Au fur et à mesure que l'échéance de 2023 approche, le microcosme politique s'agite. Si les uns affûtent leurs armes, d'autres rameutent les ouailles. On se mobilise dans tous les sens ! Seulement, il y a mobilisation et mobilisation. Des mobilisations à vocation différente voire diamétralement opposée.
Les faiblesses et fragilités révélées par la crise doivent être rapidement traitées et la relance de l’activité est l’opportunité pour les entreprises de conduire des changements stratégiques et tactiques à inscrire dans la durée. C’est dans ce contexte que les opérateurs du secteur hôteliers se voient offrir des formations gratuites portant sur la « Gestion de la reprise des activités » par l’établissement ESCM Business School. La réouverture des frontières, après près de deux ans de blackout causés par la crise sanitaire, est un réel challenge pour les opérateurs du tourisme à Madagascar.
Les frontières de la Grande île rouvrent progressivement, depuis la fin du mois d'octobre dernier. « C'est une stratégie bien étudiée », confie Tinoka Roberto, ministre des Transports et de la Météorologie, hier, en marge d'une rencontre avec la presse. « Nous avons décidé une réouverture progressive pour voir comment la pandémie de Covid-19 évolue sur le plan international.
Un dernier show pour les tananariviens. Après le grand concert qui s’est tenu dimanche dernier au théâtre de verdure d’Antsahamanitra, Dama et Bekoto clôtureront les concerts dans la Capitale avec un concert VIP organisé par Original Events. « J’aimerai tout d’abord vous remercier tous, car c’est grâce à vous, public et organisateurs qu’on a pu encore renouer et continuer le chemin de la scène. Pour le moment, on n’en est pas encore vraiment dans la célébration du 50ème anniversaire de Mahaleo.
Ses qualités d'ex-parlementaire et d'ex-ministre ont-elles joué en faveur de Vaonalaroy ? C'est la question des uns et des autres à l'issue de son déferrement au Parquet avant-hier. Accusée d'escroquerie et émission de chèques sans provision, l'ancienne ministre de l'Artisanat et de la Culture du Gouvernement de Kolo Roger, a évité de peu la prison. Dans l'attente de son procès, Vaonalaroy Randrianarisoa est, en effet, placée sous contrôle judiciaire.
La célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat vient d’être lancée, et Madagascar n’est pas en reste. Cette année la célébration se fera pour nous, sous la thématique « éducation, écosystème, inclusion et politique ». Activiste dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat et de la prise de responsabilité des jeunes à Madagascar, Maya Ralaizafindrakoto nous expose son point de vue.
Concernant ce thème, on a beaucoup à dire, ne serait-ce que sur l’éducation. En effet, beaucoup d’entre nous, acteurs au sein de l’écosystème entrepreneurial malagasy ont déjà évoqué l’inadéquation entre l’offre et la demande de compétence sur le marché du travail malagasy actuellement. Cette inadéquation se manifeste par un cursus scolaire, surtout universitaire qui n’est pas adapté aux offres sur le marché du travail.
De plus, étant une population constituée de jeunes (à 75% de jeunes de moins de 25 ans selon les statistiques), notre population constitue un grand vivier de mains- d’œuvre qui est hélas, mal exploité et sous- payé car manque cruellement de compétence. Serait-il temps de valoriser cette ressource à travers la formation professionnelle, et enfin de rejoindre la politique des pays émergeants comme le Maroc ou bien l’Inde qui mise actuellement sur la montée en compétence de leurs jeunes ?
Sur le côté politique de la chose, serait-il temps, durant cette célébration, de rédiger une proposition de loi concernant l’élaboration d’une forme juridique dédiée aux startups ? Cela permet également de lutter contre le secteur informel qui constitue une perte énorme pour l’état et engendre une concurrence déloyale au sein du secteur privé. En effet, ne nous voilons pas la face, mais ce sont surtout les démarches de constitution et de formalisation qui incitent les opérateurs économiques à aller dans l’informel. Donc, la mise en place d’un statut spécial pour les jeunes startups constituerait une mesure incitative du secteur informel à aller vers le secteur formel.
A propos de Maya Ralaizafindrakoto
Il a fait des études en management des organisations et stratégies à l’université d’Antananarivo, une initiation à la culture entrepreneuriale à l’institut francophone pour l’entrepreneuriat IFE à Maurice, et suivi une formation en «business and entrepreneurship » au « graduate school of business leadership SBL » en Afrique du Sud.
Il a choisi de s’investir dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat au niveau des jeunes car il est convaincu que la valorisation des ressources humaines et naturelles du pays est la clé du développement. Il est aussi convaincu que les jeunes ne sont pas le futur du pays mais constituent bel et bien le présent. En effet, ce sont les actions qu’ils entreprennent aujourd’hui qui définissent le futur du pays. Pour Maya Ralaizafindrakoto, l’entrepreneuriat est le moteur du développement et les ressources humaines en sont le principal carburant. A Madagascar, nous commençons à donner de la valeur à ce capital humain dont nous disposons en abondance. En effet, il constitue un atout majeur pour le développement de l’entrepreneuriat selon Maya Ralaizafindrakoto lors d’une intervention qu’il a octroyée au campus Sésame pendant le forum des métiers et des entreprises le samedi 13 avril 2019. Lui de continuer que le système de formation et éducatif devrait façonner les jeunes à entreprendre et cela devrait s’ajouter aux choix dans les cursus universitaires.
Pour promouvoir l’entrepreneuriat ainsi que valoriser notre capital humain, la formation professionnelle est parmi les éléments les plus adaptés. En effet, contrairement à la formation académique, la formation professionnelle s’intéresse à des domaines très variés et permet de répondre très rapidement aux demandes pour palier un manque de compétence ou bien pour commencer dans un tout nouveau domaine. Maya Ralaizafindrakoto de conclure que pour les entrepreneurs qui ont trouvé des opportunités dans des secteurs qu’ils ne maîtrisent pas, la formation professionnelle a été parmi les outils qui les ont aidés à réussir.
