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Un diagnostic sur l'économie informelle à Madagascar effectué par l'Office national de l'emploi et de la formation (ONEF), avec l'appui de l'Organisation internationale du travail (OIT) et le financement du projet « Swedish International Development Cooperation Agency », a été rendu public la semaine dernière, coïncidant à la célébration de la semaine internationale de l'entrepreneuriat qui se déroule présentement.

Une belle tranche de rire. Demain sera donné le coup d’envoi du festival du rire baptisé « Jôkôsô ». Un événement programmé du 10  au 13 novembre qui s’annonce déjà cocasse et promet d’être conviviale avec huit spectacles assurés par une brochette de comédiens dans quatre différents endroits de la Capitale, tels que le centre culturel malagasy ou IKM Antsahavola, le centre Ivokolo à Analakely, Lucky Green à Ambatonakanga et Madagascar Underground situé à Antsahavola.

 

Infox, fake news, fausses nouvelles. Autant de termes qui s'apparentent à la désinformation  et qui inondent les réseaux sociaux. Le sujet est plus que d'actualité à Madagascar où les débats, souvent politiques, naissent sur ces supports en ligne. Une aubaine pour les auteurs de désinformation qui en profitent pour lancer quotidiennement des sujets à polémique à la véracité douteuse. Députés et sénateurs ont justement abordé le sujet au cours d'un séminaire autour du thème « la démocratie face à la désinformation », débuté hier et pour une durée de deux jours à l'Assemblée nationale de Tsimbazaza.

 

Perte de temps. C'est dans ce sens que convergent la plupart des avis émis par la majorité des premiers voyageurs ayant débarqué, le week-end dernier, à l'occasion de la réouverture des vols internationaux faisant la liaison avec le vieux continent. « Il a fallu qu'on fasse la queue à chaque point de contrôle, chaque étape et même jusqu'au moment où on devait prendre les navettes qui était censé nous conduire dans nos hôtels respectifs pour le confinement obligatoire », s'insurge une passagère faisant partie des quelques quatre cent voyageurs du premier vol d'Air France, reliant l'aéroport de Charles de Gaulles et Ivato.

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LA UNE DU 09 NOVEMBRE 2021

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La une du 8 novembre 2021


Plein comme un œuf. Dama et Bekoto, les deux artistes restants de Mahaleo se sont produits dans le stade de verdure d’Antsahamanitra, bien rempli par ses fans hier. Un concert entrant dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire du groupe. Le spectacle était riche en souvenirs et plein d’émotion malgré une longue attente causée par le retard du commencement du show. Effectivement, même s’ils ne sont plus que deux à former le groupe après la disparition des autres membres, Dama et Bekoto ont encore prouvé et réitéré que Mahaleo est toujours là. Sur scène, ils ont pu satisfaire les fans et faire revivre les chansons qu'ils jouaient ensemble autrefois avec leurs amis décédés. Les retrouvailles ont été à la fois amusantes et satisfaisantes pour les spectateurs venus nombreux pour répondre à l'appel. Sur scène, les deux compères ont pu satisfaire les fans et faire revivre les chansons qu'ils jouaient ensemble autrefois avec leurs amis décédés. Des fans qui pensaient déjà qu'ils ne reverraient plus jamais le groupe se reproduire sur une grande scène.

Surprise

« Ianareo ve hijanona sa hiaraka aminay », tel était l’intitulé du concert que Mahaleo a choisi pour graver dans la mémoire la célébration du 50e anniversaire du groupe. Et bien entendu, les fans sont venus en millier pour voir leurs idoles. Des admirateurs issus de toutes les générations ont toujours soif de revoir Mahaleo sur scène et ont hâte d’entendre des nouveaux morceaux du groupe pour les années à venir. Une autre surprise : l’arrivée des enfants de Dama et ceux de Bekoto qui sont venus accompagner les deux artistes sur scène a également été la cerise sur le gâteau durant le show. Parmi eux, on peut citer Popol, Maharo,… qui ont emprunté la chanson de Dadah « Tsy misy ny doria » et « Farakely ». Les émotions et les souvenirs étaient en rendez-vous durant plus de quatre heures. Comme d’habitude, dans un concert donné par Mahaleo, ce sont plutôt les spectateurs qui chantent à la place des membres groupe. Hélas, de nombreux fans n’ont pas pu assister au spectacle et ont demandé de faire un remake dans un endroit plus spacieux tel le Palais des Sports ou pourquoi pas à Antsonjombe. En tout cas, il est certain que, même réduits à deux après la disparition successive de leurs compères, Bekoto et Dama ont tout de même pu offrir un spectacle chaleureux qui a ravi les fans de ce groupe mythique.
Sitraka Rakotobe






