreux considèrent comme le mois de l’amour, cette société n’est pas en reste et continue de gâter sa clientèle. « Pour la fête de la Saint-Valentin, les idées de cadeaux ne manquent pas dans tous nos show-rooms d'Analakely, Soarano et Bazar be Toamasina, avec nos articles neufs de premier choix. En bonus, les promotions "cadeaux" sur nos Smart Tv et téléviseurs Led de marque Jeyoo  et Hisense continuent jusqu'au 15 février prochain. Ils sont disponibles entre 32 et 85 pouces (tous garantis 1 an), dans la limite du stock disponible », d' après un responsable.

On y trouve aussi des panneaux solaires mono et polycristallins, divers lasers Tv - disponibles jusqu'à 120 pouces (garantis 12 mois), subwoofers rechargeables, cuisinières à gaz et électriques, amplificateurs, machines à laver, réfrigérateurs, tables de mixage, climatiseurs,… Les détails sont à découvrir sur le site web et sur la page Facebook de Baolai ou en téléphonant au 034 56 288 21 (heures de bureau). Un magnifique mois de l’amour en perspective avec des articles neufs de première qualité à l’honneur auprès de la société Baolai.



L’annonce des procédures de redressement fiscal sur près de 10 000 contribuables a provoqué des émules au sein de la planète du secteur privé, tout récemment. Raison pour laquelle les groupements d’entreprises et d’opérateurs de ce secteur ont réclamé la tenue d’un dialogue public-privé (DPP) avec le ministère en charge de l’Economie et des Finances, et surtout la Direction générale des impôts qui effectuera ces procédures de redressement. Pour rappeler les faits, sur les quelque 751 000 contribuables, 10 000 ont été annoncés en redressement dont 300 grandes entreprises, 600 moyennes entreprises et le reste des personnes physiques - tous centres fiscaux confondus.

D’après les explications des responsables de l’administration fiscale, le contrôle fiscal à Madagascar se fait suivant le principe de système déclaratif, ceci dans un objectif d’égalité des contribuables devant l’impôt. En raison de l’état d’urgence sanitaire, les deux dernières années d’activité, soit 2020 et 2021, ont été dispensées de contrôle pour le moment. Par conséquent, le redressement en question concerne les exercices 2017-18 où les entreprises ont eu des activités non impactées par la pandémie. Cependant, la Direction générale des impôts (DGI) d’émettre des excuses par rapport au fait que les chiffres présentés aient pu être considérés comme étant du harcèlement fiscal dans la mesure où ces ne sont pas exactement ces montants qui doivent être déboursés par les concernés. En effet, la DGI demande tout simplement des explications en premier temps dans les délais qu’elle a annoncés.

De leur côté, les contribuables mis en cause peuvent apporter des éclaircissements par rapport à leur situation et sont en plein droit de demander un débat fiscal, de réclamer en cas d’erreur avéré ou encore de saisir le Conseil d’Etat au final. Toutefois, comme le contrôle fiscal est une obligation de l’administration, les contribuables ne peuvent alors s’y soustraire indéfiniment. Face à cette situation, les groupements d’entreprises et autres opérateurs proposent d’autres alternatives. A l’image du syndicat des industries qui suggère de renforcer les dialogues avec plus de rencontres, tout en rallongeant les délais initiaux de redressement de trois mois. Les professionnels du tourisme, quant à eux, se disent choqués tant sur le fond que sur la forme de l’annonce, sans parler des stratégies de relance déjà adoptées par le ministère en ce sens. Pour le groupement des entreprises franches, les trois années de crise sanitaire sont déjà assez pour pénaliser largement les opérateurs. Ces derniers, selon eux, auraient dû être prévenus à l’avance par rapport à ces procédures. Lors de ce même DPP, le groupement du patronat (FIVMPAMA) a suggéré que la DGI et les représentants du secteur privé viennent plaider ensemble la cause des opérateurs auprès des partenaires techniques et financiers tant que l’application stricte du contrôle et du redressement fiscal soit dans les exigences des bailleurs.

Hary Rakoto


En cours. Au lendemain d’une catastrophe naturelle, des sites d’hébergement sont toujours installés dans tout Madagascar afin d’accueillir les sinistrés. Et ce sont les simples locaux à forte capacité qui ont été toujours réquisitionnés provisoirement. Avec la reprise progressive des activités au niveau de ces centres d’accueil, les responsables sont contraints de les libérer, même en enregistrant des occupants. Particulièrement pour Antananarivo, SEBA et Ex-MADCAP sis à Ambalavao-Isotry restent les centres destinés à abriter des familles vulnérables. Toutefois, ils ne peuvent pas accueillir tous les sinistrés en cas de drame.
Pour y remédier, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme projette actuellement d’augmenter le nombre de sites d’hébergement. Hier, Rivomanana Tsarahira Ghisbert, directeur général de la Protection sociale auprès dudit ministère a annoncé la construction de nouvelles infrastructures y afférentes.   « Particulièrement pour la Région de Vakinankaratra, d’ici trois mois, les travaux de construction vont être achevés. Ceci dit, un nouveau site y sera opérationnel. Et à Analamanga, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo et d’autres Municipalités ainsi que le Gouvernorat d’Analamanga entrent dans l’identification des lieux d’implantation de sites d’hébergement à construire. Une fois cette étape franchie, la Direction de la Protection sociale va décider du nombre de sites à ériger », a avancé Rivomanana Tsarahira Ghisbert. Et de poursuivre que l’année prochaine, il n’y aurait plus de problème en matière d’habitation commune en cas d’urgence.
Notons que le bilan provisoire des récentes intempéries en date du 27 janvier dernier vers 18h 30 a fait état de 129 718 sinistrés, répartis dans 10 Régions de tout Madagascar. 55 362 personnes ont été déplacées dont 47 619 d’entre elles ont été réparties sur 98 sites d’hébergement pour la Région d’Analamanga. Les fortes pluies ont également engendré l’inondation de 11 791 cases d’habitation. Et malheureusement, 58 maisons sont totalement détruites. Leurs occupants doivent notamment être abrités dans des centres d’accueil.
K.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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