Etouffés, oppressés, assoiffés, las de sortir de chez soi... Que d’adjectifs pour définir les sensations ressenties actuellement par les habitants de la Capitale avec cette chaleur suffocante, intensifiée par la pollution de l’air. Le thermomètre affiche des températures aux alentours de 30° C. Toutefois, le ressenti dépasse les 40° C. Antananarivo devient de plus en plus irrespirable. D’après le dernier bulletin de surveillance de la qualité de l’air dans la ville des mille, réalisé cette semaine par le Service des recherches hydrométéorologiques, la qualité de l’air continuera d’être malsaine tout au long de la semaine, malgré une légère baisse du taux de pollution. « Les conditions météorologiques devraient généralement rester favorables à l’accumulation des polluants et la qualité de l’air devrait généralement rester malsaine pour les personnes sensibles à la pollution de l’air comme les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes atteintes de problèmes respiratoires et cardiaques », conseille comme d’habitude ce service dans son bulletin de surveillance de la pollution de l’air dans ce genre de situation.
En tout cas, ces prévisions témoignent du fait que la situation se dégrade davantage dans la grande ville. En effet, l’année dernière, Antananarivo a également connu des périodes de pollution, mais toujours limitées dans le temps. La plupart d’entre elles ne dépassaient pas les trois à quatre jours. Mais cette fois-ci, la période de pollution est en passe de durer plus d’une semaine. Ce qui n’est pas du tout une bonne nouvelle. Une exposition à répétition à l’extérieur du domicile pourrait notamment avoir des répercussions sur l’état de santé des habitants de la Capitale. « L’année dernière, avec les périodes de confinement, la pollution de l’air était plus ou moins modérée. Mais cette année, elle est particulièrement en hausse. Et nous savons tous déjà les principales raisons de cela, pour ne mentionner que les feux de brousse, l’incinération des déchets à l’air libre mais aussi et surtout les fumées dégagées par les échappements des véhicules et des motos. A l’heure actuelle, Analamanga est la principale Région touchée par cette dégradation de la qualité de l’air. C’est pour cette raison que nous avons mis en place des dispositifs pour mesurer la pollution et prendre des décisions en conséquence » explique Rivosoa Rabenandrianina, directeur général du développement durable au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Effectivement, des mesures ont déjà été prises par les autorités concernées de près par cette situation, comme le renforcement du contrôle des véhicules circulant dans les rues de la Capitale. Malheureusement, ces mesures sont loin d’être suffisantes. Il faudrait une prise de conscience collective afin de modifier les habitudes et limiter ainsi la pollution, et pas seulement celle de l’air.
Rova Randria
Quatrième vague. « Le rythme actuel de la transmission du coronavirus dans 53 pays européens est très préoccupant (...) Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus à la Covid-19 d’ici février 2022 ». C’est à ce propos que le docteur Hans Kluge, directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe, a confirmé que le vieux continent assiste actuellement à un rebond de l'épidémie de Covid-19. Les hospitalisations liées à cette pandémie ont plus que doublé en une semaine. Du jamais vu, l'Allemagne qui a enregistré 15 500 nouveaux cas avec un taux d’incidence de 201 cas confirmés de Covid-19 pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours, enregistré lundi dernier. En Russie, 39 400 nouveaux cas ont été comptabilisés. De telle situation touche également la Grèce, la Roumanie, la Hongrie, la Croatie et la Slovaquie. Plus de la moitié des nouveaux cas d'infection dans le monde sont recensés sur le continent européen, surtout dans les pays de l'Est et du centre. Les mesures de restriction y sont ainsi de nouveau appliquées, plus précisément à travers la présentation d’un pass sanitaire, le couvre-feu, le port de masque obligatoire.
Quoi qu’il en soit, avec l’ouverture des frontières aériennes dans les pays européens, 648 passagers venant dudit continent ont déjà débarqué sur le sol malagasy depuis samedi dernier. Les personnes à l’affût de l’actualité craignent que derrière cette apparente retour à la normale se cache une nouvelle et puissante troisième vague de cette pandémie. Aux dernières nouvelles, la Région d’Analamanga a par exemple totalisé 5 nouvelles contaminations asymptomatiques, des cas locaux et non importés, hier. « Une fois qu’un individu présente des symptômes suspects du coronavirus, il doit passer un test PCR. Et si le résultat des analyses effectuées en laboratoires s’avère positif, une investigation est lancée. Ledit "tracing contact" s’applique aussi pour les cas contacts et ainsi de suite », a avancé une source.
Cependant, au niveau des grands hôpitaux dans la Capitale, les statistiques n’ont jamais révélé plus d’une dizaine de cas positifs. Ce sont surtout des cas suspects qui occupent les lits, ajoute-t-elle. « Certes, des patients développant des symptômes de la Covid-19 se présentent au niveau des établissements hospitaliers à Antananarivo. L’hôpital Befelatanana et l’HJRA comptent en moyenne une dizaine de cas suspects. Par contre, les Centres hospitaliers universitaires d’Anosiala et d’Andohatapenaka sont totalement libérés », a poursuivi cette source. Particulièrement à Morondava, dans la Région du sud-ouest de l’île, une semaine après la découverte d’une vingtaine de cas confirmés à la Covid-19, la situation sanitaire y est plus ou moins maîtrisée. Les dernières informations communiquées par le Centre régional de coordination des opérations (CRCO) indiquent que 5 patients contaminés suivent actuellement le traitement.
K.R.