La semaine dernière, une embarcation connue familièrement sous l’appellation de « la coque », et qui a transporté vingt clandestins du pays vers Mayotte, membres de l’équipage inclus, fut retenue plusieurs jours en haute mer au large d’Ambanja, à la suite d’une avarie de son moteur. Il s’agissait d’un drame où quatre personnes, dont deux enfants en bas-âge, mouraient des suites d’inanition, faute notamment de vivres et d’eau potable tandis que le capitaine du petit navire demeure jusqu’à présent introuvable. « Justement, on ne sait s’il est mort et vivant !  L’enquête en cours tente encore d’apporter la lumière sur son sort », confie une source auprès de la Gendarmerie à Nosy-Be. A propos, 17 personnes impliquées dans cette affaire, sans oublier l’armateur, ont été soumises à un interrogatoire, ces derniers jours, et la procédure n’est pas encore terminée, du moins lors de notre conversation avec la Gendarmerie, dimanche dernier. « Sitôt leurs auditions terminées, ces personnes seront déférées au Parquet d’Antsiranana, probablement dans le courant de la semaine prochaine », continue notre interlocuteur.
A entendre dire ce dernier, aucun n’échappera à ce déferrement en vue puisqu’il y eut des infractions. « Le ressortissant français figure sur la liste de ceux qui auront à répondre de leurs actes devant le juge d’instruction. Il en est de même pour l’armateur. Mais attendons de voir. Nous sommes encore en pleine investigation », conclut-il.
Les 16 rescapés furent sauvés et récupérés par les Forces de l’ordre et les éléments du détachement marin de l’Agence portuaire maritime et fluvial. Ce sont les équipages d’autres cargos et autres navires qui ont navigué à la hauteur de la « coque » en panne, qui ont donné l’alerte aux autorités maritimes locales. Du coup, la Gendarmerie et l’APMF ont dépêché des vedettes en vue du sauvetage. C’est là que les secours ont été confrontés à une réalité glaçante en apprenant que les parents ont dû jeter les dépouilles de leurs progénitures en mer, de crainte du phénomène de décomposition galopante. Car pour survivre, les pauvres passagers ont dû se contenter uniquement de l’eau de mer pour tenter d’assouvir leur faim et soif. Lorsque les secours ont débarqué, ils ont constaté que les clandestins étaient dans un état lamentable.
 Cette affaire n’est pas sans rappeler celle concernant l’arrestation massive d’autres clandestins du pays à Mayotte, il y a deux semaines de cela. Dénoncés, ces derniers, soit 46 personnes, ont été arrêtés par les Forces de l’ordre de l’île sœur avant qu’ils ne soient finalement refoulés au pays, cette fois-ci par la voie des airs. Et à la différence de la récente affaire, les passeurs présumés, qui sont formés d’un couple d’Ambanja, ont été démasqués, enfin incarcérés provisoirement. Quelques jours après cela, un complice de ce couple fut arrêté à son tour après qu’il eut tenté de corrompre la Gendarmerie à 13 millions d’ariary.
Franck R.



Comment affronter sa timidité et parler en public ? La vice-ministre en charge de la Jeunesse, Juliana Ratovoson, a répondu à cette question à travers des cas concrets, lors de la conférence axée sur le développement personnel et l’autonomisation des jeunes, samedi dernier à Mahamasina. « J’ai été désignée pour prendre la parole en public, lors d’un évènement de grande envergure. J’étais toute stressée et manquait de confiance en moi. Mais après quelques minutes de doute, j’ai décidé d’honorer la responsabilité qui m’a été donnée. Tout cela pour vous dire que quand on est désigné pour faire quelque chose, il faut l’accepter », s’est-elle adressée aux 150 jeunes présents à la salle de conférence du stade Barea. A cette occasion, elle n’a pas manqué de partager sa technique sur l’art de parler en public. « Il faut fixer son regard sur l’assistance située au bas fond. Tout le reste constatera que tu lui portes de l’attention », a-t-elle lancé.
La conférence a été une occasion pour la vice-ministre de partager ses expériences, notamment sur les secrets du succès et les 20 points à considérer. « Avant toute chose, il faut avoir un ou des rêves. En 2015, j’ai rêvé de partir aux Etats-Unis. J’ai consulté la CONABEX pour connaître les possibilités d’obtenir des bourses extérieures, mais ma moyenne générale ne le permettait pas. Pourtant, j’en ai tellement rêvé au point de focaliser mes recherches sur Internet et imprimer des photos sur les sites historiques des USA. Trois semaines plus tard, l’ambassade des Etats-Unis m’a contactée, après avoir été informée de l’existence d’une jeune fille passionnée et dynamique auprès de son association à Ambatondrazaka, qui, plus est, maîtrise l’anglais. J’ai été choisie pour bénéficier d’un voyage dans le pays de l’oncle Sam. Mon rêve s’est ainsi réalisé », témoigne la vice-ministre. Elle a également rêvé d’occuper un poste à responsabilité pour apporter un changement positif, notamment au profit des jeunes.
D’après la vice-ministre, notre avenir dépend de nos rêves et de notre passion. Les jeunes devraient régulièrement faire une auto-évaluation, à partir de ce qu’ils veulent et non de ce que leurs parents désirent. Il faudrait également connaître et exploiter ses talents. Connaître soi-même, notamment ses forces, accepter ses faiblesses, savoir sa différence et avoir son style qui le distingue des autres, font aussi partie des points essentiels pour réussir. Puisque les jeunes sont des acteurs du changement, il faudrait les secouer afin qu’ils exploitent leurs pleins potentiels. Mialiniaina Rakotonirina, membre de l’association « Mpanazava eto Madagasikara », fait partie des jeunes ayant pris la parole lors de la conférence. Cette jeune femme a créé une association à l’âge de 15 ans pour responsabiliser les jeunes et contribuer au développement du pays. « Nous sommes l’avenir du pays. Nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Osez, faites quelque chose, prenez vos responsabilités, on est là pour ça. Croyez en vos rêves, personne d’autre ne le fera à votre place ! », s’est-elle exprimée. Comme elle, les jeunes ont focalisé leurs témoignages sur l’importance de la responsabilisation et du changement de comportement pour mieux avancer.
Patricia Ramavonirina


Samedi dernier, une alerte concernant la disparition d’un enfant a secoué Antananarivo. Vers 13h30, Soanihary, une petite fille de 11 ans, a été déclarée disparue du côté d’Ampasamadinika. L’annonce a été faite par ses parents ainsi que ses proches sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook.  D’après les explications des habitants d’Ampasamadinika, une femme et trois petites filles sont descendues d’un taxi. Elles ont emprunté une petite ruelle menant à Antsahavola et c’est à ce moment-là qu’elles se sont perdues de vue. Il a fallu attendre trois heures après pour avoir des nouvelles de la disparue. Diverses versions ont été entendues, seul point commun a été le fait qu’elle a été retrouvée à Behoririka.  « Nous remercions Dieu tout puissant ainsi que les personnes ayant partagé la publication, Soanihary a été retrouvée à Behoririka. Aucune information ne peut être encore révélée, les Forces de l’ordre sont est en train de mener une enquête profonde. Nous vous demandons d’être toujours vigilants », a partagé la famille de la fillette.
D’un côté, quelques-uns affirment qu’elle a été ramenée auprès de la Police des mœurs et de la protection des mineurs à Tsaralalàna après être vue en pleurs aux alentours de Behoririka. D’autre part, la victime a précisé à ses parents que quelqu’un l’a appelée et l’a portée puis l’a mise dans une voiture mais qu’elle a réussi à s’enfuir.
 Joint au téléphone hier, son père, qui a grandi à Ampasamadinika et un habitué du quartier, affirme qu’elle est encore sous le choc et n’a pu encore fournir des détails. Il a tout même souligné qu’elle était accompagnée au moment de la disparition. « Avec sa mère, sa sœur, sa cousine, elle empruntait une ruelle à Ampasamadinika où elle était en fin de file. Or, en une fraction de seconde, lorsque sa mère se retournait, elle n’y était plus. Prise de panique, sa mère rebroussait chemin tout en courant pour voir si elle avait pris un autre passage ou restait sur le trottoir mais rien. Toutes les personnes questionnées, dans les voisinages, déclaraient ne rien avoir remarqué. Certes, nombreux ont affirmé l’avoir vue mais difficile de savoir si cela a été une information fiable. Et c’est vers 16 heures que nous avons reçu l’appel de la Police des mœurs et de la protection des mineurs à Tsaralalàna qu’elle s’y trouvait», a expliqué son père encore sous le choc hier. Une autre source a par contre précisé que l’enfant disparu n’a retrouvé ses esprits qu’à Behoririka avec les yeux embués. Ayant réussi à sortir de la voiture qui l’a enlevée, elle a couru vers un magasin afin de demander de l’eau. En la trouvant suspecte, le commerçant de l’établissement a alerté les agents de police de la circulation présents sur place.
 Cependant, le service de l'Information et de la communication et des relations avec les institutions (SICRI) au niveau de la Police nationale a précisé qu’aucune enquête n’a été ouverte. L’affaire a été classée après que l’enfant a été remis à ses parents et que cela n’a été qu’une simple disparition d’enfant. 
K.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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